Seix

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:2autres Modèle:Infobox Commune de France Seix Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Salat, l'Alet, le ruisseau d'Esbints, le ruisseau d'Estours, le ruisseau d'Angouls, le ruisseau d'arros, le ruisseau de Rieu Sourd et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « massif du mont Valier », la « vallée du Riberot et massif du Mont-Valier » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Seix est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Seixois ou Seixoises.

La devise de Seix est « Que som de Seish, cap de paur », soit en français : Modèle:Citation ; elle est apposée sur l'ensemble des plaques de rue, sous les armoiries de la commune.

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

Seix est une commune des Pyrénées en Couserans située dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. C'est une commune frontalière avec l'Espagne dans sa partie sud. Le village se trouve à la confluence de la vallée d'Esbintz et de la vallée du Salat.

La vallée de l'Esbintz mène à l'ouest vers le col de la Core qui assure la communication avec la vallée voisine de Bethmale. C'est le plus gros village du Haut-Salat.

Communes limitrophes

Seix est limitrophe de sept autres communes françaises et une commune espagnole. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de Modèle:Unité. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Seix.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Salat, l'Alet, le ruisseau d'Esbints, le ruisseau d'Estours, le ruisseau d'Angouls, le ruisseau d'arros, le ruisseau de Rieu Sourd, Hoque de Fougarech, Hoque de Madrits, Hoque de Rumeau, Hoque du Tuc Ségalé, Hoque Prégonne, ravin des peilla, le ruisseau d'Arcouzan, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Salat, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

L'Alet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Ustou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le Salat sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau d'Esbints, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sentenac-d'Oust et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau d'Estours, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est entièrement situé sur la commune. Il prend sa source dans la forêt domaniale de Seix, aux abords de Port d'Aula, en limite de la frontière espagnole, et se jette dans le Salat au droit du moulin Lauga<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soulan », sur la commune de Soulan, mise en service en 1975<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Seix est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,7 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

L'accès principal vers le Haut-Salat et Seix s'effectue par la RD.32, depuis Kercabanac et les gorges de la Ribaute, doublée par la D.3 plus récente qui évite la traversée de villages.

Risques majeurs

Fichier:09285-Seix-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Seix.

Le territoire de la commune de Seix est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Seix<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune est exposée au risque d'avalanche quelques sites menacés en situation exceptionnelle d’enneigement<ref name=DDRM-Avalanche>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 22 mai 2015 et d'un plan de prévention des risques (PPR) approuvé le 18 mars 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Seix se situe en zone de sismicité 4 (sismicité moyenne)<ref>Plan séisme.</ref>.

Toponymie

En occitan gascon Sèish, du latin "saxum", rocModèle:Référence souhaitée.

Histoire

Fichier:Clocher éclairé de l'église Saint Etienne de Seix.JPG
Clocher de l'église Saint-Étienne.

Aux origines de la commune

Le bourg de Seix naît vers 1280 à la suite d'un paréage entre le seigneur et le roi Philippe III le Hardi, devenant une enclave languedocienne en Couserans. L'histoire de Seix a toujours été liée à la frontière avec l'Espagne.

Vers 1280, selon le texte de la Charte, le roi Philippe III de France accorde à la ville de Seix une exemption d'impôts aux habitants qui s'engagent à protéger la frontière<ref>Voir le texte de la Charte et la confirmation par Henri II sur le site de l'École Nationale des Chartes: http://bibnum.enc.sorbonne.fr/gsdl/collect/tap/archives/HASH0781/3c5a4c85.dir/0000005560929.pdf.</ref> : Modèle:Citation bloc

En 1391, René de Balbi (nom francisé par la suite en Balby-les Balbi sont originaires de Gênes en Italie) défend les droits sur le comté de Foix à la demande du Roi d'Aragon. En 1528, Seix fut dispensé de l'impôt extraordinaire par [[François Ier de France|François Modèle:1er]] lorsque Charles Quint menaçait d'envahir la France car « les habitants étaient obligés de faire guet nuit et jour sur les ports »<ref>Cf. Histariege, le site d'Histoire de l'Ariège : http://www.histariege.com/seix.htm</ref>. Le roi Henri II confirme également cette charte en 1547 à Toulouse<ref>cf.École nationale des Chartes, op. cit.</ref>, puis Charles IX en 1565, et enfin par Louis XIII en 1625. Cette charte accorde des privilèges excessivement favorables à l'organisation de la commune et sera à l'origine de la prospérité de la commune pendant plusieurs siècles. Ce n'est pas seulement contre les envahisseurs que les habitants s'enhardissaient, mais également contre l'autorité des seigneurs locaux, tenant à ne dépendre que du Roi<ref>Site officiel de la Commune de Seix : http://seix.fr//index.php?p=67</ref>. Sa devise, "Soún de Seich, cap de paur" vient de ce statut particulier dont bénéficie la commune, tout autant tournée contre les envahisseurs que contre les seigneurs locaux. Les Seixois avaient ainsi l'habitude de prononcer la devise de la commune en passant devant les châteaux seigneuriaux<ref>ibid..</ref>.

Le château de Seix devient résidence de la famille Balby après le mariage de Gabrielle de Sers avec Bertrand de Balby qui verra la naissance, le Modèle:Date-, d’Étienne de Balby : ce dernier (baron de Montfaucon, seigneur de Fabas et de Montardit) achète, le Modèle:Date-, le château de la Tour et le fait reconstruire.

Le temps des sorcières : en 1593, Mathe De Ga et sa fille Philippe Rieu, retirées dans une forêt à proximité de la bourgade de Seix, élaboraient des potions et onguents à visée médicinale. Ces femmes, dénoncées par leurs fils et frères dont l'un était curé de Seix, furent jugées puis convaincues de sorcellerie. Condamnées au bucher pour "purifier leur âme", la sentence sera exécutée la même année place du Salin à Toulouse.

Fichier:Maison-forte de Seix (Ariège).jpg
Le château de Seix dominant le village.

Seix au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1942, Louis Napoléon est arrêté en compagnie de trois compagnons avec lesquels il tente de franchir les Pyrénées afin de gagner la France libre via l'Espagne. Faisant fi des propositions faites par les Allemands, il choisit de ne bénéficier d’aucun traitement de faveur et se trouve incarcéré au château du Hâ, à Bordeaux, puis transféré à Fresnes. Il demande à être déporté en Allemagne ou libéré sans condition ou concession.

Le Modèle:Date-, un avion lourd Halifax de la Royal Air Force s'écrase dans le massif du Valier au-dessus de la source du ruisseau de Lameza (lire cet article) et de la cabane de Subéra. Les 7 membres de l'équipage sont morts dans l'accident.

Sous l'impulsion de son maire Roger Barrau, la commune va connaître de nouveaux aménagements lui permettant d'enrayer un inexorable déclin démographique. En 1980, la mairie inaugure le village de vacances "La Souleille des Lannes" et en 1984 aménage la Maison du Haut-Salat dans une ancienne marbrerie<ref>http://seix.fr//index.php?p=69.</ref>. Abritant la bibliothèque municipale jusqu'en 2010, c'est un centre municipal à vocation culturelle, d'animations et d’hébergement de groupes scolaires.

Comme pour la plupart des autres communes de l'Ariège, Seix a connu en effet un regain démographique depuis le début des années 2000, mais entre à nouveau en récession après un apogée en 2007.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Seix est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelage

Modèle:Jumelage : Seix est jumelée avec Plouha, dans les Côtes-d'Armor depuis le Modèle:Date-<ref>Site de la commune de Seix : http://seix.fr//index.php?p=257.</ref>.

Population et société

Démographie

Fichier:Clocher de l'église St Étienne de Seix (Ariège).jpg
Le clocher vu depuis la rue du Roy.

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Services publics

La commune de Seix abrite le collège Jules-Palmade, une caserne de sapeur-pompiers, un centre de la direction départementale des territoires (ex-DDE), la Poste et l'Office national des forêts. La gendarmerie et la perception siègent sur la commune voisine d'Oust.

Enseignement

Seix dispose de plusieurs établissements d'enseignement de la maternelle au collège<ref>http://seix.fr//index.php?p=87</ref> : une école maternelle, une école primaire et le collège Jules-Palmade. La poursuite de l'enseignement secondaire se déroule au lycée de Saint-Girons. Le collège Jules-Palmade anime une classe sport-études « Snowboard »<ref>Modèle:Article</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:...

Santé

Médecin, pharmacie et foyers logements sont présents sur la commune.

Sports

Rugby à XV : Union Sportive du Haut-Salat, pelote basque : Saint-Girons Couserans Pelote, judo : Dojo Club du Haut-Salat, Gymnastique : L'omnibus salatois, ski : ski club des vallées de Guzet, kayak : Haut Couserans Kayak Club,

Écologie et recyclage

La déchetterie se trouve au lieudit la Pièce Longue à Oust, ouverte du lundi au samedi.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 68,6 % d'actifs (59,8 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 31,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 303 en 2013 et 284 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 225, soit un indicateur de concentration d'emploi de 124,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 225 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 129 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 13,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

102 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Seix au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 102
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 11,8 % (12,9 %)
Construction 18 17,6 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
28 27,5 % (27,5 %)
Information et communication 2 2 % (1,8 %)
Activités immobilières 2 2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 6,9 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
27 26,5 % (14,4 %)
Autres activités de services 6 5,9 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 102 entreprises implantées à Seix), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Fichier:Mirabat.JPG
Le Cos de Seix et le mont Valier en arrière plan.

Depuis la fin de l'exploitation des mines de tungstène de Salau, l'activité économique est essentiellement tournée vers le tourisme (le ski et la luge sur rail avec Guzet, résidences secondaires, écotourisme, etc.) et le pastoralisme. Seix est en effet la Modèle:15e d'Ariège comptant le plus grand nombre de résidences secondaires, avec 58,27 % de résidences secondaires sur le territoire de la commune.

Les ressources essentielles de la commune sont basées sur le tourisme. Proche de la station de Guzet, Seix est une destination privilégiée pendant les vacances d'été comme d'hiver, renforcé par son classement comme Station verte. On compte ainsi trois campings, trois hôtels et trois gîtes, ainsi qu'un village de vacances. La capacité d'accueil des campings est d'environ 160 emplacements, tandis que les gîtes et hôtels peuvent accueillir autant de personnes<ref>Le tourisme, sur le site de la Mairie : http://seix.fr//index.php?p=99.</ref>. Une activité de services est donc développée sur la commune. Deux sociétés de taxis et d'ambulances, ainsi que de nombreux commerces.

Seix conserve également une économie traditionnelle dans le domaine agricole, forestier ou dans la fabrication du fromage de Bethmale et du Rogallais. L'INSEE recense ainsi 111 établissements à Seix en 2009<ref group=I>Données statistiques de l'INSEE : http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=COM-09285&codgeo=DEP-09.</ref>.

Le marbre vert d'Estours est à nouveau exploité depuis 2008.

Agriculture

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricoleModèle:Note de 1988 à 20 en 2000 puis à 21 en 2010<ref name=Agreste/>, soit une baisse de 36 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

La fromagerie Coumes produit à Seix Le Rogallais qui est une tomme des Pyrénées au lait cru, traditionnelle du Couserans.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Seix - 20060618 0240.jpg
Le cœur du bourg avec le pont sur le Salat en juin 2006.
Fichier:Château de Lagarde à Seix (Ariège).jpg
Le château de la Garde.
Fichier:Château de Seix.jpg
Le château de Seix domine le bourg.

Lieux et monuments

Seix possède de nombreux monuments et sites :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:...

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail