Ahuillé

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Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France

Ahuillé est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire et peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Bas-Maine. Modèle:Sommaire

Géographie

Commune de Modèle:Unité, Modèle:Unité dont 250 boisés et 35 urbanisés, membre de la communauté d'agglomération de Laval. Aux portes de la ville, Ahuillé est un village situé à Modèle:Unité de Laval, d'accès facile par les routes de Saint-Nazaire, La Guerche-de-Bretagne ou par la départementale 500 qui sillonne des prairies et borde la forêt de Concise. Ahuillé est une localité qui s'est édifiée entre les deux branches du ruisseau de Montigné-le-Brillant (également appelé ruisseau de la Paillardière), affluent du Vicoin, à une altitude qui varie de 80 à Modèle:Unité. Son territoire est ombragé, dans sa partie nord, par la forêt de Concise qui recouvre un renflement qui culmine à Modèle:Unité. Arrosé par un autre modeste affluent du Vicoin, ce territoire est limité, à l'ouest, par un ruisseau qui sort de l'étang de Montjean et qui amène les eaux de cette région à l'Oudon.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cosse-le-Vivien », sur la commune de Cossé-le-Vivien, mise en service en 1939<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Ahuillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), prairies (27,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (8 %), zones urbanisées (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestations anciennes

Selon le Dictionnaire topographique du département de la Mayenne (Léon Maître) :

  • Hiliaco en 615 (Test. Bertramni)
  • de Hulliaco en 1067.

Albert Dauzat, dans son Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, indique, sans référence, la forme Auliaco en 643.

Le Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne de l'abbé Angot donne les formes suivantes : Modèle:Colonnes

Étymologie

Nom de domaine gallo-romain en -i-acum, dérivé d'un nom de personne. Si l'on ne tient pas compte de la forme de 616 qui semble être une cacographie, on peut y voir soit Apuleius, nom d'origine latine <ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979. Modèle:P..</ref> soit Avilius ou Avelius, d'origine gauloise<ref>X. Delamarre, Noms de personnes celtiques dans l'épigraphie classique, éd. Errance (2007).</ref>.

Dans ses Notes de toponymie mayennaise<ref>Lucien Beszard, « Notes de toponymie mayennaise », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, deuxième série, tome vingt-neuvième, Imprimerie-Librairie Ve A. Goupil, Laval, 1913, p. 168</ref>, Lucien Beszard signale que le nom se prononce « aouyé ».

Microtoponymie

Liste des toponymes de la commune<ref>Base des toponymes aux archives en ligne de la Mayenne et Dictionnaire topographique du département de la Mayenne de Léon Auguste Maître</ref>
  • Aubrière (L’), f.
  • Barderie (La), f.
  • Barbes (La Grande), f.
  • Barbes (La Petite), f.
  • Basse-Cour, f.
  • Beau-Soleil, éc.
  • Bectrie (Betterie), f.
  • Bergerie, f.
  • Besnerie, f.
  • Beuréries (Les), f.
  • Bignon (Le Grand et le Petit), f.
  • Bignonière (La), f.
  • Biottière,
  • Blinière,
  • Bois-de-Brifilouse (fief de);disparue, vassal de la châtellenie de Courbeveille
  • Bois-Rond, f.
  • Bonicière, f.
  • Bottellerie, f.
  • Boudeloup, f.
  • Bourdineau, f.
  • Bourdinière (La), f.
  • Bruyère (La), f.
  • Cartrais (Le), f.; fief vassal de la châtellenie de Courbeveille
  • Chapelle-des-Piau (La), f.
  • Chapronnière, h.
  • Chatterie (La), f.
  • Chaumière (La), f.
  • Chaussée (La), f.; donne son nom à un ruisseau affluent de celui de Gouillas
  • Chêne (Le Gros), f.
  • Chenillière (La), f.
  • Chevallerie, f.
  • Clairet, f.
  • Clairet (Petit), éc.; Le lieu du Claray, 1443 (arch. nat. P. 343)
  • Clémencerie (La), f.; On dit aussi la Clémencière
  • Cogonière (La Grande et la Petite), f.
  • Compagnière, f.; Fief vassal du Comté de Laval
  • Cordrais, f.
  • Cormerie (La), f.
  • Cosnuère, f.
  • Couaillerie, f.; On écrit aussi la Coillerie
  • Coudoie, f.; Moulin de Couldoye, 1443 (arch. nat. P. 343, cote 1033)
  • Creusière,
  • Croix Blanche,
  • Crossardière, f.
  • Cruche (la), f.
  • Daguenière (La), f.
  • Damoissière (La), f.; La Damoicière (Cassini)
  • Écabot,
  • Effourneau (l’),
  • Énaudais (L’)
  • Érable (Les Haute et Basse), f.
  • Étrogné, f.
  • Foucherie, h.
  • Fougerolles, f. et vill.; Fief vassal du Comté de Laval
  • Four-Ferbé, f.
  • Four-Percé, f.
  • Fouteau Hubert, f.
  • Friche (le), f.
  • Frilouzière (La) ou Filouzière, f.
  • Gascaigne, f.
  • Gaste (la), f.
  • Gaulerie, f.
  • Gautherie ou Gautrie (la), f.
  • Geolière (la), f.; La Jolière, 1866 (rôles de dénombrement)
  • Girandière (les Grande et Petite), f.
  • Girardière, f.
  • Gouérie, f.
  • Gouillas (le Bas et Haut), f., étang et min; Le moulin, chaussée et étang de Goulias , 1443 (arch. nat. P 343, cote 1033). Le ruiss. de Gouillas et de la Paillardière est un affluent du Vicoin.
  • Graverie, f.
  • Gué de l’Aulne, éc.
  • Guerche (la), f.
  • Guésière, f.
  • Guinodière, f.; Lieu de la Quenaudière, 1440 (arch. nat. P 401). — On dit aussi la Guinaudière. Fief vassal de la châtell. de Courbeveille.
  • Guitraudière, f.
  • Haguenière (étang de la)
  • Haie (la), f.
  • Hardonière, f.
  • Hasonnaillier, f.
  • Harirais, h.
  • Hermitage (l’), f.; Le prieuré de Saint-Laurent-de-l'Hermitage, sis en la forêt de Concise, dépend. de l'abb. de la Trinité de Vendôme et relevait féodalement du prieuré de Saint-Clément de Craon.
  • Herpinière, f.
  • Houche (la),
  • Houx (le), f.; détruite en 1833
  • Hunaudais, f.
  • Hutinière, f.; donne son nom à un ruisseau affluent de celui des Rochettes
  • Jacottière (la), h.
  • Jollière,
  • Jousse, Chât. et f.
  • Jurézière, h.
  • Kerbrune,
  • Lande (Petite), f.
  • Landes (les), f.
  • Landes-Guibert (les), h.; étang aujourd'hui desséché
  • Lice (la), f.
  • Loge (La Grande), h.
  • Maison-Blanche,
  • Maison-du-Houx, f.
  • Maison-de-l’Allée,
  • Maison-Neuve,
  • Martinières (les), h.
  • Melleray (Petite),
  • Melleray, f.
  • Ménardrie ou Ménardière, f.
  • Mezollerie, f.
  • Montanée ou Motannée, f.
  • Morière, f.
  • Motte-Marcou, f.; fief du comté de Laval
  • Oberdière,
  • Paillardière, étang et min; Le ruisseau de la Paillardière ou de Gouillas est un affluent du Vicoin.
  • Patereau, étang et min
  • Pavillon,
  • Pérette,
  • Pillière ou Pelinière, f.
  • Pinson, f.
  • Pissoizon ou Pisse-Oison, f.
  • Plessis (le), f.; Ce nom indique le plus souvent l'emplacement d'un ancien manoir féodal et le siège d'une seigneurie.
  • Poulinière, f.
  • Poupelière, f.
  • Préhardier ou Pré-Hardier, f.
  • Provôterie, château et fief; donne son nom à un ruisseau affluent de celui de Gouillas. Fief vassal de la châtellenie de Laval
  • Puits-Neuf, f.
  • Quatre-Chemins (les), éc.
  • Ragotterie ou Ragottière, f.
  • Reuzerais (les), f.
  • Ribaudière, f.
  • Ricordière, f.
  • Rivières, f.
  • Roche (la), h.
  • Rochette (la), f.
  • Roguinière (Grande), f.; fief vassal de la châtellenie de Courbeveille
  • Roguinière (Petite), f.
  • Roserais ou Rosière, f.
  • Roue (la), éc.
  • Rougerie, f.
  • Rue-du-Pont,
  • Tarquin, min
  • Théanerie, f.; donne son nom à un ruisseau affluent de celui de Gouillas
  • Tremblée, f.
  • Trois Piquets,
  • Valette, f.
  • Vannerie, f.
  • Vieille-Loge, éc.
  • Vieux-Cour, Chât., étang et f.; Le Plessis de la Vielcourt, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Arch. nat. P 345)

Histoire

L'histoire de la commune est connue à travers l'ouvrage de l'abbé Angot<ref>Modèle:AbbéAngot.</ref>.

Origine et nom

Ahuillé est citée dès 616, sous le nom de Hiliacus, dans le testament de saint Bertrand. À cette époque, ce n'était qu'un village qui appartenait à un homme noble, Babison. Celui-ci le vendit à l'évêque qui le donna à la basilique des apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul. Ensuite, on trouve Auliaco en 643.

Une charte de l'abbaye de Saint Vincent datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mentionne le nom de Halen de Ahuillé qui fut l'un de ses témoins. À cette époque, le nom ne désignait souvent que l'origine du personnage et non un titre seigneurial.

Seigneurs

En 1222, Sylvestre de Scépeaux donnait quelques dîmes d'Ahuillé à l'abbaye de Clermont mais là encore, Sylvestre pouvait très bien posséder ces dîmes sans être le seigneur de la paroisse. Ce qui est sûr, c'est qu'Ahuillé eut les barons puis les comtes de Laval comme seigneurs. Veuve d'André de Laval, Eustache de Beauçay, dame d'Olivet, s'y fit rendre compte des amendes de Courbeveille et d'Ahuillé. En 1333, sa petite-fille, Jeanne de Laval, devait reporter ses terres à la branche aînée de la maison de Laval et, depuis cette date, les sires de Laval furent seigneurs fondateurs d'Ahuillé. Leur écusson figurait au grand autel de l'église. Vers 1760, Jean-Bretagne-Charles-Geodefroy de La Trémoille cédait la seigneurie paroissiale, en échange des droits qu'il possédait dans la forêt de Concise, à François Leclerc de la Provôterie. Le duc de La Trémoille Modèle:Incise déclara que la seigneurie de paroisse relèverait de Laval sous la même foi que la Provôterie.

Moyen Âge

Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le patronage de la Cure connut un sérieux litige, qui opposa l'évêque du Mans, Adam Chatelain, et les moines de l'abbaye de Marmoutier. Les religieux prétendirent qu'Hamelin, évêque du Mans (1190-1214), leur avait donné ou confirmé le droit de présentation sur l'église d'Ahuillé. L'évêque du Mans affirma au contraire que cette paroisse figurait dans les registres authentiques de son évêché ; elle comptait au nombre de celles dont il disposait de plein droit. Il ajoutait que la disposition des bénéfices ecclésiastiques lui appartenait de plein droit. L'évêque contestait également l'authenticité et la valeur de la charte d'Hamelin, une charte qui n'existait nulle part ailleurs que dans les archives particulières des religieux, une charte qui contenait plusieurs affirmations inexactes, sans porter d'indication de date et de lieu. Le « métropolitain » se prononça en faveur de l'évêque du Mans, mais il laisse aux moines la possibilité de se pourvoir en appel devant le pape. Ce qu'ils firent mais sans succès, puisque cette cure resta au nombre de celles dont l'ordinaire disposait de plein droit…jusqu'en 1668.

Au cours de son histoire, cette localité fut particulièrement marquée par les guerres de Religion. Dès 1562, elle subit le contrecoup des troubles qui éclataient à Craon et ses habitants durent aller monter la garde aux portes de Laval. Pillés et rançonnés par les gendarmes de divers partis qui passaient et repassaient dans le bourg, ses habitants se contentèrent d'abord de s'enquérir de leur marche ou de porter des présents à Laval, à Montjean ou à Vitré pour les écarter de leur région. Ils finirent par fortifier leur église de fossés et de murs solides ; ils en firent un « fort de guerre » qui fut commandé, de 1589 à 1593, par Chape (ou Chapetembourgt). Lorsque la guerre cessa, Ahuillé dut lutter contre les assauts de la contagion et on invoqua la Vierge, saint Sébastien et saint Roch « par des marques d'une dévotion aussi originale que touchante », celles de prénommer des enfants Marie, Roch ou Sébastien.

En 1668, l'évêque du Mans décida sous l'influence de Pierre Bureau de réunir en une seule, les deux portions de l'église de la Trinité de Laval. Il abandonna la présentation de l'église d'Ahuillé au chapitre de Laval en échange de la portion de la Trinité qui était à sa disposition.

Révolution française

Dans leurs cahiers de doléances de 1789, les habitants demandaient la suppression totale de la gabelle, « source de désordre, de brigandages et de meurtres », et le dégrèvement de l'élection de Laval, accablée d'impôts disproportionnés; ils voulaient également que leur municipalité obtienne le droit de surveiller et de fermer les cabarets clandestins, les « musse-pots où l'on vend à boire encore plus la nuit que le jour, où la jeunesse des deux sexes se corrompt ». Ils souhaitaient aussi la suppression des « assemblées », « occasions de débauche et de querelle entre les habitants des diverses paroisses qui s'y réunissaient, etc. ».

Sous la Révolution, ces habitants furent réfractaires aux idées nouvelles. Ils essuyèrent les attaques des gardes nationales de Cossé, Courbeveille et Cosmes. Celles-ci se signalaient déjà, dans la localité, par le pillage et la dévastation, le Modèle:Date et les administrations du département durent admonester elles-mêmes toutes ces milices peu dociles. Dès l'arrivée de « Jambe-d'Argent » dans cette région, en avril 1794, la commune forma un bataillon dont elle confia le commandement à Noël Jamois dit "Placenette", capitaine de bataillon nommé par Jean-Louis Tréton dit "Jambe d'Argent". Le poste républicain d'Ahuillé, attaqué par les Chouans le Modèle:Date dut se retrancher dans l'église. Poussé par ses hommes, encore indisciplinés, Jambe-d'Argent tenta de le déloger de ce sanctuaire mais il y fut lui-même surpris au cours de ce même mois. À la suite d'un combat où plusieurs Chouans perdirent la vie, les officiers municipaux de ce « repaire de Chouans » furent accusés de complicité « sinon directement au moins par insouciance contre révolutionnaire ». En août 1794, Ahuillé compta au nombre des 14 cantonnements désarmés, dans la même journée par Jambe d'Argent. Le Modèle:Date, la commune subit le pillage, dans des circonstances atroces, des troupes de Laval. À cette époque, tous les chemins de la région étaient obstrués par les arbres que les Chouans avaient abattus. En 1799, 300 insurgés occupaient le bourg.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

École Suzanne-Sens et école Sainte-Marie.

Sports

Clubs de football, badminton, tennis, yoga, randonnée, cyclisme, gymnastique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Professions médicales.

Écologie et recyclage

  • Collecte sélective (3 points d'apport volontaire dont deux en zone artisanale) :
    • conteneur jaune pour plastique, métal, tétrabrique
    • conteneur vert pour verre
    • conteneur bleu pour papier, cartons, journaux
  • Déchèterie acceptant : encombrants (meubles, canapés, literie, moquettes, mobiliers de jardin...), déchets verts (branchages, pelouses...), ferraille (pièces de voitures, armatures métalliques...), verre, carton, journaux, magazines, bouteilles et flaconnages plastiques.

Économie

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Partagé entre 44 métairies vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il se composait alors d'un tiers de bois, d'un huitième de landes, d'un vingtième en étangs, le reste, en terres cultivées ou en prés, produisait de l'avoine, du seigle, du sarrasin. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on abandonna peu à peu la culture du froment, une culture qui devint si rare que le curé dé la paroisse, Modèle:M., se vit dans l'obligation d'acheter cette céréale pour nourrir car la dîme prélevée sur le froment ne suffisait plus.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Malgré l'étendue des bois qui couvraient Ahuillé, les habitants demandèrent en 1789, « qu'on oblige les blanchisseurs et ceux qui utilisent des fourneaux, à user de charbon de terre, afin de faire diminuer le prix du bois, qu'on paye en campagne 11 et 12 livres la charretée ». Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 20 ans après la construction de la route de Laval à Cossé, M. Duchemin, sieur de la Blachenotière, supprima le chemin qui reliait son moulin à la nouvelle route. Ce chemin qui se prolongeait vers Montigné appartenait au roi et au public. Il fut l'objet d'une plainte que le meunier de Terequin déposa devant l'intendant de Tours. Il écrivait : « C'est un grand chemin à tout usage, ayant jusqu'à 40 pieds de large, servant de communication entre Ahuillé, Courbeveille et Laval, Montigné, Nuillé et Cossé… et Loiron où il y a des foires ».

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune comptait 155 métairies, closeries et habitations ; de nos jours elle possède des bois, des pâturages et des étangs ; ses agriculteurs s'adonnent à la pratique de la polyculture et à l'élevage des bovins et des porcins.

De nos jours, il existe deux zones artisanales : la zone artisanale de la Friche et celle de la Girardière.

Jumelages

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

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