Antiphon

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Biographie2

Antiphon, en Modèle:Lang-grc / Modèle:Lang (Rhamnos, Attique v. 480 av. J.-C.Athènes 410 av. J.-C.)<ref>Vies des dix orateurs de Plutarque : Modèle:Citation. La référence aux guerres médiques et à Antiphon permettent de dater la naissance de Gorgias un peu avant 480</ref> est l'un des dix grands orateurs attiques.

Ce sophiste hédoniste s’était spécialisé dans plusieurs domaines de la sagesse, en grec ancien Modèle:Grec ancien, tels que le juridique, l’onirocrisie, la mantique, la thérapeutique par les mots, la rhétorique. Aristocrate convaincu, il est l'un des instigateurs de la révolution oligarchique de 411 av. J.-C. à Athènes, aux côtés de Phrynicos et de Théramène. Au rétablissement de la démocratie en 410, il est jugé pour sa participation à ce régime par le peuple athénien, inculpé de haute trahison, et condamné à mort ; en pareil cas, cette sentence était aggravée de la privation de sépulture, de la confiscation des biens et de la perte des droits civiques pour les descendants<ref>Louis Gernet, Introduction, édition des Belles Lettres, 1965, Modèle:P.4.</ref>.

Antiphon de Rhamnonte et Antiphon d'Athènes

La question de savoir si Antiphon de Rhamnonte de l'oligarchie des Quatre-Cents et Antiphon d'Athènes sont un seul et même personnage historique, d'une part, et si les textes de l'orateur, du politique, du logographe, du rhéteur auteur des Tétralogies<ref>Selon la tradition inaugurée par Caecilius de Calé Acté</ref>,<ref>Le texte de Cécilius sur Antiphon est la source principale du pseudo-Plutarque, 832 e.</ref>,<ref>Voir Fernanda Decleva Caizzi (1969) ; voir aussi les trad. françaises dans l'édition des Belles Lettres par Louis Gernet 1923 et la Première Tétralogie, dans Barbara Cassin 1995, Modèle:P. 279-294.</ref> et du sophiste auteur des fragments sur papyrus<ref>Voir Pendrick 2002 ; Untersteiner 1967, Modèle:P. 178-195 et 1993, vol. 2, Modèle:P.45, note 17.</ref> de De la concorde et De la vérité d'autre part, sont du même ou de plusieurs auteurs fait l'objet de débats toujours d'actualité<ref>Voir une synthèse des positions dans Narcy 1989 [DPhA], la bibliographie détaillée de Vidoni c. 2009 et les notes de Dorandi (1999). Voir aussi le compte rendu sur Gagarin (2002, par Pierre Aubenque, José Miguel, Gambra Gutiérrez, Fosca Mariani Zini, 2003 - partiellement disponible en ligne).</ref>. Enfin, d'autres Antiphon ont été connus en Grèce antique<ref>Voir Pendrick 2002</ref>, à qui Aristote fait référence dans La Rhétorique<ref>VI, 27</ref>.

Biographie

Né dans le dème attique de Rhamnos, Antiphon est le fils de Sophilos, un aristocrate sophiste athénien, et le petit-fils d'un fervent partisan des Pisistratides. Antiphon apprend l'art oratoire de son père et entame une carrière de logographe et de sophiste, enseignant à son tour la rhétorique.

Après avoir été le maître de Thucydide, qui le défend ensuite avec chaleur dans ses écrits, il s'engage en politique sur la fin de sa vie : il participe à la révolution oligarchique des Quatre-Cents en 411 av. J.-C.

À la chute du régime, en 410, il est jugé pour trahison, et malgré un discours passionné de défense, dont Thucydide dit qu'il est « le plus parfait qu'on ait jamais entendu dans une affaire capitale », il est condamné à boire la ciguë<ref>Les sources principales concernant Antiphon sont, outre ses propres discours, Thucydide, VIII, 68.</ref>,<ref>Voir Thucydide, VIII, 68, sur remacle.org et le pseudo-Plutarque, dans la Vie des dix orateursVoir sur remacle.org {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}, et les Vitae decem oratorum en Modèle:Grc, 1833, Modèle:P. 23-30.</ref>.

Pour des commentateurs contemporains<ref>Jean-Paul Dumont, 1988, Modèle:P.1268, n. 3 à la Modèle:P. 235.</ref> Antiphon le sophiste est distinct d'Antiphon le logographe, mais plusieurs spécialistes argumentent d'après des découvertes papyrologiques récentes, que le sophiste et l'orateur ne font qu'un<ref>Annie Hourcade en 2001 et Michael Gagarin en 2002. Voir plus précisément dans le Répertoire des sources philosophiques antiques de Martine Vidoni)</ref>.

Antiphon le thérapeute, précurseur de la psychanalyse

Antiphon estimait que Modèle:Citation

Théorie qu'on peut aujourd'hui retrouver dans l'effet placebo.

Concernant le thérapeute Antiphon, le pseudo-Plutarque nous dit (traduction Louis Gernet<ref>Modèle:Lien web</ref>) : Modèle:Citation bloc

Antiphon peut être considéré comme un des précurseurs de la psychanalyse. Il est l'inventeur d'une méthode d'interprétation des rêves ainsi que d'une thérapie de l'âme fondée sur le discours. Il prétendait guérir les maladies humaines par l'expression des sentiments par les mots, et l'interprétation rationaliste des rêves.

Grâce à Lucien de Samosate, nous possédons le propos d'ouverture de son traité Sur l'art d'échapper à l'affliction :

Modèle:Citation bloc

Discours

Si la tradition attribue 60 discours à Antiphon, nous n'en conservons que six en entier, ainsi que des fragments de vingt autres. Le premier discours que nous ayons remonte à 430 Modèle:Av JC

La tradition fait de lui le fondateur de l'éloquence judiciaire, l'un des trois types d'éloquence grecque — il est d'ailleurs le premier orateur dont les discours aient été publiés. C'est un logographe, trois des discours que nous conservons concernent des affaires d'homicide. Il est également l'auteur des Tétralogies, des exercices rhétoriques mettant en regard deux discours (le premier et le second exigés par la procédure athénienne) de l'accusation et deux discours (idem) de la défense, également pour des affaires d'homicide : Modèle:Citation bloc

Antiphon enseigne, et démontre dans ses œuvres, des procédés techniques pour faire un bon discours. D'abord, il préconise une disposition en cinq parties, puis il donne une liste d'arguments-type, les Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang utilisables dans toutes les plaidoiries. C'est également lui qui, selon la tradition, introduit la technique du vraisemblable, éliminant tour à tour les hypothèses invraisemblables pour prouver l'innocence ou la culpabilité de l'accusé.

Œuvre mathématique

Antiphon n’a été qu’un amateur en matière scientifiqueModèle:Sfn, comme l’indique Aristote<ref>Aristote, Physique, I, 185 a 17.</ref> ; il a essayé de donner une borne inférieure et supérieure de pi grâce au calcul de l'aire de polygones inscrits et circonscrits au cercle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a essayé d'appliquer cette méthode pour résoudre la quadrature du cercle, par l’inscription successive de polygones réguliers dont les nombres des côtés formaient une progression géométrique, 4, 8, 16, 32, etc. ou 3, 6, 12, 24, etc.<ref>Modèle:Article</ref>, problème dont on a depuis démontré qu'il n'avait pas de solution.

Œuvre philosophique

Fichier:P.Oxy. XI 1364 fr. 1, cols. v-vii.jpg
Papyrus original de "Sur la vérité."

Dans le domaine strictement philosophique, Antiphon est un auteur original, mais méconnu. Il est l'auteur d'un traité Sur la Vérité, un ouvrage Sur la Concorde, ainsi qu'un autre Sur la Politique, dont il ne reste rien que quelques fragments. Il s'est, semble-t-il, attaché à prendre une voie différente d'Aristote. Autant le stagirite affirmait la vérité ontologique de la forme dans la nature, autant Antiphon énonçait la supériorité de la Matière sur le Monde. Pour lui en effet la Matière constitue l'essence de la nature des êtres. Cette doctrine se caractérisait par le concept d’arrythmiston, en grec : l'affranchi de tout rythme, au sens de limite des choses. À la même époque, les Atomistes utilisaient le mot grec de rythmos pour décrire les limites physiques des atomes.

L’arrythmiston est dans l'esprit d'Antiphon le substrat du monde Modèle:Cita. Il utilisait pour illustrer sa théorie l'image du lit enterré d'après le témoignage d'Aristote : au livre I de son traité de la Vérité, Antiphon indiquait Si l'on enfouissait un lit et si le bois en se putréfiant donnait naissance à un rejeton vivant, on n'aurait pas un lit mais du bois<ref>Aristote Physique, II, 1, 193 a 9.</ref>.

L'essence du lit est végétale, son ordonnancement est un accident fait par l'homme. La vraie réalité est le support délié de toute structure, les figures particulières des choses ne sont que les agencements fugaces de l'opportunité du mouvement du Monde. Pour lui, le substrat libre de structure du Monde n'a besoin de rien, ni ne conçoit rien d'autre en plus, mais est indéterminé et sans manque<ref>Fragment du Livre I de la vérité in Diels B 10.</ref>. Même la notion de temps est à ses yeux à soustraire du substrat primordial du monde. Ainsi, il indiquait : Le temps est pensée ou mesure, non le substrat des choses<ref>Fragment B9 Diels.</ref>, théorie appliquée concrètement par notre philosophe dans la recherche de la résolution géométrique de la quadrature du cercle. La vision philosophique selon Antiphon de ce problème géométrique se retrouve dans sa tentative de la rectification géométrique de la courbe. La seule réalité étant alors l'homogénéité de l'espace, le substrat de la Nature, où se déploie cette courbure géométrique.

Antiphon, le contestataire libertaire

Antiphon met ses connaissances au service du peuple. Pour aller vers le bonheur, vers l'hédonisme libertaire, il prône une vie selon la Nature, il recommande d'aller à l'encontre des conventions sociales, idée qu'on retrouve également chez les Stoïciens, Diogène de Sinope, Aristippe de Cyrène et les Cyrénaïques.

Il recommande de tourner le dos aux richesses, aux honneurs et aux valeurs familiales<ref>Michel Onfray, Antiphon et le verbe guérisseur.</ref> car ces fausses valeurs éloignent du bonheur et de l'autonomie. Il veut privilégier l'être sur l'avoir.

Modèle:Citation bloc

Selon lui, pour vivre selon la Nature, pour se connaître soi-même, il faut connaître les lois de la Nature. Cette connaissance ne peut passer que par la philosophie qui permet de comprendre les choses et ainsi de conjurer la peur et fabriquer de la rationalité et du plaisir.

Il est ainsi également un précurseur du concept de droit naturel que développeront plus tard Hobbes, Locke et Rousseau.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Bibliographie en ligne

Éditions et traductions

Voir Vidoni pour les éditions scientifiques actuelles, les débats et les fragments divers.

  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antifonte sofista, dans I sofisti : testimonianze e frammenti, 4, éd. et trad. italienne par Mario Untersteiner (à propos d'Antiphon) et Antonio Battegazzore, Florence, La Nuova Italia, 1962, Modèle:P.2-211 ; nouv. éd. 1967 ; trad. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les sophistes, Paris, J. Vrin, 1987, nouv. éd. 1993 (Bibliothèque d'histoire de la philosophie) Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les présocratiques, trad. sous la dir. de Jean-Paul Dumont, avec la collab. de Daniel Delattre et de Jean-Louis Poirier (à propos d'Antiphon), Paris, Gallimard, 1988, Modèle:P.1091-1125 (Bibliothèque de la Pléiade, 345) Modèle:ISBN.
  • (esp) Antifonte. Andócides. Discursos y fragmentos, trad. J. Redondo, Madrid, Gredos, 1991 Modèle:ISBN Modèle:OCLC
  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antiphon the Sophist, The Fragments, éd. et trad. anglaise par Gerard J. Pendrick, Cambridge (UK), University Press, 2002 (Cambridge classical texts and commentaries, 39) Modèle:ISBN (table et introd. partielle ; extraits).

Éditions savantes

  • Modèle:Ouvrage (notice).Modèle:Commentaire biblio
  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antiphon der Sophist, dans Die Fragmente der Vorsokratiker, 2, éd. et trad. allemande par Hermann Diels et Walther Kranz, Berlin, Weidmann, Modèle:6e éd. 1951-1952 (Modèle:1re éd. 1903), Modèle:P.334-370 et 426, voir aussi Modèle:P.369-370 (« Zwischen dem Redner und dem Sophisten strittige Fragmente » [= Fr. 82 à 118]) (Modèle:4e éd. de 1922, Modèle:P. 289-308 et index) ; nombreux repr. Modèle:ISBN.
  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Oxyrhynchus Papyri, 11 et 15, éd. et trad. anglaise par Bernard Pyne Grenfell et Arthur Surridge Hunt, Londres, Egypt exploration society, 1915 et 1922, Modèle:P.92-104 et 119-122.
  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antiphontis Tetralogiae, éd. et trad. italienne par Fernanda Decleva Caizzi, Milan-Varese, Istituto Editoriale Cisalpino, 1969 (Testi e documenti per lo studio dell'antichità, 28).
  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} POxy 3647, éd. et trad. anglaise par Maria Serena Funghi, dans The Oxyrhynchus Papyri, 52, Londres, Egypt exploration society, 1984, Modèle:P.1-5 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Grc Antipho, éd. par Fernanda Decleva Caizzi, dans Corpus dei Papiri Filosofici Greci e Latini [CPF], 1, 1, Florence, Leo S. Olschki, 1989, Modèle:P.176-222, no 17 (Studi e Testi per il Corpus dei Papiri Filosofici) Modèle:ISBN.
  • (cat) Antifont. Discursos I-II, éd. par J. Redondo, Barcelona, Fundació Bernat Metge, 2003-2004 (Modèle:ISBN)

Autres éditions en ligne

  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antiphon Rhamnusius, dans Oratores Attici, II. Fragmenta oratorum atticorum, éd. et trad. latine par Karl Müller, Paris, 1858 (Modèle:1re éd. 1854), Modèle:P.222-243. (Scriptorum Graecorum bibliotheca, 43) (en ligne).
  • Modèle:Grc {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antiphon, dans Minor Attic orators, I. Antiphon. Andocides, éd. et trad. anglaise par Kenneth John Maidment, Londres, W. Heinemann et Cambridge (MA), Harvard University Press, 1941, Modèle:P.1-317 (Loeb Classical Library) Modèle:ISBN (pdf et html en ligne).
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Antiphôn the Sophist, dans Ancilla to the pre-Socratic philosophers, trad. par Kathleen Freeman [d'après l'éd. de Hermann Diels], Oxford, Basil Blackwell, 1947 (en ligne).

Sur (les) Antiphon

Principales monographies et articles

  • BIGNONE, E., Antifonte oratore e Antifonte sofista, Urbino, Argalia, 1974.
  • CASSIN, B., « Barbariser et Citoyenner, ou On n’échappe pas à Antiphon », Rue Descartes, 3
  • DECLEVA CAIZZI, F., « Hysteron proteron : la nature et la loi selon Antiphon et Platon », Revue de métaphysique et de morale, 91, 1986, Modèle:P.
  • GAGARIN, M., « Antiphon the Athenian : oratory, law, and justice in the age of the Sophists », Austin (TX), University of Texas Press, 2002 Modèle:ISBN
  • GAGARIN, M., « The nature of proofs in Antiphon », Classical Philology, 85, 1990, Modèle:P.
  • GAGARIN, M., « The Prohibition of Just and Unjust Homicide in Antiphon’s Tetralogies », Greek, Roman and Byzantine Studies, 19, 1978, Modèle:P.
  • GOEBEL, G.H., « Early Greek rhetorical thery and practice. Proof and arrangement in the speeches of Antiphon and Euripides, Madison, 1983
  • HOURCADE, A., Antiphon d’Athènes. Une pensée de l’individu, Paris, Ousia, 2001
  • KERFERD, G.B., « The Moral and Political Doctrines of Antiphon the Sophist. A reconsideration », Proceedings of the Camridge Philological Society, 184, 1956/7, pp. 26-32
  • MORRISON, J.S., « The Truth of Antiphon », Phronèsis, 8, 1963, pp. 35-49
  • MORRISON, J.S., « Antiphon », Proceedings of the Cambridge Philological Society, 187, 1961, pp. 49-58
  • MOULTON, C., « Antiphon The Sophist, On Truth », Transactions and Proceeidngs of the American Philological Association, 103, 1972, pp. 329-366
  • NARCY, M., « Antiphon d’Athènes RE 15 » in Goulet, R. (ed.) Dictionnaire des philosophes antiques, I, Paris, 1989, pp. 225-244
  • OSTWALD, M., « Nomos and Phusis in Antiphon’s peri alètheias » in Griffith, M. et Mastronade, D.J. (eds.), Essays in honor of T.G. Rosenmeyer, Atlanta, 1990, pp. 293-306
  • REDONDO, J., "Modernidad, sofística y talento creativo en la obra de Antifonte de Ramnunte", in Cortés Gabaudan, F. et Méndez Dosuna, J.V. (eds.), Dis mihi, Musa, virum. Homenaje al Profesor Antonio López Eire, Salamanca 2010, 569-576. https://www.academia.edu/1251534/_Modernidad_sof%C3%ADstica_y_talento_creativo_en_la_obra_de_Antifonte_de_Ramnunte_
  • REESOR, M., « The Truth of Antiphon the Sophist », Apeiron, 20, 1987, pp. 203-218
  • ROMEYER-DHERBEY, G., "Cosmologie et politique chez Antiphon", Bulletin de la société française de philosophie, Modèle:89e année, no 4, octobre-décembre 1995
  • SAUNDERS, T.J., « Antiphon the Sophist on Natural Laws (B 44 DK) », Proceedings of the Aristotelian Society, AS., N.S., 1977-1878, Modèle:P.

Autres publications

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail