Cathédrale de la Sainte-Trinité de Laval
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Édifice religieux
La cathédrale de la Sainte-Trinité de Laval est une cathédrale catholique romaine située dans la ville de Laval, chef-lieu du département de la Mayenne, en France. Elle se trouve dans le centre-ville, entre la place Hardy-de-Lévaré et la place de la Trémoille.
Commencée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle a subi de nombreuses modifications au cours des siècles, avant de recevoir son aspect actuel au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces multiples transformations lui donnent un caractère composite, sans véritable cohérence.
Tout d'abord simple chapelle, puis église paroissiale, elle ne devint cathédrale qu'en 1855, lors de la création du diocèse de Laval. Elle a été choisie avec Modèle:Nombre monuments antiques et médiévaux pour être classée monuments historiques en 1840<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Histoire
Moyen Âge
La cathédrale a été fondée en tant que chapelle paroissiale au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La ville de Laval était alors en train de naître autour de son château, et le territoire relevait du prieuré de Notre-Dame de Pritz, situé à quelques kilomètres au nord, où il était difficile d'accéder en temps de guerre. Ce prieuré relevait lui-même de l'abbaye de la Couture, près du Mans<ref name="paroisse">Modèle:Lien web</ref>.
Ce sont donc les moines de la Couture qui ont lancé la construction de la chapelle, vers 1070<ref name="mérimée">Modèle:Mérimée</ref>. L'époque et les circonstances de la fondation de l'église de la Trinité sont l'objet d'une controverse historique étudiée par Isidore Boullier, provenant d'une erreur contenue à l'origine dans le Dictionnaire topographique historique généalogique et bibliographique de la province du Maine d'André René Le Paige<ref>Dictionnaire topographique historique généalogique et bibliographique de la province du Maine, André René Le Paige Vol. 1 (1777), Google Books.</ref>.
Une note de dépenses, écrite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un moine de l'abbaye de la Couture dans un manuscrit contenant des opuscules de Rémi d'Auxerre, de saint Augustin et de saint Ambroise contient la première mention écrite de l'église de la Trinité. Ce document renseigne sur l'époque de la construction de l'église ainsi que sur son plan primitif<ref name="ReferenceA">L'église de la Trinité de Laval : sa construction et son plan primitif, in La Province du Maine, Abbé Angot, 1898, Modèle:P.</ref>.
L'église construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle était de petite taille et de style roman. Elle se trouvait à l'intérieur des remparts, et à cause de l'exigüité du terrain disponible, elle ne put être orientée vers l'est. À la place, les architectes adoptèrent pour une orientation sud-est. Par ailleurs, le chœur dut être construit sur un terre-plein en terre<ref name="paroisse"/>.
Des agrandissements ont lieu à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, après que l'édifice a été élevé au rang d'église paroissiale, entre 1150 et 1185<ref name="paroisse"/>. Des voûtes gothiques angevines sont ajoutées afin de surélever l'édifice, et le clocher est refait<ref name="paroisse"/>,<ref name="mérimée"/>. L'avènement de Guy X de Laval en 1333, selon Couanier de Launay<ref>Modèle:CouanierLaunayHistLaval, Modèle:P., </ref> aurait été célébré avec une pompe inaccoutumée, et serait à l'origine d'un sinistre : l'incendie consécutif à un feu grégeois de la flèche de l'église<ref>Cette analyse est contradiction avec les vers de Guillaume Le Doyen qui situe l'incident 50 ans plus tard, en 1383. Jean-Baptiste-Denis Bucquet donne la même analyse que Couanier de Launay dans ces manuscrits écrits, ainsi qu'Isidore Boullier dans Recherches sur la Trinité, Modèle:P..</ref>. La flèche fut reconstruite sur le même plan.
L'église primitive avait une nef qui faisait approximativement la même taille que celle visible aujourd'hui. Le transept était étroit, ouvert par un grand arc en plein-cintre encore visible, ainsi que par des passages berrichons. Le clocher était situé sur la croisée du transept, soit au même endroit qu'aujourd'hui. Enfin, le chœur comprenait une abside en cul-de-four encadrée par deux absidioles<ref name="paroisse"/>,<ref name="mérimée"/>.
Parmi les catastrophes qui ont marqué les esprits, figure l'incendie de 1383 : déclenché par la foudre, il fait fondre le plomb de la toiture qui se met à couler en ruisseaux<ref>Modèle:Leguay-catastrophes, Modèle:P.27.</ref>.
Époque moderne
Pendant la guerre de Cent Ans, Laval est assiégée par les Anglais, qui s'en emparent, puis reprise par les Français. La ville est endommagée par le conflit, et des grands travaux de reconstruction ont lieu pendant la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, notamment au château. La ville se relève très vite du conflit, et le commerce de toiles lui assure une certaine prospérité et une croissance démographique<ref name="paroisse"/>.
L'église de la Trinité profite de l'essor de la ville, puisque de nombreuses améliorations sont entreprises. Les travaux commencent avec la construction d'une sacristie, accolée au mur sud-ouest de la nef, en 1462, et d'un nouveau porche en 1465. Le chœur roman fut abattu en 1482 pour être reconstruit sur une surface plus importante. Cette surface avait été prise sur un ancien cimetière. Le nouveau chevet était plat et comptait deux chapelles latérales<ref name="paroisse"/>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'église est encore agrandie. Comme la place manque, il n'est possible de prolonger l'édifice que sur l'ancien cimetière et sur la rue Renaise. Au sud-ouest, l'église est bordée par les remparts qui forment un obstacle infranchissable. Les paroissiens de la Trinité ont beaucoup fait pour améliorer leur église<ref>Ils permettent la recouverture d'une charpente nouvelle et son agrandissement. Des vitraux sont donnés par Michel Le Mercier, Yves Transon, abbé de Clairmont, Pierre Letourneur et Guillaume d'Astillé ; on y voyait les portraits des donateurs.</ref> C'est à cette époque que les paroissiens s'opposent au comte Guy XVI de Laval en lui refusant le titre de fondateur<ref>La litre, ceinture funèbre, peinte en noir et chargée des armoiries seigneuriales, ne pouvait être placée que par le seigneur fondateur de l'église. La montrée faite à la Trinité par Jean Duchesne, pour servir au procès, constate l'existence d'une litre autour de cette église.</ref>, et lui font un procès (voir Guy XVI de Laval). Une insurrection se souleva et se porta en 1516 contre le château de Laval, contraignant le comte à fuir.
Il est fait construire aux frais des paroissiens deux chapelles au nord-ouest du chœur<ref>Elles sont construites sur les emplacements de petites maisons qui joignaient le chevet de l'église, et sur une partie de l'ancien cimetière.</ref>. Construites entre 1517 et 1541, elles sont en rupture complète avec le reste de l'église, puisqu'elles adoptent l'architecture de la Renaissance. Les détails les plus caractéristiques sont la coupole ovale et le portail. Le comte de Laval ou les membres de la famille de Laval ne vinrent en aide aux paroissiens que pour l'acquisition des vitraux :
- Guy XVII de Laval et sa femme donnèrent en 1542 Modèle:Citation<ref>Une des verrières données par le comte contenait son portrait et celui de Claude de Foix sa femme, ainsi que l'écusson de leurs armoiries mi-partie de Laval-Montmorency et de Foix et Béarn.</ref>.
- Simon de Heemsce exécute pour l'église deux verrières désormais disparues : une datée de 1543<ref>Isidore Boullier, Recherches sur la Trinité de Laval, Modèle:P.. Modèle:Citation.</ref> sur une commande de François de Laval qui effectue un don pour l'une des chapelles récemment bâties, la seconde datée de 1556<ref>Modèle:Citation. Isidore Boullier, Recherches sur la Trinité de Laval, Modèle:P..</ref>, pour la vitre de la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié.
Modèle:Encadré texte Le 16 janvier 1563, entre Modèle:Heure et Modèle:Heure de l'après-midi, la flèche de l'église prend feu<ref>L'incendie est provoqué par la foudre, et dure plus de Modèle:Heure. Les flammes sont arrêtées par des torrents de pluie.</ref> est une seconde fois détruite. L'église est très endommagée<ref>Le plomb, dont la flèche était couverte, coule dans la rue Renaise, les cloches sont tombées et brisées. Elles ont entraînées dans leur chute le maître-autel qui se trouvait alors placé au milieu du chœur, au-dessous du clocher.</ref>. La flèche n'est pas reconstruite, elle est remplacée par une petite tour carrée. L'autel est rétabli comme précédemment.
Le portail n'a été terminé qu'en 1597. Les travaux avaient en effet été interrompus par les guerres de Religion entre 1583 et 1595.
Le 28 mai 1600, le curé Antoine Besnier est tué à l'autel d'un coup d'arquebuse tiré de la porte de la nef<ref>L'autel était alors au milieu du chœur, ce qui rendait plus facile la perpétration du crime.</ref>.
- Était-ce une vengeance politique ou personnelle ? Quel fut l'assassin ? On l'ignore ; et, ce qu'il y a de plus singulier, c'est que les contemporains semblent l'avoir ignoré eux-mêmes. Cependant les protestants furent suspectés et le nom de René Duboys de Mesneuf circula. L'attentat avait été commis au grand jour; le 28 mai était le jour même de la Sainte-Trinité, de la fête patronale. Comment le coupable avait-il échappé à la vindicte de la foule irritée ? Comment s'était-il soustrait à tout châtiment? car rien n'indique qu'il ait été saisi et puni. Il a été fondé un service annuel pour payer à la victime la dette de la prière. Dans l'embrasure de la grande fenêtre qui fait face à l'autel de la Sainte-Vierge, on voit encore une pierre saillante en forme de console. Sur cette pierre,on plaça une statue peinte, représentant un homm , vêtu d'un habit rouge, un genou en terre, l'arquebuse levée comme pour mettre en joue. Elle était l'image de l'assassin placée là près de la porte en expiation. Ensuite, chaque année le jour et feste de la Trinité, on suspendait, à la voûte de la travée de la nef la plus voisine du chœur, trois faisceaux de verges destinés peut-être à indiquer que le criminel avait réussi à échapper au châtiment. Enfin, on fit murer la porte du seuil de laquelle avait été commis l'attentat. L'enfoncement formé par les deux contreforts devint plus tard une petite chapelle dans laquelle les fonts baptismaux furent transportés et où ils ont toujours demeuré depuis. L'escalier extérieur qui donnait accès à la porte détruite fut démoli et sur son emplacement s'éleva la petite maison qu'on y voit encore.Modèle:Boîte déroulante/fin
Un escalier d'accès fut construit devant en 1734<ref name="paroisse"/>. En 1701, une tempête le 2 février abat Modèle:Nobr de la haute charpente de la nef. Une partie s'écroule sur la voûte, l'autre sur une maison voisine<ref>Tous les habitants de la paroisse étaient en ce moment à la grand'messe que célébrait le curé Pierre Bureau. Ils s'épouvantèrent ; Modèle:Unité se lèvent, se poussent, se précipitent pour sortir de l'église, persuadées qu'elle va s'écrouler. Le prêtre cependant, toujours à l'autel, tantôt s'efforçait de rassurer la multitude ou de l'engager du moins à ne sortir qu'avec ordre, tantôt se prosternait devant le Saint-Sacrement et le suppliait de détourner les malheurs réels qu'allait causer la précipitation insensée de la foule, en voulant fuir un péril imaginaire. On ne commande pas à la peur. Les paroissiens parvinrent à quitter l'église; mais pendant que le courageux pasteur achevait le Saint-Sacrifice, on releva trois cadavres écrasés. Beaucoup de personnes furent grièvement blessées, deux moururent dans l'après-midi. Quelques-unes succombèrent les jours suivants.</ref>. La voûte de la Trinité ne s'écroule pas<ref>On ne s'aperçoit même pas d'abord qu'elle est endommagée, mais un peu plus tard on découvre une fissure le long de l'arc doubleau transversal de la travée du milieu. Il faut le solidifier par deux fois. La réparation des dégâts coûte Modèle:Unité aux paroissiens.</ref>. On retrouve la relation<ref>Modèle:Citation</ref> de cet évènement dans l'ouvrage d'Isidore Boullier, Recherches historiques sur l’église et la paroisse de la Trinité de Laval, Laval, 1845, Modèle:P.. Des actes de décès concernent trois femmes<ref>Modèle:Lien web.</ref> tuées lors du mouvement de panique de la foule. Il est probable que d’autres personnes encore sont décédées plus ou moins longtemps après cette journée, des suites de leurs blessures.
Pendant les travaux d'extension, l'intérieur de l'église est lui aussi embelli<ref>Par les soins de Le Jeay des Astelais, la Trinité reçoit une chaire en fer doré et ciselé en 1733. En 1734, le même fait remplacer l'escalier étroit et dangereux qui donnait accès à la porte latérale du côté de la rue Renaise, par celui qu'on y voit encore.</ref>. Il faut aussi réparer et consolider car l'église avait beaucoup plus souffert de l'ouragan de 1701 qu'on ne l'avait d'abord pensé<ref>Les visites que les paroissiens font faire de toute la construction dévoilent des détériorations nombreuses. Les experts constatent un faible écartement des voûtes de deux travées de la nef et des fissures en plusieurs parties de murs. Plusieurs restaurations sont faites aux murailles ; dans la fente des voûtes on fait entrer des briques et du ciment pour combler un problème auquel on ne pouvait remédier.</ref>. Avant la Révolution, l'église compte ainsi quinze autels et plusieurs grands retables<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. On place au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le grand autel, les marches et les crédences de marbre. On élève la grande tribune du bas de la nef en 1770 et on y place un orgue.
Depuis la Révolution
Pendant la Révolution, l'église est dégradée<ref>Notamment par Louis Guilbert.</ref>, mais les destructions restent minimes. Louis Guilbert, procureur de la commune de Laval préside à sa dévastation et à sa transformation en Temple de la Raison pour le Culte de la Raison et de l'Être suprême : on dit qu'il prenait plaisir à frapper lui-même les statues et les ornements, pour les briser. Parmi les statues qui décoraient la Trinité au-dedans et au-dehors, celle de la Sainte-Vierge seule est épargnée. Elle est transformée en statue de la Liberté.
Vers 1840, les remparts situés près de la cathédrale sont démolis, et ils laissent un vaste espace à construire. L'église peut donc être étendue vers le sud-ouest, et un bras de transept néo-roman ainsi qu'un collatéral du chœur sont édifiés entre 1847 et 1850. Ils permettent de rétablir une symétrie avec les extensions du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui se trouvent de l'autre côté<ref name="paroisse"/>.
L'église devient cathédrale en 1855, mais aucune extension n'est projetée. Des travaux de rénovation sont cependant conduits à partir de 1885. L'église avait souffert d'un ouragan en 1702, et les piliers et les contreforts de la nef sont renforcés. La façade sud, lézardée, est refaite en style néo-roman entre 1889 et 1900. La nouvelle sacristie, construite en 1897, est la dernière extension apportée à la cathédrale.
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
En 1900, les piliers soutenant le clocher sont remplacés par des colonnes en granit, plus fines, et le clocher est lui-même surélevé d'un étage en granit entre 1904 et 1905<ref name="paroisse"/>,<ref name="mérimée"/>. Cette surélevation d'une tour est copie conforme de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, à Paris.
Architecture
Nef
La cathédrale présente un plan en croix latine irrégulier. La nef a gardé ses dimensions du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais elle a été largement modifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec l'ajout de voûtes gothiques. Elle ne compte qu'un seul vaisseau ainsi que trois travées carrées. Les vestiges de l'église du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont rares, et la cathédrale compte peu de traces romanes. Les derniers éléments les plus visibles sont l'arc qui séparait la nef du transept, ainsi que les passages berrichons qui l'encadrent<ref name="paroisse"/>.
Depuis les travaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la nef comprend deux niveaux. Les voûtes sont inspirées de celles de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers, qui ne possède elle aussi qu'un seul vaisseau. Elles reposent sur des croisées d'ogives très bombées, qui caractérisent le gothique angevin. La surélévation de la nef a nécessité le renforcement des piliers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ceux-ci font environ un mètre de saillie intérieure et extérieure<ref name="paroisse"/>.
L'éclairage de la nef suit aussi le modèle de la cathédrale d'Angers. Chaque travée est éclairée par deux fenêtres géminées en plein-cintre. La travée extérieure est la seule dont les voûtains sont décorés de liernes. Sa clef est par ailleurs ornée d'un Agnus Dei. Ces différences de traitement montrent que cette travée est la dernière à avoir été construite, et que les travaux commencèrent par le transept<ref name="paroisse"/>.
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L'arc séparant la nef du transept et les anciens passages berrichons.
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Piliers romans de la nef.
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La clef de voûte de la première travée, ornée d'un Agnus Dei.
Transept
Le transept actuel date des {{#switch: e
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}}. Il ne se trouve pas au même emplacement que le transept du Moyen Âge, qui a disparu lors de l'extension du chœur. En effet, celui-ci se trouvait derrière le grand arc roman, alors que le transept actuel se trouve devant. Il réutilise donc la dernière travée de la nef, qui fait office de croisée du transept.
Le bras du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se trouve au nord-est et sa construction a entraîné la démolition d'une partie du mur de la nef. Il est construit en tuffeau et coiffé par une voûte en forme de coupole ovale. Cette coupole, divisée en caissons géométriques, comprend une ouverture en son centre. Elle était à l'origine munie d'un vitrail qui permettait un éclairage zénithal<ref name="paroisse"/>.
Le bras du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, situé au sud-ouest, a non seulement nécessité la démolition d'une partie du mur de la nef, mais aussi d'une partie de la sacristie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce bras est symétrique à celui du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais il adopte un style néo-roman<ref name="paroisse"/>.
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le bras du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
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La coupole du bras du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
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Détail de l'ovale central.
Chœur
Le chœur est le résultat de multiples extensions et c'est la partie de la cathédrale qui possède le moins de cohérence. Il ne reste que quelques piliers du chevet roman, et la structure générale est donnée par le chevet construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce chevet, qui était plat et de style gothique, était encadré de deux chapelles rectangulaires. Il a été élargi sur les côtés aux {{#switch: e
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}}, et il fait aujourd'hui presque la même largeur que le transept. Le déambulatoire du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se caractérise par des petites voûtes présentant des clefs plates et rondes, qui rappellent l'ovale du bras du transept construit à la même période<ref name="paroisse"/>.
La croisée du transept du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui était étroite et obstruait le chœur, fut dégagée au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en remplaçant les vieux piliers par des colonnes en granit de Louvigné-du-Désert<ref name="paroisse"/>.
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L'ancienne croisée du transept, qui porte le clocher, avec ses colonnes du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
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Une voûte dans le chœur.
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Le déambulatoire du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Clocher
Le clocher, de plan carré, est situé sur la croisée du transept, une place qu'il occupe depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice actuel date pour sa partie inférieure du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Celle-ci est ouverte par des baies géminées et entourées de voussures. Cette partie inférieure était à l'origine coiffée d'une flèche. Incendiée en 1353 et en 1563, elle n'a jamais été reconstruite. À la place, un dernier étage a été édifié en 1905. Il est en granit et il est lui aussi ouvert par des baies géminées, mais elles sont plus larges que celles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cet ajout, avec son toit en ardoises, rappelle le clocher de l'église Saint-Germain-des-Prés, à Paris<ref name="paroisse"/>.
Portails
Les portails du transept sont les plus remarquables. Celui du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle présente la transition entre l'art de la Renaissance et le style classique. Il présente des registres et des ornements antiques, comme des colonnes corinthiennes et des entablements, mais aussi des détails médiévaux, comme l'arc roman qui surmonte la porte. Son agencement rappelle les retables lavallois qui ont été réalisés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les niches étaient à l'origine occupées par des statues de pierre. Elles ont été enlevées pendant la Révolution. D'autres statues les ont remplacées en 1853. Faites en terre cuite des Agets (près de Saint-Brice), elles ont été déposées dans la cathédrale en 2010 et des copies ont pris leur place. Elles représentent des saints : Ambroise, Léon, Bernard, Augustin, Grégoire et Benoît<ref name="paroisse"/>.
Le portail du bras sud, réalisé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est de style néoroman, tandis que celui de la nef, roman, date du Moyen Âge. Il est difficilement visible car il donne directement sur une rue étroite.
Pierre Guillot<ref>Pierre Guillot est l'époux de Marie Neveu, la petite-fille ou petite-nièce de Jamet Neveu, architecte de la façade de l'église Saint-Vénérand de Laval, de la flèche de la basilique Notre-Dame d'Avesnières, et des chapelles sud-est de la Trinité. Pour l'abbé Angot, Pierre Guillot a été l'élève de Jamet Neveu. Les Guillot sont apparentés à Jacques Corbineau, architecte.</ref> est architecte à Laval où il construit en 1575 la voûte à caisson du transept sud, puis le portail sud de l'église de la Trinité<ref>Modèle:AbbéAngot, tome I, Modèle:P..</ref>. Il y a sans doute une parenté entre Jean Guillot et Pierre, car à la mort de Pierre, vers 1593, le chapitre de la Trinité fait appel à Jean<ref>Visiteur des œuvres de maçonnerie en le dûché d'Anjou. Jean Guillot était architecte à Angers dès 1550. </ref>, pour parfaire et continuer le portail de la Trinité et pignon sur icelluy, laissé inachevé.
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Le portail du bras nord.
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Le portail du bras sud.
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Le portail de la nef.
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Le portail de la nef.
Les statues du portail du bras nord :
Mobilier
Mobilier liturgique
La cathédrale possède un certain nombre d'éléments du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme la tribune, qui date de 1770. Elle soutient l'orgue et possède un garde-corps en fer forgé sur des colonnes corinthiennes. En dessous, le baptistère ovale en marbre rouge date de la même époque. Le crucifix qui fait face à la chaire est lui aussi du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est en bois polychrome. La chaire date de 1803. La cathédrale renferme un second bénitier, en marbre, datant de 1554. C'est peut-être la première œuvre en marbre jamais réalisée à Laval<ref name="paroisse"/>.
L'orgue de tribune est un Cavaillé-Coll de style néogothique. Il a été acheté après une souscription lancée en 1852. Le grand orgue d'origine fut vendu à la paroisse de Saint-Pierre-d'Oléron où il est resté depuis<ref>Modèle:Palissy</ref>.
Retables
Avant la Révolution française, l'église de la Trinité possédait treize retables<ref>Isidore Boullier, Recherches sur l'église et la paroisse de la Trinité de Laval, Modèle:P. : Savoir le maître-autel, quatre au chevet de l'église, un autre dans la place où est aujourd'hui une armoire, à la hauteur du sanctuaire du côté de l'Epître, un autre où est aujourd'hui la statue de Sainte-Anne, l'autel de la Sainte-Vierge où il est à présent, enfin quatre autres, placés obliquement contre les quatre piliers de la nef. Ces quatre autels furent refaits sur un modèle uniforme en 1733 ou 1734. Isidore Boullier indique d'autre part que deux autels appuyés aux piliers de l'entrée du chœur furent démolis en 1734, ce qui porte le total à 15 avant cette destruction. Les autels secondaires étaient dédiés à saint Jacques, Notre-Dame, la Communion, la Sainte Trinité, Sainte Anne, saint Sébastien, Saint François, Notre-Dame de Pitié, la Sainte Famille, le Saint-Esprit, saint Nicolas, sainte Madeleine, saint Blaise, sainte Anastasie. On note aussi pour Jacques Salbert l'existence d'un autel Saint-Joseph, probablement devenu ensuite autel de la Sainte-Famille, un autel Saint-Pierre, et un autel Saint-Louis construit en 1692.</ref>. Seul le grand retable a survécu, les deux autres plus petits provenant de l'église des Cordeliers.
Le grand retable est caractéristique de l'école lavalloise qui s'est développée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et a rayonné dans tout l'ouest de la France. Il est attribué à l'œuvre de Pierre Corbineau et possède trois étages. Le gros œuvre en calcaire, tandis que les colonnes et les incrustations sont en marbre. L'ensemble comporte des statues en terre cuite représentant Saint Jean, Saint Pierre et la Trinité. L'ensemble fait huit mètres de haut<ref name="paroisse"/>,<ref>Modèle:Palissy</ref>.
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Le retable du Saint-Sacrement.
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Le retable de la Communion.
- Retable du maître-autel : Aucune inscription ne permet de le dater. Le tableau central est néanmoins signé : P. Le tourneur fecit 1640<ref>Il est probable que ce tableau que représente le mystère de la Trinité a été peint pour le maître-autel.</ref>. Un écu<ref>Il contient les colliers de l'ordre de Saint-Michel, et de l'ordre du Saint-Esprit attribué à Henri de la Trémoïlle, comte de Laval.</ref> du coté de l'Evangile permet de cerner sa datation entre 1633 et 1640.
- Autel de la Communion : L'autel de la Communion, placé en 1812 dans le collatéral, est surmonté d'un retable qui a été assemblé à partir d'éléments provenant de la démolition de l'autel Saint-Michel de l'église des Cordeliers. Ce retable comprend deux paires de colonnes de marbre soutenant des petits entablements et un fronton brisé curviligne<ref name="paroisse"/>.
- Autel du Saint-Sacrement : il possède lui-aussi un retable. Il provient aussi de l'église des Cordeliers<ref>Il a été apporté entre 1803 et 1806.</ref>. Il a été réalisé par François II Houdault. Il date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et possède deux paires de colonnes posées sur des plans différents et soutenant une frise sculptée ainsi qu'une corniche et une guirlande. Les colonnes sont en marbre noir de Louverné. Il fut tout d'abord dédié à saint Antoine, reçut un tableau représentant Saint-Charles, puis remanié en 1853 et dédié au Sacré-Cœur. Au sommet se trouve un bahut abritant une statue de la Vierge. Il est entouré de corbeilles de fleurs et de fruits. La peinture centrale est la copie d'un tableau de Pierre Mignard. Elle représente Charles Borromée distribuant la communion aux pestiférés. La peinture a retrouvé sa place initiale à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le peintre a représenté l'abbé Matagrin, premier curé concordataire de la Trinité, sous les traits du vieillard barbu qui suit le Saint<ref name="paroisse"/>.Modèle:Boîte déroulante/fin
Peintures
La cathédrale possède un tableau de Louis Boullogne, peintre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il illustre l'Adoration des Mages. On y trouve aussi une Cène, attribuée à Philippe de Champaigne<ref name="paroisse"/>.
L'église renferme également un triptyque de Pieter Aertsen, peintre hollandais du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est consacré à saint Jean-Baptiste. Le panneau du milieu montre la décollation de saint Jean. La scène se passe dans une ville flamande et les personnages qui y assistent illustrent la société du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec des hallebardiers et des médecins coiffés de bonnets. Le panneau de gauche représente la prédication de saint Jean dans le désert, et celui de droite, le Baptême du Christ. Enfin, l'extérieur illustre le martyre du saint par décapitation, sur ordre d'Hérode Antipas. Ce triptyque montre par ailleurs la technique du clair-obscur<ref name="paroisse"/>.
Statuaire
En face se trouve une Vierge à l'Enfant en bois polychrome, de provenance inconnue, qui se trouvait dans les halles de Laval. Les halles se trouvaient non loin, sur la place de la Trémoille, et elles ont été démolies au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La statue a été installée dans la cathédrale en 1892 et porte toujours le nom de Vierge-des-Halles<ref name="paroisse"/>.
Une autre statue de la Vierge est visible dans le collatéral du chœur. Elle est baptisée Vierge du Magnificat et a été donnée à l'église en 1683, par un marchand de Laval. Réalisée en marbre de Carrare, elle est inspirées du travail du Bernin. Lors de la Révolution, elle fut rebaptisée Déesse de la Raison, afin de la sauver de la destruction<ref name="paroisse"/>.
Le retable de la Communion est entouré de deux statuettes en terre cuite, typiques de l'école du Mans et qui proviennent sans doute du couvent de Patience. Elles représentent Saint François et Sainte Claire d'Assise<ref name="paroisse"/>. Elles sont attribuées à Charles Hoyau, un sculpteur manceau<ref>Modèle:Palissy</ref>.
La cathédrale possède aussi une statue en bois naturel du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui représenterait Tugdual de Tréguier, Saint-Patron de Laval, ainsi qu'une statue en pierre polychrome du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle illustrant sainte Anne instruisant la Vierge<ref name="paroisse"/>.
Le tambour qui masque la porte du portail du bras du transept nord date de 1709. Il est bois sculpté et illustre des pilastres corinthiens cannelés qui soutiennent à chaque angle une corniche saillante. Chacune forme en son milieu un arc de cercle contenant un triangle rayonnant, symbole de la Trinité. Le tambour possède aussi un bahut supportant une corbeille de fleurs<ref name="paroisse"/>.
Un bas-relief en bois du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle illustre le Baptême du Christ. Il provient d'une chapelle privée qui avait été construite en 1701 et détruite en 1944. Un autre bas-relief illustre les 14 martyrs de Laval<ref name="paroisse"/>. Deux statues en bronze (J. Blanchard, sculpteur ; Thiébaut frères, fondeurs) représentent deux évêques de la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} siècle : Casimir Alexis Joseph Wicart (1799 1879) agenouillé, implorant (1898) et Émile Bougaud (1823 – 1888), gisant.
Tapisseries
La cathédrale possède un ensemble de six tapisseries, exposées dans la nef. Elles illustrent le Livre de Judith, qui fait partie l'Ancien Testament. Ces tapisseries ont été réalisées pendant la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par un atelier de Felletin, un village près d'Aubusson. Les pièces ont des dimensions inégales et elles ont probablement été réalisées pour le couvent de bénédictins qui se trouvait sur la place de Hercé avant la Révolution<ref name="paroisse"/>,<ref name="judith">Modèle:Palissy</ref>.
Les pièces illustrent Judith suppliée par les Béthuléens, Judith en prière, Judith se rendant au camp d'Holopherne, Judith devant Holopherne, la décapitation d'Holopherne et Judith de retour à Béthulie. Les personnages sont en tenue orientale et le personnage de Judith est clairement identifiable et toujours vêtu de la même manière<ref name="paroisse"/>,<ref name="judith"/>.
Les tapisseries ont été volées le 24 octobre 1991, puis retrouvées le 7 novembre de la même année. Elles ont été remises en place en 1996<ref name="judith"/>.
Curés
- Robert Medex
- Etienne Bechenet
- Jean Roussel
- Jean Bodard
- Jacques de Fontenaye
- Jean Le Royer
- Pierre Lasnier
- Charles Geslin
- Julien Herueau
- Guillaume Le Gay
- Pierre Ernault
- Nicolas Saulceron
- Marin Nail
- Jean Brouard
- Antoine Le Breton
- François Bellanger
- Antoine Besnier
- Jean Busson
- Jacques Bellanger
- Charles Marest
- François Le Balleur
- Pierre Gigondeau
- François Rebuffé
- Guy Rebuffé
- Julien Rahier
- Jean Duchesne
- Olivier Marchais
- Jean Le Barbier
- Joseph Pouteau
- Pierre Bureau
- François-Ambroise Fréard
- Joseph Le Peletier de Montfort
- Etienne Couanier des Landes
- Thomas-René Le Chauve
- Jean-Baptiste Turpin du Cormier, guillotiné en 1794, il fait partie des 14 martyrs de Laval.
- Charles-Jean Matagrin
- François Chéhère
- Pierre-François Le Terme
- Jean Roussel
- Jean-François de Hercé
- Isidore Boullier
- François-Charles DavostModèle:Boîte déroulante/fin
Sépultures
Un certain nombre de personnes reposent dans la cathédrale. Le gisant visible dans la nef appartient à Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes mort en 1347. Le tombeau se trouvait à l'origine dans un cimetière, et il n'a été transféré dans la cathédrale qu'en 1808. L'enfeu qu'il occupe contenait auparavant les restes d'un couple de bourgeois lavallois du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="paroisse"/>.
Liste des évêques inhumés dans la cathédrale :
- Modèle:Mgr Casimir Wicart
- Modèle:Mgr Jules-Denis Le Hardy du Marais
- Modèle:Mgr Victor Maréchal
- Modèle:Mgr Louis Bougaud<ref>Dans la cathédrale de Laval, sur le gisant de l'évêque Louis Bougaud (1888), on peut lire l'inscription :
- HIC IN PACE QVIESCIT
- LUDOVICVS BOVGAVD EPISCOPUS VALLEGVIDONENSIS. DECESSIT VII IDVS NOVEMB(RIS) AN(NO) MDCCCLXXXVIII [1888]
- ANNOS NATVS LXV.M.V.III.D.VII.
- VIVAS IN DEO.
</ref>
- Modèle:Mgr Jules Cléret
- Modèle:Mgr Eugène Grellier
- Modèle:Mgr Jacques Guilhem
- Modèle:Mgr Paul-Louis Carrière
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Mémorial de la Mayenne, Godbert, Laval, 1845, Modèle:P. ; Modèle:P..
- Modèle:Article
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Article
Articles connexes
Modèle:Autres projets Modèle:Colonne
Liens externes
- « Laval : Les 11 dates clés qui ont marqué l’histoire de la cathédrale Sainte-Trinité », article de Ouest-France (2019)
- la Sainte-Trinité de Laval, sur monumentshistoriques.free.fr
- Paroisse La-Trinité-Avesnières-Cordeliers (cathédrale)