Assia Djebar
Assia Djebar (en Modèle:Lang-ar), nom de plume de Fatima-Zohra Imalhayène, née le Modèle:Date de naissance à Cherchell (département d'Alger) dans l’actuelle wilaya de Tipaza<ref>Modèle:Article.</ref> (Algérie) et morte le Modèle:Date de décès à Paris, est une femme de lettres algérienne d'expression française, elle obtint la nationalité française en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Autrice de nombreux romans, nouvelles, poésies et essais, elle écrivit aussi pour le théâtre et réalisa plusieurs films de nature prévalentement documentaire. Assia Djebar est considérée comme l'un des auteurs les plus célèbres et les plus influents du Maghreb. Elle est élue à l'Académie française en 2005, devenant ainsi la première écrivaine nord-africaine à y être reçue.
Biographie
Assia Djebar naît le 30 juin 1936 dans une famille de la petite bourgeoisie traditionnelle algérienne<ref>Biographie sur le site de l'Académie française.</ref>. Son père, Tahar Imalhayène, est un instituteur (issu de l’École normale d’instituteurs de Bouzaréa) chenoui originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille des Berkani, dont un aïeul a combattu aux côtés d’Abd El-Kader et l'a suivi en exil<ref name="remy">Modèle:Harvsp.</ref>. Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française, puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida et, faute de pouvoir y apprendre l'arabe classique, elle commence à apprendre le grec ancien, le latin et l'anglais. Elle obtient le baccalauréat en 1953 puis entre en hypokhâgne au lycée Bugeaud d’Alger (actuel lycée Emir Abdelkader)<ref name="remy" />.
En 1954, elle entre en khâgne au lycée Fénelon (Paris). L'un de ses professeurs est Dina Dreyfus<ref name="remy" />. L'année suivante, elle intègre l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. Elle est la première femme algérienne à intégrer l'École<ref>Modèle:Lien web</ref>. À partir de 1956, elle décide de suivre le mot d'ordre de grève de l'UGEMA, l’Union générale des étudiants musulmans algériens, pour protester contre la répression en Algérie, et ne passe pas ses examens. Elle est exclue de l'école de la rue de Sèvres pour avoir participé à la grève<ref name="remy" />. C'est à cette occasion qu'elle écrit son premier roman, La Soif<ref name="remy" />. Pour ne pas choquer sa famille, elle adopte un nom de plume, Assia Djebar : Assia, la consolation, et Djebar, l'intransigeance. Elle épouse l'écrivain Walid Garn, pseudonyme de l'homme de théâtre Ahmed Ould-Rouis, puis quitte la France pour l'Afrique du Nord.
Le Général de Gaulle lui-même demande sa réintégration dans l’École en 1959 en raison de son « talent littéraire »<ref>Modèle:Article</ref>. À partir de cette année-là, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. En parallèle, aidée par l'islamologue Louis Massignon, elle monte un projet de thèse sur Lalla Manoubia, une sainte matrone de Tunis.
Le Modèle:Date-, elle retourne en Algérie. Elle est nommée professeur à l'université d'Alger<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle y est le seul professeur à dispenser des cours d’histoire moderne et contemporaine de l'Algérie. Dans cette période de transition post-coloniale, la question de la langue de l'enseignement se pose. L'enseignement en arabe littéraire lui est imposé, ce qu'elle refuse. Elle quitte alors l'Algérie<ref name="remy" />.
En 1965, elle décide d'adopter, avec Walid Garn, l'orphelin Mohamed Garne<ref>Modèle:Article.</ref>.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France, et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse en secondes noces Malek Alloula, dont elle se sépare par la suite.
Pendant une dizaine d'années, elle délaisse l'écriture pour se tourner vers un autre mode d'expression artistique, le cinéma. Elle réalise deux films, La Nouba des Femmes du Mont Chenoua en 1978, long-métrage qui lui vaut le prix FIPRESCI à la Mostra de Venise 1979, et un court-métrage, La Zerda ou les chants de l'oubli, en 1982<ref name=remy/>.
De 1997 à 2001, elle dirige le Centre d'études francophones et françaises, à la suite d'Édouard Glissant, à l'université d’État de Louisiane<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1999, elle soutient sa thèse à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, au sujet de sa propre œuvre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La même année, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Se partageant entre la France et les États-Unis, elle enseigne à compter de 2001 au département d'études françaises de l'université de New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006<ref name=remy/>. Elle est docteur honoris causa de l'université de Vienne (Autriche), de l'université Concordia de Montréal (Canada) et de l'université d’Osnabrück (Allemagne).
Elle meurt le 6 février 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a été inhumée, le 13 février 2015 dans sa ville natale de Cherchell, à Modèle:Unité à l'ouest d'Alger, en présence de ses proches, de personnalités littéraires et politiques et d'une foule nombreuse. Près d'une centaine de personnalités du monde des arts et des lettres avaient défilé la veille devant la dépouille de la romancière au Palais de la culture à Alger, où elle avait été transférée pour un ultime hommage après son rapatriement par avion de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Distinctions
Décorations
- Modèle:Déco CeLH<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>
- Modèle:Déco CdreOAL<ref name=":0" />
Honneurs
Elle a plusieurs doctorats honoris causa des universités :
- Université Concordia en 2016<ref name="Yahia">Modèle:Article.</ref> (à titre posthume)
- Université d'Osnabrück en 2005<ref name="Collaque_Bejaia" >http://www.univ-bejaia.dz/Fac_Lettres_Langues/images/Communique_colloque.pdf</ref>
- Université de Vienne en 1995<ref name="Collaque_Bejaia" />
Sociétés savantes :
- 2005 : Élue membre de l'Académie française au fauteuil de M. Georges Vedel (5e fauteuil)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- 1999 : Élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
Prix
- 2006 : Prix international Grinzane Cavour pour la lecture (Turin, Italie)
- 2005 : Prix international Pablo Neruda (Italie)
- 2000 : Prix de la paix des libraires allemands (Francfort)
- 1999 : Prix de la revue Études françaises, pour Ces voix qui m'assiègent... en marge de ma francophonie
- 1999 : Grande médaille de la francophonie par l'Académie française.
- 1998 : Prix international de Palmi (Italie)
- 1997 : Prix Marguerite Yourcenar (Boston), pour Oran, Langue morte.
- 1997 : Fonlon Nichols Prize, African Literature Association, pour toute son œuvre.
- 1996 : Neustadt International Prize for Literature (États-Unis)
- 1995 : Prix Maurice Maeterlinck, Bruxelles
- 1989 : LiBeraturpreis, Francfort, pour Ombre sultane.
- 1985 : Prix de l'Amitié franco-arabe, pour L'Amour La Fantasia.
- 1983 : Best historic film, Berlin Film Festival, pour La Zerda et les Chants de l'oubli.
- 1979 : Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise, pour La Nouba des Femmes du Mont Chenoua (long métrage)
- 1962 : Prix de la Culture française pour Les Enfants du nouveau monde.
Thèmes de son œuvre
Les œuvres de Assia Djebar partent souvent de l’individuel, voire de l’autobiographique, pour évoquer des thèmes collectifs. Elle a ainsi à plusieurs reprises dépeint la situation de sa génération, confrontée aux valeurs de deux communautés et de deux culturesModèle:Sfn.
Parmi ses premières œuvres, Les Enfants du nouveau monde, en 1962, et Les Alouettes naïves en 1967, se placent durant la guerre d'indépendance algérienne (qui n’est pas terminée au moment où le premier de ces romans est écrit), et évoquent le rôle des femmes au quotidien et dans ce conflit spécifique, leur claustration dans la société traditionnelle algérienne et leur désir d’émancipation. Femmes d’Alger dans leur appartement, en 1980, est un recueil de nouvelles qui emprunte son titre aux tableaux d'Eugène Delacroix et de Pablo Picasso. Au-delà du dialogue avec ces œuvres picturales, c’est l’histoire des femmes d’Alger, du pouvoir patriarcal et de la colonisationModèle:Sfn. Loin de Médine, en 1991, rappelle les événements qui entourent les derniers jours du Prophète Mahomet et le rôle des femmes dans ces événementsModèle:Sfn.
En 1996, dans Le Blanc de l’Algérie, elle s’insurge contre le retour d’une terreur meurtrière en Algérie, et tente de remonter le fil du temps pour rendre intelligible l’origine du malModèle:Sfn.
En 2003, son ouvrage La Disparition de la langue française est consacré à cette langue imposée puis assumée comme langue d’écritureModèle:Sfn.
Nulle part dans la maison de mon père, en 2007, est un récit intimiste sur la fin de son adolescence, le refus d’une société patriarcale, les interdits qui étouffaient sa vie à l'époque et la liberté dont semblaient jouir, en regard, ses condisciples européennesModèle:Sfn<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Principales œuvres littéraires
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues.
- Nulle part dans la maison de mon père, Éd. Fayard, Paris, 2007, 407 p. Modèle:ISBN (roman)
- La Disparition de la langue française, Éd. Albin Michel, Paris, 2003, 306 p. Modèle:ISBN (roman)
- La Femme sans sépulture, Éd. Albin Michel, Paris, 2002, 219 p. Modèle:ISBN (roman)
- Filles d'Ismaël dans le vent et la tempête, Florence, Juinti, 2000 (théâtre musical)
- Ces voix qui m'assiègent... en marge de ma francophonie, Éd. Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1999, 272 p. Modèle:ISBN / Éd. Albin Michel, Paris, 1999, 272 p. Modèle:ISBN (essai)
- Les Nuits de Strasbourg, roman, Actes Sud, 1997, 408 p. Modèle:ISBN (roman)
- Oran, langue morte, Éd. Actes Sud, Paris, 1997, 380 p. Modèle:ISBN (nouvelles)
- Le Blanc de l'Algérie, Éd. Albin Michel, Paris, 1996, 250 p. Modèle:ISBN (récit)
- Vaste est la prison, Éd. Albin Michel, Paris, 1995, 351 p. Modèle:ISBN (roman)
- Loin de Médine, Éd. Albin Michel, Paris, 1991, 314 p. Modèle:ISBN (roman)
- Ombre sultane, roman, J.-C. Lattès, 1987 (roman)
- L'Amour, la fantasia, roman, J. C. Lattès/Enal, 1985 (roman)
- Femmes d'Alger dans leur appartement, nouvelles, Des Femmes, 1980.
- Rouge l'aube, théâtre, SNED, 1969.
- Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie, SNED, 1969.
- Les Alouettes naïves, Éd. Julliard, Paris, 1967 (roman)
- Les Enfants du Nouveau Monde, Éd. Julliard, Paris, 1962 (roman)
- Les Impatients, Éd. Julliard, Paris, 1958 (roman)
- La Soif, Éd. Julliard, Paris, 1957 (roman); 2e Éd. Barzakh, Alger, (2017)
Filmographie
- 1978 : La Nouba des femmes du mont Chenoua
- 1982 : La Zerda ou les chants de l'oubli (coscénariste : Malek Alloula)
Hommages et postérité
En 2016, la Journée Assia Djebar est instaurée à Montréal, elle est célébrée annuellement le 16 juin par l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ), l’organisme Racines et Confluences, les éditions Mémoire d'encrier et la compagnie de production artistique et cinématographique SN Production<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Yahia"/>.
Lieux
- Une des salles de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, à Paris, porte le nom d'Assia Djebar<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'École normale supérieure de Constantine (Algérie) porte le nom d'Assia Djebar.
- À Nantes, une voie piétonne du quartier de l'île de Nantes porte le nom d'allée Assia-Djebar.
- Une bibliothèque porte son nom dans le [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e arrondissement de Paris]], rue de Lagny<ref>Modèle:Article.</ref>. Une médiathèque porte également son nom à Blanquefort (Gironde).
- Une rue du nouveau éco-quartier à Bagneux (Hauts-de-Seine) porte le nom d'Assia-Djebar.
- La Modèle:45e promotion de l'école nationale d'administration, d'Alger, porte le nom d'Assia-Djebar.
- À Roubaix (Nord), un centre social porte le nom d'Assia-Djebar.
- À Lille-Sud (Nord), une rue porte le nom d'Assia Djebar.
Prix Assia Djebar du roman
Le Prix Assia Djebar du roman est un prix littéraire algérien créé en 2015 pour promouvoir la production littéraire algérienne.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Ivantcheva-Merjanska, Irene. Écrire dans la langue de l'autre. Assia Djebar et Julia Kristeva. Paris: L'Harmattan, 2015
- Calle-Gruber, Mireille : « Refaire les contes dans la langue adverse. Assia Djebar, Oran, langue morte ». In: Ruhe, Ernstpeter: Assia Djebar. Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. Würzburg: Königshausen & Neumann, 2001, Modèle:P.–167
- Calle-Gruber, Mireille : Assia Djebar, ou la résistance de l'écriture : regards d'un ecrivain d'Algérie, Maisonneuve & Larose, 2001
- Beïda Chikhi, Les Romans d'Assia Djebar, Alger, OPU, 1990. Édition augmentée et refondue en 2002
- Beïda Chikhi, Assia Djebar: histoires et fantaisies, Paris, PUPS, 2006 (accompagné de documents, d'illustrations et d'un index)
- Beida Chikhi, "Comme un air de flûte", Postface, La Soif, Alger, Editions Barzakh, 2017
- Clerc, Jeanne-Marie : Assia Djebar : écrire, transgresser, résister. Paris/Montréal : L’Harmattan, 1997 (analyse complète des textes qui ont été publiés jusqu'en 1997)
- Bougherara-Gaspoz, Nassima, Relevé topographique d'une lecture allemande d'Assia Djebar in : Assia Djebar en pays de langue allemande : Chroniques allemandes/8, dir. N. Bougherara, CERAAC, université Stendhal, Grenoble III, 2000, 73-89
- Ruhe, Ernstpeter: « Assia Djebar ». Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. Würzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 157–167
- Déjeux, Jean: Assia Djebar : romancière algérienne, cinéaste arabe, Sherbrooke Univ. Press, 1980
- Grandguillaume, Gilbert : « La relation Père-Fils dans l’Amour la Fantasia d’Assia Djebbar et Bandarshah Tayeb Salah ». In : Littératures maghrébines, colloque Jacqueline Arnaud, Paris XIII. Paris : L’Harmattan, 1990, Vol. 10, T. 1, Modèle:P.–173 ; voir sur Internet (dernière interrogation : 29/06/2005)
- Geyss, Roswitha: Bilinguisme littéraire et double identité dans la littérature maghrébine de langue française: le cas d'Assia Djebar et de Leila Sebbar. Université de Vienne: Mémoire de fin d'études (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades für Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne: 2006 400 p.
- Hornung, Alfred, Ernstpeter Ruhe : Postcolonialisme et autobiographie. Albert Memmi, Assia Djebar, Daniel Maximim. Amsterdam – Atlanta : Studies in comperative literature 20, Series Editors C.C. Barfoot and Theo D’haen, 1998
- Violaine Houdart-Merot, « Assia Djebar », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion, Paris, 2010, Modèle:P. Modèle:ISBN
- Kirsch, Fritz Peter : « Quelques réflexions sur l’Histoire dans les œuvres narratives d’Assia Djebar ». In : Chroniques allemandes Modèle:N° : Assia Djebar en pays de langue allemande. Centre d’études et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC) de l’université Stendhal-Grenoble III, 2000, Modèle:P.–103
- Modèle:Article.
- Modèle:Article
- Okresek, Christine : Re-dire l’Histoire. Travail fictionnel et recherches historiques dans trois romans d’Assia Djebar (L’Amour, la fantasia – Vaste est la prison – Le Blanc de l’Algérie). Université de Vienne : Mémoire de fin d'études (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades für Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne, 1997
- Redouane Najib (sous la direction de) et Yvette Benayoum-Szmidt, Assia Djebar Colloque, L'Harmattan, 2008 Modèle:ISBN
- Rezzoug, Simone : « Émergence d’une parole féminine dans l’histoire: le dernier roman d’Assia Djebar ». In : présence de femmes. Itinéraires d’apprentissage. Alger : Hiwer, 1987, Modèle:P.–110
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- Ruhe, Ernstpeter : « Fantasia en Alsace. Les Nuits de Strasbourg d’Assia Djebar ». In : Chroniques allemandes no 8-2000 : Assia Djebar en pays de langue allemande. Centre d’études et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC) de l’Université Stendhal-Grenoble III, Modèle:P.–121
- Rocca, Anna: Assia Djebar : le corps invisible, voir sans être vue, L'Harmattan, 2005
- Thiel, Veronika: Assia Djebar : la polyphonie comme principe générateur de ses textes. Université de Vienne, mémoire de fin d'études (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades für Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne : 2005. Preaesens, 2005
- Brun, Catherine, « Assia Djebar, Jalons pour l'itinéraire d'un "je-nous" » dans Revue d'Histoire littéraire de la France, 2016, Presses universitaires de France
- Modèle:Article
- Christina A. Oikonomopoulou, « Rouge l’aube ou la résistance théâtrale anticoloniale et féminine d’Assia Djebar », Actes du Colloque International Des écrits des femmes enterrés – Colloque international à la mémoire d’Assia Djebar, Inter-Textes, n° 19, septembre 2019, pp. 63-73.
- Christina A. Oikonomopoulou, « Dramaturges algériennes francophones de l’époque coloniale tardive et postindépendante : des femmes qui parlent des femmes » revue scientifique du Département d'Etudes Théâtrales de l'Université de Péloponnèse (Grèce) Θεάτρου Πόλις, 2016, pp. 99-118, https://ts.uop.gr/images/files/Theatre_Polis_Issue_2_FINAL_2016.pdf.
- Modèle:Article.