25e régiment d'infanterie

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:25e d'infanterie (Modèle:25e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Poitou, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

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insigne de béret d'infanterie

Liste des chefs de corps

  • 1830 : colonel Barron Du Bois D'Escordal
  • 1848-1852 : colonel Antoine-Achille d'Exéa-Doumerc
  • 1858-1863 : colonel Théodore de Floyd
  • 1870 : Modèle:Lien (Général) : Commandeur de la Légion d'Honneur. Il est promu Colonel le Modèle:Date- au Modèle:25e d'infanterie. Pendant la guerre de 1870, il combat à partir du Modèle:Date- à Rezonville, Saint Privat, Servigny, Woippy et Landonchamps où il sert sous les ordres du Général De Marguenat qui sera tué lors de ces combats. Le colonel Gibon est alors nommé le Modèle:Date- Général de Brigade en remplacement du Général de Marguenat. Le Modèle:Date- il charge à la tête des Modèle:25e et Modèle:26e de ligne et est gravement blessé. Il succombera de ses blessures le Modèle:Date-. Son décès est enregistré sur les registres de la commune de Woippy, il est enterré au cimetière de Woippy où il repose depuis.

  • 1895-1903 : Colonel Aristide Le Moniès de Sagazan
  • 1903-1907 : Colonel Victor Fourrier
  • 1918 : lieutenant-colonel Pique

(*) Officiers qui sont par la suite devenu généraux de brigade

Chefs de corps tués et blessés durant leur commandement à la tête du Modèle:25e d'infanterie de ligne :

Officiers tués et blessés durant leur service au Modèle:25e d'infanterie entre 1804 et 1815 :

  • Officiers tués : 14
  • Officiers morts de leurs blessures : 12
  • Officiers blessés : 115

Historique des garnisons, combats et bataille du Modèle:25e RI

Ancien Régime

  • Guerres de Religion 1585-1598
  • Contre l'Espagne et l'Angleterre 1610-1630 "A l'attaque du pont de Garignan, Plessis-Praslin combattit à la française." Chroniques, 1630.
  • Guerre de Trente Ans 1635-1648
  • La Fronde 1649-1652
  • Espagne 1653-1659
  • Guerre de Dévolution 1667-1668
  • Hollande 1672-1678 " Avec des gens comme vous on doit attaquer hardiment, parce qu'on est sûr de vaincre." Turenne, 1674.
  • Ligue d'Augsbourg 1688-1697
  • Succession d'Espagne 1701-1713
  • Espagne 1719
  • d’Modèle:Date- à Modèle:Date- : en Provence pour garder la ligne du Jabron et contenir l’épidémie de peste<ref name="joly">Jean-Pierre Joly, « La ligne du Jabron pendant la peste de 1720 », Chroniques de Haute-Provence, no 360, été 2008, Modèle:P.15-17 et 66</ref>.
  • Guerre de Succession d'Autriche 1740-1748 " Les troupes ont montré une valeur au-dessus de l'humanité ; Poitou s'est couvert de gloire." Prince de Conti, 1744.

Révolution et Empire

En 1791, le régiment de la Martinique, qui s'était révolté en 1790, était toujours retranché au fort Bourbon. Afin de débloquer la situation le régiment de la Guadeloupe, appelé pour combattre cette insurrection, se révolta également et alla rejoindre les insurgés.
Les Modèle:2e des 31e, 34e et [[58e régiment d'infanterie|Modèle:58e d'infanterie]] furent embarqués à Brest ainsi que le Modèle:2e du Modèle:25e embarqué à Nantes et débarquèrent en Martinique pour être employé contre les rebelles. Les Modèle:2e des Modèle:25e et Modèle:34e refusèrent d'agir contre les rebelles. Ils furent renvoyés en France et débarquèrent en juin à Rochefort et à Brest. Le Modèle:2e du Modèle:58e refusa quant à lui de débarquer et revint en juin à Brest <ref name="B">Histoire de l'infanterie en France par Belhomme T3 P461</ref>.


Cette formation est amalgamée en 1796 dans la [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#50e demi-brigade|Modèle:50e de deuxième formation]]

1815 à 1848

  • 1823 : Espagne
  • 1830 : Une ordonnance du Modèle:Date- créé le Modèle:4e et porte le régiment, complet, à Modèle:Nombre<ref>Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151</ref>.

Deuxième République

Second Empire

  • 1852-1861 : Italie
  • 1863 : Perpignan

Guerre de 1870-1871

Modèle:Loupe

De 1871 à 1914

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le régiment fourni un bataillon pour former le [[162e régiment d'infanterie|Modèle:162e régiment d'infanterie]]

Première Guerre mondiale

Rattachement : Modèle:39e, [[20e division d'infanterie (France)|Modèle:20e d'infanterie]], [[10e corps d'armée (France)|Modèle:10e d'armée]] d'Modèle:Date- à Modèle:Date-

1914

1915

  • 1915 : Bataille d'Artois

1916

  • Modèle:Date-Modèle:Date- : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le sud de Pressoire et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes. Le régiment remplace fin novembre, dans le secteur des bois de Chaulnes (Somme), des éléments de la Modèle:26e d'infanterie. Jusqu’en janvier, avec de l’eau et de la boue, quelquefois jusqu’au ventre, les hommes résistent aux entreprises de l’ennemi et créent une organisation puissante.

1917

  • Modèle:Date-Modèle:Date- : Retrait du front et mouvement vers Ailly-sur-Noye, puis, à partir du Modèle:Date-, vers Crèvecœur-le-Grand ; instruction au camp. Relevé le Modèle:Date-, le régiment se rend à Hardivillier et Le Crocq, grandes manœuvres de la division sur le camp de Crèvecœur.
  • Modèle:Date-Modèle:Date- : Occupation vers Beuvraignes et le sud d’Armancourt, réduit à gauche, le Modèle:Date-, jusque vers Popincourt. À partir du Modèle:Date-, poursuite de l’ennemi (repli allemand). En ligne entre Popincourt et Tilloloy (Modèle:Date-- Modèle:Date-), il commence à équiper offensivement ces secteurs des plus tranquilles, mais l’ennemi, prévenu de la future attaque, cède à la pression des Alliés et se retire vers la position Hindenburg.
  • Modèle:Date-Modèle:Date- : Retrait du front ; mouvement, par Breteuil et Meaux, vers Athis, puis vers le front. Le régiment se porte vers Saint-Quentin, par Ercheu, Meulle-Villette, à travers le terrain bouleversé. le Modèle:10e d'armée est relevé et le Modèle:25e d'infanterie revient sur Roye, puis, par étapes successives jusqu’au Modèle:Date-, se rend en Champagne où l’offensive est commencée depuis le Modèle:Date-.
  • Modèle:Date-Modèle:Date- : Occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et la ferme des Marquises. Le Modèle:Date-, attaque sur le mont Cornillet, puis progression dans le bois de la Grille Massif de Moronvilliers (Bataille des monts de Champagne). Le 25 et le Modèle:Date-, le régiment relève le Modèle:27e d'infanterie dans le secteur de Prosnes Secteur de : Moronvilliers, en liaison à droite avec la Modèle:19e d'infanterie (secteur du mont Cornillet). L’attaque générale des monts par la Modèle:4e est fixée au Modèle:Date- à 12 h 40. Le Modèle:2e, ayant la Modèle:3e en soutien, se porte vers la cote 142, mais sa progression est bientôt ralentie. L’ennemi résiste sur ses positions. Le tir de ses mitrailleuses sous casemates bétonnées est des plus meurtriers ; la Modèle:6e et un peloton de la Modèle:3e réussissent toutefois à pénétrer dans la tranchée Leopoldshohe, objectif de l’attaque, mais, décimés, ils ne peuvent s’y maintenir. Toute la journée, le bataillon tout entier résiste héroïquement, pour conserver la légère avance réalisée et pour appuyer l’action débordante du régiment de gauche, le Modèle:2e d'infanterie. Le Modèle:Date- : progression dans les boyaux de l’Oder et de Darmstadt, s’arrête à la tranchée de Leopoldshöhe. Le Modèle:Date-, en liaison avec la Modèle:19e qui tente d’enlever la position du mont Cornillet, Les Allemands, retranchés dans leur ouvrage bétonné, opposent une vigoureuse résistance. Malgré leur allant remarquable, les assaillants ne peuvent s’emparer de l’ouvrage, mais se maintiennent à la corne sud-ouest. Le régiment reste sur ses positions si chèrement acquises. Pendant deux semaines, sous des bombardements terribles, il prépare une nouvelle attaque et fait les reconnaissances nécessaires. Le Modèle:Date-, le peloton de 37, une section de mitrailleuses et une section d’infanterie appuient efficacement la prise du mont Cornillet par le Modèle:1er Zouaves. Placés sur la pente de la côte 142, ils empêchent toutes contre-attaques allemandes sur les flancs des troupes d’Afrique. Le Modèle:Date- à 4 heures, le régiment reprend l’attaque avec deux bataillons accolés (le Modèle:1er et le Modèle:3e) en première ligne. Malgré le tir formidable de notre artillerie, la ligne allemande, hérissée de mitrailleuses à contre-pente, ne peut être abordée. Dès le début de l’attaque, tous les officiers presque, tombent. La Modèle:2e, extrême droite de la division, prise de flanc, est contrainte de s’arrêter et entraîne l’arrêt de la Modèle:1re à sa gauche. La Modèle:9e et la Modèle:10e réussissent à s’engager dans la tranchée Leopoldshohe, mais trop isolées, ne peuvent s’y maintenir.
  • Modèle:Date-Modèle:Date- : Retrait du front ; repos à l’ouest de Châlons-sur-Marne. Après s’être reformé puis reposé pendant trois semaines à Thilic et Saint-Pierre-aux-Oies, près de Châlons, le Modèle:25e d'infanterie part pour Verdun, où il cantonna le Modèle:Date-. La division était mise à la disposition du Modèle:15e d’armée pour exécuter les travaux préparatoires à l’attaque du Modèle:Date-.
  • 8 – Modèle:Date- : Retrait du front ; repos et instruction dans la région de Verdun. Le Modèle:Date-, éléments engagés dans la deuxième bataille offensive de Verdun, vers la cote 344. Jusqu’à cette date, les bataillons perfectionnent les communications du secteur de la côte du Poivre, construisent des abris. Ils font preuve, comme partout, de bon moral et d’esprit de discipline dans l’accomplissement de ces travaux longs et pénibles et très souvent périlleux. Le Modèle:Date-, les compagnies de mitrailleuses, placées dans les anciennes premières lignes sur la pente nord de la côte du Poivre exécutent des tirs indirects pendant la progression des vagues d’assaut des Modèle:123e et Modèle:126e d'infanterie.
  • Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : Transport dans la région de Verdun, puis occupation d’un secteur vers les Eparges et Haudiomont. Après un repos bien gagné, pris dans la zone Bassuer-Bassu (Champagne), le régiment est transporté à Sommedieue. Du 11 au Modèle:Date-, il travaille à l’entretien des routes. Le Modèle:Date-, il monte aux Eparges, secteur fameux, illustré par les combats terribles livrés en 1915. Les crêtes de Combres et Montgirmont sont bouleversées par les mines et les torpilles. La nuit venue, les entonnoirs énormes qui séparent les lignes dans le secteur appelé « Cratère », les gabionnades de la plaine de la Woëvre, les buissons qui bordent le Longeau sont fouillés par d’audacieuses patrouilles qui tendent des embuscades.
Le Modèle:Date-, un nouveau camouflet est accompagné d’un violent bombardement qui cause des pertes sensibles au T.C. du régiment, stationné au camp des Douzains. Un de nos petits postes, accroché à la crête des Combres, met en fuite le Modèle:Date- une forte patrouille ennemie qui voulait l’enlever. Pendant près de quatre mois, dans ce secteur pénible, Modèle:25e et Modèle:2e d'infanterie alternent ainsi par période de 10 jours, luttant énergiquement contre l’ennemi, l’eau, la neige, la terre qui croule, le froid qui dépasse parfois Modèle:Unité. Enfin, le Modèle:Date-, la Modèle:33e d'infanterie relève la Modèle:20e d'infanterie, qui se porte à Verdun.

1918

  • Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : Retrait du front, mouvement vers Sommedieue ; travaux. À partir du Modèle:Date-, occupation d’un secteur vers Bezonvaux et le bois le Chaume, étendu à gauche, le Modèle:Date-, jusque vers Beaumont. Le Modèle:Date-, la garde du bois des Caurières, (Modèle:Unité au nord-ouest de Bezonvaux. Nord de Verdun. Meuse) que les bombardements perpétuels ont transformé en chaos, est confiée au régiment. Dès l’arrivée, l’artillerie ennemie de tous calibres fait rage, ne laissant aucun répit aux garnisons de première ligne. l'ennemi qui occupe les jumelles d'Ornes, bombarde sporadiquement le village de Bezonvaux.
Le Modèle:Date- à 20 heures, sous un feu violent, l’ennemi attaque brusquement la Modèle:2e. Le corps à corps s’engage, combat disproportionné où les plus braves succombent. Une heure plus tard, la compagnie rétablit elle-même sa ligne. Elle perd la moitié de son effectif en trois jours de bombardements et de combat.
Le Modèle:Date-, combat au bois des Caurières. Le 17, l’ennemi exécute une violente concentration par obus toxiques sur nos batteries de barrage. Aussitôt, toutes les dispositions sont prises : les artilleurs sont à leurs pièces, les éléments de surveillance sont repliés et, à 20 heures, lorsque l’attaque se déclenche, accompagnée d’un feu d’artillerie formidable, les groupes d’assaut allemands se heurtent à notre barrage raccourci et à nos feux d’infanterie. Le temps de demander l’allongement du barrage et la contre-attaque, menée avec une vigueur inouïe par les lieutenants Bourget, Chatillon et Caubrière, les refoule en désordre, creusant dans leurs rangs des vides sanglants.
À la fin de cette brillante action, le Modèle:1er comptait au tableau : 2 officiers, 34 morts, 23 blessés et prisonniers, plusieurs mitrailleuses et 2 lance-flammes.
La Modèle:1re est citée à l’ordre pour sa vaillante conduite :
« … Le Modèle:Date-, au bois des Caurières, a exécuté avec un remarquable brio, une parade habile et efficace, à un fort coup de main que l’ennemi avait plusieurs fois auparavant réussi sur le même point. Après l’avoir arrêté net sur la ligne de résistance, entraînée magnifiquement par son jeune et vaillant chef, le lieutenant Bourget, s’est élancée énergiquement et avec un admirable à-propos à la contre-attaque ; a intégralement rétabli sa position en quelques minutes, en infligeant aux Allemands des pertes sévères en tués et prisonniers, dont plusieurs officiers, et capturant un nombreux matériel. »
À ces coups de main violents, les Allemands ajoutent dans les nuits du 13 et du Modèle:Date-, des attaques soudaines par projectors. Deux de nos officiers et de nombreux hommes meurent sous l’effet des puissants toxiques (oxychlorure de carbone).
Tous les six jours, malgré les difficultés, les bataillons se relèvent dans ce secteur infernal où ne pousse pas un seul brin d’herbe. Pas de boyau dans ce coin sinistre, pour conduire à la position de première ligne, une piste unique longe le fond d’un ravin, baptisé par un poilu d’un nom étrange et poignant "la pédale".

Entre-deux-guerres

Il est dissous le Modèle:Date-<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Formé le Modèle:Date- issu du Groupement d'Unités d'Instruction Modèle:N° (Modèle:21e des Modèle:14e, Modèle:18e et Modèle:57e RI) Il est formé de trois bataillons avec le Modèle:14e CDAC (Compagnie Divisionnaire AntiChar), réserve A, RI, type NE, formé à partir de bataillons d'instructions. Il est rattaché à la 238e division légère d'infanterie

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision Modèle:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref>:

Fichier:25e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec 1 palme Fichier:Croix de guerre 1 p.png. La Médaille d'or de la Ville de Milan Fichier:Medaille d'or de Milan.png.

Chant du régiment

  • Refrain.

« Encore un biffin de tombé dans le pétrin. »

Personnalités ayant servi au régiment

Notes et références

<references />

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail