Landrecies

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Modèle:Infobox Commune de France

Landrecies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

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}}, elle fut une place forte de grande importance.

Géographie

Modèle:Section à sourcer Landrecies est marqué par l'inflexion du cours de la Sambre : en amont, elle s'écoule vers le nord-ouest, en aval vers le nord-est.

Cette inflexion a une signification géologique profonde. La Sambre s'écoule d'abord depuis les contreforts des Ardennes, où elle prend sa source. Arrivée à hauteur de Landrecies, elle est captée par l'ancien bassin d'avant-pays du microcontinent avalonnais. Ce bassin fut créé par ploiement du BrabantModèle:Lequel sous le poids de la chaîne hercynienne. Il est d'orientation sud-ouest - nord-est.

Il est marqué par ce que les géologues belges ont appelé la "faille du midi". Cette bordure nord des Ardennes forme donc un creux : au sud, le massif ardennais ou ses contreforts, au nord le bassin houiller carbonifère. Ce sillon dit de "Sambre et Meuse" commence donc à Landrecies, se poursuit jusqu'à Namur (confluent avec la Meuse, qui à cet endroit s'engouffre à son tour dans le Sillon) et Liège.

Landrecies est donc le point de départ d'une structure fondamentale qui structure la géographie du massif ardennais, et par là elle fut une clé dans le contrôle de l'espace entre les Pays-Bas espagnols et la France ; elle est aussi un point de passage évident pour une armée contournant les Ardennes, quoique moins importante que la trouée de l'Oise. C'est pourquoi cette ville fut fortifiée par Vauban, même si la fortification fut par la suite rasée.

Les environs de Landrecies sont typiques de la région verdoyante qu'est l'Avesnois. Entourée de prairies bocagères, la ville est également traversée par le Canal de la Sambre à l'Oise, d'où l'existence de quelques zones faiblement marécageuses.

Landrecies est situé tout près de Maroilles, village typique de la Thiérache du Nord, où les paysans, depuis le Moyen Âge, avaient leurs chartes. Ils étaient exempts de nombreuses servitudes traditionnelles de la féodalité, pouvaient clore leurs terres, pratiquer l'élevage et n'étaient pas soumis à l'assolement obligatoire : ainsi s'est constitué le bocage de l'Avesnois, au cœur duquel Landrecies.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Landrecies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Landrecies, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,1 %), terres arables (10,8 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,1 %), forêts (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Fichier:Landrecies Entrée.jpg
Entrée de la ville

D'un nom de personne germanique Landeric + -iacum<ref>Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre</ref>.

Landerschie en flamand<ref>roepstem.net - vlaanderen</ref>

Histoire

Des fouilles archéologiques ont démontré que le lieu a été habité dès la préhistoire et l'époque romaine, mais la localité actuelle de Landrecies a vu le jour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, probablement grâce au regain des échanges commerciaux le long de la Sambre.

Moyen Âge

Situé dans la sphère d'influence de la Lotharingie puis du Saint-Empire romain germanique, le village de Landrecies est une communauté de paysans autonomes (un alleu) jusqu'en 1096, date à laquelle les seigneurs d'Avesnes-sur-Helpe en prennent le contrôle. Ils y construisent un château en Modèle:Date et octroient une charte aux habitants en Modèle:Date.

Aux seigneurs d'Avesnes succèdent ceux du comté de Hainaut, puis du duché de Bourgogne.

La domination de la seigneurie d'Avesnes (1096 - 1330)

1096 n'est qu'une date très approximative. En réalité, on ignore comment l'alleu de Landrecies est passé aux mains des seigneurs d'Avesnes (une ville moyenne, à Modèle:Unité à l'Est, aujourd'hui chef-Lieu d'arrondissement). Si l'on choisit généralement de retenir cette date, c'est qu'en 1096 le seigneur d'Avesnes, Gossuin, fait élever un puissant donjon carré au bord de la Sambre, en aval de Landrecies. On pense qu'il se situait au niveau des Étoquies, entre la rivière et la Forêt de Mormal, et que le contrôle de la rivière était assuré par un gué, le "Mauwé".

La construction de ce donjon symbolise donc la prise de pouvoir des seigneurs avesnois. En fait, cette domination sera très bénéfique à Landrecies, puisqu'elle va enfin permettre son développement. Deux seigneurs, notamment, vont beaucoup apporter à la jeune commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Nicolas d'Avesnes, puis son fils Jacques.

Vers 1140, Nicolas d'Avesnes réalise ce qui peut être décrit comme l'acte fondateur de Landrecies : la construction d'un puissant château péager sur la rive droite de La Sambre, juste en face de la bourgade de la rive gauche (il n'en reste aujourd'hui presque plus rien). Les Landreciens, jusque-là cantonnés de l'autre côté de la Sambre, vont peu à peu s'installer autour de la place forte, et le village prend progressivement de l'importance en se développant des deux côtés de la rivière : très vite, il se dote d'un petit rempart, d'un marché et d'une halle où les paysans du coin prennent l'habitude de venir vendre leurs produits.

Cette prospérité n'est pas sans attirer les convoitises de quelques puissants voisins, notamment le Comte Baudouin VIII de Hainaut . En 1185, ce dernier prend la ville d'assaut et la ravage de fond en comble. C'est la première destruction de la localité, qui en verra bien d'autres...

Malgré cette catastrophe, le seigneur d'Avesnes reprend vite le dessus et réinvestit une ville de Landrecies en ruines. Les habitants ne se découragent pas et entament la reconstruction. Pour les y encourager, Jacques d'Avesnes, le fils de Nicolas, leur octroie quelques droits et libertés en rédigeant une charte communale, en 1191.

Landrecies jouit ensuite d'une longue période de paix et de prospérité. Le Château devient le centre d'un aménagement agricole : on assèche les prairies basses, on construit une ferme piscicole (= élevage de poissons) à La Folie, et un manoir agricole dans les pâtures du Plouvien. En 1314, Guillaume de Châtillon, seigneur d'Avesnes, accorde aux Landreciens une foire populaire à la Saint-Luc, le Modèle:Date-. Aujourd'hui encore, la foire de Landrecies se tient tous les ans à cette date et constitue un évènement important pour la commune.

Époque moderne

Le siège de 1543
Fichier:Landrecies (Nord, Fr) monument aux morts et memorial siège de Landrecies 1543.jpg
Le mémorial siège de Landrecies de 1543 au-dessus le monument aux morts

À partir du début de la domination des Habsbourg (d'Autriche, puis d'Espagne) sur la région (voir Histoire du Nord), Landrecies va faire l'objet d'une longue lutte acharnée entre ces derniers et le royaume de France. Pillée à plusieurs reprises (par le duc de Vendôme en 1521, par [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 1543), la ville occupée par les Français de 1543 à 1544 est assiégée en 1543 par Charles Quint, avant que le traité de Crépy ne la rende à ce dernier, qui en fait une place forte.

Landrecies ville espagnole

En 1635, la France déclare la guerre à l’Espagne<ref group=Note>La déclaration de guerre de la France à l’Espagne en 1635 : Accompagnés d’un trompette, les hérauts de France, firent leur apparition sur la place du Grand-Sablon à Bruxelles, où demeurait le héraut d’Espagne. N’ayant pu le rencontrer, ils jetèrent dans la foule la déclaration de guerre. Ce fut la dernière fois que l’on usa, en Europe, du chevaleresque défi comme prélude aux hostilités. Dans la suite les gouvernements eurent recours, aux ultimatums et à la rupture des relations diplomatiques. (Frans van Kalken, Histoire de Belgique, Anc. Etabliss. J. Lebègue et Cie, Éditeurs, Bruxelles, 1944, p. 330.)</ref> et les Pays-Bas espagnols<ref group=Note>Les Pays-Bas espagnols comprenaient globalement à l’époque (1635) : Belgique + Luxembourg + département du Nord en France.</ref>.

Landrecies, ville espagnole bastionnée aux confins du comté de Hainaut et proche de la frontière avec la France, sera en premières lignes des incursions et bombardements des troupes de Louis XIII. En prévision, Pierre Pierson, receveur du roi d’Espagne dans les Pays-Bas, ordonna le renforcement des fortifications de la ville et des édifices attenant à celles-ci : il mandata, en 1636, en qualité d’experts en charpenterie, maçonnerie et couverture, Pierre de Sury, Joseph Monier et Nicolas Rolin<ref>Archives Départementales du Nord, Lille : Chambre des Comptes, Comptes des domaines du roi d’Espagne, série B.8981</ref>,<ref group=Note>Ces experts consultés, étaient des « natifs » de la région de Landrecies : - Pierre de Sury (Pierre de Surie), était notable de Maroilles et demeurait avec son épouse Cécile d’Avesnes, en 1629 à Athis en prévôté de Mons. - Joseph Monier, dont la famille se rencontre mentionnée dans de nombreuses bourgades en prévôté du Quesnoy, aux {{#switch: -

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}} – Nicolas Rolin, se rencontre mentionné en région landrecienne au Modèle:17e s.</ref> à la vérification de la qualité des ouvrages de consolidation effectués.

Sous Louis XIII, la ville est reprise en 1637 par le cardinal de La Valette, avant de retomber entre les mains des Espagnols en 1647 par les troupes dirigées par Leopold-Guilliaume de Habsbourg.

Landrecies ville française

C’est sous Louis XIV que la ville est reprise, cette fois définitivement, par Turenne et La Ferté en 1655 (Vauban y participe sans commander<ref>Modèle:Ref-Vauban-Intelligence, p 166</ref>). Les opérations de siège sont dirigées par le chevalier de Clerville : elles commencent le Modèle:Date- et la ville tombe le Modèle:Date-<ref>Anne Blanchard, « Louis Nicolas de Clerville», in Actes du colloque « Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant », Brest, 16-19 mai 1993, publié dans Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant, Paris : Association Vauban, 2000, p 123 (également publié dans Les cahiers de Montpellier no 38, tome II/1998, Histoire et Défense, Université Paul-Valéry)</ref>. Le traité des Pyrénées, en 1659, confirme la souveraineté française. Dans le cadre de la fortification des frontières du nord, Vauban entoure la ville de nouveaux remparts. Modèle:Article détaillé

En 1659, Le Traité des Pyrénées met fin provisoirement à la guerre franco-espagnole. Madrid accepte et reconnaît officiellement la souveraineté française sur la ville de Landrecies. Louis XIV continue ensuite à gagner des territoires sur les Espagnols dans le Nord de la France : la guerre de Dévolution (1667-1668) apporte notamment Lille et Douai. La guerre de Hollande (1672-1678) donne à la France Valenciennes, Maubeuge et Cambrai. En 1679, le Traité de Nimègue définit la frontière nord de la France telle qu'elle existe encore aujourd'hui...

Peu après son intégration au territoire français, Landrecies se refait une beauté : le célèbre Vauban élabore en effet de toutes nouvelles murailles, extrêmement bien conçues, et grâce auxquelles les deux derniers sièges de la place forte se solderont par des échecs.

À l'occasion de la Guerre de Succession d'Espagne, Landrecies joua un rôle important en permettant aux troupes françaises de tenir une grande partie de leurs ennemis sous les murs de la ville en 1712. Cela permit plus facilement au duc de Villars de remporter la fameuse Bataille de Denain, qui mit fin à cette guerre.

Il ne faut cependant pas oublier qu'à cette époque de nombreuses familles de la région sont divisées par les terres très morcelées entre les membres d'une même famille ; ainsi dans une même fratrie pouvait-on trouver l'aîné dépendre du Roi d'Espagne, le puîné du Roi de France, le cadet du Roi d'Espagne et les deux benjamins du Roi de France. C'était par exemple le cas très précis de la Maison de Haynin, dont deux frères dépendaient de l'Espagne et les trois autres de la France.

Notons que certains avaient des unions ou des postes relativement importants, ainsi pour cette ville :
Jacques de Haynin du Cornet (le Cornet étant au Nord de Baisieux-France), chevalier, général de Bataille et du Conseil de guerre de S.M. Catholique, colonel d’un régiment d’Infanterie, gouverneur de Dampvilliers, puis gouverneur de Landrecies, fut enfin gouverneur de HulstModèle:Lequel ; il fut même l'époux d'Anne de Haynin, une de ses lointaines cousines, Dame d’Eth, fille de Charles de Haynin du Broeucq (à Seclin) et de Louise de Ruelin. Leur fille, Barbe Thérèse de Haynin, épousa par contrat passé le 26 mai 1626 Don Juan Gomez de la Torre y Butron Muxica, d’une illustre Maison d’Espagne, lieutenant-colonel au service de S.M. Catholique, Maître de Camp de Cavalerie, qui fut le Gouverneur de Diest<ref>Site officiel de la Maison de Haynin (ou de Hennin)</ref>. Ainsi les descendants de ces deux gouverneurs vivent de très longue date ... en France)

Époque contemporaine

Révolution française

Modèle:Article détaillé Au cours de la Révolution française, sous la Convention nationale, Landrecies subit un siège du 17 au Modèle:Date- par les armées de la Première coalition. Onze batteries de canons et mortiers bombardèrent la ville pendant trois jours. La forteresse et la ville furent totalement dévastées. On compta environ Modèle:Unité, militaires et civils , ces derniers participèrent à la défense aux côtés des bataillons de la Meuse et de la Moselle qui composaient la garnison. Les femmes soignèrent les blessés et assistèrent les mourants. Malgré la résistance acharnée de ses troupes et des habitants, le général Roulland, commandant la garnison dut se résoudre à la reddition

Fin Modèle:Date-, la ville fut reconquise par Schérer<ref name="marquis">Hugues Marquis, « Le général François Jarry au service de l'Angleterre (1793-1806) », Annales historiques de la Révolution française 2/2009 (n° 356), p. 93-118</ref>.

La Convention nationale décréta que Landrecies serait reconstruite aux frais de l’Etat et que « ses habitants ont bien mérité de la patrie ».

La ville de Landrecies fut décorée de la croix de la Légion d'honneur, le Modèle:Date-, en mémoire de ce fait de guerre.

Premier Empire

En 1802-1803, en ce qui concerne les transports, une diligence part pour Valenciennes les jours pairs et en revient le lendemain. Elle correspond à Valenciennes avec celles de Lille et de Douai. Une autre gagne Avesnes-sur-Helpe les jours pairs et en revient le lendemain. À Avesnes, elle correspond avec celle pour Mons et avec celle pour Valenciennes. Les habitants de Landrecies peuvent encore profiter du courrier reliant Guise à Saint-Quentin, lequel a une petite voiture pour deux-trois personnes; à Saint-Quentin, ils peuvent prendre la diligence pour Paris<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 220, lire en ligne.</ref>.

Pendant les Cent-Jours, Landrecies fut prise par l'armée prussienne, le Modèle:Date-, après un siège de quatre jours.

Industrialisation aux {{#switch
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Fichier:Landrecies place godart.jpg
La place Godart.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Landrecies s'ouvre davantage au monde extérieur, avec la canalisation de la Sambre de 1826 à 1839 et le passage de la voie ferrée Paris-Bruxelles-Amsterdam en 1855, permettant la création de la gare de Landrecies. Landrecies démantèle ses remparts à partir de 1894, contrairement à sa voisine de Le Quesnoy qui s'y refuse.

Le Modèle:Date- est mise en service la ligne d'Avesnes-sur-Helpe à Solesmes via Landrecies (Modèle:Unité), une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique exploitée par la société générale des chemins de fer économiques. La ligne comporte une station et plusieurs haltes dans la commune. Un service régulier des voyageurs est assuré. En Modèle:Date-, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails sont démontés. La ligne de chemin de fer est dans l'impossibilité de fonctionner.

Première Guerre mondiale

Arrivés le Modèle:Date-, les Allemands occupent Landrecies pendant presque toute la durée de la Première Guerre mondiale, la ville n’est libérée qu'en Modèle:Date- au prix de bombardements anéantissant le centre-ville dans sa quasi-totalité.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article connexe Le Modèle:Date-, le général de division Rommel — à la tête de la [[7e Panzerdivision|Modèle:7e Panzerdivision]] — qui avait atteint Cerfontaine (Belgique) au centre de l’Entre-Sambre-et-Meuse — y est retenu une journée entière car son flanc nord est toujours tenu par les troupes françaises. Le lendemain à midi, après la prise de Boussu-lez-Walcourt (Nationale 40) par la [[5e Panzerdivision|Modèle:5e Panzer]], il reçoit l’autorisation d’avancer vers l’ouest et la frontière française. A 15 h 15, ses tanks atteignent Sivry (village-frontière).

Dans ses mémoires, Rommel dit redouter, ou du moins appréhender, le passage de la ligne Maginot prolongée. En effet, une ligne de blockhaus — construite en 1936-1937 — s’étire tout le long de la frontière belge jusqu’à la mer.

Arrivé au bureau (frontière) de Clairfayts — le Modèle:Date- — un groupe de reconnaissance se dirige vers Solre-le-Château et essuie le feu nourri des blocs de Riamé et de la Perche à l’Oiseau. Rommel est impressionné également par l’explosion de mines de la place d’Épinois. La bataille fait rage, plusieurs chars allemands sont détruits mais les défenseurs des fortins doivent se rendre devant les forces ennemies de loin supérieures en nombre et en armement.

En soirée, Rommel fait dégager la route et malgré la nuit tombante, va profiter de sa percée et entrer profondément en France ; il fonce sur Avesnes où a lieu une bataille nocturne de chars — une première — qui se terminera à 3 h du matin. A l’aube, il atteint Landrecies et franchit le pont sur la Sambre qui n’avait pas sauté. Il poursuit au-delà de la rivière jusqu’à l’est du Cateau-Cambrésis où craignant une pénurie d’essence, il stoppe son avance, il est 5 h 15, le Modèle:Date-. Rommel avait parcouru Modèle:Unité depuis Cerfontaine (Belgique)<ref>Source : André Lépine & Guy Heynen, Mai 1940 - Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 415, 40 pages, 45 photos & croquis, 2009. — Avance fulgurante de la 7e Panzer ou 7e division  qui traverse la Meuse à Bouvignes (Dinant) et fonce vers l’ouest, par Philippeville, Sivry et Avesnes où se déroule pour la première fois une bataille nocturne de chars.</ref>.

Après l'occupation allemande, les Landreciens sont libérés le Modèle:Date- par l'US Army.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la vingt-deuxième circonscription du Nord.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Landrecies<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Avesnes-sur-Helpe.

Intercommunalité

La ville est membre de la Communauté de communes du Pays de Mormal.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluFinMaire de 1802 à 1807 : Séraphique Dollez<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p.305, lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexeModèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,74 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Guesnain (10 mai 2009) parade 042.jpg
Le géant Dupleix et sa perruque frisée et poudrée.

Vie associative

Économie

Une part non négligeable de l'activité locale repose sur l'agriculture et l'élevage bovin.

On compte néanmoins quelques implantations industrielles, certaines récentes et d'autres plus traditionnelles. Une usine de céramique (la société Desvres) existe par exemple depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tout comme une verrerie, fondée en 1802.

Parmi les industries arrivées plus récemment figurent une usine spécialisée dans la confection de pompes hydrauliques (la société Renson implantée vers 1925), deux autres spécialisées dans l'alimentation animale et les engrais, et enfin une entreprise produisant des chaussures de sécurité pour les ouvriers travaillant en milieu difficile.

Culture locale et patrimoine

Pèlerinage de Compostelle

Landrecies est une étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis. L'étape notable précédente est Maroilles ; la suivante est Le Cateau-Cambrésis<ref>www.grsentiers.org Sentier Saint-Jacques de Compostelle</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Landrecies Briths Cemetery GWGC (Nord, Fr).jpg
Le cimetière militaire britannique de Landrecies, où reposent 151 soldats britanniques tombés pendant la Première Guerre mondiale en 1914-1918.
  • L'hôtel de ville actuel ne date que de 1921 en raison des destructions régulièrement subies par la ville, mais son origine est beaucoup plus ancienne. Sur sa façade, des inscriptions rappellent le décret du 27 Ventôse an III, selon laquelle « Landrecies a bien mérité de la patrie ».
  • Le musée Ernest-Amas, installé à l'hôtel de ville, inauguré en 2003 en l'honneur de Ernest Amas peintre né à Landrecies. Un grand nombre de ses toiles y sont rassemblées et exposées.
  • Le musée Dupleix
  • « La poudrière » est l'unique vestige subsistant du château-fort édifié par les seigneurs d'Avesnes en 1140. Cette petite tour est en bordure de la rue principale.
  • L'église Saint-Pierre-Saint-Paul, à l'exemple de l'hôtel de ville, a connu plusieurs destructions et reconstructions. L'église actuelle fut édifiée en 1818 : elle est de style baroque, entièrement en brique avec bandeaux et encadrements en pierre bleue. Architecte : Benjamin Joseph Dewarlez
  • La gare de Landrecies
  • La statue de Joseph François Dupleix sur la place d'armes, du sculpteur Léon Fagel (1851-1913).
  • Verrerie de Sambreton

Les deux cimetières militaires britanniques situés dans la commune:

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

André Lépine & Guy Heynen, Modèle:Date- - Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 415, 40 pages, 45 photos & croquis, 2009. — Avance fulgurante de la 7e Panzer ou 7e division blindée qui traverse la Meuse à Bouvignes (Dinant) et fonce vers l’ouest, par Philippeville, Sivry et Avesnes où se déroule pour la première fois une bataille nocturne de chars)

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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