Arette
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Arette (en béarnais Areta ou Aréte) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le Modèle:Date-, le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme qui tue une personne. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Arette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Aramits (Modèle:Unité), Lanne-en-Barétous (Modèle:Unité), Issor (Modèle:Unité), Lanne-en-Barétous (Modèle:Unité), Lourdios-Ichère (Modèle:Unité), Issor (Modèle:Unité), Montory (Modèle:Unité), Asasp-Arros (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Arette fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre), au sud.
Accès
Au sud de la commune, la frontière espagnole et la vallée de Roncal (en particulier la commune d'Isaba) permettent des échanges internationaux de plus en plus importantsModèle:Référence nécessaire.
Le col de Labays, à l'altitude de Modèle:Unité, relie Arette à Bedous.
Le col du Soudet, à l'altitude de Modèle:Unité, relie la vallée de Barétous et la vallée de Soule, les communes de Arette et Tardets-Sorholus, les provinces du Béarn et du Pays basque, sur la D132 qui mène à la station de ski de La Pierre Saint-Martin, ainsi qu'au col de la Pierre Saint-Martin distant de trois kilomètres et se trouvant sur la frontière.
Le col de la Pierre Saint-Martin, à l'altitude de Modèle:Unité, situé sur la frontière franco-espagnole, entre le département des Pyrénées-Atlantiques au nord côté français et la communauté forale de Navarre au sud côté espagnol, relie Arette à Isaba-Izaba.
Arette est desservie par la ligne 848 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui mène d'Arette à Oloron-Sainte-Marie. La commune est traversée par la route départementale 618.
Hydrographie
Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée par un affluent du gave d'Oloron, le Vert, et ses tributaires au nombre desquels il faut compter l'Abat Daurèye et son affluent, l'arrèc de Benou (lui-même accompagné du ruisseau d'Aurèye) ; l'arrèc de Ibarcis ; le Lancy<ref name="Raymond"/> ; le ruisseau de Gurré et son tributaire, le ruisseau de Lagaretche ; le ruisseau de Hournères et son affluent, l'Ouettone ; le ruisseau de Légorre et son tributaire, le Cassiau de Ber ; les ruisseaux de Nécore<ref name="Raymond"/>, de Soulayets<ref name="Raymond"/>, de Talou Gros et le Virgou et l'affluent de ce dernier, l'Arrigau<ref name="Raymond"/> (lui-même accompagné sur la commune par le Bachère).
La commune est aussi arrosée par le gave de Lourdios, affluent du gave d'Aspe, et ses tributaires, l'Arric et le Moulia (et les affluents de ce dernier, l'arrèc de Casteigts et le ruisseau de Poussious). Le gave de Sainte-Engrâce, affluent du Saison, et un tributaire, le Montcholako erreka, coulent également sur le territoire de la commune.
Lieux-dits et hameaux
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-Athérey, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Arette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,2 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave de Lourdios, le Vert et le gave de Sainte-Engrâce. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2008, 2009 et 2011<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Arette est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 47,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arette est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le toponyme Arette apparaît sous les formes Areta (1186<ref name="Raymond"/>, titres de Barcelone<ref>cité par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn</ref>), Rete (1383<ref name="Raymond"/>, contrat de Luntz<ref name="Luntz">Luntz, notaire de Béarn, manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Arete (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Erete (1440<ref name="Raymond"/>, titres de la vallée de Barétous), Aretha et Eretha (1444<ref name="Raymond"/>, règlements de la Cour Majour de Béarn<ref>Manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Hereta (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>), Arette (1674<ref name="Grosclaude"/>, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuations">Manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Arrette sur la carte de Cassini (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grosclaude">Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref>) et Arete (1801<ref name="Cassini"/>, Bulletin des lois).
Le toponyme vient du basque ar- (= pierre) et du suffixe locatif collectif -eta, ce qui signifie lieu pierreux<ref name="Grosclaude"/>.
Son nom béarnais est Areta<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Aréte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Arrègle désignait une ferme et un moulin, construits sur le Vert d’Arette. On retrouve ce toponyme sous les graphies le molii d’Arregle (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier"/>), Aregle en Baretous (1433<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref name="Notaires d'Oloron">Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Aregla (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Réglé (1863<ref name="Raymond"/>, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
L'Arrigau est un hydronyme désignant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert à Aramits. Il est cité en 1538<ref name="Raymond"/> (lo ariu aperat la Rigau, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et en 1863<ref name="Raymond"/> (l’Arrigas, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) sous des graphies différentes.
Arlas est une montagne située à la frontière avec l’Espagne, mentionnée en 1538<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).
L’hydronyme Aurèye est cité sans accentuation (Aureye) dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863<ref name="Raymond"/>).
Bayrès est une ferme de la commune, citée dès 1538<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>), ainsi qu’en 1863<ref name="Raymond"/> (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque), sous la graphie Bayres.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le col de Bissouritto se nommait col de Bissourritte (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref name="Raymond"/>).
Le Bois de Bouchet apparaît sous la forme Bouchette dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863<ref name="Raymond"/>. Le toponyme désignait déjà un bois.
La Chousse est un hydronyme indiqué par Paul Raymond en 1863<ref name="Raymond"/>, désignant un affluent du Vert, qui prend sa source et conflue sur Arette.
Costemale et Les Courréges sont deux montagnes indiquées par Paul Raymond en 1863<ref name="Raymond"/>, sur le territoire d’Arette.
Estratte est une ferme dont la graphie apparaît sous les formes Estrate (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier"/> et 1863<ref name="Raymond"/>, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Estrata (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).
Le col de Garbas, séparant les communes d’Arette et de Lanne, est indiqué par le dictionnaire de 1863<ref name="Raymond"/>.
Le toponyme Guilhers apparaît sous la forme le Pas de Guilhers dans ce même dictionnaire<ref name="Raymond"/>, et désignait un bois entre Arette et Lées-Athas.
Hournères est un hydronyme cité sous la forme Le Hourner en 1863<ref name="Raymond"/>, désignant un ruisseau qui arrose Arette et se jette dans la Chousse.
Lagaretche apparaît sous la graphie Lagarretche en 1863<ref name="Raymond"/>, et désigne un bois de la commune.
Le pont Larron, mentionné par le dictionnaire topographique de 1863<ref name="Raymond"/>, tire son nom du Vert d’Arette, appelé également autrefois Larron.
La montagne et le bois Lèche sont mentionnés en 1589<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) sous la graphie La singla de Lexe.
Le toponyme Légorre d’Ibarry désigne une montagne, indiquée par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/> sous la forme Legorre.
Mantchola, cité sous la graphie Manchola en 1863<ref name="Raymond"/>, est un hydronyme désignant un ruisseau qui délimite les communes d’Arette et de Sainte-Engrâce, avant de se jeter dans l’Uhaïtxa.
Le Nécore, affluent du Vert signalé par Paul Raymond en 1863<ref name="Raymond"/>, prend sa source au col éponyme.
La Pernotte est hydronyme désignant un tributaire<ref name="Raymond"/> de la Chousse.
Perscamou désigne à la fois une montagne et un col<ref name="Raymond"/>, situé sur la frontière avec l’Espagne.
Le toponyme La Pierre Saint-Martin apparaît sous la forme La peyre de Sent-Martin, frontière de Navarre en 1589<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>).
Le Pourtet (ou Pourtet en 1863<ref name="Raymond"/>) est un mont, sur la frontière, qui s’étend sur les communes d’Arette et de Lées-Athas.
Le col de Soès est mentionné par le dictionnaire de 1863<ref name="Raymond"/>.
Soulaing est une montagne des communes d’Arette et d’Osse-en-Aspe<ref name="Raymond"/>. Le ruisseau de Soulaing, tributaire du Lourdios, s’écoule sur Osse-en-en Aspe.
Le Soulayets est cité sous la graphie Soulayet en 1863<ref name="Raymond"/>.
Le col de Suscousse et le bois du même nom s’étendaient en 1863<ref name="Raymond"/> sur les communes de Lanne et de Sainte-Engrâce.
Tamarpouey est une ferme d’Arette, déjà mentionnée en 1385<ref name="Raymond"/> (censier de Béarn<ref name="censier"/>).
Paul Raymond indique en 1863<ref name="Raymond"/> que le Termy est un ruisseau qui prend sa source sur Arette et qui se jette dans l’Uhaïtxa à Sainte-Engrâce.
Trémeil désigne une montagne d’Arette et de Lanne, mentionnée sous les formes Torrumie en 1703<ref name="Raymond"/> (règlement d’Arette<ref name="Arette">Archives de la commune</ref>) et Tremeilh en 1863<ref name="Raymond"/>.
Histoire
En 1385<ref name="Raymond"/>, Arette comptait 87 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.
Le Modèle:Date, le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme d'une magnitude de 5.5<ref name="seisme">Modèle:Lien web.</ref> qui tue une personne. L'horloge du clocher de l'église (détruite) indique l'heure exacte du sinistre : 23 h 15. Les ondes sismiques se ressentent à Pau, à Tarbes et à Bayonne<ref>Photographies d'Arette après le séisme</ref>. C'est le séisme le plus violent en France métropolitaine depuis celui de Lambesc en 1909<ref name="seisme" />. Le journaliste Yves Mourousi y fait ses premières armes de journaliste. Modèle:Article détaillé
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Arette fait partie de 6 structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes de la vallée de Barétous ;
- le SIVU La Verna ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin ;
- le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Arette est le siège du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin<ref>Fiche détaillée des compétences du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin</ref>.
Jumelage et coopération
Au 16 février 2012, Arette est jumelée avec<ref name="JUMEL">
Modèle:Lien web.</ref> :
Au 16 février 2012, Arette coopère avec<ref name="JUMEL"/> :
- Roncal-Erronkari (Espagne), depuis 1991, dans le cadre d’un projet de développement rural et agricole.
Population et société
Démographie
Le nom des habitants est Arettois<ref>Gentilé sur habitants.fr.</ref>,<ref name="Jobbé">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,6 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,92 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Arette dispose d'un collège public, le collège d'Arette Barétous<ref>Site du collège d'Arette</ref>, ainsi que d'une école primaire.
Sports
Le club de pelote basque s'entraîne sur le fronton du village.
Économie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins), ainsi que l'exploitation forestière. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le musée la Maison du Barétous est installé sur la commune. Il présente des collections permanentes relatives au pastoralisme et à la junte de Roncal.
Patrimoine religieux
L'ancienne abbaye laïque<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le Modèle:Date-.
L'église Saint-Pierre d'Arette recèle du mobilier (lustre<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, autel, retable<ref>Modèle:Base Palissy, lutrinModèle:Base Palissy.</ref>) et une statue<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> (Vierge à l'enfant) classés par les monuments historiques au titre des objets.
Patrimoine environnemental
La Soum de Liorry s’élève à Modèle:Unité<ref name="Géo"/>, le pic de Biscarroules à Modèle:Unité<ref name="Géo"/> et le pic de Sudou à Modèle:Unité<ref name="Géo"/>. Le pic de Légorre<ref name="Géo"/> culmine, quant à lui, à Modèle:Unité, la Soum de Soudet<ref name="Géo"/> à Modèle:Unité, le pic de Guilhers<ref name="Géo"/> à Modèle:Unité et la Soum de Lèche à Modèle:Unité<ref name="Géo"/>. Le pic d’Arlas pointe à Modèle:Unité<ref name="Géo"/>, sur la frontière avec l’Espagne, et l’Arres d’Anie<ref name="Géo"/> à Modèle:Unité.
Un arboretum est signalé à l'est de la commune<ref name="Géo"/>.
Événements sportifs
La commune s'est située sur le trajet de la [[16e étape du Tour de France 2007|Modèle:16e du Tour de France 2007]] qui a eu lieu le Modèle:Date-. Le parcours de Modèle:Nobr reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.
L'arrivée de l'étape du [[Tour de France 2015|Modèle:102e de France]] du Modèle:Date- s'est déroulée à la station de La Pierre-Saint-Martin.
L'épreuve de montée impossible, organisée depuis 1984, est inscrite au championnat de France.
Personnalités liées à la commune
- Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- [[Jacques Ier d'Arette de Béarn-Bonasse|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Arette de Béarn-Bonasse]], baptisé vers 1600 en Béarn et mort en 1666 à Saint-Castin, est un seigneur de Bonasse et abbé laïc d'Arette.
- Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Henri Pellisson, félibre et membre de l'Escole Gastoû Febus affiliée au Félibrige (1846-1912), primé aux Jeux floraux de Toulouse en 1898 pour son poème Notre Dame de Sarrance.
- Paul Soutiras (1893-1940), commandant du [[7e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:7e bataillon de chasseurs alpins]], Mort pour la France lors de la bataille de France.
- Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Renée Massip, né en 1907 à Arette et morte à Paris en 2002, est une écrivaine française, lauréate du Prix Interallié en 1963.
- Pierre Aristouy, né le Modèle:Date à Arette et décédé le Modèle:Date, est un ancien joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et la Section paloise au poste de deuxième ligne ou de pilier.
- Paul Ambille, né en 1930 à Béziers et mort en 2010 à Arette, est un artiste-peintre français.
- Nelson Paillou, président du CNOSF, Comité national olympique et sportif français résidait à Arette.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- La Pierre Saint-Martin
- Gouffre de La Pierre Saint-Martin
- Séisme de 1967 d'Arette
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes