Louis Franchet d'Espèrey

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Modèle:Voir homonymes Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Biographie2

Louis Félix Marie François Franchet d'Espèrey, né le Modèle:Date de naissance à Mostaganem (à bord d'un bateau à voiles à destination du port de Mostaganem) et mort le Modèle:Date de décès<ref>Sa notice biographique sur le site de l’Académie française indique le Modèle:Date- comme date de sa mort.</ref> à Saint-Amancet, est un général français des {{#switch: XX

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}}, élevé à la dignité de maréchal de France en 1921.

Biographie

Formation et début de carrière

Modèle:Article connexe Louis Félix Marie François Franchet d'Espèrey, petit-fils de François Franchet d'Esperey, est né à Mostaganem (Algérie), en 1856. Après avoir fait une partie de sa scolarité aux lycées Hoche et Sainte-Geneviève de Versailles, il sort de Saint-Cyr en 1876<ref>Modèle:Lien web</ref> et est affecté au [[1er régiment de tirailleurs algériens|Modèle:1er de tirailleurs algériens]].

Admis en 1881 à l’École de Guerre, le jeune lieutenant fait entre-temps ses premières armes pendant la campagne de Tunisie d'octobre à Modèle:Date-, et n'entame sa scolarité qu'avec la promotion suivante en 1882.

Il part en Modèle:Date- rejoindre le corps expéditionnaire du Tonkin en lutte contre l'armée chinoise et les Pavillons noirs. Chef de bataillon en 1893, il prend en 1894 le commandement le [[18e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:18e de chasseurs à pied]] à Stenay. Lieutenant-colonel en 1899, il prend part en 1900 à l’expédition de Chine contre les Boxers au cours de laquelle son cousin, l'ambassadeur allemand Clemens von Ketteler, trouve la mort. Au [[132e régiment d'infanterie|Modèle:132e d'infanterie]] à Reims depuis 1901<ref name="Annuaire">Modèle:Article.</ref>, il est nommé colonel du [[60e régiment d'infanterie|Modèle:60e d'infanterie]] de Besançon en 1903. Pendant la guerre russo-japonaise, il manifeste son soutien à l'armée russe, avec laquelle il avait participé à des manœuvres dans le cadre de l'Alliance franco-russe.

Il est nommé général de division en 1912, et le général Lyautey lui confie le commandement des troupes du Maroc. Pendant la période difficile des débuts du protectorat, il prend une part importante à la pacification et à l’organisation du pays.

Commandant en chef de la Modèle:5e armée

Rappelé en France, Franchet d’Espèrey reçoit en novembre 1913 le commandement du [[1er corps d'armée (France)|Modèle:1er Corps d'Armée]] à Lille. Il se distingue à la bataille des Frontières d’août 1914, puis en rejetant sur l’Oise, à Guise, le corps allemand de la Garde.

Le généralissime Joffre lui confie, le 3 septembre, le commandement de la [[5e armée (France)|Modèle:5e]], en pleine retraite et menacée d’être encerclée et coupée. Franchet d'Espèrey se montre à la hauteur de la situation. Faisant faire demi-tour à ses hommes, il attaque, entraînant à ses côtés l’armée britannique du général French, se précipite dans la brèche entre les armées Bülow et Kluck ; il joue un rôle capital dans la décision et l’exécution de la grande bataille. « Son rôle, écrit Joffre dans ses mémoires, mérite d’être souligné devant l’histoire. C’est lui qui a rendu possible la victoire de la Marne ».

Franchet d'Espèrey commande le groupe d’armées de l’Est en 1916, puis le groupe d’armées du Nord en 1917.

Il perd son fils, Louis, sous-lieutenant d’infanterie, tué à Douaumont, et son frère, colonel commandant le [[333e régiment d'infanterie|Modèle:333e d'infanterie]] (lui restent sa fille, Jacqueline, et sa sœur).

Commandant en chef des armées alliées en Orient

En [[Juin 1918 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]], il est appelé à Salonique au commandement en chef des armées alliées, pour prendre la suite de l'expédition de Salonique. Il obtient, après une campagne de quatorze jours, la capitulation du groupe d'armées germano-bulgare.

L’armistice mettant fin au conflit sur le front d'Orient, signé à Salonique le Modèle:Nobr, ouvrait de vastes perspectives. Le haut commandement allemand, qui en est conscient, se décide alors à demander l’armistice sur tous les fronts. L’armistice n’a pas permis à Franchet d'Espèrey d'exploiter sa victoire, et son commandement général sur les armées alliées se trouve vidé de son sens concret par l’indépendance de facto des troupes anglaises en Turquie.

Après la défaite des Empires Centraux à l’issue de la Première Guerre mondiale et conformément aux ordres de Georges Clémenceau, une partie de l’armée Franchet d'Espèrey n’est pas démobilisée mais envoyée combattre contre les bolcheviks, d’une part dans le Banat aux côtés des Serbes et des Roumains contre la République des conseils de Hongrie, et d’autre part en Crimée et à Odessa pour intervenir aux côtés des Russes blancs dans la guerre civile russe. Si l’intervention en Europe centrale l’été 1919 réussit, en revanche l’intervention en Russie au printemps de la même année, échoue face à la cohésion des bolcheviks et aux mutineries de la mer Noire : beaucoup de marins français sont solidaires des communistes russes. Franchet d’Espèrey réussit à éviter la débandade devant l’offensive de l’Armée rouge dans le sud de l’Ukraine, ce qui permet une évacuation en bon ordre.

Maréchal de France

Fichier:008 Bubry.jpg
Bubry : stèle à la mémoire de Louis Franchet d'Espérey.

Ces remarquables années de services lui valent, le Modèle:Date, la dignité de maréchal de France, et la dignité de voïvode du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Il devient ensuite inspecteur général des troupes d’Afrique du Nord, au moment où l’on veut unifier le dispositif militaire français au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Le Modèle:Date, il participe à la deuxième mission Gradis transsaharienne. Le Modèle:Date, il représente la France à la cérémonie du couronnement de l’empereur d’Éthiopie, [[Haïlé Sélassié Ier|Haïlé Sélassié {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Il est nommé président de la Société de géographie en 1933, et il est élu membre de l’Académie française le Modèle:Date, le même jour que l’homme politique Léon Bérard.

Il fonde, en 1935, le Comité des Amitiés Africaines, œuvre d’entraide aux militaires d’Afrique du Nord.

D’après le commandant Georges Loustaunau-Lacau, le maréchal Louis Franchet d’Espèrey, en fidélité aux idées de son grand-père François Franchet d'Esperey, aurait financièrement aidé son service de renseignement clandestin (les Modèle:Citation) ainsi que l’Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale (OSARN, dite la Modèle:Citation)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le maréchal Franchet d’Espèrey meurt à 86 ans le Modèle:Date en zone libre, à Saint-Amancet dans le Tarn.

Il est tout d’abord inhumé provisoirement en la chapelle Modèle:N°, dite des Trois Maries, de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, en attendant des jours meilleurs. Les honneurs militaires lui sont rendus par le général de Lattre, commandant la Modèle:16e militaire de Montpellier.

Son corps est transféré aux Invalides en 1947, lorsqu’il est possible d’organiser des obsèques dues à son rang de maréchal de France<ref>Où est donc enterré Louis Franchet d’Espèrey, maréchal de France et voïvode de Yougoslavie ?.</ref> : les maréchaux de France, depuis 1929, sont inhumés dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides, sauf dispositions testamentaires contraires.

Son épouse décède en 1967, à 97 ans.

Grades

Affectations

Décorations

Fichier:Medaille militaire ribbon.svg Fichier:Legion Honneur GC ribbon.svg Fichier:CroixdeGuerre14-18 - 3 palmes.png
Fichier:Medaille d'Outre-Mer (Coloniale) ribbon.svg Fichier:Medaille commemorative du Maroc ribbon.svg Fichier:World War I Victory Medal ribbon.svg
Fichier:Medaille commemorative de la Guerre 1914-1918 ribbon.svg Fichier:U.S. Army Distinguished Service Medal ribbon.svg Fichier:Ordre de l'Ouissam Alaouite GC ribbon (Maroc).svg
Fichier:Ordre du Nichan Iftikhar GC ribbon (Tunisia).svg

(Nota : la médaille militaire se porte avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;

Intitulés

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Modèle:Royaume de Belgique
Modèle:États-Unis (1912-1959)
Modèle:Royaume d'Italie 1861-1946
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Armoiries

Écartelé d'azur à un pélican dans son aire d'argent, surmonté en chef d'un soleil rayonnant d'or, et d'azur à la croix d'or, cantonnée de quatre lionceaux du mesme, lampassés de gueules.

Hommages

Enfin, la promotion 1955-1957 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr a été baptisée en son honneur.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Général Paul AZAN, Franchet d'Espèrey, Paris, Flammarion, 1949
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Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

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