Amillis
Modèle:Infobox Commune de France
Amillis (prononcé Modèle:API-fr) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, à proximité de Coulommiers, en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref> est située à environ Modèle:Unité au sud de Coulommiers, au cœur de la Brie.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes proches d'Amillis incluent Dagny à Modèle:Unité, Beautheil à Modèle:Unité, Chevru à Modèle:Unité, Marolles-en-Brie à Modèle:Unité, Chailly-en-Brie à Modèle:Unité, Vaudoy-en-Brie à Modèle:Unité et Jouy-le-Châtel à Modèle:Unité. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.
Une prospection a été menée à partir de 1976 par le Bureau de recherches géologiques et minières dans la vallée de l’Aubetin, dans la région d’Amillis, pour définir les zones susceptibles d’être favorables à l’implantation de forages d’exploitation d’eau souterraine<ref>Infoterre.brgm.f</ref>.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de douze cours d'eau référencés :
- la rivière l’Aubetin, longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent du Grand Morin. Le Modèle:Date, l'Aubetin déborde et envahit la plaine ;
- un bras de l'Aubetin, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le fossé 01 de la Commune d'Amillis, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- le fossé 02 de la Commune d'Amillis, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- le ru de la Baguette, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluents de l'Aubetin ;
- le fossé 01 de Saint-Eloi, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue dans le ru de la Baguette ;
- le ru de Chevru, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Aubetin ;
- le ru de Beaufour, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue dans le ru de Chevru ;
- le fossé 01 du Petit Beaufour, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue dans le ru de Beaufour ;
- le ru de Beaufour, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui conflue dans le ru de Chevru ;
- le ru de l'Étang de Beuvron, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de l’Yerres ;
- le fossé 01 des Grands Sillons, canal de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- le fossé 01 de Montauban, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, confluent avec le ru de l'Étang de Beuvron.
La longueur linéaire globale des cours d'eau<ref group="Note">Hors le ru de la Baguette non référencé par SIGES.</ref> sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 17 juillet 2018</ref>.
Climat
Amillis, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Amillis comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « Basse vallée de l'Aubetin » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Amillis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2015, le nombre total de logements dans la commune était de 400 (dont 82,1 % de maisons et 6,8 % d’appartements).
Parmi ces logements, 75,3 % étaient des résidences principales, 16,1 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 79,2 % contre 15,1 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l’Insee.</ref>.
Occupation des sols
Le territoire de la commune se compose de 67 % de terres arables, 27,8 % de forêts, 2,6 % de prairies, 1,4 % de zones agricoles hétérogènes et 1,2 % de zones urbanisées<ref name="siges" />,<ref name="iau-idf">Modèle:PdfFiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les plus importants sont : Fontenelle, Courcelles, la Tuilerie, le Petit Beaufour, Planche, Bellevue, les Marnières, les Bordes.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Amillis est située sur la Modèle:Nobr reliant Chevru à Maison-Meunier (Saints). De Paris, on accède à la commune par l’autoroute A4, sortie Modèle:Numéro avec majuscule.
Transports
La commune est desservie par la ligne d’autocars Modèle:Numéro avec majuscule (Coulommiers - Meilleray) du réseau Transdev-IdF<ref>Site Trandev-IDF</ref>.
La gare SNCF la plus proche est la gare de Coulommiers, desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Est (ligne P) située à Modèle:Unité (Modèle:Unité).
Toponymie
Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Amiliacum en 1112<ref>Dans une charte de Thibault de Champagne.</ref>, Ecclesia de Almiges en 1135<ref>Dans le cartulaire de l'abbaye de Molesme.</ref>, Cella de Emilleriis en 1145.
Histoire
Prononcée Amilliacum, la terre seigneuriale de cette localité est signalée dans une charte des comtes de Champagne en date de 1160.
Elle dépendit successivement de l'abbaye de Notre-Dame de Fontenay et de celle de Sainte-Geneviève-du-Mont, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La seigneurie échut à François d'Anglure qui en rendit hommage au seigneur de Coulommiers<ref name=histoire/>. Il avait épousé, en 1523, Marie de Vères, veuve de Louis de Brichanteau-Nangis. Elle lui apportait en dot la terre seigneuriale de Dagny. François d'Anglure mourut au château d'Amillis, en 1554. Leur fille, Marie d'Anglure, héritière d'Amillis et de Dagny, épousa Claude de Bauffremont, baron de Seneçay, capitaine de cent hommes d'armes, gouverneur d'Anglure et conseiller d'État. Elle lui donna deux fils : Henri et Philippe et deux filles, mesdames de Vieupont et de Vergy<ref name=histoire>Modèle:Lien web.</ref>.
Henri de Bauffremont fut tenu sur les fonts baptismaux, en 1577, par le duc de Guise dont les troupes campaient dans les environs. Henri fut marquis de Seneçay et seigneur d'Amillis et de Dagny. Chevalier des ordres du roi, il présida la noblesse aux États de Bourgogne, en 1614, fut chargé de l'ambassade d'Espagne pour le mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche. Lié au cardinal de La Rochefoucauld dont il avait épousé la nièce, il eut beaucoup d'influence sur la reine et s'en servit. Il mourut en 1622 des suites des blessures qu'il avait reçues au siège de Rozan<ref name=histoire/>. Il laissait une fille, Marie-Claire de Bauffremont, comtesse de Flaix, sa femme et sa mère. Celle-ci, veuve, abandonna, en 1610, le château d'Amillis à son second fils, Philippe, qui renonça à la donation. Dès lors, la baronne de Seneçay fit don à ses deux filles de ses biens de la Brie en 1628, sous réserve d'usufruit.
La marquise, Henri de Bauffremont, née Marie-Catherine de La Rochefoucauld, duchesse de Randan, nièce du cardinal de La Rochefoucauld, protégea Bossuet qu'elle présenta à Anne d'Autriche, dont elle était dame d'honneur. Elle était aussi gouvernante des enfants de France. Elle obtint pour sa fille, la comtesse de Flaix, la survivance de la charge de dame d'honneur<ref name=histoire/>.
Les seigneuries d'Amillis et de Dagny passèrent ensuite à la famille des comtes de la Martellière, originaire de Perche, qui les conserva jusqu'à la Révolution.
Durant la Révolution française, Jérôme-Joseph-François-Bernard, comte de la Martellière, fut déclaré émigré en 1803 et ses propriétés, devenues biens nationaux, furent confisqués et vendus<ref name=histoire/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune était intégrée à l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne.
Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le Modèle:Date- l'arrondissement de Meaux<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de La Ferté-Gaucher<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Coulommiers.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières, créée fin 1993.
Le Modèle:Date-, celle-ci fusionne avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former la communauté de communes du Pays de Coulommiers.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de Seine-et-Marne prescrit sa fusion avec la communauté de communes de la Brie des moulins.
La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie est ainsi créée le Modèle:Date-, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Amillis dispose d’une école primaire publique, comprenant une section maternelle et une école élémentaire, située rue Georges Renard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cet établissement public comprend 81 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale) en 2018.
La commune dépend de l'Académie de Créteil : pour le calendrier des vacances scolaires, Amillis est en zone C.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2016, le nombre de ménages fiscaux était de Modèle:Nombre représentant Modèle:Nombre et le médiane du revenu disponible par unité de consommation de Modèle:Euro<ref name="insee" />.
Emploi
En 2016, le nombre total d'emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants.
Le taux d’activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6,4 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,9 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs<ref name="insee" />.
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre dans l’agriculture-sylviculture-pêche, Modèle:Nombre dans l’industrie, Modèle:Nombre dans la construction, Modèle:Nombre dans le commerce-transports-services divers et Modèle:Nombre étaient relatifs au secteur administratif<ref name="insee" />.
Ces établissements ont pourvu Modèle:Nombre postes salariés<ref name="insee" />.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-et-Sainte-Flodoberthe, {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. L'église est construite autour de trois nefs. L'existence d'un culte à sainte Flodoberthe est attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agirait d'une religieuse de l'abbaye de Faremoutiers ou d'une ermite sous la protection de saint Flobert de Troyes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les reliques de Sainte Flodoberthe (ou Leudeberte ou Floberde) ont été transportés de l'abbaye de Faremoutiers jusqu'à l'église, alors appelé Saint-Pierre d'Amillis. Sainte Flodoberthe devient alors la seconde patronne de la paroisse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- La chapelle qui lui est dédiée, à droite de l'église, abrite un buste en bois doré contenant les reliques de la sainte, et servait de chapelle funéraire aux seigneurs de Grangemenant. Celle de gauche, dédiée à la Vierge, accueillait les restes des seigneurs d'Amillis. Il ne reste que la pierre tombale d'Antoine de Vères, chevalier de Saint Jehan de Jérusalem mort en 1540. Le tabernacle du maître-autel provient du couvent des capucins de Coulommiers, les autels latéraux de la commanderie de Chevru. Les fonts baptismaux ont été offerts par Henri de Guise, parrain du fils aîné du baron de Sénecé, seigneur d'Amillis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- L'atelier des bénédictines de Saint-Benoît-sur-Loire a réalisé les vitraux du chœur en 1961.
- Grotte Notre Dame de Lourdes, construite en 1958 à l'initiative de l'abbé Fabing. Une messe y est célébrée le Modèle:Date-.
- Ancien couvent des Dominicaines, aujourd'hui E.H.P.A.D (Établissement d'Hébergement pour personnes âgées dépendantes).
- Autel avec croix (qui était l'emplacement de l'ancienne chapelle, près de la route qui mène à Fontenelle) situé près d'une fontaine, dont les fidèles lui attribuaient des vertus curatives, et où les reliques de Sainte Flodoberthe étaient menées en pèlerinage deux fois par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalité liée à la commune
Henri Farré (1871-1934) : peintre connu pour ses dessins et tableaux sur les combats aériens et ses portraits de pilotes de la Première Guerre mondiale tel Guynemer, résida dans une propriété sur la route de Dagny entre 1932 et 1934. Il peignit certainement quelques paysages locaux, comme Scène près de l'Aubetin et fit quelques portraits. Malade, il repartit en 1934 pour Chicago où il mourut.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes