Jouy-le-Châtel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Jouy-le-Châtel est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Jouy-le-Châtel est une commune située à Modèle:Unité au sud-est de Paris, à Modèle:Unité au nord-est de Melun, à Modèle:Unité au sud-est de Meaux et à Modèle:Unité au nord-ouest de Provins.
La commune est située dans la partie orientale du département de Seine-et-Marne, dans la région naturelle de la Brie.
Communes limitrophes
Jouy-le-Châtel est limitrophe de sept autres communes<ref>Le portail des territoires sur le site Géoportail.</ref>.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité, ce qui en fait l'une des plus vastes du département après Fontainebleau, Jouarre et Louan-Villegruis-Fontaine ; le territoire a une forme ovale et compacte ; l'altitude varie entre 109 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le point bas se situe dans la vallée de la Visandre au Carrefour de Prévers et le point haut dans la forêt domaniale de Jouy. La route départementale 209, ancienne Via Agrippa de l'Océan, délimite à l'ouest le territoire de manière rectiligne nord-sud.
Le territoire communal est très peu accentué et très ouvert, en grande partie dédié aux grandes cultures (blé, maïs, betterave...). Jouy-le-Châtel est un territoire agricole, générateur de diverses activités liées. La commune est bordée au sud par l'importante forêt domaniale de Jouy (principalement située à Chenoise) s'étirant d'ouest en est et coupant la route de Provins.
Les industries extractives sont présentes sur le territoire avec des carrières d'exploitation des calcaires du Champigny et des puits de pétrole. Le territoire de la commune est inclus dans la concession de "Champotran" découverte en 1985 et exploitée depuis 1997 par Vermilion Energy. De nouveaux puits de développement vont être forés sous la nappe phréatique des calcaires du Champigny<ref>Demande d'autorisation d'ouverture de travaux miniers sur la concession d'hydrocarbures de "Champotran" sur le site de la Préfecture de Seine-et-Marne</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le territoire de Jouy-le-Châtel est en grande partie situé sur le bassin versant de la Visandre au nord et celui de l'Yvron, autre affluent de l'Yerres au sud-ouest.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de dix cours d'eau référencés :
- la Visandre, longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de l'Yerres en rive gauche, et donc un sous-affluent de la Seine, ainsi que ses affluents :
- le Grand Ru de l'Abbaye long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> et son affluent :
- le fossé 01 de la Commune de Jouy-le-Châtel long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>,
- le Réveillon<ref>Modèle:Sandre.</ref> et son affluent :
- le fossé 01 des Mouthieux, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent du ru de Vallière ;
- le ru de Vallot, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le fossé 04 de la Noue, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le Grand Ru de l'Abbaye long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> et son affluent :
- le ru de l'Étang de Beuvron, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, premier affluent significatif de l'Yerres, constitue l'extrême limite nord de la commune ;
- le fossé 01 de Cornefève, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le fossé 01 de la Commune de Chenoise, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 7 novembre 2018</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Jouy-le-Châtel comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, la « forêt domaniale de Jouy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Gaudiacus cité dans un texte dès 971<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son nom est Joy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un texte de 1259 est le premier à mentionner le nom complet actuel Joyaco castro. Cette mention latinisée du Châtel apparaît pour différencier le village de lieux proches portant le même nom, en particulier Jouy-l'Abbaye<ref name="Le patrimoine de Jouy-le-Châtel">Le patrimoine de Jouy-le-Châtel sur le site Topic-Topos, le patrimoine des communes de France.</ref>. Le village est également attesté sous les formes Joy-le-Chastel-en-Brie, Juiz ou encore JouiModèle:Refnec.
Étymologie semblable aux autres Modèle:Page h.
Urbanisme
Typologie
Jouy-le-Châtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le village se situe au centre du territoire communal qui compte plusieurs hameaux dispersés et plus ou moins isolés.
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont le Corbier, le Petit Paris, les Orbies, Fontaine Pépin, Villars les Demoiselles, Villechevret, Bois-le-Comte, Ouzelle, Villebourguignon, les Mouthieux ainsi que plusieurs anciennes fermes fortifiées médiévales typiques de la Brie.
La partie centrale du village, qui remonte au Moyen Âge, est réduite et compacte, centrée autour de l'église et délimitée par la rue des Fossés matérialisant l'emplacement de l'ancienne enceinte médiévale de forme circulaire. La place de l'église constitue le cœur du village. Celui-ci s'est développé le long des grands axes, notamment la rue de Paris, la rue de Provins et la rue Claude-Gautier.
L'habitat pavillonnaire s'est récemment bâti en périphérie, notamment le long de l'avenue de la Belle-Idée et la résidence de Vignot.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,1 %), forêts (6,7 %), zones urbanisées (3,7 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), cultures permanentes (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le Modèle:Date-, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logements
En 2011, le nombre total de logements dans la commune était de 633, alors qu'il était de 629 en 2006<ref group="a" name="LOG T2"/>.
Parmi ces logements, 84,4 % étaient des résidences principales, 6,0 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 85,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,5 % des appartements<ref group="a" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 75,6 %, en légère baisse par rapport à 2006 (76,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était nulle<ref group="a">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Voies et transports
Routes et pistes cyclables
Jouy-le-Châtel est un nœud routier du centre-est du département de Seine-et-Marne. Le carrefour de Prévers, situé au nord-ouest en bordure de Vaudoy-en-Brie, voit se croiser 3 axes importants : la route nationale 4 dont la voie rapide prend fin à l'ouest du hameau du Corbier, la route départementale 209 (axe nord-sud du centre Seine-et-Marne), la route départementale 231 (axe transversal du centre Seine-et-Marne) qui contourne le village et relie Provins à Lagny-sur-Marne. La route départementale 215 qui traverse le village, relie quant à elle La Ferté-Gaucher à Melun.
Jouy-le-Châtel ne possède pas de piste cyclable.
Transports en commun
Historique
Le centre du Réseau de Seine-et-Marne était situé à Jouy-le-Châtel. Il s'agit un ancien réseau de chemins de fer à voie métrique, concédé à la Société générale des chemins de fer économiques (SE). L'exploitation était assurée sur les lignes de tramway de Jouy-le-Châtel à Marles-en-Brie (Modèle:Unité) ouverte en 1902, Sablonnières à Bray-sur-Seine (Modèle:Unité) ouverte en 1903, et Verneuil-l'Étang à Melun (Modèle:Unité) ouverte en 1901 qui est une ligne isolée. Le Réseau de Seine-et-Marne a fonctionné de 1901 à 1950. Une section a été conservée entre Nangis et Jouy-le-Châtel et exploitée jusqu'en 1965 par la SE pour la sucrerie de Nangis<ref>Réseau des SE sur le répertoire des rues ferroviaires.</ref>.
Aujourd'hui
La commune de Jouy-le-Châtel se situe dans la zone 5 du réseau de transports d'Île-de-France. Dans la commune de Vaudoy-en-Brie, une correspondance est assurée le matin vers 7 h entre la ligne 50 et la ligne 3214 et ce afin de pouvoir rejoindre la gare de Tournan et le RER E. La commune bénéficie également des lignes 3214, 3215, 3262 et Express 50 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.
Histoire
Les nombreuses découvertes mobilières faites depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle témoignent d'une occupation humaine continue depuis la période néolithique. La forêt de Jouy constituait une marche forestière entre les peuples gaulois des Meldes au nord et des Sénons au sud. Une sépulture gauloise a été découverte en 1965. L'ancienne via Agrippa à l'ouest reliait Lyon à Boulogne-sur-Mer en passant par Châteaubleau et Chailly-en-Brie. Au cours des années 1980-1990, des fouilles ont mis au jour les fondations d'une "mansio" (gîte d'étape) au lieu-dit Chauffour sur le territoire de Pécy.
Jouy était au Moyen Âge un village fortifié situé sur la route des foires champenoises reliant Provins (par la porte de Jouy) à Lagny par Crécy-la-Chapelle. La frontière occidentale du comté de Champagne était située à l'ouest de l'ancienne voie romaine, connue sous le nom Chemin Paré. Une marche séparante subsista jusqu'au rattachement du comté de Champagne au royaume de France. Le château qui donne son nom à Jouy-le-Châtel n'existe plus. Il se situait au sud du village, près de l'actuel château de Vigneau, cité dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Le patrimoine de Jouy-le-Châtel"/>. Jouy avait le privilège de justice. Le prévôt de Provins s'y déplaçait deux fois par semaine : la ville avait un tribunal et une prison. Le bois d'Anceau, enclavé dans la forêt de Jouy, aurait été acquis sur les conseils de Bernard de Clairvaux par Pierre de Castel et Milon de Naud. Dès 1124, le monastère de Jouy-l'Abbaye était en état de fonctionnement. Les défrichements furent favorisés par les comtes de Champagne et l'abbaye acquis les terres des fermes de Rubantard, le Pressous et Haute Fosse. La Voie aux Moines, limite communale entre Jouy-le-Châtel et Chenoise en bordure de la forêt de Jouy, était un axe de défrichement vers l'ouest partant des Chapelles d'en haut et Chapelles d'en bas pour atteindre le défrichement de Noas, mais qui continuait au-delà pour gagner Mont Thibout et la ferme du Bois Thibout (acquisition importante des cisterciens) et desservir Mémorin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jouy formait sous l'Ancien Régime une seigneurie très importante : plusieurs justices dépendaient de son bailliage, qui suivait la coutume de Meaux.
Politique et administration
Jouy-le-Châtel fait partie du canton de Nangis, dans le département de Seine-et-Marne qui a pour commune chef-lieu la ville de Melun. Après la Révolution française, Jouy-le-Châtel devint, dans la première division de la France, le chef-lieu d'un canton de 14 communes. Celui-ci est démantelé l'An IX et Jouy est rattaché au canton de Nangis. Le canton de Nangis fait partie de l’arrondissement de Provins, le plus étendu mais le second moins peuplé et le moins dense du département.
Jouy-le-Châtel fait partie depuis 2010 de la communauté de communes du Provinois qui regroupe quarante communes adhérentes au Modèle:Date-.
Liste des maires
Depuis 1962, cinq maires se sont succédé à Jouy-le-Châtel<ref>Commune de Jouy-le-Châtel sur le site de la Société d’Histoire, d’Art, de Généalogie et d’Échange.</ref> : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Le tribunal administratif de Melun a annulé l'élection le Modèle:Date- du maire et des conseillers municipaux et communautaires en date du Modèle:Date-, avec organisation de nouvelles élections dans un délai de trois mois. La commune n'ayant plus de maire ni conseillers municipaux, une délégation de trois personnes devait être désignée par la préfecture pour s'occuper des affaires courantes de la commune à compter du Modèle:Date-<ref>Compte rendu du tribunal administratif de Melun sur le site de la mairie.</ref>. M. Patrice Caffin a été réélu le Modèle:Date-<ref>Communiqué sur le site de la mairie.</ref>.
La mairie de la commune était autrefois située dans la rue de Provins à côté de l'église. La mairie actuelle est située sur la place de l'Église depuis 1956-1957.
Instances judiciaires et administratives
Jouy-le-Châtel relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'assises de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
La commune de Jouy-le-Châtel n'est jumelée avec aucune autre commune.
Politique environnementale
La commune de Jouy-le-Châtel adhère au syndicat mixte de l'Est Seine-et-Marne pour le traitement des ordures ménagères SMETOM-GEEODE. Il gère l'ensemble de la collecte et du traitement des déchets de son territoire qui regroupe 98 communes.
Le SMETOM-GEEODE exploite au total 10 déchèteries, dont une à Jouy-le-Châtel. Le centre de valorisation énergétique de Montereau-Fault-Yonne a vu le jour en 2011, fruit de la collaboration du SMETOM-GEEODE et du syndicat voisin de Montereau, le SIRMOTOM, unis en un super-syndicat, le SYTRADEM<ref>Le SMETOM-GEEODE sur le site du SMETOM-GEEODE.</ref>.
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Jouy-le-Châtel gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes du Provinois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Aqualter Exploitation, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
La population de Jouy-le-Châtel était de Modèle:Nombre en 2011<ref>Populations légales base 2011 sur le site de l'Insee.</ref>. La densité de population de Jouy-le-Châtel est de Modèle:Nombre. Le nombre de logements a été estimé à 635 en 2010 ; ces logements de Jouy-le-Châtel se composent de 539 résidences principales, 52 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 44 logements vacants<ref>Chiffres clés logement de la commune de Jouy-le-Châtel sur le site de l'Insee.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Jouy-le-Châtel, de par son importance acquise dès le Moyen Âge, a été très tôt relativement peuplée. La commune a connu une forte hausse de sa population entre les années 1820 et 1860 avant une légère baisse puis une nouvelle hausse dans les années 1900. La commune est alors plus peuplée que Rozay-en-Brie. La Première Guerre mondiale s'accompagna, dans un contexte d'exode rural, d'une chute de la démographie suivie d'un long déclin jusqu'aux années 1970. La croissance est continue depuis les années 1980 avec une population désormais proche des niveaux historiques.
Enseignement
Jouy-le-Châtel est située dans l'académie de Créteil.
La commune dispose d'une école maternelle ainsi que d'une école élémentaire.
Un collège devrait ouvrir ses portes en Modèle:Date- à Jouy-le-Châtel, qui en a fait la demande depuis le début des années 2000. L’établissement s’étendra sur 3,5 ha et aura une capacité de 400 élèves, avec une possibilité d’agrandissement à 600 élèves. Il aura pour objectif de soulager les collèges de Provins, Nangis, Rozay-en-Brie, Villiers-Saint-Georges et La Ferté-Gaucher<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Le marché se tient tous les mercredis. La fête communale se déroule le Modèle:3e de juin. La brocante a traditionnellement lieu le dernier dimanche de septembre.
Les associations locales Club de l'Amitié des Joviciens ou Jouy Loisirs organisent régulièrement des activités au sein de la commune.
Santé
Une pharmacie ainsi qu'un cabinet médical avec deux médecins sont installés dans le village.
L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier Léon Binet de Provins.
Sécurité
Police - Gendarmerie
Jouy-le-Châtel dispose d'une brigade territoriale autonome de la gendarmerie nationale située dans la rue de Provins.
Sapeurs-Pompiers
Jouy-le-Châtel dispose d'un centre d'intervention et de secours situé dans la rue de Paris.
Sports
Activités
Jouy-le-Châtel compte plusieurs associations sportives : A.S.A.J. (gymnastique), Club Sportif Jovicien (football), E.S. Jouy Yvron (football), Les Diam's (twirling bâton et danse), Team Modèle Indoor (modèles réduits d'hélicoptères).
Équipements sportifs
Le village dispose d'un espace municipal avec terrain de football, de tennis et de basket, ainsi que d'un poney club. Une piste de karting se trouve à Vaudoy-en-Brie sur la route départementale 209.
Médias
Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que le bi-hebdomadaire Le Pays briard relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre et d'IDF1.
L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : Passerelles en Provinois, mensuel diffusé par la communauté de communes du Provinois<ref>Passerelles en Provinois sur le site de la Communauté de Communes du Provinois.</ref> ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil départemental de Seine-et-Marne<ref>Le Magazine de Seine-et-Marne sur le site du conseil général de Seine-et-Marne.</ref> et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France<ref>Le Journal du Conseil régional sur le site du conseil régional de l’Île-de-France.</ref>.
Cultes
La commune de Jouy-le-Châtel fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Provins » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Saint-Aubin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Agriculture
L'agriculture céréalière occupe une place majeure dans le terroir de la Brie. Les immenses silos à céréales dominent le village. On retrouve également d'autres productions : élevage, vaches laitières, betteraves, pommes, fraises, volailles, apiculture, arboriculture.
Commerce et artisanat
La commune compte une vingtaine de commerces, artisans et services de proximité. La place de l'église regroupe une partie des commerces. Un bureau de poste et un distributeur bancaire sont installés dans le village. La commune compte une épicerie, une boulangerie-pâtisserie, un tabac-presse, un café, un bar-restaurant, un coiffeur, un cabinet comptable, une agence immobilière, une auto-école, un studio d'enregistrement, un taxi, un plombier-chauffagiste, deux entreprises du bâtiment, un exploitant vendeur de foie gras<ref>Commerces sur le site de la mairie.</ref>. Un réparateur utilitaires camions se trouve au niveau du Carrefour de Prévers.
Production d'hydrocarbures
Modèle:... La commune est sise sur l'une des rares réserves de pétrole en France.
Secteurs d'activité
En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au Modèle:Date-<ref name="ZRR">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Jouy-le-Châtel est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 31 en 1988 à 24 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Jouy-le-Châtel, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 31 | 26 | 24 |
Travail (UTA) | 55 | 50 | 34 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 723 | 2 656 | 2 932 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 2 677 | 2 641 | 2 916 |
Céréales (ha) | 1 812 | 1 632 | 1 809 |
dont blé tendre (ha) | 1247 | 1253 | 1315 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 416 | 170 | 172 |
Tournesol (ha) | 104 | s | |
Colza et navette (ha) | 25 | s | 158 |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 164 | 378 | 407 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments remarquables
Architecture sacrée
- Église romane Saint-Aubin (IMH 1926) Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remaniée Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandie : trois nefs, chœur voûté d'ogives ; épitaphe funéraire Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, boiseries de chœur Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, stalles Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lutrin en partie (IMH 1908) Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, porte-cierge pascal Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vierge à l'Enfant en pierre Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pierres tombales Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- La construction primitive remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque à laquelle cette église appartient aux chapelains de la cathédrale de Reims. De nombreux travaux modifient son aspect primitif.
- Le bâtiment actuel comprend une nef et deux bas-côtés, coiffés par un même toit à rupture de pente. Le chœur, à trois pans, présente des grandes ouvertures de style roman, munies à l'origine de meneaux en pierre : le grès. La taille importante des contreforts, ainsi que la hauteur limitée du clocher, inachevé ou partiellement détruit, donnent un aspect général massif à l'édifice<ref>Église de Jouy-le-Châtel sur le site Topic-Topos, le patrimoine des communes de France.</ref>.
Architecture civile
- Quelques restes d'enceinte (rue des Fossés).
- Donjon Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entouré de douves, du château de Vigneau, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Château du Petit Paris Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : chapelle seigneuriale Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Ferme de Beaupré, mentionnée par les archives seulement à partir de 1736 : « une grande maison appelée la ferme de Beaupré scise hors la porte et proche le bourg de Jouy-le-Châtel ». Un étang dépend alors de cette ferme, sur les bords duquel est installé un lavoir privé. Elle est à présent à l'intérieur de la ville. Si le bâtiment d'habitation au fond de la cour est relativement récent, en revanche, le colombier attenant, à toit en poudrière, date probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade de la grange laisse distinguer deux portes murées, l'une charretière, l'autre piétonnière<ref>Ferme de Beaupré sur le site Topic-Topos, le patrimoine des communes de France.</ref>.
- Râperie construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au moment de l'essor de la culture de la betterave à sucre dans la région. Elle dépend alors de la sucrerie de Coulommiers. L'activité pratiquée était le râpage des betteraves, avant leur transformation pour en tirer le sucre. Elle est aujourd'hui abandonnée<ref>Sucrerie de Jouy-le-Châtel sur le site Topic-Topos, le patrimoine des communes de France.</ref>.
- Roue de pressoir à grains Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Équipements culturels
La commune dispose d'une bibliothèque (permanence 1 samedi sur 2), d'une salle des fêtes (capacité 120 places), de la salle de l'ancienne mairie (vins d'honneur, réunions) et de la salle rue des Lombards Club de l'Amitié (réunions des adhérents du club)<ref>Salles municipales sur le site de la mairie.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Maurice Marcille, (1871-1941), chirurgien français qui a mis en place les premières Ambulance Chirurgicale Automobile
- La famille de l'acteur Benoît Magimel vivait dans le village.
Héraldique
Origine
Le blason est une création de M. Pierre Perie, conseiller municipal. Il fut adopté le Modèle:Date-.
Descriptif des armoiries de la ville
Le I du Modèle:1er rappelle que la ville faisait partie de la seigneurie des comtes de Champagne et qu'Henri III de Champagne en fit don à sa fille unique Jeanne de Navarre en 1285. Le II du Modèle:1er rappelle que Marguerite de France, fille de Philippe le Long, qui en hérita, en fit don à l'abbaye de Saint-Denis à sa mort en 1365. Le chevron symbolise le privilège de justice qu'avait gardé la ville. Le prévôt de Provins s'y déplaçait deux fois par semaine: la ville avait un tribunal et une prison. Les trois épis de blé évoque la principale richesse de la région.
Voir aussi
Bibliographie
Histoire
- Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
- Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
- Daniel Jalmain, "Archéologie aérienne en Île-de-France, Beauce, Brie, Champagne", Éditions Technip, 1970, 192 p. Modèle:ISBN
- Simone Lefèvre, "Les granges de l'abbaye de Jouy-en-Brie et la voie aux moines", Soc. d'histoire et d'archéologie de Provins, 1983, 10 p.
- André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. Modèle:ISBN
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second empire (1852-1857), Tome I, Paris, Palau, 1998, 215 p. Modèle:ISBN
- François et Maguy Palau, Le rail en France - Tome II, 1858-1863, 2001, 223 p. Modèle:ISBN
- René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
- René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.
Patrimoine architectural
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Notes "Carte"
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne