La Bastide-de-Sérou

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Bastide-de-Sérou (Modèle:En langue) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Localisée dans le nord du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, l' Arize, l' Artillac, le ruisseau d'Aujole et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « ruisseaux à écrevisses : l'Artix, le Moulicot et le Volp ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Bastide-de-Sérou est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Ses habitants sont appelés les Bastidiens ou Bastidiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-la-Nativité d'Unjat, inscrite en 1992, la mine de cuivre gallo-romaine du Goutil, classée en 1982, et la tour du Loup, inscrite en 1994 puis en 1995.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

La commune de La Bastide-de-Sérou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Saint-Girons<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Nescus (Modèle:Unité), Suzan (complètement enclavée au cœur de La Bastide-de-Sérou), Larbont (Modèle:Unité), Montels (Modèle:Unité), Montagagne (Modèle:Unité), Alzen (Modèle:Unité), Sentenac-de-Sérou (Modèle:Unité), Allières (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, La Bastide-de-Sérou fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

La commune de Suzan forme une enclave au milieu du territoire de La Bastide-de-Sérou. Suzan est la seule commune française non délimitée. Elle est cadastrée entièrement sur la commune de La Bastide-de-Sérou<ref>Cadastre de la commune de La Bastide-de-Sérou</ref>.

Géologie et relief

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1056 - Le Mas d'Azil » et « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de La Bastide-de-Sérou.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Lèze, l'Arize, l'Artillac, le ruisseau d'Aujole, un bras de l'Arize, un bras de l'Arize, un bras de l'Arize, Goute de Lagarde, Goutè des Labadous, le ruisseau Cassagne, le ruisseau de Bourdales, le ruisseau de Fourmintas, le ruisseau de Gaillarde, le ruisseau de Nascouil, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

La Lèze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-ouest. Elle se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

L'Arize, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sentenac-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Carbonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

L'Artillac, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Esplas-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arize sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau d'Aujole, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Martin-de-Caralp et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arize sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionalesLa station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques.

Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « ruisseaux à écrevisses : l'Artix, le Moulicot et le Volp », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

La Bastide-de-Sérou est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,3 %), prairies (31 %), forêts (24,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), terres arables (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 656, alors qu'il était de 643 en 2013 et de 621 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 68,3 % étaient des résidences principales, 16,2 % des résidences secondaires et 15,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à La Bastide-de-Sérou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,2 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à La Bastide-de-Sérou en 2018.
Typologie La Bastide-de-Sérou<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 68,3 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,2 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 15,5 9,7 8,2

Risques majeurs

Le territoire de la commune de La Bastide-de-Sérou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:09042-La Bastide-de-Sérou-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de La Bastide-de-Sérou.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Arize, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Arize figurent les crues de 1977, de 1992, de 1993, de 2000 et de 2007<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de La Bastide-de-Sérou<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 8 février 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Bastide-de-Sérou est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref name=DDRM-Radon>Modèle:Lien web, chapitre Risque radon.</ref>.

Toponymie

Pays des Serones, ancienne peuplade gauloise.

Histoire

Des vestiges de l'antiquité sont encore visibles dans les environs : amphores de Nescus, lac asséché d'Alzen, mines des Atiels, chemin gallo-romain vers Castelnau-Durban..

Au Moyen Âge, le village est chef-lieu de l'une des seize châtellenies du comté de Foix.

En 1150, La Bastide-de-Sérou s'appelait Montesquieu (Mont Farouche) et était alors composée des quartiers Noir et de la Faurie. Puis, en 1246, Montesquieu devient la Bastide d'Antuzan.

Le comte de Foix conforte son domaine vers l'ouest en prenant l'initiative de créer des bastides, d'abord Le Mas d'Azil (1246) puis La Bastide-de-Sérou<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.En 1252, la commune passe sous le régime de la charte de Roger IV de Foix qui remet en question le monopole des moulins et forges. La place retrouve son nom primitif et Roger IV l'entoura d'une enceinte de murailles avec quatre portes : la porte du Mas, la porte de Foix, la porte d'Arize et la porte de la Faurie.

C'est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que le bourg prend son nom actuel. Le château, mentionné en 1255, fut rasé sous ordre de Louis XIII. Il abritait une garnison du comte de Foix, ainsi qu'une prison. Son imposante enceinte était suivie par des escoussières (chemin de ronde). La ville était encore enclose en 1672.

[[Gaston Ier de Foix-Béarn|Gaston {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Foix-Béarn]], qui avait épousé Ferdinande de Nègrepont, fut appelé à la cour de Philippe le Bel. Ce dernier encouragea les amours de sa nièce, Jeanne d'Artois, et de Gaston {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, au détriment de Ferdinande de Nègrepont. Gaston {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} envoya une ambassade au pape pour recevoir une autorisation de répudiation de Ferdinande. Ce qui lui fut refusé. Philippe le Bel passa outre et obligea son chapelain à consacrer son nouveau mariage. Ferdinande se réfugia au château de la Bastide-de-Sérou. Leur relation perdura néanmoins et Ferdinande tomba enceinte. Elle s'établit alors à « la Tour » de la Bastide-de-Sérou, où naquit le garçon, Lou. (« La Tour de Lou » devenue aujourd'hui « La Tour du loup »). Gaston {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} fit construire pour Ferdinande l'abbaye des Salenques aux Bordes-sur-Arize Modèle:Refnec.

Le titre de maire apparaît pour la première fois en 1745. Comme de nombreuses communes de la région, femmes et hommes étaient en égalité pour la prise des décisions.

Les événements de 1789, qui furent connus plus tard, entraînèrent à La Bastide la confiscation des armes des nobles, la peur des prêtres dont certains se cachèrent, la fermeture de l'église dont six cloches seront fondues.

L'arbre de la Liberté était dressé en haut de la place et fut replanté en 1848. Il donne naissance à une chanson : Aquet arbré, aro l'aben arrapat …

En 1823, le champ de Mars est planté d'ormeaux qui seront remplacés par des platanes en 1836. Également en 1823, la mairie achète un immeuble place de l'église pour en faire un hospice.

La halle actuelle date de 1829-1830, remplaçant l'ancienne, dont le couvert reposait sur 21 piliers de pierre. Les mesures sont en place depuis 1872.

Fichier:MesuresGrain.JPG
Mesures à grain anciennes sous la halle.

L'église Saint-Jean-Baptiste, remaniée sans style déterminé, abrite un christ rhénan du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et une piéta, tous les deux classés.

Vers 1843, les rues furent éclairées de douze réverbères. La chapelle Saint-Roch date de 1852. Une terrible épidémie de choléra frappa le bourg en 1854 ; elle fit de nombreux morts dont la majorité fut inhumée dans la nouvelle chapelle.

À l'intérieur des murailles, les petites gens disposaient toujours de maisons où les animaux vivaient également. La Bastide-de-Sérou a longtemps manqué d'eau à l'intérieur de ses murailles : source du foirail, source del cassé et quelques puits locaux. Après 1858, l'eau fut amenée de la tour de Loli, alimentant les bornes fontaines.

Fondation de la caisse d'épargne en 1862 puis, en 1864, construction du bureau du télégraphe. Vers 1870, il y avait quatre foires par an, chacune durant deux jours. La Maison commune (hôtel de ville) était alors à l'angle de la rue de Foix et de la rue de la Rose. Le couvent des Cordeliers, qui date de 1222, abrite une ferme depuis 1882.

La commune était desservie par la ligne ferroviaire de Foix à Saint-Girons mise en service en 1902 depuis Foix puis en 1903 vers Saint-Girons. Elle a été fermée au service des voyageurs le Modèle:Date-. Elle a été valorisée en voie verte pour la randonnée pédestre et cycliste autour de 2010.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de La Bastide-de-Sérou est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

École municipale et son CLAE

Sports

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (61,7 % ayant un emploi et 15,6 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 419 en 2013 et 398 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 339, soit un indicateur de concentration d'emploi de 108,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 339 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 155 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 75,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

150 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à La Bastide-de-Sérou au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 150 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
19 12,7 % (12,9 %)
Construction 15 10 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
38 25,3 % (27,5 %)
Information et communication 3 2 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 4 2,7 % (2,8 %)
Activités immobilières 7 4,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
16 10,7 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
29 19,3 % (14,4 %)
Autres activités de services 19 12,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (38 sur les 150 entreprises implantées à La Bastide-de-Sérou), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Fichier:Serou.JPG
La halle.

Plus de 200 entreprises, très majoritairement individuelles, sont installées sur la commune.

Au Champ-de-Mars se tient un marché hebdomadaire le jeudi matin.

Inaugurés en 1989, les 24 chalets du village de vacances communal vont être rénovés avec du mélèze local par des entreprises du secteur<ref>Modèle:Article</ref>. Par cette rénovation, un classement 3 étoiles et le label Tourisme et handicap est attendu en 2019.

De nombreux artisans et producteurs « bio » sont installés dans le périmètre de la commune. La foire « Ariège en bio » s'y déroule régulièrement un dimanche d'octobre<ref>Modèle:Article</ref>.

  • « El Biscarron », fromage de type pâte molle produit à partir de lait cru de vache, crottins de chèvre nature et aux herbes, ferme de la Biscarrère, au hameau les Estaniels.

Agriculture

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, lait, élevage et viande combinés<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricoleModèle:Note de 1988 à 45 en 2000 puis à 42 en 2010<ref name=Agreste/>, soit une baisse de 28 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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