Alfred Mézières

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Alfred Mézières, né le Modèle:Date de naissance à Réhon (alors en Moselle, aujourd'hui en Meurthe-et-Moselle) et mort le Modèle:Date de décès dans la même commune, est un universitaire, écrivain, historien de la littérature, journaliste et homme politique français.

Biographie

Origines

Alfred Mézières est le fils d'un recteur de l'académie de Metz et d'une fille d'officier du génie.

Formation

Alfred Mézières fait ses études au collège de Metz puis à l'École normale supérieure, où il entre en 1845. Il est reçu troisième à l'agrégation de lettres en 1848<ref name="Charle 83">Modèle:Article</ref>.

Il participe à la révolution de 1848 comme aide de camp des généraux Jacques Léonard Clément-Thomas et Jean Baptiste Fidèle Bréa, qui meurt pendant les journées de juin.

Activités professionnelles

Mézières est nommé à l'École française d'Athènes en 1849, avant de passer son doctorat de lettres et de devenir professeur de rhétorique au lycée de Toulouse en 1853.

La faculté des lettres de Nancy le charge d’un cours de littérature étrangère en 1854, puis il est chargé provisoirement du cours de littérature étrangère à la Sorbonne de 1861 à 1863, où il devient par la suite professeur de littérature étrangère<ref name="Charle 83" /> (il parle plusieurs langues dont l'italien, l'anglais et l'allemand). Il publie des études sur Shakespeare, Pétrarque, Dante et Goethe.

Il est élu à l'Académie française le Modèle:Date-. Il représente l'université de Paris aux jubilés de Shakespeare en 1864 et de Dante en 1865. Il préside également le collège des conservateurs du musée Condé à Chantilly.

Journaliste, il participe à la fondation du journal Le Temps en 1864 et préside l'association des journalistes parisiens. Il collabore également avec la Revue des Deux Mondes<ref name="Charle 83" />.

Il sert comme officier dans un bataillon de marche pendant la guerre franco-allemande de 1870.

Parcours politique

Élu local

En 1874, Alfred Mézières est élu conseiller général dans le canton de Longwy en tant que républicain modéré. Il est président du conseil général de Meurthe-et-Moselle de 1889 à 1892 puis de 1898 à 1906<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reste conseiller général pendant plus de 40 ans, jusqu’à sa mort.

Député de Meurthe-et-Moselle

Proche du Centre gauche, il se présente aux élections législatives de 1877 dans l’arrondissement de Briey, mais il est battu de justesse par le député conservateur sortant, Étienne de Ladoucette. En 1881, à nouveau candidat dans le même arrondissement Modèle:Incise, il est élu député de Meurthe-et-Moselle<ref name="Élections 54">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

À la Chambre des députés, où il est constamment réélu jusqu’à son élection au Sénat en 1900<ref name="Élections 54" />, Alfred Mézières s'intéresse surtout aux questions littéraires, industrielles et militaires. Il préside d’ailleurs la commission de l'armée de la Chambre en 1898.

Attaché à sa terre natale annexée, il participe à la création de la Ligue des patriotes mais s’éloigne de Paul Déroulède en 1886. Durant l'affaire Dreyfus, il est tout de même contre la révision du procès et s’oppose au gouvernement de Waldeck-Rousseau.

Sénateur de Meurthe-et-Moselle

En 1900, il est élu sénateur de Meurthe-et-Moselle à la faveur d'une élection partielle ; à la Chambre, il est remplacé par son disciple, Albert Lebrun, qu'il lance en politique<ref>Le Modèle:Date-, Alfred Mézières est l'un des témoins au mariage d'Albert Lebrun et de Marguerite Lebrun.</ref>. Il continue de travailler sur les questions militaires et vote contre la loi de séparation des Églises et de l'État, ce qui le conduit à se rapprocher de la droite.

Réélu en 1906, il devient vice-président de la commission de l'armée du Sénat. Il est particulièrement actif dans les cercles universitaires parisiens ainsi que dans ceux de la presse et des affaires : il siège au conseil d'administration du Crédit foncier, de l'Urbaine-accidents, de l'Urbaine-vie et de l'Urbaine-incendie.

Malade, il se rend moins souvent au Sénat à partir de 1910, mais soutient le gouvernement de Raymond Poincaré et son élection à la présidence de la République.

Détention et mort durant le conflit mondial

À l’été 1914, alors que la guerre mondiale éclate, Alfred Mézières installe un dispensaire dans sa propriété de son village natal de Réhon. En Modèle:Date-, les Allemands occupent sa maison et lui interdisent de rentrer à Paris. Durant quatorze mois et malgré les interventions d'ambassadeurs de pays neutres, en particulier ceux d'Espagne en Allemagne, il est retenu en otage. Le Modèle:Date-, il est autorisé à partir en échange d'un consul allemand prisonnier.

Fichier:Albert Lebrun par Marcel Baschet.jpg
Albert Lebrun, protégé d’Alfred Mézières, à qui il succède comme député en 1900, président du conseil général de Meurthe-et-Moselle en 1906, sénateur en 1920, avant d’être élu à la présidence de la République en 1932.

Il meurt quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, alors qu’il est le doyen d'âge et d'élection de l'Académie française. Il est remplacé au Sénat, en 1920, par Albert Lebrun.

Œuvres

  • De Fluminibus inferorum, thesim proponebat Facultati litterarum parisiensi (1853)
  • Étude sur les œuvres politiques de Paul Paruta (1853)<ref>Étude sur les œuvres politiques de Paul Paruta (1853) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9761187r%7C{{ #if: bpt6k9761187r |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
  • Mémoires sur le Pélion et l'Ossa (1853)<ref>Mémoires sur le Pélion et l'Ossa (1853) disponible sur Google Livres</ref>
  • Description de la Laconie (1853)
  • Shakespeare, ses œuvres et ses critiques (1860)<ref>Shakespeare, ses œuvres et ses critiques (1860) disponible sur Internet Archive</ref>
  • Prédécesseurs et contemporains de Shakespeare (1863)<ref>Prédécesseurs et contemporains de Shakespeare (1863) disponible sur numelyo</ref>
  • Contemporains et successeurs de Shakespeare (1864)<ref>Contemporains et successeurs de Shakespeare Modèle:4e édition (1905) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4222992s%7C{{ #if: bpt6k4222992s |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
  • Le Jubilé de Shakespeare, souvenirs de Stratford-sur-Avon (1864)
  • Dante et l'Italie nouvelle (1865)<ref>Dante et l'Italie nouvelle (1865) disponible sur Internet Archive</ref>
  • Pétrarque (1868)<ref>Pétrarque (1868) disponible sur numelyo</ref>
  • La Société française : le paysan, l'ouvrier, la bourgeoisie ; l'aristocratie ; les femmes, études morales sur le temps présent (1869) <ref>La Société française : le paysan, l'ouvrier, la bourgeoisie ; l'aristocratie ; les femmes, études morales sur le temps présent (1869) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5431004r%7C{{ #if: bpt6k5431004r |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
  • Le Siège de Strasbourg en 1870 (1870)
  • Récits de l'invasion : Alsace et Lorraine (1871) <ref>Récits de l'invasion : Alsace et Lorraine (1871) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6365878v%7C{{ #if: bpt6k6365878v |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
  • W. Goethe : Les œuvres expliquées par la vie (1872-1873)<ref>W. Goethe : Les œuvres expliquées par la vie (1872-1873) Vol I & Vol. II disponibles sur Google Livres </ref>
  • Éducation morale et instruction civique à l'usage des écoles primaires (1883)<ref>Éducation morale et instruction civique à l'usage des écoles primaires (1883) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54943815%7C{{ #if: bpt6k54943815 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>
  • En France, {{#switch: XIX
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}} (1883)

Hommages et postérité

Modèle:… Le lycée<ref>Modèle:Lien web</ref> public général et technologique de Longwy, porte son nom ainsi qu'une rue de Nancy où est localisé le Collège d'Enseignement Secondaire (CES), qui porte son nom.

Décorations

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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