Saint-Girons (Ariège)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Girons ([{{#ifeq:1|0|sɛ̃ʒiʁɔ̃|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, Modèle:P..</ref>, en gascon Sent Gironç) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie. Son nom fut donné en hommage à Girons d'Hagetmau, évangélisateur de la Novempopulanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le Lez, le Baup et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (les « falaises de Sourroque ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Girons est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Saint-Gironnais ou Saint-Gironnaises ou Gironnais.
« Capitale » du Couserans, la ville est une des deux sous-préfectures de l'Ariège avec Pamiers, la préfecture étant Foix.
Elle fait partie de la communauté de communes Couserans-Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège
Saint-Girons est une commune des Pyrénées centrales établie au centre d'un bassin, au contact de la montagne et des plaines et coteaux. Cela lui donne une position de carrefour en convergence des vallées couseranaises mais aussi entre la montagne et le piémont, puis la vallée de la Garonne et Toulouse au nord et plus largement entre la Méditerranée et l'Atlantique, entre Saint-Gaudens et Foix.
Elle est la ville-centre d'une unité urbaine et de l'aire d'attraction de Saint-Girons.
Communes limitrophes<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>
Saint-Girons est limitrophe de cinq autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Rose des vents | Saint-Lizier | Montjoie-en-Couserans | Rose des vents | |
Moulis | Modèle:Abréviation discrète | Encourtiech | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Girons (Ariège) Modèle:Abréviation discrète | ||||
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Eycheil | {{#if:| | |||
Enclave : }} |
Superficie et relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géologie
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires et plutoniques datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Salat, le Lez, le Baup, un bras du Lez, Canal de la Papéterie, Goute des Canères, le ruisseau alard, le ruisseau Carbalasse, le ruisseau de la devèze, le ruisseau de la Prade, le ruisseau des Bains, le ruisseau Poudades et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Salat, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Lez, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Baup, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Rimont et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Lizier, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
- On notera les exceptionnels Modèle:Tmp le 29 février 1960 dus à un important effet de foehn ; un record absolu en France métropolitaine en hiver<ref>Rubrique « Valeurs remarquables de février en France » sur meteofrance.com</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Girons est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,5 %), forêts (31,5 %), zones urbanisées (18,1 %), prairies (12 %), terres arables (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
L'essentiel des constructions est situé le long des vallées du Lez et du Salat. Un plan local d'urbanisme (PLU)<ref>[1], site du gouvernement, consulté le Modèle:Date-.</ref>, a été publié fin 2014 et rectifié en 2018 pour fixer les règles de l'utilisation des sols sur la commune. Immédiatement entourée de collines, la ville recèle d'écarts ruraux peu connus hormis de leurs habitants comme le hameau des Mariax accessible depuis la RD 117 en direction de Lescure.
Logement
La structure urbaine du centre-ville, sauf sur une partie Est avec villas et jardins, se présente essentiellement sous forme de constructions très hétérogènes non harmonisées, « ras-de-trottoir » et de facture modeste. Les très nombreux commerces d'autrefois constituaient bien souvent l'accès unique aux étages, désuets voire insalubres, qui n'ont pu être valorisés dès lors que le commerce était abandonné, les commerçants les ayant délaissés depuis longtemps pour des villas péri-urbaines. De ce fait, le centre-ville de Saint-Girons s'est très largement et longtemps dépeuplé au profit des quartiers périphériques ou des communes proches (Saint-Lizier, Montjoie, Lorp-Sentaraille, Moulis...). À partir des années 1990, une succession de procédures d'amélioration de l'habitat a permis de réhabiliter ces logements souvent dédiés à de l'habitat social, classés quartier prioritaire avec un millier d'habitants<ref>Quartier Prioritaire : Coeur De Ville sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Hors du centre-ville, les quartiers (Lédar, Beauregard, Baup, Citadelle, Pégoumas...) se caractérisent par des ensembles de villas avec jardin attenant sauf le long des anciennes artères de circulation principale sur lesquelles se côtoient des maisons mitoyennes ras-de-trottoir avec jardin arrière et de meilleure facture qu'au centre-ville.
Un seul petit quartier, Sierres, compte quelques immeubles HLM façon années 1960 de dimension cependant raisonnable. Les constructions ultérieures HLM ont été réalisées avec un réel effort d'intégration architecturale (Les Deux Rivières) ou plus récemment sous forme de villa avec petit jardin (Beauregard, Palétès).
La demande en acquisition ou location est proportionnée à l'offre.
Voies de communication et transports
Dès la haute Antiquité, la route du sel, qui courait au pied des Pyrénées passait par Saint-Girons. Aujourd'hui, la ville est sur le trajet reliant le sud de l'Aquitaine française à la Catalogne espagnole par les tunnels de Puymorens et du Cadi.
L'axe de communication principal de l'entrée ouest du département à Prat-Bonrepaux vers Foix et au-delà s'effectue par la RD 117. Saint-Girons est un véritable bourg-centre vers lequel convergent les vallées.
La liaison par bus SNCF de la gare de Boussens à Saint-Girons est quotidienne. Des lignes privées régionales directes de Toulouse à Saint-Girons fonctionnent tous les jours conventionnées par la Région Occitanie. Des lignes intra-départementales<ref>Modèle:Lien web</ref> concédées à des autocaristes vers Foix et les vallées fonctionnent également. À la suite de la fermeture du bureau SNCF, un espace multimodal a été ouvert à l'initiative de la commune dans une partie de l'ancienne gare afin de fournir des informations et des billets SNCF pour les déplacements en Occitanie. À noter que la liaison routière SNCF par autocar est prolongée en hiver vers la station de Guzet (aller en matinée et retour en fin d'après-midi). Une ligne privée propose chaque mercredi et samedi un aller-retour vers le Pas de la Case (Andorre).
Une borne de recharge Révéo est à disposition des utilisateurs de véhicules électriques place Alphonse Sentein, près des bureaux de l'Office de tourisme.
Une voie verte pédestre, cycliste et équestre de Modèle:Unité emprunte pour l'essentiel l'ancien ballast de la voie ferrée de Foix à Saint-Girons fermée en 1955.
Aucun lien routier ne permet le franchissement de la chaîne des Pyrénées centrales au niveau du Couserans. En Haut-Salat, la route touristique par le port d'Aula, qui avait vu un début de réalisation versant français ou le très hypothétique projet de tunnel sous le port de Salau ont été "réveillés" de temps à autre sans qu'une réelle volonté coordonnée n'ait réussi à vaincre les obstacles économiques et politiques<ref>Modèle:Article</ref>.
Protection
Au centre-ville, le Champ de Mars comptant 72 platanes et ouvert en 1784, la place devant la poste, les écoles et le plan d’eau du Salat constituent un site inscrit depuis le 13 janvier 1947<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Girons est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat et le Lèze, ou ruissellement d'un versant<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Saint-Girons<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 7 juillet 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Girons est située sur une zone à risque d'inondation crue, ruissellement et coulée de boue<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Un plan de prévention des risques naturels est défini pour la commune n°09RTM20010032 - PPR, 09DDT20160008 - PPRN et 09DDT20110017 - PPR<ref>Prévention des risques sur le site de la mairie</ref>. Si Saint-Girons a connu autrefois de réelles inondations, ce risque s'est incontestablement réduit par la déprise agricole en amont des rivières, avec le très net accroissement des surfaces forestières, notamment en zones pentues.
La commune est également concernée par un risque de séisme de 3/5<ref name=":1" />.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Lunoque<ref name="Cassini" />.
Ses habitants sont appelés les Saint-Gironnais<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/07/2008.</ref>.
Histoire
Antiquité
Du fait de la présence d'un site défensif, c'est à Saint-Lizier que les Romains établirent, sous le nom de Lugdunum Consoranorum<ref>Gabriel Hanotaux, Histoire de la nation française, Modèle:Vol. (Jean Brunhes), Modèle:P., Plon-Nourrit, Paris, 1920</ref>, le siège de la civitas des Consoranni, en Gaule narbonnaise. Cette cité devint, par la suite et jusqu'en 1789, le siège d'un évêché.
En 1994, la découverte d'un trésor<ref>Modèle:Article</ref> de Modèle:Unité en billon datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (entre 250 et 280) en creusant une cave rue de la République met à mal une assertion jusqu'alors acquise que le site de Saint-Girons ne connut, pendant longtemps, que des entrepôts en bordure du Salat, et quelques villae. Les fragments découverts sous ce trésor indiquent la préexistence d'un habitat occupé dès le début du Modèle:Sap-
Le lucus (bois sacré) de Saint-Lizier se trouvait sur l'actuel territoire de Saint-Girons et le quartier du Luc lui doit son nom<ref name="lacour">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.
En 1905, lors de travaux de terrassement aux environs de l'ancienne gare un cippe funéraire gallo-romain fut découvert. Il porte une inscription le dédiant à une jeune femme nommée Pompeia, de la famille des Primillice. Elle aurait été la fille du gouverneur de Saint-Lizier<ref name="lacour" />.
Moyen Âge
C'est vers 1100 que Saint-Girons apparaît en tant que ville, à la suite d'une période, l'an mil, qui voit de profondes transformations dans l'Occident. La chrétienté n'est plus assiégée et va se développer tant d'un point de vue économique que démographique. Les populations qui s'étaient, au cours des siècles précédents, repliées dans les zones de montagnes, plus difficilement accessibles, descendent vers les plaines et vont peupler les villes.
Des villes nouvelles dénommées bastides vont être créées dans un vaste mouvement d'urbanisation et de compétition féodale qui concernera le grand Sud-Ouest. Face à l'ancienne ville, le faubourg Villefranche, en rive gauche du Salat, est une bastide créée sans doute en 1256<ref>Modèle:Ouvrage</ref> en contrat de paréage entre Alphonse de Poitiers, prince de sang royal, frère de saint Louis et grand bâtisseur, avec l'évèque du Couserans. La ville se développe lentement. Le bâti est peu dense, les jardins nombreux, même si la trame des rues est serrée dans le centre.
Temps modernes
La ville est ravagée par un incendie du 16 au 17 décembre 1721. Les remparts sont arrasés en 1784<ref>Modèle:Article</ref>.
La Révolution voulait les départements et localement l'idée d'un département du Couserans se fait jour avec Lunoque puis Girons, éphémères appellations, comme préfecture. Jugé trop pauvre en haut lieu, le territoire sera constituant dès le 27 janvier 1790 du département de l'Ariège<ref>Modèle:Article</ref>.
Époque contemporaine
Avec le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville va s'étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards.
1866 est l'arrivée du chemin de fer avec la création de la gare de Saint-Girons qui se trouve reliée à la ligne de Toulouse à Bayonne via la ligne de Boussens à Saint-Girons. Les liaisons locales ne sont pas oubliées. La ligne de Foix à Saint-Girons est construite pour atteindre Foix dès octobre 1903 ; la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein dotée d'un tramway électrique dessert la vallée du Lez de 1911 à 1937 ; une dernière est commencée pour remonter la vallée du Salat. Elle doit même franchir les Pyrénées pour atteindre Lérida en Espagne par un grand tunnel sous le port de Salau. Cinq tunnels ont été percés dans les gorges de la Ribaute, la voie tracée mais les rails n'ont jamais été posés...
La ligne vers Foix ferme en 1955. Le Modèle:Date- circule le dernier train de voyageurs sur la ligne vers Boussens, qui sera perpétuée par autocar, avec des cadences progressivement revues à la baisse. Le service marchandises, pour du bois de pulpe destiné à l'usine de Lédar, s'interrompra le Modèle:Date-. Aujourd'hui, le bâtiment rénové de la gare accueille notamment le musée du Chemin de la Liberté<ref>Modèle:Lien web</ref> qui retrace l'épopée du passage des Pyrénées pour fuir la France occupée durant la Seconde Guerre mondiale.
Le 20 août 1944, la ville est libérée par quatre groupes coordonnés de Maquisarts et le chef local de la Gestapo est tué<ref>Modèle:Article</ref>.
Le développement progressif de la zone industrielle du Couserans sur les communes de Lorp-Sentaraille et Caumont, l'ouverture de nombreuses moyennes surfaces commerciales en périphérie de la ville notamment à Saint-Lizier, la fermeture de la papeterie de Lédar, d'une usine fromagère.. sont autant d'événements successifs qui ont contribué à réduire l'impact économique du chef-lieu au profit d'une agglomération gérée en intercommunalité et en constante amélioration.
Vu l'étroitesse de la chaîne pyrénéenne, le passage du Tour de France cycliste en Couserans et accessoirement à Saint-Girons est une habitude. La 15e étape du Tour de France 1995 au départ de la ville sera marquée par le tragique accident mortel de Fabio Casartelli dans la descente du col de Portet d'Aspet. En 2009, Saint-Girons accueille une étape du Tour de France. Le Modèle:Date-, la treizième étape est partie de Saint-Girons via Seix, le col de Latrape, le col d'Agnes, Massat et le Mur de Peguère. L'arrivée à Foix verra la victoire de Warren Barguil. C'est une contribution importante à la fréquentation touristique élevée de mi-juillet au 20 août.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Girons est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut
Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref name='barber' /> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Services publics
Saint-Girons possède une sous-préfecture, un tribunal d'instance, un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, deux bureaux de poste, un centre des impôts, un bureau de Pôle emploi, des bureaux de caisse régionale d'assurances maladie et de la caisse d'allocations familiales, un office de tourisme et depuis 2016 une piscine couverte intercommunale.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sictom du Couserans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que la récupération des emballages (verres, papiers, métaux, cartons). Plusieurs points de collecte enterrés ont été installés en centre-ville. Des containers pour les cartons ont été rajoutés en 2016. La déchetterie intercommunale se situe au lieudit Palétès. L'entreprise Saica Natur Sud (anciennement Llau) est une importante entreprise industrielle de recyclage et de valorisation ; elle est installée sur la zone industrielle du Couserans, à Lorp-Sentaraille.
Jumelages
- Modèle:Jumelage, à la suite du décès de Fabio Casartelli le Modèle:Date dans la descente du col de Portet d'Aspet, au cours de la Modèle:15e du Tour de France qui partait de Saint-Girons.
- Modèle:Jumelage Province de Lleida.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/section
Voir aussi : aire d'attraction de Saint-Girons et unité urbaine de Saint-Girons
Enseignement
Saint-Girons fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Saint-Girons depuis la crèche jusqu'au lycée du Couserans, ainsi que les lycées professionnels François-Camel et Aristide-Bergès en passant par les écoles maternelles (Georges Guynemer, Oscar-Auriac, et du Sacré-Cœur), les écoles élémentaires (Henri-Maurel, Saint-Alary, Oscar-Auriac, et du Sacré-Cœur), les collèges du Couserans et du groupe scolaire du Sacré-Cœur. Le tout est complémenté par la bibliothèque municipale installée dans une partie du château des vicomtes du Couserans.
En septembre 2016 a été ouverte une école maternelle occitane, laïque et associative, la Calandreta deth Coserans<ref>Modèle:Article</ref> qui comptait 14 élèves dès sa seconde rentrée.
- École de cirque Abracadaboum Circus<ref>Modèle:Lien web</ref>, avenue Fernand-Loubet, créée en 2003. Ouverte toute l'année hors vacances scolaires.
- École municipale de musique<ref>Modèle:Lien web</ref> : de mi-septembre à fin juin, cours de violon, alto, violoncelle, mandoline, hautbois, flûte traversière, clarinette, saxophone, trompette, cor, trombone, tuba, percussions, piano et atelier de musique actuelle.
Manifestations culturelles et festivités
- Cultures du Monde : créé en 1991, le festival RITE, Danses, Chants et Musiques du Monde<ref>Modèle:Lien web</ref> se déroule chaque année durant une semaine début août. Outre la France avec le célèbre groupe local Les Bethmalais<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, sept groupes étrangers différents sont invités. Si le grand spectacle final se déroule au Parc des expositions de Saint-Girons, les groupes se produisent aussi appariés dans les principaux bourgs environnants.
- Musique : concours international de violon Marie Cantagrill<ref>Modèle:Lien web</ref> : il se déroule en juin à Saint-Girons depuis 2013 (10e édition en 2022). La fête de la musique, au solstice d'été, organisée par l'association éponyme, est particulièrement importante et labellisée « manifestation verte de l'Ariège » depuis 2015.
- Ruralité : chaque premier week-end d'août se déroule depuis 1992, des journées départementales d'animations rurales « Autrefois le Couserans »<ref>Modèle:Lien web</ref> avec notamment un grand défilé en costume d'époque le dimanche matin, des animations sur de nombreuses places de la ville avec notamment un battage de céréales à l'ancienne, présentation des animaux de la ferme, des animations culturelles locales et invitées<ref>Modèle:Lien web</ref>...
- Théâtre : Les théâtrales en Couserans<ref>Modèle:Lien web</ref> : programmation de spectacles à Saint-Girons et dans les bourgs.
Équipements culturels
- La salle Max-Linder est un cinéma et une salle de spectacles municipale.
- Au château des vicomtes du Couserans se trouvent une bibliothèque - médiathèque ainsi qu'une ludothèque.
- Atelier galerie Giron d'Art.
- Atelier d'art insolite Chez Milie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La mairie et différents lieux et halls reçoivent des expositions, manifestations et rencontres.
- Une salle des fêtes fonctionne dans le quartier Beauregard.
Manifestations commerciales
- Saint-Gironnades : Nouvelle appellation de la foire du Couserans et de l'Ariège depuis 2016, cet événement annuel se déroule sur quatre jours en mai au Foirail avec stands, animations, fête des saveurs.. L'arrivée de la dernière étape de la ronde de l'Isard cycliste a lieu le dimanche face à la foire.
- Puces : chaque Modèle:3e dimanche du mois (sauf octobre) se tient un vide-grenier au Champ-de-Mars.
- Salon du goût et des savoir-faire, avec marché gourmand et village des métiers d'art, les 13-14-15 septembre 2019 (première année) au Parc des expositions.
Santé
Nombreux médecins et professionnels de santé mais certains spécialistes ne sont présents que par intermittence.
Maison Médicale, Centre hospitalier Ariège-Couserans (siège à Saint-Lizier), y compris clinique psychiatrique Rozès, Maison de retraite.
Activités sportives
- Équipements sportifs
- Stade Jo-Boussion (5 terrains de tennis, dont 2 couverts), une salle d'arts martiaux, 2 boulodromes dont un couvert, une aire de modélisme, un skate-park démonté par la mairie et toujours en jachère depuis..., 2 gymnases, une salle polyvalente, une piste d'athlétisme en tartan.
- Centre aquatique du Couserans<ref>http://www.centre-aquatique-du-couserans.com/</ref> (ouvert en mai 2016).
- Aérodrome de Saint-Girons - Antichan, sur la commune proche de Lorp-Sentaraille, doté d'une piste en dur de Modèle:Unité, géré par le Conseil départemental de l'Ariège, vol à voile, vol moteur.
- Clubs
- Rugby à XV : Saint-Girons sporting club Couserans.
- Basket-ball : Saint-Girons Basket-Ball. Fondé en 1989, le club fonctionne en collaboration territoriale de clubs (CTC) avec les clubs de Salies-du-Salat et de Saint-Gaudens, situés en Haute-Garonne.
- Handball : Saint-Girons Handball Couserans.
- Arts martiaux : Dojo du Couserans, gymnase Jean Buffelan.
- Football : Football club de Saint-Girons, outre l'activité ordinaire, le club organise chaque année un tournoi international u13 et u15 réunissant 500 jeunes sur deux jours.
- Athlétisme : Club athlétique Saint-Gironnais, créé en 1945.
- Tennis : Tennis club Saint-Girons, stade Jo Boussion, tournoi d'été organisé chaque année.
- Badminton, tennis de table, cyclotourisme...
Organisations
Depuis 1977, chaque année en mai est organisée depuis Saint-Girons la course cycliste internationale par étape Ronde de l'Isard. Elle est réservée aux meilleurs amateurs. La dernière étape arrive sur le boulevard face au foirail.
Médias
- La Dépêche du midi, quotidien régional avec édition Ariège et pages locales ;
- Le petit journal, hebdomadaire, édition Ariège avec pages locales ;
- Radio Couserans, 94.7FM, radio locale ;
- Le Petit Max, magazine culturel trimestriel gratuit chez les commerçants et services publics, en liaison avec la salle Max Linder ;
- L'Ariégeois magazine, édité à Saint-Girons.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 38 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (40,7 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Saint-Girons<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 3 652 en 2013 et 3 804 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 140, soit un indicateur de concentration d'emploi de 163,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 2 140 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 260 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 76,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 14,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Histoire économique
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit de nombreuses activités s'installer le long des rivières, pour utiliser la force motrice des cours d'eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l'industrie textile. Les rivières, les moulins, le bois et l'industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui vont marquer l'histoire locale.
C'est d'une part, un enfant du pays, Aristide Bergès qui invente l'hydro-électricité à Lancey (Villard-Bonnot) dans l'Isère, en récupérant le principe du fonctionnement des moulins, la roue qui devient la turbine des centrales électriques. Divers sites sont aménagés sur le Salat et le Lez dans le périmètre de la ville pour produire de l'électricité.
C'est, d'autre part, l'apparition des premières papeteries (papeteries des familles Martin, Rapeaud...), qui vont prospérer en profitant des eaux limpides venues de la montagne, parfois aussi des bois locaux. De ces usines, il en restait une dans le faubourg de Lédar qui alimentait la presse régionale en papier pour rotatives. À la suite de la liquidation de la société Matussière et Forest basée à Voreppes dans l'Isère, cette unité a fermé en octobre 2008 entraînant le licenciement de 116 personnes<ref>Modèle:Article</ref>. Une autre se maintient dans l'agglomération de Saint-Girons, en amont de la ville sur la commune d'Eycheil. C'est l'usine de papier à cigarette JOB. Une troisième, en aval de la ville à Saint-Lizier, a disparu dans le courant des années 1980. Restructurations, changements de propriétaires et vagues de licenciements ou de préretraites.. résument bien les difficultés de cette industrie. Cependant, les Papeteries Léon Martin, entreprise familiale aux produits fins très spécifiques et unique fabricant français de papier de soie blanc apprêté, se maintiennent remarquablement à Engomer<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Conscients de l'inexorable déclin de la filière papetière locale fortement concurrencée sur les coûts de production par le Canada et la Finlande, les élus locaux entameront durant les années 1980 une démarche de diversification économique qui se concrétisera par des créations successives d'entreprises (Fromagerie Faup, Scierie Cazalé, Cadres Actua-Concept, Charcuterie André Cazaux, Glaces Philippe Faur, Biotechnologies Genibio, Couserans Plastiques Industries, confitures et assaisonnements de la Compagnie des Pyrénées, récupération et recyclage Saica Natur Sud.. et diverses entreprises commerciales...) sur la zone industrielle du Couserans à Lorp-Sentaraille et Caumont développée initialement dans le cadre d'un Syndicat mixte spécifique.
La localisation de ces entreprises illustre un aspect régressif pour l'économie de la ville qui a cependant « repris » à Saint-Lizier les deux principales concessions automobiles. En effet, pour d'évidentes contraintes urbanistiques, les activités tendent à s'implanter de plus en plus hors de la commune sur les zones industrielles ou de services qui ont été créées au niveau de l'agglomération.
La libération d'emprises conséquentes a pu cependant permettre l'installation d'entreprises sur Saint-Girons rapidement pour le périmètre de l'ancienne gare mais beaucoup plus lentement, pour le vaste domaine libéré par la papeterie de Lédar fermée en 1988. Il aura fallu attendre dix ans et des tergiversations pour que soit annoncée le 20 février 2019 l’installation de 5 entreprises sur le site<ref>Modèle:Article</ref> et la mise en place d’un bâtiment de premier accueil pour les porteurs de projet.
À cette date, le projet développé par Axians Fibre Sud-Ouest, filiale du groupe Vinci Énergies, et en partenariat avec l’entreprise locale Gabarre, est en phase de recrutement et formation de plus de 80 salariés pour réaliser études et déploiement de réseaux fibres optiques sous toutes ses formes en phase avec le Plan France très haut débit.
Secteurs d'activité
785 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Girons au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 785 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
67 | 8,5 % | (12,9 %) |
Construction | 68 | 8,7 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
256 | 32,6 % | (27,5 %) |
Information et communication | 10 | 1,3 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 32 | 4,1 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 24 | 3,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
94 | 12 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
159 | 20,3 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 75 | 9,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,6 % du nombre total d'établissements de la commune (256 sur les 785 entreprises implantées à Saint-Girons), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Plus importantes entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal et qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Autorama Sud Ouest, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
- Cinqdis 09, supermarchés (Modèle:Unité)
- Lafforgue Matériaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (Modèle:Unité)
- Soc Defa, commerce de détail de carburants en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
- Garage Carbonne, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
Des entreprises déjà implantées en Couserans mettent en place sur le site de Lédar des unités de découpe de plaques d’acier (Llau) et de marbre de Moulis (Escavamar). D’autres projets sont également en phase prospective.
Saint-Girons demeure la ville de référence commerciale et touristique du Couserans, entre l'Ariège et la Garonne. Véritable institution, le marché<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> hebdomadaire du samedi matin très fréquenté a une réputation jusqu'à Toulouse pour la diversité des produits proposés et l'originalité de certains étals.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricoleModèle:Note de 1988 à 26 en 2000 puis à 24 en 2010<ref name=Agreste/>, soit une baisse de 41 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Genès ou Saint-Girons, construite en 1857 par Auguste Tisné (clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle passablement rénové au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="lacour" />. Grandes orgues Cavaillé-Coll classées, titulaire Isabelle Dhennin. En juin 2020, les quatre horloges du clocher sont remplacées par des cadrans lumineux, le mécanisme a été rénové par la maison Bodet<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Église Saint-Valier, portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle classé au titre objet des monuments historiques depuis 1925<ref name="PA00093906">Modèle:Lien web</ref>, l'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2005<ref name="PA00093906" />. Derrière le maître-autel se trouve un sarcophage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="lacour" />.
- Église Saint-Genez de Lédar.
- Chapelle des Visitandines de Saint-Girons dans le quartier des Jacobins au centre-ville<ref>Modèle:Article</ref>.
- Château des vicomtes du Couserans, inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 6 juin 1988<ref name="lacour" />.
- Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1924, construit par l'architecte Patrice Bonnet ; inscrit au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Monument en l'honneur d'Aristide Bergès, œuvre de Carlo Sarrabezolles.
- Monument à la mémoire d'Oscar Auriac (1879-1949) et Jean Auriac (1906-1941), inauguré le 25 juin 1950 par Paul Caujolle, œuvre de Patrice Bonnet architecte, et Carlo Sarrabezolles sculpteur, dont l'épitaphe est la suivante : « Le père vécut pour la France le fils mourut pour elle ».
- Maison Dufaur, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les façades et les toitures, ainsi que l'escalier intérieur et les deux chambres à décor de gypseries du premier étage sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date<ref name=":0">Modèle:Base POP Mérimée</ref>.
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Église Saint-Girons, les arbres ont depuis été abattus....
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Place Alphonse- Sentein, l'église Saint-Girons est en arrière-plan à gauche et l'office du tourisme à droite.
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Église Saint-Valier.
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Église Saint-Genez de Lédar
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L'intérieur de l'église Saint-Genez de Lédar
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Premier rond-point à l'entrée de Saint-Girons joliment fleuri avec une cloche en bronze, emblème de la ville.
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La rivière Salat traversant la ville avec à gauche le château des vicomtes du Couserans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Le château des vicomtes du Couserans réunit différents services publics.
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Vue générale de la ville avec le massif de Sourroque en arrière-plan.
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Petite rue des Jacobins et chapelle des Visitandines
Personnalités liées à la commune
- Jean-François Micas (1749-1825), général des armées de la République et de l'Empire, né à Saint-Girons, décédé à Toulon.
- Antoine Galy-Cazalat (1796-1869), ingénieur, construit la première voiture à vapeur routière, député de l'Ariège de 1848 à 1849.
- Eugénie Latil (v. 1798/08-1879), née Henry, peintre et sculptrice morte à Saint-Girons
- François Vincent Latil (1796-1890), peintre mort à Saint-Girons.
- Georges Eugène Haussmann (1809-1891), baron d'empire, sous-préfet de Saint-Girons du 19 février 1840 au 23 novembre 1841, futur préfet de la Seine et bâtisseur du Paris moderne.
- Charles-Henri Émile Blanchard (1810-1890), peintre né à Saint-Girons.
- Henri-Louis Duclos (1815-1900), prêtre historien auteur de Histoire des Ariégeois, a donné 7 000 ouvrages à la ville en 1896;
- Frédéric Arnaud (1819-1878), avocat et homme politique, député de l'Ariège (1848-1852), sénateur de l'Ariège (1876-1878)
- Joseph Sentenac (1835-1915), avocat, sous-préfet de la ville puis député de l'Ariège
- Joseph Bergès (1878-1956), né à Saint-Girons, peintre.
- Patrice Bonnet (1879-1964), architecte prix de Rome
- Jean Caujolle (1888-1943), né à Saint-Girons, joueur international de rugby à XV.
- Louis-Henry Destel (1889-1962), journaliste, romancier (auteur de La Princesse de Pourlande et de "Saint-Girons, Saint-Lizier, le Couserans") et rugbyman
- Paul Caujolle (1891-1955), né à Saint-Girons le Modèle:Date, maire de Siguer, conseiller général de l’Ariège et président de l’ordre national des experts comptables (1943-1945).
- André Regagnon (1902-1976), peintre, a beaucoup peint le Couserans et a fait don d'une vingtaine de tableau à la ville de Saint-Girons.
- Gaston Massat (1909-1966), poète surréaliste.
- Robert Verdier (1910-2009), Résistant, député socialiste de la Seine né à Saint-Girons.
- Louis Henry (1911-1991), démographe et historien né à Saint-Girons.
- Louis Rivière (1912-1999), écrivain<ref>Auteur de Contact (1939-1940) Stalag (1940-1943) Refus en Couserans (1943-1944) Victoire (1944-1945)</ref>, ancien résistant, ancien prisonnier de guerre évadé.
- Yvette Garrabé (1921-1944), résistante morte sur la commune, une rue porte son nom.
- André Rives (1924-2017), joueur international de rugby à XIII
- Roger Fauroux (1926-2021), ministre de l'industrie, du commerce extérieur et de l'aménagement du territoire (1988-1991), maire de Saint-Girons (1989-1995).
- Jean Ibanès (1936-1985), professeur à l'École Normale Supérieure, député de l'Ariège, maire de Lacave puis Saint-Girons (1983-1985).
- Jean Estaque (1945), peintre né à Saint-Girons et installé à Savennes, dans la Creuse.
- Alain Soucasse (1951), artiste contemporain né à Saint-Girons.
- Béatrice de Jurquet, née a Saint-Girons, psychanalyste, poétesse.
- Éric Béchu (1960-2013), joueur et entraîneur de rugby à XV.
- Jacques Moliner (1967), international de rugby à XIII, agent d'assurances à Saint-Girons.
- Sylvain Dispagne (1968), joueur de rugby à XV.
- Frédéric Moncassin (1968), coureur cycliste puis entraîneur.
- Marie Cantagrill (1979), violoniste, organise depuis 2013 le concours international de violon.
- Grégory Turpin (1980), chanteur chrétien de musique pop.
- Jean-Marc Doussain (1991), joueur de rugby à XV.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Giles Barber, Saint-Girons - Ses rues, leur histoire à travers les âges, éditions PyréGraph, Aspet, 2004, 175 p. Modèle:ISBN Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage .
- Huguette Blazy, Les régentes de Saint-Girons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Éditions Lacour, coll. « Rediviva », Nîmes, 2001 ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}), 24 p.
- Félix Pasquier, F.J. Samiac, Coutumes de Saint-Girons (Modèle:S mini--Modèle:S mini--{{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), Éditions Lacour, coll. « Rediviva », Nîmes, 2000 (début {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}), 188 p.
- Bruno Labrousse, Les Politiques Ariégeois
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup Modèle:Liens
- Le site officiel de l'office de tourisme communautaire Saint-Girons Saint-Lizier
- Saint-Girons sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes