Georges Guynemer
Modèle:RedirectModèle:Sources à lier Modèle:Infobox Personnalité militaire Georges Guynemer (prononcé Modèle:MSAPI), né le Modèle:Date de naissance à Paris ([[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement]])<ref name=":0">Acte de naissance no 16/1459/1894 (acte du 27 décembre précisant « né le 24 décembre courant »), Modèle:Lien web.</ref> et mort au combat le Modèle:Date de décès à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus célèbres<ref>Modèle:Lien web</ref> de la Première Guerre mondiale<ref>Le deuxième as français du conflit.</ref>.
Il remporte 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport, de SPAD (VII, SPAD XII canon, SPAD XIII). Fait notable, il survit huit fois après que son avion a été abattu. Il est affecté durant sa carrière à l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « Escadrille des Cigognes », unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises entre 1914 et 1918.
Selon l'avocat et écrivain Henri Bordeaux sa devise aurait été « Faire face ». Modèle:Refnec
On le reconnaissait en vol par ses avions peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité vaut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence.
Biographie
Patronyme
1, 2, 3 tildes valides ;
4 tilde manquant ;
5 rectification marginale du tilde manquant.
Son patronyme est orthographié Guyñemer sur son acte de naissance<ref name=":0" />.
Origine familiale et enfance
Par sa mère, Julie Noémie Doynel de Saint-Quentin, issue d'une famille noble, Georges Guynemer est un descendant du roi de France Louis XIV, et donc de ses ancêtres Louis XIII et Henri IV, par Bathilde d'Orléans (1750-1822), mère du duc d'Enghien<ref>Modèle:Lien web</ref>, <ref>Voir la revue Généalogie-Magazine.</ref>. Sa famille s'installe à Compiègne en 1903<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Baptisé le Modèle:Date-<ref>Extrait du registre des baptêmes de la paroisse de Cuverville (source revue Icare Modèle:Numéro avec majuscule 1987/3, page 38 - Guynemer et les Cigognes</ref> le jeune Georges Guynemer pâtit d'une mauvaise santé<ref>"Tout petit il avait failli être emporté par une entérite et il prenait facilement froid" Yvonne de Villiers de la Noue - Georges Guynemer et les Cigognes page 39.</ref>. Seul fils après deux sœurs aînées<ref group="Note">Paul et Diane Guynemer eurent trois enfants : Yvonne, Odette et Georges (source : revue Icare Modèle:Numéro avec majuscule 1987/3, page 39 - Guynemer et les Cigognes)</ref>, il est maigre et fragile ; son père, Paul Guynemer (1860-1922), ancien officier de Saint-Cyr, doit lutter pour que son seul fils, malade et dorloté, atteigne l'âge adulte. Il étudie au collège Stanislas à Paris, où exerce notamment comme professeur Henri de Gaulle. Il y prépare le concours d'entrée à l'École polytechnique ; en vain : sa frêle santé ne lui permet pas de se présenter<ref name="Anglet" />.
Première Guerre mondiale
Dessin de Louise Catherine Breslau.
Lorsque la guerre éclate, le Modèle:Date-, la famille Guynemer est en vacances à Anglet<ref name="Anglet" /> ; Georges se rend aussitôt à Bayonne pour s'engager ; les médecins militaires le trouvant trop chétif le déclarent inapte. Il est désespéré, suppliant son père d'utiliser les relations qu'il a gardées dans l'armée. Pour rien. Un matin, en voyant des avions militaires se poser dans le champ d'aviation de la plage d'Anglet, celui de la Chambre d'Amour, il demande à l'un des pilotes comment s'engager dans l'aviation : il faut se rendre à l'école de pilotage de Pau dont le chef est le capitaine Alphonse Bernard-Thierry. Le Modèle:Date, il est engagé au titre du service auxiliaire comme élève mécanicien à Pau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y approfondit sa connaissance des avions. Il veut devenir élève pilote, mais le personnel du service auxiliaire n'a pas le droit de voler.
Le capitaine finit par accepter de l'instruire, en situation irrégulière. Le Modèle:Date, il devient élève pilote. Paul Tarascon<ref group =Note>Paul Tarascon quitta Pau au mois d'avril 1915, c'est Jules Védrines qui assura la continuité de la formation de Georges Guynemer (revue Icare Modèle:Numéro avec majuscule 1987/3, page 51 - Guynemer et les Cigognes)</ref> est chargé, par le capitaine Bernard-Thierry, de sa formation. Georges Guynemer effectue sa première sortie le lundi [[1er février|Modèle:Abréviation discrète février]] sur rouleur Blériot 10. Le Modèle:Date- suivant l'élève pilote G. Guynemer effectue son premier vol (Blériot 6 cylindres 50 HP)<ref>Modèle:Article</ref>. Il poursuit sa formation au camp d'aviation d'Avord<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reçoit son brevet de l'Aéro-Club le Modèle:Date- et le brevet de pilote militaire (Modèle:N°) le Modèle:Date-<ref>Document indiquant que le soldat Guynemer à bord d'un MS12, est parti d'Avord à Modèle:Heure et a atterri à Avord à Modèle:Heure le 26 avril 1915 - Icare Modèle:Numéro avec majuscule 1987/3, page 48 - Guynemer et les Cigognes)</ref>. Le Modèle:Date- suivant, il est affecté à l'escadrille MS.3, seule unité dans laquelle il sert jusqu'à sa disparition.
Dès son arrivée aux Cigognes, il casse des avions à l'atterrissage ce qui hérisse son chef d'escadrille le capitaine Brocard<ref group =Note>Brocard promu capitaine (le 22 mars 1915) accueille le caporal Guynemer sortant des écoles de Pau et Avord</ref>, mais son instructeur Jules Védrines défend sa cause. Il récupère un Morane-Saulnier Type L, baptisé le « Vieux Charles »<ref>Charles Bonnard avait pour mécanicien Charles Guerder et lorsqu'il partit pour le front d'orient à Salonique, Guerder devint le mécanicien de Guynemer qui hérita du Vieux Charles et c'est avec cet avion que Guynemer remporta sa première victoire le 19 juillet 1915 ; dès lors Guynemer décida qu'il baptiserait ainsi tous ses futurs avions - « Souvenirs de Pierre Roehr », revue Icare - Guynemer et les Cigognes page 91 - Modèle:Numéro avec majuscule 1987/3</ref>, ayant appartenu à Charles Bonnard, parti combattre en Serbie.
En Modèle:Date, il est promu au grade de sergent et est décoré de la croix de Guerre. Ses premières sorties sont des missions d'observation des mouvements des troupes et de réglage de l'artillerie ; il y démontre un grand sang-froid, essentiel pour que l'observateur puisse prendre des photographies dans de bonnes conditions. Son avion est souvent touché par des éclats d'obus, dont les perforations sont colmatées par des pièces de toile rouge. Son escadrille stationnant à Vauciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il profite de ses missions pour saluer sa famille en survolant la maison de Compiègne où elle s'est réinstallée.
Le Modèle:Date-, Guynemer remporte sa première victoire aérienne<ref>. Parti en mission à bord d'un Morane Saulnier Parasol, Georges Guynemer et son mécanicien Charles Guerder comme tireur (matricule 1013) abattent un Aviatik - Icare Modèle:Numéro avec majuscule 1987/3, page 65 - Guynemer et les Cigognes)</ref> à bord de son Morane-Saulnier « Parasol »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en abattant un Aviatik C.I<ref>Lt. Johannes né le 28 octobre 1892 et le sous-officier Auguste Strobel côte 150 - Les As Français de la Grande Guerre - D. Porret page 17</ref> au-dessus du village de Septmonts. Deux jours plus tard, le 21 juillet, il est décoré de la médaille militaire (ordre no 1161 « D ») avec la citation suivante :
Le Modèle:Date, l'escadrille MS3 est rebaptisée escadrille N3, après avoir été rééquipée avec des chasseurs Nieuport 10. Trois jours plus tard, le 8, en abattant au-dessus de Beuvraignes, au sud de Roye, un LVG<ref>Modèle:Ouvrage</ref> il remporte sa troisième victoire. À bord de ces avions plus performants, Guynemer va rapidement s'imposer comme l'un des meilleurs pilotes français. Le président Poincaré lui remet la croix de chevalier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, jour de sa majorité. Il est à nouveau cité à l'ordre de la VI° Armée (ordre no 2209 « D ») pour avoir rempli des missions spéciales qui consistaient à se poser derrière les lignes ennemies.
Il devient un « As » en remportant sa cinquième victoire le Modèle:Date ; le voici promu au grade de sous-lieutenant à titre temporaire le Modèle:Date-, puis à titre définitif le Modèle:Date- de cette même année<ref>Service Historique de l'Armée de Terre page 13 - Guynemer</ref>.
L'escadrille quitte la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} armée le Modèle:Date- pour se rendre sur le théâtre de la bataille de Verdun sous la férule du commandant de Rose qui regroupe toutes les escadrilles de chasse et impose la suprématie des ailes françaises. Le Modèle:Date- 1916, Guynemer est blessé par des éclats au visage lors d'un combat au-dessus du plateau de Douaumont, reçoit deux balles dans le bras gauche et est évacué à l'ambulance japonaise de l'hôtel Astoria<ref>Guynemer et les Cigognes 1967- Revue Icare page 34</ref>. Son adversaire pourrait fort être l'as allemand Oswald Boelcke, alors crédité de 10 victoires, pilotant un Fokker Eindecker<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date- suivant, le sous-lieutenant Guynemer est de retour au front. Quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, Georges Guynemer participe près de Dijon, sur l’aérodrome d’Ouges-Longvic (future Base aérienne 102 Dijon-Longvic, BA 102), à une importante prise d’armes au cours de laquelle, en qualité de porte-drapeau, il présente aux troupes du Modèle:1er groupe d’aviation un prestigieux emblème que le président de la République Raymond Poincaré avait remis à l’armée quelques mois plus tôt : le drapeau de l’Aviation militaire<ref group="Note">Cérémonie que présida le lieutenant-colonel Léon Adolphe Girod, inspecteur général des écoles d’aviation, spécialement délégué par le ministre de la Guerre. Elle se déroula en présence d’une délégation composée d’officiers provenant de chacun des centres d’aviation, avec la participation des autorités civiles et militaires locales. Source : Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (notice de vingt pages éditée par la BA 102 pour célébrer le Modèle:100e anniversaire de la venue à Dijon de Georges Guynemer).</ref>.
Il combat ensuite au-dessus de la Somme de juin 1916 à février 1917. Le Modèle:Date, aux commandes d'un SPAD VII. Guynemer devient le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G. III<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours du seul mois de Modèle:Date-, il abat sept avions allemands<ref>Modèle:Lien web</ref>. La campagne de l'est terminée, Guynemer rejoint le terrain de Courville<ref>Modèle:Lien web.</ref>, près de Fismes, sur le site de la ferme de La Bonne Maison<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se consacre pleinement à la mise au point de son Spad-Canon, avec toute sa fougue, intacte. Le Modèle:Date-, le capitaine Guynemer abat quatre avions (8h30, 8h31, 12h15 et 18h30). Le capitaine Brocard, commandant de l'escadrille N3, décrit alors Guynemer comme « [sa] cigogne la plus brillante ».
En récompense de ce quadruplé il est promu officier de la Légion d'Honneur, par ordre du Grand Quartier général le Modèle:Date<ref name="U7PLB0">Modèle:Article</ref>,<ref name="PSKYY5">Modèle:Article</ref>,la rosette remise par le général Franchet d'Espèrey sur le terrain de Courville-La Bonne Maison<ref name="U7PLB0" />,<ref name="PSKYY5" />, le Modèle:Date- suivant devant son avion Le Vieux Charles, est accompagnée de la citation suivante :
En juillet, il pilote un SPAD XII CI S 382, son « avion magique », « le pétadou » équipé d'un moteur Hispano-Suiza de Modèle:Unité et armé à sa demande d'un canon Hotchkiss de Modèle:Unité tirant à travers le moyeu de l'hélice<ref>Modèle:Lien web</ref> et d'une mitrailleuse Vickers 303 (Modèle:Unité) avec bande de 400 cartouches. Bien que le canon promît une puissance de feu dévastatrice, il ne pouvait tirer qu'un seul coup à la fois et devait être rechargé manuellement en vol (capacité 12 obus). De plus, il avait un recul important lors du tir et remplissait le cockpit de l'avion de fumée.
Le SPAD XII n'était pas un avion pour un pilote novice. Guynemer s'en sert pour abattre un Albatros, le Modèle:Date-, au-dessus de Westroosebeke, puis un DFW le lendemain. Ces deux succès lui permettent d'atteindre un total de 50 victoires aériennes homologuées.
Fin juillet 1917, Guynemer prend le commandement de l'escadrille des Cigognes<ref group=Note>En remplacement du capitaine Alfred Heurtaux blessé en combat aérien</ref>, groupe de chasse de la Modèle:1re Armée (général Antoine) commandement qu'il assurera jusqu'au Modèle:Date-<ref>Service Historique de l'Armée de l'Air - Historique du groupe de Chasse 1/2 Les Cigognes page 31</ref>.
Fort de son expérience acquise au combat, Guynemer écrit à Louis Béchereau, l'ingénieur en chef de SPAD, avec qui il s'est lié d'amitié, pour lui demander d'augmenter la puissance du moteur qui équipe le SPAD VII ; Guynemer trouve que les Modèle:Unité insuffisants face aux Halberstadt allemands qui équipent ses adversaires directs. Prenant ces remarques en considération, Béchereau va doter le SPAD d'un moteur de Modèle:Unité qui donnera la supériorité au chasseur français.
« Tout va bien sauf mon taxi [avion] qui devient mou. Je compte en demander un autre mais j’attendrai les moteurs renforcés. On me le préparera complètement à l’usine. Puis, au dernier moment, j’arriverai avec le mien et on remettra sur le nouveau taxi ma mitrailleuse actuelle (quel bijou !). » écrit l'as de guerre à l'ingénieur, dans l'une de ses nombreuses lettres<ref>Extrait d'une lettre autographe conservée à Luxeuil-les-Bains, dans les traditions de l'escadron de chasse 1/2 « Cigognes ».</ref>.
Prenant toujours conseil auprès de Guynemer, SPAD développe un nouveau modèle, le SPAD XII de Modèle:Unité, auquel succédera le SPAD XIII au moteur surcompressé développant Modèle:Unité. Les nouveaux modèles sont prometteurs, mais les premières séries montrent le manque de fiabilité du réducteur qu'il a fallu ajouter entre le moteur et l'hélice<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le 9 ou le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp place l'événement à la date du 10 septembre, sur la base de la citation de Modèle:Harvsp Modèle:Citation. Mais Le Miroir du 7 octobre 1917 illustre sa couverture d'une "dernière photographie qui ait été prise du capitaine-aviateur Guynemer" en la datant du 9 septembre. Carlo Verbessem date l'événement du dimanche 9 septembre.</ref>, au-dessus du terrain des Moëres, le moteur de l'avion de Guynemer se met à « ratatouiller » (avoir des ratés). Il se pose chez les Belges. Le Spad s'est heureusement immobilisé devant le premier hangar où se trouve le Hanriot de Willy Coppens.
Guynemer, la mine soucieuse, semble fatigué et demande de l'aide au capitaine Fernand Jacquet qu'il connaît bien. Les mécaniciens travaillent pendant plus d'une heure sur le moteur déficient<ref>Modèle:Lien web</ref>. Willy Coppens obtient un autographe et pendant ce temps Carlo Verbessem réalise l'une des dernières photographies du célèbre pilote français et la colle dans son journal. Guynemer remercie, serre quelques mains et s'envole vers 16 heures<ref>Modèle:Ouvrage, avec sa propre photo bien différente page 113</ref>.
Mort au combat
Portrait par Lucien, musée de la Légion d'honneur, Paris.
Le Modèle:Date, Guynemer ne rentre pas d'une mission de combat. La semaine précédente, les deux avions qui lui étaient attribués avaient accumulé les pannes mécaniques. À Modèle:Heure, ce Modèle:Date-, il décolle en compagnie du pilote Jean Bozon-Verduraz à bord de son SPAD XIII no 2S.504. Il a reçu pour mission de patrouiller la zone de Langemark. À Modèle:Heure, près de Poelkapelle, Guynemer aperçoit un avion d'observation allemand Rumpler esseulé et plonge dans sa direction. Bozon-Verduraz voit alors plusieurs Fokker au-dessus de lui ; après qu'il les eut dispersés, son chef n'était plus en vue. Il revint seul ; Guynemer, lui, ne revint jamais<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Ni l'épave de son avion, ni son corps, ni ses effets personnels ne furent retrouvés, mais les Allemands annonceront qu'il a été abattu par le lieutenant Kurt Wissemann de la Jasta 3, qui sera tué au combat dix-sept jours plus tard<ref>Modèle:Article</ref>. Pour expliquer sa disparition, les maîtres d'école, s’inspirant du Cantique de l'Aile d'Edmond Rostand, apprennent aux écoliers français de l'époque que Guynemer avait volé si haut qu'il ne pouvait pas redescendreModèle:Refnec: Modèle:Citation bloc
Le capitaine Georges Guynemer est porté disparu au combat par son commandant d'escadrille, le commandant Brocard ; le Modèle:Date-, il est officiellement porté disparu par le ministère de la Guerre<ref>Modèle:Article</ref>. Le rapport publiéModèle:Où ce même Modèle:Date- n'est pas classé secret par ce même ministère et la mort de Guynemer — telle que décrite par un de ses camarades de vol (dont l'identité n'a pas été divulguée pour des raisons de sécurité) — est devenue de notoriété publique :
Des détails supplémentaires sont fournis par le commandant Brocard, dans un entretien au journal parisien Le Matin<ref>Modèle:Article</ref>:
La Gazette des Ardennes Modèle:Incise donne, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>, les informations suivantes : Modèle:Citation bloc
Un pilote allemand, sergent allemand du Modèle:413e régiment, abattu derrière les lignes canadiennes et capturé le soir du Modèle:Date-<ref name="Air Service Journal 1917. p.413">Air Service Journal. 4 octobre 1917. "Captain Guynemer Missing", vol. I, no 13, Modèle:P.</ref> affirma quant à lui qu'il avait été témoin de l'accident et avait identifié le cadavre de Guynemer. Il certifia que le héros français était mort d'une balle dans la tête et souffrait d'autres blessures, dont une jambe cassée et un doigt arraché. Ce soldat affirma en outre que le corps et l'avion de Guynemer avaient été pulvérisés par des tirs de barrage de l'artillerie britannique avant que les Allemands n'aient pu retirer le corps pour l'enterrer<ref name="ReferenceA">Modèle:Ouvrage</ref>. L'édition illustrée de la Gazette des Ardennes publie le Modèle:Date- les reproductions du brevet et de la carte d'identité de pilote Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
Selon un communiqué de la Croix-Rouge américaine sur le front français du Modèle:Date-, la mort du capitaine Georges Guynemer est « définitivement confirmée »<ref>Air Service Journal, 18 octobre 1917 : « Aerial Operations on the War Fronts. Guynemer Buried with Military Honors », vol. I, no 15, Modèle:P..</ref>. Le rapport de la Croix-Rouge fournit des précisions qui s'avéreront largement imaginaires :
D'après Modèle:Harvsp, le département des Affaires étrangères de Berlin, répondant à une demande de l'ambassade d'Espagne, transmit le Modèle:Date- :
D'après Jacques Mortane<ref name="Mortane"/>, le lieutenant allemand Menckhoff, aux 39 victoires, descendu dans nos lignes par le lieutenant américain Avery, dont c'était le premier succès, donna le Modèle:Date quelques précisions sur le dernier combat de Guynemer :
Au moment de sa mort, Guynemer avait totalisé 53 victoires homologuées et avait survécu sept fois après avoir été abattu, bien qu'il n'eût jamais embarqué de parachute. La variation des témoignages et la disparition de toute trace matérielle laissent planer un doute sur les circonstances exactes de sa mort : tué en plein ciel par une balle ennemie, tué dans l'écrasement de son avion ou finalement tué par des tirs d'artillerie dans le no man's land.
En 1938, vingt-et-un ans après la disparition de l'as, la carte d'identité de l'aviateur, retrouvée sur sa dépouille mortelle et reproduite par la presse allemande fin 1917, fut rendue à la France par les autorités du Reich. Cette carte est aujourd'hui conservée à Luxeuil-les-Bains, sur la base aérienne 116, parmi les objets appartenant aux traditions de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » (dépôt du Service historique de la Défense)<ref>Source : « Guynemer : un as pour parrain », catalogue de l'exposition proposée en l'hôtel du Chancelier Rolin, siège des Archives départementales de la Côte-d'Or, du 11 mai au 24 juin 2016, 36 pages.</ref>.
Surnoms: le chevalier de l'air (dans Henri Bordeaux), le saint patron de la cavalerie des nuages (Rudyard Kipling, dans Henri Bordeaux), le grand chevalier des airs (Blasco Ibanez, id).
Grades
- Caporal : Modèle:Date-
- Sergent : Modèle:Date-
- Sous-lieutenant : Modèle:Date-
- Lieutenant : Modèle:Date-
- Capitaine : Modèle:Date-
Décorations et citations
Décorations
Décorations françaises
- Modèle:Déco OLH avec citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Officier d'élite, pilote de combat aussi habile qu'audacieux. A rendu au pays d'éclatants services, tant par le nombre de ses victoires que par l'exemple quotidien de son ardeur toujours égale et de sa maîtrise toujours plus grande. Insouciant du danger, est devenu pour l'ennemi, par la sûreté de ses méthodes et la précision de ses manœuvres, l'adversaire redoutable entre tous. A accompli, le Modèle:Date-, un de ses plus brillants exploits en abattant en une seule minute deux avions ennemis et en remportant dans la même journée deux nouvelles victoires. Par tous ces exploits, contribue à exalter le courage et l'enthousiasme de ceux qui, des tranchées, sont les témoins de ses triomphes. Quarante-cinq avions abattus, vingt citations, deux blessures. »
- Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Pilote de grande valeur, modèle de dévouement et de courage. A rempli depuis six mois deux missions spéciales exigeant le plus bel esprit de sacrifice, et livré treize combats aériens dont deux se sont terminés par l'incendie et la chute des avions ennemis. »
- Modèle:Déco MM avec citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Pilote plein d'entrain et d'audace, volontaire pour les missions les plus périlleuses. Après une poursuite acharnée, a livré à un avion allemand un combat qui s'est terminé par l'incendie et l'écrasement de ce dernier. »
- Modèle:Déco CG14-18 avec 25 palmes
Décorations étrangères
- Fichier:Order of Glory Ribbon Bar.png Croix de l'Ordre impérial et militaire de Saint-Georges (Modèle:Empire russe)
- Fichier:ME Order of Danilo I Cross BAR.svg Ordre du prince Danilo Ier (Modèle:Royaume du Monténégro)
- Modèle:Déco OOL (Modèle:Pays)
- Modèle:Déco CGB1915 (Modèle:Pays)
- Fichier:Order of Michael the Brave ribbon.svg Ordre de Michel le Brave (Modèle:Royaume de Roumanie)
- Fichier:Order of the Karađorđe's Star with Swords rib.png Ordre de l'Étoile de Karageorge (Modèle:Royaume de Serbie)
- Modèle:Déco DSO (Modèle:Pays)
Autres citations
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « A fait preuve de vaillance, d'énergie et de sang-froid en accomplissant comme volontaire une mission spéciale importante et difficile par un temps d'orage. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Ne cesse de donner les plus beaux exemples de hardiesse, de courage et de sang-froid en remplissant avec succès les missions les plus périlleuses. Vient en outre pour la deuxième fois de descendre, le Modèle:Date-, un avion ennemi, dont les passagers ont été tués. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Pilote de chasse d'une audace et d'une énergie à toute épreuve. Le Modèle:Date-, a contraint successivement trois avions ennemis à atterrir précipitamment dans leurs lignes. Le Modèle:Date-, a attaqué un avion LVG et l'a abattu en flammes dans les lignes allemandes. »
- Citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Le Modèle:Date-, a livré à un avion allemand un combat au cours duquel son avion, ses vêtements et ceux de son observateur ont été criblés de balles. Le Modèle:Date-, a attaqué un avion allemand biplace, et l'a abattu en flammes dans les lignes françaises. 21 combats aériens depuis huit mois, huit avions allemands abattus, dont sept à l'intérieur ou à proximité des lignes françaises. »
- Citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Désigné pour rejoindre l'armée de Verdun, a abattu un avion ennemi en cours de route. À peine arrivé, a livré successivement cinq combats aériens, au cours du dernier, aux prises avec deux avions ennemis, a eu le bras gauche traversé de deux balles. À peine guéri, a repris son service sur le front. »
- Citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Le Modèle:Date-, a livré trois combats aériens au cours de l'un d'eux a abattu un avion allemand après avoir eu son appareil atteint par les projectiles ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Le Modèle:Date-, a abattu son dixième avion ennemi qui est tombé en flammes, dans les lignes ennemies. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Le Modèle:Date-, a abattu son onzième avion ennemi. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Le Modèle:Date-, a abattu son douzième avion ennemi. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Les 17 et Modèle:Date-, a abattu deux avions ennemis devant les tranchées françaises. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Le 4 et le Modèle:Date-, a abattu ses quinzième et seizième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Le Modèle:Date-, apercevant un groupe de trois avions ennemis soumis au feu de notre artillerie spéciale, leur a résolument livré combat, a abattu deux de ces avions et a mis le troisième en fuite; a reçu à ce moment, dans son avion, un obus de plein fouet et n'a pu qu'au prix de prodiges d'adresse regagner nos lignes, où il a capoté et s'est légèrement blessé. (Dix-septième et dix-huitième avions allemands abattus). »
- Citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Brillant pilote de chasse. Les 23 et Modèle:Date-, Le capitaine Georges Guynemer. a abattu ses vingt-septième et vingt-huitième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Poursuivant toujours avec la même belle ardeur le combat contre les avions ennemis, a abattu, les 16 et Modèle:Date-, ses vingt et unième et vingt-deuxième avions allemands qui sont tombés en flammes. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:5e armée en date du Modèle:Date- : « Brillant pilote de chasse. Les Modèle:Date- et Modèle:Date-, a abattu ses, vingt-cinquième et vingt-sixième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:8e armée en date du Modèle:Date- : « Brillant pilote de chasse. Les 23 et Modèle:Date-, Le capitaine Georges Guynemer. a abattu ses vingt-septième et vingt-huitième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:8e armée en date du Modèle:Date- : « Brillant pilote de chasse. Les 25 et Modèle:Date-, a abattu ses vingt-neuvième et trentième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:8e armée en date du Modèle:Date- : « Les Modèle:Date-, 16 et Modèle:Date-, a abattu cinq avions ennemis dans nos lignes. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:6e armée en date du Modèle:Date- : « Pilote de chasse incomparable. Les Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-, a abattu ses trente-sixième, trente-septième et trente-huitième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:1re armée en date du Modèle:Date- : « Pilote de combat incomparable. Les 6 et Modèle:Date-, a abattu ses quarante-sixième, quarante-septième et quarante-huitième avions ennemis. »
- Citation à l'ordre de la Modèle:1re armée en date du Modèle:Date- : « Les 27 et Modèle:Date-, a abattu ses quarante-neuvième et cinquantième avions ennemis en flammes, le Modèle:Date-, a remporté ses cinquante et unième et cinquante-deuxième victoires. »
- Citation posthume à l'ordre de l'armée en date du Modèle:Date- : « Mort au champ d'honneur, le Modèle:Date-. Héros légendaire tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race. Ténacité indomptable, énergie, farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et les plus nobles émulations. »
Avions célèbres<ref>Revue Icare, « Guynemer et les Cigognes », 1987/3 - « Les Avions de Guynemer » de Ph. Osché</ref>
- Le SPAD VII Modèle:N°, codé 2 en rouge, avec la bande tricolore des as et une cigogne rouge (Vieux Charles) - Modèle:Date-.
- Le SPAD VII Modèle:N°, codé 2 en rouge, avec une cigogne rouge (Vieux Charles), appareil qui se trouve être celui que Georges Guynemer pilota le plus longtemps (de février à Modèle:Date-) et à bord duquel il remporta le plus de combats (19 victoires homologuées et 11 probables). Exposé dans la cour d'honneur de l'hôtel national des Invalides à Paris en Modèle:Date-, à l'annonce de la mort de l'as, cet avion y demeura jusqu'en 1969 (au sein du musée de l'armée), année de son transfert à l'École de l'air de Salon-de-Provence. Il est depuis 1987 visible au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget<ref>Frédéric Lafarge, « Guynemer le spadassin », revue trimestrielle Pays de Bourgogne (Modèle:N°), avril 2016, Modèle:P..</ref>. Pour les célébrations du Centenaire commémorant la mort de Guynemer, à la demande de l'EC 1/2 Cigognes, le designer Régis Rocca s'inspire des éléments graphiques de cet appareil pour créer la livrée du Mirage 2000-5F n°43 2-EJ<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le SPAD XII Canon Modèle:N°, codé 2 en noir, avec une cigogne blanche (Vieux Charles) « l'avion magique » - Modèle:Date-.
- Le SPAD XIII Modèle:N°, codé 2 en rouge, avec une cigogne blanche sur bande tricolore (Vieux Charles) - Modèle:Date-.
Stationnement successifs
Modèle:Section vide ou incomplète
1915
- Modèle:Date- : Vauciennes (Oise)
- Modèle:Date- : Breuil-le-Sec (Oise)
Vie privée
Georges Guynemer eut une liaison avec la diva Yvonne Printemps. Quand en février 1917 (pour fêter sa dernière promotion ?) il dina avec elle au Maxim's, rue Royale à Paris, on lui dit que pour lui il n'y avait pas d'addition. Dans la biographie qu'il lui consacra, Jules Roy laisse entendre que Guynemer aurait eu un fils d'une certaine Modèle:Mme, né en 1916<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Honneurs et postérité
[[Fichier:Plaque Guynemer, 89 rue de la Tour, Paris 16.jpg|vignette|Plaque commémorative, 89, rue de la Tour ([[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]]), où est né Georges Guynemer.]]
Entrée au Panthéon
Guynemer s'inspirait de l'ancienne chevalerie lors de ses combats aériens. Ainsi Ernst Udet, qui deviendra l'as no 2 allemand, racontera<ref>Lire en ligne le récit qu'Ernst Udet fait de cet évènement.</ref> comment Guynemer l'avait épargné alors que sa mitrailleuse s'était enrayée<ref name="Mortane"/>,<ref>Ernst Udet dans la revue Connaissance de l'histoire, no 33, mars 1981, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date, la chambre des députés vote à l'unanimité la résolution suivante :Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date-, le Sénat vote à son tour la résolution suivante<ref>Jacques Mortane, Relation des débats in Chasseurs de boches, L'édition française illustrée, Paris, 1917 Modèle:Pp.</ref> : Modèle:Citation bloc
Commémorations militaires
Le Modèle:Date, au camp de Saint-Pol-sur-Mer d'où il prit son dernier envol, la Ire Armée et le Modèle:2e groupe aéronautique sont rassemblés par le général Anthoine pour saluer sa mémoire au moment où ils quittent ce théâtre d'opération; à cette occasion sont décorés le capitaine Heurtaux et le sous-lieutenant Fonck; ce dernier deviendra « l'as des as » en dépassant Guynemer de 21 victoires. Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc
Dans les années 1920, les cinq as belges (Jacquet, Willy Coppens de Houthulst, Edmond Thieffry, André de Meulemeester et Jan Olieslagers) lui érigèrent une stèle commémorative à proximité du lieu présumé de sa chute à Poelkapelle.
L'École de l'Air de Salon-de-Provence a fait sienne la devise de l'Escadrille des Cigognes : « Faire face ».
Dernière citation, posthume
L'Armée de l'air commémore son souvenir chaque Modèle:Date- par une prise d'armes sur chacune des bases aériennes dont deux ont longtemps porté son nom : celle de Paris (état-major) et celle de Dijon.
À l'ordre de l'armée, cette ultime citation date du Modèle:Date- (cf infra :« Décorations et citations ») ; à l'occasion de cette cérémonie militaire est lue la dernière citation de Guynemer :
Cette citation a été rédigée par Paul Canteloube de Marmiès<ref>[1]</ref>,<ref>[2]</ref>.
Depuis 1924, elle est lue dans toutes les bases aériennes françaises<ref>https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/celebration-du-centenaire-de-la-disparition-du-capitaine-guynemer-l-armee-de-l-air-a-l-unisson</ref>, selon une circulaire du Modèle:Date-<ref>https://www.aerosteles.net/articles/ba_102_de_dijon_-_monument_guynemer__1932_.pdf</ref> instaurant cette cérémonie commémorative.
Nommés d'après lui
Odonymes
- La base aérienne 102 de Dijon-Longvic, dissoute en Modèle:Date-, était officiellement dénommée Base aérienne 102 « Capitaine Guynemer », nom de baptême que cette base partageait avec la base aérienne 117 Paris à Balard, également dénommée Cité de l'Air.
- La plupart des grandes villes et plusieurs communes françaises ont donné à une voie publique le nom de Guynemer, de Georges-Guynemer ou de capitaine-Guynemer : Alençon, Amiens, Antibes, Asnières-sur-Seine, Beausoleil, Bordeaux, Bourg-en-Bresse, Bois-Colombes, Brest, Caen (avenue), Castres, Chevilly-Larue, Clermont-Ferrand, Compiègne (cours), Courbevoie, Dax, Fontenay-sous-Bois, Forcalquier, rue Guynemer à Issy-les-Moulineaux, La Baule (avenue), Le Chesnay, Le Mans, Les Andelys, Lille, Longvic, Lyon, Marseille, Montgeron, Montpellier, rue Guynemer dans le [[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e arrondissement de Paris]], Nancy, Nantes, Nice (place), Pau, Poitiers, Pont-Sainte-Marie (Aube), Rennes, Rouen, Sigean, Saint-Laurent-du-Var, Strasbourg, Thorigné-Fouillard, Toulouse, Valence, Vincennes et de nombreuses autres. Le conseil municipal de Luc-sur-Mer (Calvados) donne le nom de « Guynemer » à la rue dans laquelle l'aviateur habitait, lorsqu'il venait avant guerre passer la saison d'été chez ses grands-parents.
- Le pic Guynemer (renommé ainsi en 1922), l'un des sommets des îles Kerguelen.
- Un camp militaire situé à Fontainebleau, siège de l'École inter-armées des sports (EIS), porte son nom.
- Modèle:Lien, un ancien ensemble fermé d'habitations pour officiers des Forces françaises à Berlin, près des Installations militaires françaises à l'aéroport de Berlin-Tegel<ref name="OSM_Tegel"/>,<ref name="Google-Sites_Tegel"/>
- Un quartier bordant le fleuve dans le Modèle:2e arrondissement de Brazzaville (Bacongo) en République du Congo, porte également son nom.
- Le mail de l'écocité Jardin des Maraîchers à Dijon porte son nom.
Établissements scolaires
- Institution Guynemer<ref>Modèle:Lien web</ref> à Compiègne,
- écoles primaires Guynemer à Deûlémont (Nord), à Strasbourg, à Froges, au Chesnay et à Nancy,
- collèges Guynemer à Nancy et à Montbéliard,
- lycée professionnel du bâtiment à Saint-Pol-sur-Mer (Dunkerque), lycée des métiers d'art Georges Guynemer d'Uzès (en 1940, l'Armée de l'air demande à la ville de résilier les baux passés avec les entreprises pour installer dans la caserne une école préparatoire à l'aviation et une école de mécaniciens radio-télégraphistes sous le nom d'école Guynemer), lycées professionnels Guynemer<ref>Modèle:Lien web</ref> de Toulouse et d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Divers
- La première promotion de l'école de l'air (entrée en 1935 et sortie en 1937<ref>Modèle:Lien web</ref> de l'école située alors à Versailles) porte le nom de baptême « Guynemer »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le groupe scout du collège Stanislas de Paris porta son nom, de même que le groupe fondé en avril 1939 au collège Stanislas de Montréal porte aussi son nom, Modèle:55e Groupe Guynemer d’Outremont ; il existe encore aujourd’hui (2015).
- Le groupe Scouts et Guides de France d'Asnières sur Seine, l'un des plus anciens groupes scouts du paysModèle:Refnec, porte également son nom<ref>Groupe Guynemer d’Asnières</ref>.
- Le groupe Scouts et Guides de France de Digne les bains porte aussi son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Monuments, stèles et représentations diverses
- À la base aérienne 701 Salon-de-Provence, site actuel de l'école de l'air, se trouve un monument en souvenir de Georges Guynemer<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac accueille depuis le Modèle:Date- le monument d'hommage installé à Alger le Modèle:Date-<ref>https://www.aerosteles.net/stelefr-ba106-guynemer</ref>.
- Buste, rue Georges-Guynemer à Dugny (Seine-Saint-Denis).
- Monument commémoratif Guynemer à Ouges, dans la banlieue de Dijon, sur le site de l'ancienne base aérienne 102, inauguré le Modèle:Date- et sorti indemne de l'occupation allemande et des bombardements alliés de 1943-1944 (monument orné en façade d'un buste de bronze encadré verticalement de l’inscription « Au capitaine Guynemer, l’Aviation », d’après une sculpture exécutée par l’artiste dijonnais Hubert Yencesse)<ref group="Note">Inauguration à laquelle prirent part la mère de l’aviateur et sa sœur Yvonne. Cette cérémonie rassembla en lisière de l’aire d’envol, face à l’entrée du quartier Ferber, de nombreuses autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le colonel Gaston Ludmann, ancien commandant du Modèle:32e régiment d'aviation mixte et instigateur du projet. Source : Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (notice de vingt pages éditée par la BA 102 pour célébrer le Modèle:100e anniversaire de la venue à Dijon de Georges Guynemer).</ref>.
- Plaque statuaire à Nice sur la place du monument aux morts, qui porte son nom, face à la Méditerranée.
- Monument, boulevard Victor-Hugo / rue Saint-Lazare, Compiègne.
- Stèle commémorative, Breuil-le-Sec (Oise).
- Inscription, Panthéon de Paris<ref group="Note">Inscription au Panthéon : « Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »</ref>.
- Monument Le Vieux Charles, 1938, Malo-les-Bains (commune de Dunkerque), détruit en 1941.
- Le Retour à l'ordre, portrait, par Roger de La Fresnaye, v. 1921-1923, musée Georges-Pompidou, Paris.
- Monument, buste en ronde-bosse, bronze, 1957, mémorial Georges-Guynemer, Saint-Pol-sur-Mer ; devise : « Faire face » et monument.
- La Cigogne, 1923, ronde-bosse, bronze, stèle commémorative à l'As des As, Poelkapelle (Belgique).
- Monument à la gloire de Guynemer, socle en pierre de taille de Septmonts et sculpture en métal peint représentant un Morane Saulnier Parasol Type L, Septmonts (Aisne)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Timbre de France à Modèle:Unité en 1940 (Yvert no 461) d'après Lawrence, musée de l’armée, Paris.
- Pièce de deux francs Georges Guynemer, 1997.
- Médaillon au collège Stanislas à Paris.
- Monument à la gloire de George Guynemer à Dunkerque, proche du musée Dynamo
- Monument commémoratif à la gloire de George Guynemer à Saint- Pol-sur-mer, créé par les élèves du Lycée George Guynemer, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre
Souvenir vestimentaire
- L'uniforme des militaires de l'Armée de l'air comporte une cravate de couleur noire en souvenir de la mort de Guynemer<ref>https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/guynemer-ou-la-cravate-noire-des-aviateurs</ref> (les pilotes civils portent une cravate noire en souvenir de Jean MermozModèle:Refnec).
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
L'académicien Henry Bordeaux lui consacra une biographie largement diffusée. Jules Roy, ancien officier de l'Armée de l'air, en écrivit une nouvelle, Guynemer, l'ange de la mort, qui suscita des réactions contrastées Modèle:Référence nécessaire.
- Anonyme, Un héros de la France : Guynemer, avec un avant-propos de Paul Deschanel & une préface du Général Pétain, Paris : chez Jean Cussac imprimeur-éditeur, s.d (avant Modèle:Date-), illustrations hors-texte de René Lelong, non paginé (28 p.).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
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- Modèle:Ouvrage.
- Guynemer fait d'ailleurs une brève apparition dans le roman le Fleuve de l’Éternité de Philip José Farmer.
- Modèle:Ouvrage.
- Service historique de l'Armée de l'air, Historique du Groupe de Chasse 1/2 « Les Cigognes » (1914-1945) Y. Brèche - P. Buffotot 1981.
- Modèle:Ouvrage.
- Revue Icare Modèle:Numéro avec majuscule, Guynemer et les Cigognes, 1987/3.
- Modèle:Ouvrage.
- Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (préface du colonel Pierre Réal, commandant de la base aérienne 102).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- David Méchin, Guynemer, as à tout prix, dans « Le Fana de l'Aviation » n°507 et 508 (février et Modèle:Date-).
Liens externes
- Modèle:Lien web sur le site du centre régional Résistance et Liberté de Thouars.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie détaillée et tableau de chasse complet