Aulus-les-Bains
Modèle:Infobox Commune de France
Aulus-les-Bains (prononcer Modèle:API-fr ; Aulús en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Localisée dans le sud du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Garbet, la rivière d'Ars, le ruisseau du Fouillet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aulus-les-Bains est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1806. Ses habitants sont appelés les Aulusiens ou Aulusiennes.
Géographie
Localisation
La commune d'Aulus-les-Bains se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Girons<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de La Bastide-de-Sérou<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Ustou (Modèle:Unité), Ercé (Modèle:Unité), Le Port (Modèle:Unité), Massat (Modèle:Unité), Suc-et-Sentenac (Modèle:Unité), Auzat (Modèle:Unité), Biert (Modèle:Unité), Couflens (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Aulus-les-Bains fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Carte communes limitrophes
Commune touristique et thermale située dans les Pyrénées ariégeoises en Couserans, sur le Garbet. Elle est dominée par le Mont Béas (1 903 m) et riveraine avec l'Espagne (Catalogne - Pallars Sobira) mais sans liaison routière transfrontalière<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. La commune est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de Modèle:Unité (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1086 - Aulus-les-Bains » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Garbet, Rivière d'Ars, le ruisseau du Fouillet, le ruisseau de Crambau, le ruisseau de Fountarech, le ruisseau de Papallau, le ruisseau de Ribaut, le ruisseau d'Escale de Hille, le ruisseau des Foursons, le ruisseau Mérigue, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Garbet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Oust, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un territoire particulièrement riche en espèces endémiques des Pyrénées. Celles-ci sont pour la plupart inféodées à des milieux spécialisés. Une grande partie de la zone à vocation forestière originelle indéniable livrée historiquement au pâturage intensif et extensif, mais ce dernier est en nette régression de nos jours<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- l'« aval de la rivière du Garbet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « bois de Mirabat, d´Oust et du Picou de Géu » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Montcalm et Haut-Vicdessos » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Pic de Certescans » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « massifs calcaires et tourbières du mont Ceint et du mont Béas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « mont Garias, étangs et Pic Rouge de Bassiès, bois du Far » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « montagnes d'Ercé et de Massat » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- les « montagnes d'Ercé, d'Oust et de Massat » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « Montcalm et Vicdessos » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « moyenne montagne du Vicdessos et massif des Trois-Seigneurs » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Aulus-les-Bains.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Aulus-les-Bains est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (30 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 465, alors qu'il était de 443 en 2013 et de 446 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 18,5 % étaient des résidences principales, 81,1 % des résidences secondaires et 0,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aulus-les-Bains en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (81,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Aulus-les-Bains<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 18,5 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 81,1 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 0,4 | 9,7 | 8,2 |
Toponymie
Histoire
Moyen Âge
1272 : Charte entre les habitants d'Aulus-les-Bains et d'Ercé et Roger III, vicomte de Couserans. La charte donne aux habitants le plein usage des bois, vacants, pâturages contre le paiement annuel de 50 livres au seigneur. C'est une régression pour les communautés qui jouissaient de ces droits de "temps immémorial".
1347 : Mise en place de l'« Échange fer/charbon » entre le Couserans et la vallée de Vicdessos. Les échanges se font par le Port de Saleix (ou Port de Coumebière).
1349 : Procès relatif à la mine d'Aulus (écrit alors Olis), dans un acte de la communauté de Saint-Bertrand-de-Comminges. Ce procès concerne les mines du site de Castel Minier situées Modèle:Unité au-dessus du village d'Aulus.
1390 : Expédition militaire contre le seigneur du Castel minier.
Époque moderne
14 octobre 1574 : Pillage du village par 400 huguenots établis au Mas d'Azil. 60 maisons détruites dans le bourg.
1590 : reconstruction de l'actuelle bourgade d'Aulus, avec édification de la première maison neuve d'Aulus par un dénommé Tariol
1601 : Jean de Malus visite les mines d'Aulus et le Castel Minier.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
1822 : La tradition locale attribue au lieutenant Darmagnac la découverte des bienfaits des eaux thermales d'Aulus en 1822 ou 1823 (suivant les sources) sur les conseils de Ma Bouno ou de M Lacrampe (suivant les sources).
1824 : Construction de la première « baraque thermale » à Aulus par Jean-Pierre François Souquet au pied de la Coste : une baraque en planches avec un toit de chaume et une baignoire en bois.
1829 : passage à Aulus du pyrénéiste Vincent de Chausenque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
1848 : le docteur Jacques Bordes-Pagès (1815-1897) est nommé médecin inspecteur des eaux d'Aulus par le préfet, pour suivre le traitement de syphilitiques de Saint-Lizier envoyés à Aulus. Il crée la station thermale en 1849.
1872 : première édition du Livre "Aulus et ses environs" écrit par Adolphe d'Assier. 99 pages consacrées à l'histoire et la présentation du village d'Aulus. Il y aura deux autres versions.
1873 : construction de la grotte qui abrite les sources thermales au fond du parc thermal.
En 1877, le premier casino est construit par M. Rumeau, maître de poste à Saint-Girons. Il ouvre ses portes en août, dirigé par M. Lorca. Des artistes du Théâtre des Variétés de Toulouse s'y produisent pour la première saison. Le propriétaire du " Petit Casino " paye sa bienvenue en versant à la municipalité d'Aulus les fonds qui servent à la construction et à l'installation du télégraphe en 1878<ref>Bulletin La Mémoire du Garbet N° 25 - 2004 - Association des Amis d'Aulus et de la vallée du Garbet</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Société des tramways électriques de l'Ariège exploite une ligne ferroviaire à voie métrique de Modèle:Unité hors de réseau de 1914 à 1933 avec une interruption de 1915 à 1922. Cette ligne reliait Oust à Aulus en longeant la route coté Garbet.
17 août 1924 : inauguration du monument aux Morts devant le pont du Midi<ref>Bulletin La Mémoire du Garbet N° 9 Fr Daliphard - 1996 - Association des Amis d'Aulus et de la vallée du Garbet</ref>.
11 janvier 1938 : Aulus devient officiellement Aulus-les-Bains<ref>"Chaffré un photographe des Pyrénées", 2006, Deschamps, Bourneton, Daliphard</ref>.
Durant la Seconde Guerre mondiale, des juifs sont assignés à résidence à Aulus. Le gouvernement de Vichy les fait arrêter le 26 août 1942<ref>Modèle:Lien web (Rafle du 26 août 1942).</ref>.
Un incendie détruit le bâtiment thermal en 1947.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
2006 : début des fouilles archéologiques du site de Castel Minier.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Aulus-les-Bains est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (61,2 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 28,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 58 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 64, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 64 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 48,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 29,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
19 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Aulus-les-Bains au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 68,4 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 19 entreprises implantées à Aulus-les-Bains), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Aulus-les-Bains est une station hydrominérale dont les sources, connues des Romains, n'ont trouvé la notoriété qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y traite les maladies des voies urinaires et les maladies métaboliques.
La station compte différents commerces et services liés à l'activité thermale et touristique. L'idée d'une liaison téléportée entre Aulus et Guzet via le col de Latrape a été exprimée en 2018 par les professionnels<ref>Modèle:Article.</ref>.
Depuis des décennies, le syndicat Sud-Ouest énergie de la CGT propose notamment un projet de barrage hydroélectrique « Aulus-Agneserre »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Thermes et parc thermal. Acro'lus est un parcours acrobatique en hauteur dans le parc thermal, dès la bonne saison.
- Église Saint-Vincent, elle a reçu deux nouvelles cloches.
- Cascade d'Ars, haute de Modèle:Unité, en trois étages successifs ; balade de 3 h 30 à 9 heures de marche, de difficulté facile à extrême.
- Les montagnes d'Aulus comptent de nombreux étangs d'origine glaciaire dont les plus vastes sont l'étang du Garbet et l'étang d'Aubé ; le plus proche est l'étang de Guzet.
- Le sentier de grande randonnée 10 traverse la commune d'ouest en est, et le GRP « Tour du Val de Garbet » la traverse du nord au sud<ref name="geoportl"/>.
-
Plateau du Garbettou. -
Panneau d'information sur le GRP passant à la cascade d'Ars. -
En mai, la cascade d'Ars est à son plus fort débit. -
Le ruisseau en aval de la cascade. -
Du col d'Agnes, vue sur les cirques du Garbettou, du Garbet et sur la pique Rouge de Bassiès. -
Le cirque du Garbet vu du col d'Agnès.
Personnalités liées à la commune
- Adolphe d'Assier (1827-1889), explorateur et écrivain français mort à Aulus, auteur de Un Parisien à Aulus, comédie-vaudeville en 3 actes, 1881 ; et de Souvenirs des Pyrénées - Aulus-les-Bains et ses environs, Modèle:3e édition complètement refondue en 1884 première édition 1873.
Pour approfondir
Bibliographie
- Adolphe d'Assier, Souvenirs des Pyrénées - Aulus-les-Bains et ses environs, Modèle:3e édition complètement refondue en 1884 première édition 1873. réédité chez Hachette livres en août 2013.
- Frank Ristorcelli, Aulus les Bains Auschwitz, éditions Empreintes, juillet 2004.
- Zoé Cosson, Aulus, octobre 2021, 112 page, Gallimard - collection L’arbalète, Modèle:ISBN.
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Site de l'office de tourisme d'Aulus-les-Bains
- Aulus-les-Bains sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes