Antoine Richepance

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Personnalité militaire

Antoine Richepance, né Richepanse<ref>Richepance avec un C, né Richepanse. Voir Henri Forneron, Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, E. Plon-Nourrit, Paris, Modèle:P.184. Le changement d'orthographe s'est certainement fait à l'initiative de l'intéressé.</ref>, né le Modèle:Date de naissance- à Metz (Province des Trois-Évêchés), mort le Modèle:Date de décès- à Basse-Terre (Guadeloupe), est un général français, actif pendant les guerres de la Révolution française. Son nom est gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.

Biographie

Jeunesse et formation militaire

Fils d'Antoine Richepanse, sous-officier du régiment de Conti dragons<ref name="bégin">Modèle:Ouvrage.</ref>, Antoine Richepanse naît le Modèle:Date-, à Metz<ref name="inv">Liste des généraux mosellans du consulat et de l'empire sur patrimoines.lorraine.eu.</ref>, place forte française des Trois-Évêchés. Suivant les traces de son père, Antoine est admis comme enfant de troupe dès l'âge de Modèle:Nb, au régiment de Conti dragons. Sa formation militaire est typiquement celle d'un enfant de troupe sous l'Ancien Régime. Alors qu’il est à peine âgé de Modèle:Nb, il s’engage dans les Chasseurs d’Alsace, en Modèle:Date- et gravit rapidement les premiers grades de la hiérarchie militaire. Maréchal des logis en 1785, il est promu maréchal des logis chef en 1788, peu avant la Révolution française.

Soldat de la Révolution

Partisan de la Révolution, le jeune sous-officier se distingue dès les premières campagnes des armées révolutionnaires.

Promu sous-lieutenant en 1791<ref name="bégin"/>, il est nommé lieutenant en Modèle:Date-, puis capitaine en Modèle:Date- et enfin chef d'escadron au Modèle:1er à cheval, en Modèle:Date-. En 1796, commandant, il fait partie de l’armée de Sambre-et-Meuse. En juin, il contribue aux victoires de Siegburg et d'Altenkirchen, où il montre ses talents à la tête du [[1er régiment de chasseurs à cheval (France)|Modèle:1er de chasseurs]]<ref name="bégin"/>.

Témoin de sa fougue, Kléber le nomme le Modèle:Date- général de brigade, écrivant à Jourdan :

Modèle:Citation

Général de cavalerie

Son grade de général de brigade est confirmé par le Directoire quelques jours plus tard en Modèle:Date-<ref name="beauvais">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a alors 26 ans.

Blessé d'un coup de sabre, à la bataille d'Altendorf, il s'illustre encore à la bataille de Wetzlar, puis à Strullendorf<ref name="lebas">Modèle:Article.</ref>.

L’année suivante, en Modèle:Date-, il prend une grande part dans la victoire de Neuwied, où les Impériaux perdent Modèle:Nb, Modèle:Nb de canon et Modèle:Nb<ref name="mullie1851"/>. En 1798 il sert dans la Division Lemoine, sous le commandement de Kléber. Appelé en Italie en 1799, il commande la réserve de cavalerie de l'Armée d'Italie. Richepanse participe activement à la bataille de Novi, ce qui lui vaut d’être promu général de division par Championnet le Modèle:Date-<ref>Côte S.H.A.T. : 7 Yd 346.</ref>. Sa promotion est confirmée par le Consulat en Modèle:Date-. Placé sous le commandement de Moreau, le jeune général mène plusieurs combats victorieux à Waldshut en avril, et enfin à Kirchberg en Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, il affronte le flanc gauche des armées autrichiennes de l'archiduc Jean à Hohenlinden. Son attaque décisive permet à Moreau de remporter la victoire. Il participe encore avec succès aux combats de Hermsdorf, Strasswalchen, Frankenmarkt et Schwanenstadt en Modèle:Date-. Richepance est alors au faîte de son ascension.

Général en chef à la Guadeloupe

L’armée du Rhin étant dissoute en Modèle:Date-, il est mis en disponibilité. Il est nommé Inspecteur général des troupes de cavalerie de la République batave.

En Modèle:Date-, il est nommé général en chef<ref name="bégin"/> de l'armée expéditionnaire de la Guadeloupe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il participe à une expédition sanglante (Modèle:Nb de perte dans le corps expéditionnaire)<ref>Modèle:Article.</ref>, contre une partie des troupes françaises locales de couleur, qui impose le rétablissement de l'esclavage en Guadeloupe par voie de fait (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Entaché d'illégalité, le décret de Bonaparte daté du Modèle:Date-, qui « avalise cet attentat » aux droits de l'homme, ne sera jamais publié<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ayant contracté la fièvre jaune en Guadeloupe, il meurt le Modèle:Date-<ref name="inv" /> après Modèle:Nb de maladie<ref name="bégin" />, à l’âge de Modèle:Nb<ref name="mullie1851" />.

Mémoire et controverse

Mort sous le Consulat, le général Richepance, mort en service à l'âge de 32 ans, est considéré par l'historien et biographe du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Charles Mullié comme Modèle:Citation, il est aussi célébré comme un héros de l'Empire puisque son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris. Napoléon fit nommer Richepance une rue de Paris, et ordonna, en 1803, que le fort Saint-Charles en Guadeloupe soit rebaptisé de son nom<ref>Le fort des Adelphes (place d'Épinal) sera par ailleurs baptisé Richepance, en 1887, à la suite du décret Boulanger sur les noms des forts et casernes militaires</ref>. En 1810, l'Empereur anoblit sa veuve et son fils aîné en leur donnant une baronnie d'Empire. La décision de graver son nom sous l'arc de Triomphe a été prise en 1836.

Sur sa tombe, aujourd'hui anonyme, érigée à l'intérieur du fort Delgrès, est inscrit : Modèle:Citation. Dans deux courriers adressés aux présidents François Hollande en 2014, et Emmanuel Macron, le Modèle:Date-, le collectif LKP exige que la dépouille de Richepance quitte la Guadeloupe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une suite favorable n'a pas été obtenue à ce jour<ref>Janvier 2022</ref>.

Pour les Guadeloupéens, Richepance incarne une mémoire négative de l'île, en raison de son rôle dans le rétablissement de l'esclavage. Le « fort Richepance »<ref>Historique du Fort Delgrès sur le Portail de la Guadeloupe, consulté le 29 janvier 2013.</ref> a été rebaptisé « fort Saint-Charles » en 1960, puis, en 1989, « fort Delgrès », du nom de Louis Delgrès, le chef de bataillon créole célèbre pour sa résistance aux troupes venues rétablir l'esclavage<ref>Une plaque commémorant la résistance de Louis Delgrès à l'action du corps expéditionnaire en Guadeloupe a également été scellée dans l'enceinte du Panthéon à Paris.</ref> qui se suicida plutôt qu'être capturé par Richepance en 1802.

En Modèle:Date-, la ville de Paris a rebaptisé la rue Richepance en rue du Chevalier-de-Saint-George<ref>Modèle:Article.</ref>, imitée en 2004 par Metz<ref>Modèle:Article.</ref> qui renomme le quai Richepance en quai Wiltzer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Rouen, la caserne Richepanse est devenue le quartier Pélissier en 1974.

Unions et postérité

Fils d'Antoine Richepanse (1734-1808), ancien officier au régiment de Conti, député de la Loire au Corps législatif<ref>Modèle:DicoParlement.</ref> (1802-1808), Richepance fils épousa, en premières noces, à Puligny-Montrachet (Côte-d'Or), Pierrette Gaudez (née à Tournus), dont il a eu :

  • Émilie Pierrette (1791-1871), mariée, le Modèle:Date- à Tournus, avec François Marie (1772 - Saint-Omer - Modèle:Date- - Sainte-Ruffine), chevalier Rousseau de Sibille de l'Empire, lieutenant-colonel du génie, dont postérité (plusieurs fils) ;

Le général Richepance convola en secondes noces, en 1797, avec Marie Joséphine Charlotte Antoinette de Damas (1776-Modèle:Date- - Paris), baronne Richepance et de l'Empire (Modèle:Date-), fille de François de Paule de Damas (né en 1736), seigneur du Rousset, puis capitaine au régiment de Beauce, dont il eut :

Galerie

Modèle:Boîte déroulante/début

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Marie Joséphine Charlotte Antoinette de Damas (1776-Modèle:Date- - Paris), veuve du sieur général Richepance, baronne Richepanse et de l'Empire (décret du Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date- (Paris)),

D'argent ; à la tête de maure de sable, tortillée d'or ; coupée [d'or] à la croix ancrée de gueules (de Damas) ; sur le tout au signe distinctif des baronnes veuves de militaires qui est d'argent à l'épée en pal la pointe basse d'azur.<ref name="PLEADE"/>

Modèle:Armoiries avec ornements communs Eugène Charles François Richepanse (Modèle:Date- - Stollberg)-tué le Modèle:Date- - au siège de Constantine), baron Richepanse et de l'Empire (créé baron à onze ans, en récompense des services rendus par le général Richepanse, son père : décret du Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date- (Paris)), chef d'escadrons de cavalerie,

D'argent à la tête de maure de sable tortillée d'or ; coupé d'or à la croix ancrée de gueules (de Damas) ; franc-quartier des barons tirés de l'armée. <ref name="PLEADE"/>

  • Livrées : les couleurs de l'écu<ref name="PLEADE"/>.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Portail