Andlau
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Andlau (Àndlöi en alsacien) est une commune française viticole située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Elle est une étape à la fois sur :
- la Route des vins d'Alsace ;
- la Véloroute du vignoble d'Alsace (EuroVelo 5) ;
- la partie vosgienne (versant alsacien) du sentier de grande randonnée GR 5 et du sentier européen E2 ;
- la partie alsacienne du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Géographie
Andlau est une petite ville du Bas-Rhin de l'arrondissement de Sélestat-Erstein et du canton d'Obernai située dans la vallée de l'Andlau sur les contreforts des Vosges. La banlieue d'Andlau est entièrement occupée par les Vosges, dont un sommet, le Stosskopf, y atteint une hauteur de Modèle:Unité. Ses communes limitrophes sont Mittelbergheim au nord-est, Eichhoffen à l'est, Bernardvillé au sud, le Hohwald au nord-ouest et Barr. La commune possède une superficie de Modèle:Unité dont le point le plus haut culmine à Modèle:Unité vers la pointe nord du Niederberg. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Lieux-dits et écarts
Cours d'eau
L'Andlau : petite rivière qui prend sa source dans les Vosges, près du Champ du Feu, montagne située à l'extrémité orientale du Ban de la Roche ; elle coule d'ouest en est, arrose Andlau, Eichhoffen, Saint-Pierre, Stotzheim, Zellwiller, Hindisheim, Lipsheim, Fegersheim et se jette dans l'Ill en aval de cette dernière commune, après avoir reçu en amont de Valff les eaux de la Kirneck et mis en mouvement près de 60 moulins et autres usines vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son cours est d'environ Modèle:Unité.
Urbanisme
Typologie
Andlau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Andlau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (90,2 %), cultures permanentes (5,2 %), zones urbanisées (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Andelaha
- Andelelaha
- Andeloïa
- Andeloha, 999
- Andelow
- Andeloa
- Andelow
- Andelach, 1126
Origine du nom
Andlau est une déformation du mot Andelaha en Andelaw ou Andlaw. Le premier mot pourrait provenir du nom primitif de la rivière dont on trouve des traces dans les anciennes cartes établies aux {{#switch: e
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}}. Cette rivière de Modèle:Unité coule depuis le Champ du Feu jusqu'à l'Ill et se trouve être à l'origine du nom de la commune. La ville a ensuite pris le nom de la rivière. Le Modèle:Date, Andlau s’appelait Andlau-au-Val pour la distinguer de celui de Andelot dans la Haute-Marne. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom redevient Andlau.
Histoire
Un domaine occupé dès l'époque gallo-romaine
Le village est sans doute déjà occupé à l'époque gallo-romaine. Ensuite, c'est autour de l'abbaye de moniales fondée en 880 par Richarde de Souabe, fille du comte d'Alsace connu sous le nom d'Erchangar, que se développe le village. Sainte Richarde<ref>Décédée en 896 ou 897, Richarde de Souabe fut inhumée dans l'enceinte même de l'église comme le voulait la coutume</ref> épouse par la suite l'empereur Charles le Gros, petit-fils de Louis le Débonnaire.
Selon la légende, Richarde est accusée d'inconduite par son mari. Afin de démontrer son innocence, elle se soumet à l'épreuve du feu : pieds nus et vêtue d'une chemise enduite de cire, elle traverse les flammes sans la moindre brûlure. Justifiée, mais meurtrie par le vil soupçon, elle quitte son château et s'en va dans la forêt. Un ange lui apparaît et lui enjoint de fonder un monastère à l'endroit que lui indiquera une ourse. À l'entrée du val d'Eléon, sur les bords du torrent, elle aperçoit la bête annoncée qui gratte la terre. C'est donc à cet endroit que s'élèvera l'abbaye d'Andlau. En souvenir de son origine, l'abbaye logera et nourrira gratuitement les montreurs d'ours de passage et entretiendra un ours vivant.
Telle est la légende. En fait, Richarde a déjà fondé Andlau depuis 7 ans quand Charles le Gros la répudie. C'est là qu'elle se retire. Elle est canonisée en 1049 par le pape Léon IX, un Alsacien. Les religieuses d'Andlau, toutes de noble naissance, avaient le droit de quitter le couvent et de se marier. Seule l'abbesse prononçait des vœux définitifs. Elle portait le titre, envié, de princesse du Saint-Empire.
La fondation d'une abbaye
Cette abbaye fut placée initialement au Saint-Sauveur et suivait la règle de saint Benoît qui reçut la protection du pape. Elle fut autorisée à battre monnaie jusqu'en 1004. Elle fut dotée de biens considérables et reçut par la suite un grand nombre de privilèges. L'empereur Charles IV, en les confirmant en 1347, déclara l'abbaye exempte de toutes charges et contributions et accorda à l'abbesse Adélaïde de Géroldseck et à celles qui lui succédèrent, le titre de princesse de l'Empire. On ne connaît pas précisément l'époque précise de sa sécularisation ; on croit qu'elle eut lieu entre les {{#switch: e
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}}. Outre la charte de l'empereur Charles IV, un grand nombre d'autres diplômes antérieurs et postérieurs ont été concédés à cette abbaye, soit pour confirmer les privilèges qu'elle avait déjà obtenus, soit pour lui en accorder de nouveaux. Les récipiendaires étaient obligés de faire preuve de seize quartiers de noblesse sans mésalliance, et les familles les plus illustres d'Alsace et d'Allemagne briguaient l'honneur d'y faire admettre leurs filles ; elles n'étaient assujetties à aucun vœu et pouvaient quand bon leur semblait, rentrer dans leurs familles et même se marier.
Cette abbaye reçut, presque dès son origine, une illustration qui n'a pas peu contribué à sa prospérité et à sa considération. On sait que l'empereur Charles le Gros, trop faible pour gouverner le vaste empire qu'il avait réuni sous son sceptre par la mort de ses deux frères, en laissa les soins à l'impératrice Richarde, son épouse ; elle avait pour conseiller Liutward, évêque de Verceil. Les courtisans, jaloux de l'autorité de l'évêque et de la confiance que lui accordait l'impératrice, méditaient depuis longtemps sa ruine et trouvèrent le moyen d'allumer dans le cœur du faible monarque une jalousie que la piété, les talents, les éminentes qualités de son épouse et vingt-cinq ans de mariage constamment heureux furent impuissants à écarter. Liutward fut chassé de la cour ; l'impératrice répudiée se retira dans le monastère d'Andlau. La légende de sainte Richarde porte qu'elle subit l'épreuve du feu, et que revêtue d'une chemise enduite de cire, à laquelle ont mis le feu en quatre endroits, elle ne fut point atteinte par les flammes qui s'éteignirent miraculeusement. Quoi qu'il en soit, ce fut dans cette abbaye que l'épouse de Charles-le-Gros finit ses jours dans la prière et les bonnes œuvres. Elle trouva aussi une source de consolations dans les lettres, qu'elle cultivait avec une grande distinction ; plusieurs belles poésies, qui sont parvenues jusqu'à nous, peignent sa résignation et la pureté de son âme. Elle mourut avant la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et fut enterrée dans une chapelle latérale de l'église d'Andlau ; un siècle et demi plus tard, elle fut canonisée par le pape Léon IX, qui s'étant trouvé en Alsace, sa patrie, vint à Andlau bénir l'église nouvellement construite sous l'abbesse Mathilde, sœur de l'empereur Henri III.
La famille d'Andlau
On trouve les premières références à la maison d'Andlau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce qui fait de cette famille une des lignées les plus anciennes de France. La ligne d'Andlau fait partie des 0,5 % de la noblesse française dont les origines remontent au bas Moyen Âge ; elle est ainsi considérée comme noblesse d'épée - noblesse de race ou noblesse ancienne . Les nobles d'Andlau ont peut-être donné leur nom à la ville. Selon certaines sources, la famille d'Andlau serait arrivée en Alsace à l'époque romaine avec une autre famille, les Dandolo de Venise. Cette famille aurait fondé le château du Bas-d'Andlau. Une autre version attribue à un dénommé Balthasard d'Andolo natif de Bologne la création de la ville. Il aurait suivi Charlemagne qui se dirigeait vers le nord vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il se serait alors fixé au val d'Eléon et pourrait donc être à l'origine de la fondation de la lignée de la famille noble des Andlau qui a donné le nom à Andlau. Balthasard et son fils auraient fondé un petit couvent dans la vallée, près de la rivière Andlau. Cette théorie irait donc à l'encontre de la version qui veut que ce soit sainte Richarde qui ait fondé l'abbaye. Une autre proposition parle d'un chevalier d'Andlau qui aurait aidé Richarde à trouver l'emplacement où l'ours grattait le sol. La famille des Andlau accédera au statut de chevaliers à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ils prendront le nom de la cité et feront ainsi des legs à l'abbaye. Mais on peut aussi prétendre que cette famille a pris le nom de la ville, qui par la suite lui a donné ses armoiries. Le premier personnage, Gunther d'Andalau, cité en 1141, devient abbé de Saint-Blaise. Les sires d'Andlau s'illustrent durant la bataille de Sempach, le Modèle:Date, durant laquelle le comte d'Andlau perd quatre de ses fils. Elle est particulièrement affectée par la guerre de Trente Ans.
La famille d'Andlau est liée à de nombreux personnages de l'histoire de France, comme Claude-Adrien Helvétius, Jacques Necker, Germaine de Staël, Jean Le Marois, Hardouin-Gustave d'Andlau ou encore Albert de Mun.
Le village se forme autour de l'abbaye
Peu à peu, il se forma aux alentours de l'abbaye une petite ville que l'abbesse donna en fief, en 1364, à la famille noble d'Andlau, une des plus illustres de l'Alsace, dont l'histoire fait mention pour la première fois en 1141 : Ganthier d'Andlau fut abbé de Saint-Blaise. Neuf ans après, Othon, comte d'Andlau (Otto de Andelaha comes) paraît comme témoin dans un diplôme donné par l'empereur Conrad III en faveur de l'abbaye de Saint-Blaise. Cette famille a produit un grand nombre d'hommes distingués, et ce qui prouve la haute considération dont elle jouissait, c'est qu'en vertu d'un antique privilège, renouvelé par Charles Quint, en 1550, l'aîné portait le titre de chevalier héréditaire du Saint-Empire.
Andlau une ville de pèlerinage
Un pèlerinage fut dédié très tôt à la Vierge Marie dans la crypte de l'église où les chanoinesses se réunissaient chaque jour pour prier. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une tour — souvent confondue avec le château de Spesbourg — est attestée appartenir aux nobles de Dicka. Entre le {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIV
}} quatre châteaux sont édifiés à Andlau. L'un de ces châteaux est celui du Wibelsberg-Crax dont il ne subsiste que quelques vestiges. Construit entre 1232 et 1249 il est démoli une première fois par Eberhard d'Andlau, puis reconstruit à partir de 1293. Il prend alors le nom de château de Crax, mais est définitivement démoli en 1298 sur ordre de l'évêque de Strasbourg. Les sires d'Andlau fortifient la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1695 le garde forestier d'Andlau, Frantz Ettighoffen, tue l'un des derniers ours des Vosges. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Andlau compte encore dix-huit moulins. La commune est entourée de forêts et de vignes.
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Les habitants sont appelés les Andlaviens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Jumelages
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, ancienne église abbatiale, des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles
Modèle:Article détaillé Son porche roman constitue l'un des chefs-d'œuvre de l'art sculptural médiéval alsacien. Crypte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vierge des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}s. Chaire de 1715 portée par Samson. Tombeau de sainte Richarde. Stalles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'église actuelle a été reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La frise sculptée du massif occidental, sur Modèle:Unité de long et 0,60 de haut, déroule motifs animaux, personnages (héros de chevalerie, histoire de Richarde, etc.) ; au portail, le Christ, les saints Pierre et Paul, les premières scènes de la Genèse<ref>Modèle:Base Mérimée Eglise Saint-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde</ref>. Modèle:Galerie détaillée
-
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. -
Relief de la frise côté nord. -
Portail principal roman. -
Vue intérieure de la nef vers le chœur.
La chapelle Saint-André, son cimetière avec ses tombes remarquables
Anciennement chapelle du Saint-Sauveur, l'édifice primitif remonte à l'époque carolingienne. On peut encore voir, à travers une grille au ras du sol, les fondations romanes. Cette église est encore appelée chapelle du Cimetière par certains villageois. Cette église servait aussi aux habitants d'Eichhoffen qui ne disposaient pas d'église jusqu'en 1865. Entre 1777 et 1780, la chapelle Saint-André est agrandie pour répondre à la forte demande des communiants qui fréquentaient alors l'église. Les personnes décédées d'Eichhoffen étaient enterrées dans le cimetière à côté de l'église. Beaucoup d'anciennes tombes du cimetière ne sont donc pas ceux des habitants d'Andlau mais d'Eichhoffen. Après plusieurs années d'imbroglios entre Andlau et Eichhoffen, les catholiques de cette dernière cité feront construire leur propre église. La construction de cette chapelle est le fruit de plusieurs transformations. Le clocher de la chapelle est de forme octogonale. Dans le chœur médiéval, il existe encore des peintures murales qui datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Concernant le cimetière qui se trouve à côté de la chapelle, le commandeur Marx Cromer (Kremmer) fera élever à ses frais le mur qui entoure la chapelle, entre 1495 et 1537. La chapelle Saint-André doit beaucoup à de généreux donateurs. En 1896, grâce au docteur Stoltz, elle sera restaurée. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des travaux de soutènement et de drainage seront entrepris pour éviter l'écroulement du mur qui donne sur la route. Au cours de la rénovation de 1974-1975, des lucarnes seront aménagées dans le beffroi puis enlevées. Pendant longtemps les processions s'arrêtaient devant la chapelle au même titre que les oratoires qui se trouvaient sur le parcours<ref>Modèle:Base Mérimée Eglise paroissiale Saint-André, chapelle</ref>.
Fortifications
Jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville en elle-même n’a pas de murs, mais contient deux sites fortifiés : la tour des Dicka, avoués de l’abbaye, et le château du Bas-Andlau, construit par les seigneurs d’Andlau entre 1334 et 1340 au sud de la ville. Ce dernier est intégré dans l’enceinte urbaine dont la construction commence en 1432. De construction assez sommaire, celle-ci comportait à l’origine six tours et trois tours-portes, mais la majeure partie en a été détruite au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Outre une partie de l’enceinte, il subsiste aujourd’hui des fortifications une des portes du château, la tour carrée de l’angle nord-est, une tour en fer-à-cheval à l’est et la tour carrée de l’angle sud-est, dite Hexenturm, ou tour des Sorcières, qui a servi de prison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il ne reste aucune des trois tours-portes : la Spitaltor, ou Porte de l’Hôpital, au nord, a été abattue en 1820, la Haseltor, ou Porte des Noisetiers, au sud, a été démolie en 1856, l’Obertor, ou Porte Haute, au nord-ouest et qui avait conservée son pont-levis jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été détruite en 1865<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Autres monuments
- Château d'Andlau du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée Château fort de Haut Andlau</ref>.
- Château du Spesbourg du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée Château fort de Spesbourg</ref>.
- Ancien hôtel de la famille d'Andlau de 1582 (Renaissance) qui abrite désormais le centre d'interprétation du patrimoine les ateliers de la Seigneurie<ref>Modèle:Base Mérimée Ancien Hôtel d'Andlau</ref>.
-
Château de Haut-Andlau. -
Château de Spesbourg. -
Ancien Hôtel d’Andlau dit « La Seigneurie » (1582).
- Hôpital Stolz-Grimm, ancienne résidence abbatiale
- Maison au 17, rue Docteur-Stoltz
- Puits Sainte-Richarde près du presbytère<ref>Modèle:Base Mérimée Puits Sainte-Richarde</ref>.
-
Ancienne résidence abbatiale dite hôpital Stolz-Grimm, actuellement Maison de retraite. -
Maison (1573), ancien Hôtel d’Andlau, 17 rue du Docteur-Stoltz. -
Ancienne Commanderie des Chevaliers Teutoniques (1741-1787). -
Puits Sainte-Richarde (1513). -
Fontaine Sainte-Richarde (1876). -
Mairie (1840).
Personnalités liées à la commune
- Peter Hemmel von Andlau, peintre-verrier allemand né à Andlau vers 1420/1425 ;
- François-Thiébaud Rothfuchs, chroniqueur né le Modèle:Date de naissance- à Andlau et décédé après 1697 ;
- Jean-Louis Stoltz (1777-1869), médecin militaire du temps de Napoléon Ier et ampélographe de renom ;
- Philippe Christophe Hallez (Modèle:Date - Haguenau † Modèle:Date - Andlau), militaire et homme politique français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Joseph Stoltz (1803-1896), gynécologue de réputation internationale, doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg puis de celle de Nancy ;
- Alexis Kreyder (1839-1912), artiste peintre ;
- Joseph Sigrist (1885-1976), ancien sénateur-paysan ;
- Charles Kieffer (1903-1987), officier de la [[1re division française libre|Modèle:1re division française libre]], Compagnon de la Libération ;
- René Koering (1940-), compositeur, producteur et metteur en scène, né sur la commune ;
- Docteur HEIN Bernard ( 1941 - 2021 ).
Voir aussi
Bibliographie
L'article a été tiré en grande partie de L'Alsace ancienne et moderne : dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, édité en 1865. Les textes ont pu être modifiés depuis.
- Baquol : L'Alsace ancienne et moderne : dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, 1865.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
Articles connexes
- Le kastelberg, le moenchberg et le wiebelsberg, trois grands crus d'Alsace
- Liste des communes du Bas-Rhin
Liens externes
- Site de la mairie
- Office de Tourisme Barr Bernstein
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Andlau sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune