Couflens
Modèle:Infobox Commune de France
Couflens (en Modèle:Lang-oc) est une commune française, située dans le sud-ouest du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat. Frontalière avec l'Espagne et dominée par le Mont Rouch (Modèle:Unité), dans les Pyrénées centrales aux sources du Salat, elle est à Modèle:Unité au sud de Saint-Girons.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Salat, l'Alet, le ruisseau d'Angouls et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du mont Valier » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Couflens est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Couflensois ou Couflensoises.
La commune fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame de Salau, classée en 1911.
Géographie
Localisation
La commune de Couflens se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Girons<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de La Bastide-de-Sérou<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Ustou (Modèle:Unité), Seix (Modèle:Unité), Sentenac-d'Oust (Modèle:Unité), Oust (Modèle:Unité), Ercé (Modèle:Unité), Soueix-Rogalle (Modèle:Unité), Aulus-les-Bains (Modèle:Unité), Aleu (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Couflens fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de Modèle:Unité (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1086 - Aulus-les-Bains » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au mont Rouch<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>.
Le port de Salau (Modèle:Nombre d'altitude) est le point de passage privilégié pour rejoindre à pied l'Espagne.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Salat, l'Alet, le ruisseau d'Angouls, Hoque d'Auzout, Hoque d'aygouas, Hoque de Bouch, Hoque de Fallègne, Hoque de Freychet, Hoque de Galedrusse, Hoque de Galedrusse, Hoque de la Bézanère, Hoque de Peyrenère, Hoque de Rabe, Hoque de Sauzès, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Salat, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Alet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Ustou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le Salat à Seix, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
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La cascade du Léziou, au-dessus de Salau.
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Réseaux hydrographique et routier de Couflens
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aulus-les-Bains », sur la commune d'Aulus-les-Bains, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- le « massif du mont Valier », d'une superficie de Modèle:Unité, hébergeant une avifaune de montagne diversifiée, avec, parmi les passereaux le Merle à plastron, le Tichodrome échelette et le Monticole de roche. Neuf espèces de l'annexe I sont données nicheuses dans la ZPS, parmi lesquelles : Gypaète barbu, Aigle royal, Faucon pèlerin, Grand Tétras, Lagopède alpin, Perdrix grise sous-espèce hispaniensis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « massif du Pic de Certescans » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « massif du Mont Valier » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « massifs du mont Valier, du Bouirex et montagnes de Sourroque » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « montagnes d'Ercé, d'Oust et de Massat » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Couflens.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Couflens est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux
La commune comprend les hameaux d'Angouls, Espalots, Lau, les Capsades, la Souleille et au sud le village de Salau.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 288, alors qu'il était de 281 en 2013 et de 279 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 16,7 % étaient des résidences principales, 80,8 % des résidences secondaires et 2,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Couflens en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (80,8 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Couflens<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 16,7 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 80,8 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 2,4 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Couflens est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Couflens<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref name=DDRM-Mine>Modèle:Lien web, chapitre Risque minier.</ref>.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Couflens est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name=DDRM-Radon>Modèle:Lien web, chapitre Risque radon.</ref>.
Toponymie
Couflens est située au confluent du Salat et de l'Angouls et très proche de la confluence du riu de Rouze. Cette situation est à l'origine de son nom, du latin confluens<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, comme de nombreux autres lieux en France (Confolens, Couffoulens, Conflent, Modèle:Page h'...)<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Une convention signée en 1904 entre la France et l'Espagne prévoyait la construction d'une ligne ferroviaire transpyrénéenne entre Saint-Girons (Ariège) et Sort (Pallars Sobira), franchissant la frontière par un tunnel sous le port de Salau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce projet fut ensuite abandonné mais quelquefois réactivé jusque dans les années 1990 sur une hypothèse routière.
La localité, dominée par de grands escarpements rocheux, a été ravagée en automne 1937 par une inondation qui a détruit de nombreuses maisons et emporté le pont de pierre. L'église a échappé à la destruction mais les colonnes de l'ancien cloître ont été emportées. Le 6 novembre 1982, le village de Salau sera dévasté par une crue du ruisseau des Cougnets qui emportera une partie de l'église romane, la route et des chalets.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Couflens est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Enseignement
Il n'y a plus d'école à Couflens. Les établissements scolaires les plus proches sont une école maternelle publique, une école primaire publique et un collège à Seix<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, section Seix</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Tous les ans, le premier week-end d'août est organisée une Pujada festive réunissant au port de Salau des randonneurs venus du Couserans et du Pallars Sobira ainsi que des Occitanistes venus de plus loin encore. Une association locale envisage la restauration de l'ancienne cantine des ouvriers forestiers qui exploitaient le bois de la forêt de Bonabé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. expédié par câble à la papeterie Matussière-et-Forest alors située à Salau.
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 60,7 % d'actifs (44,6 % ayant un emploi et 16,1 % de chômeurs) et 39,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 19 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 26, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 26 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 60 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
6 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Couflens au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 6 entreprises implantées à Couflens), contre 12,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
La mine de tungstène du hameau de Salau a fermé le 24 décembre 1986<ref>https://www.ladepeche.fr/article/2015/08/12/2158577-mine-de-salau-pourquoi-les-habitants-n-en-veulent-pas.html</ref>. En février 2017, un permis de prospection a été accordé par l'État pour envisager une réouverture controversée<ref>Modèle:Article</ref> de cette mine, la seule en France pour ce métal rare. Finalement ce permis sera annulé le 16 juin 2020 par la justice française<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Dans le dernier village de la haute vallée du Salat, sur le territoire de Couflens, se trouve l'église romane Notre-Dame de Salau édifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les Chevaliers hospitaliers de l'Ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem et classée depuis le 4 avril 1911 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Cascade du Léziou.
- Église Saint-Lizier de Couflens.
Film
En 1985, tournage du téléfilm La sorcière de Couflens"<ref>Modèle:Lien web</ref> de Gérard Guillaume avec Madeleine Robinson.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes