Lacave (Ariège)

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Lacave est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le ruisseau de la Hage et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lacave est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Lacavois ou Lacavoises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège

La commune de Lacave se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Girons<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Saint-Lizier<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>.

Commune des Petites Pyrénées située dans l'aire d'attraction de Saint-Girons, Lacave fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne et fait partie du bassin de vie de Salies-du-Salat<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Mauvezin-de-Prat (Modèle:Unité), La Bastide-du-Salat (Modèle:Unité), Castagnède (Modèle:Unité), Prat-Bonrepaux (Modèle:Unité), Francazal (Modèle:Unité), Saleich (Modèle:Unité), His (Modèle:Unité), Urau (Modèle:Unité).

Communes limitrophes

Parmi les plus proches communes (cf. supra), Lacave est limitrophe de quatre d'entre elles, dont une dans le département de la Haute-Garonne. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1055 - Saint-Gaudens » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lacave.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Salat, le ruisseau de la Hage, le Clos et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Salat, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:09148-Lacave-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name="INPN1">Modèle:Lien web.</ref> : « le Salat et le Lens » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name="INPN1" /> : les « coteaux de l'ouest du Saint-Gironnais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 13 dans l'Ariège et 4 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lacave est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (39,1 %), terres arables (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 106, alors qu'il était de 98 en 2013 et de 98 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 65,4 % étaient des résidences principales, 28,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lacave en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,4 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Lacave en 2018.
Typologie Lacave<ref name="LogT2" group="I"/> Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 65,4 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 28,4 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 6,2 9,7 8,2

Voies de communication et transports

Accès avec la D 117 (ancien tracé de Perpignan à Saint-Martory) et la D 134. Depuis Modèle:Date-, le contournement routier de Prat-Bonrepaux commence dans la commune.

Risques majeurs

Fichier:09148-Lacave-argile.png
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Lacave.

Le territoire de la commune de Lacave est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lacave<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 30 décembre 2003<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:…

Histoire

Moyen Âge

Précédemment sur les hauteurs de La Hitte, le village de Lacave implanté en bordure du Salat a vu le jour le Modèle:Date- par un acte de paréage signé par le comte Bernard VI de Comminges, avec trois nobles propriétaires des terres Guilhem de Seilh, Roger de Francazal et Raymond de Tersac. Ces derniers apportaient le domaine de la plaine de Lacave et de la Hitte qu’ils possédaient en indivision. Le comte de Comminges s’engageait à construire un moulin et un castrum.

Dès la bastide de Lacave construite dans un endroit bien exposé et proche du Salat, la Hitte qui possédait une église devint un hameau de Lacave. Le développement de Lacave, village rural à vocation agricole, riche de bonnes terres planes, a fortement été influencé par sa proximité avec la rivière. Dès sa création, il fut doté d’un moulin.

Le castrum créé tel que prévu dans l’acte de paréage de 1273 était une enceinte entourée d’une palissade en bois et de fossés, avec un portail et un bistour, double tour en maçonnerie. Plus tard, la palissade fut remplacée par des murailles.

Temps modernes

Après le massacre de la Saint Barthélémy le Modèle:Date-, les protestants de Camarade et du Mas-d’Azil pillèrent le Bas-Couserans. Le capitaine Verger à la tête des troupes protestantes s’empara de Lacave et du château de Saint-Michel le Modèle:Date-. Aymery de Comminges aidé des canons de madame Mauléon, seigneur de Prat, lui donna l’assaut et le jour de Noël, le Modèle:Date-, le château était repris. Par ordre du Roi et des consuls de la Châtellenie de Salies, il fut "démolis et rendu inutile aux ennemis" le Modèle:Date-.

Le dernier pan de tour du château est tombé en 1992. Il n'en reste que le nom du quartier qui surplombe l’ancienne mairie.

Époque contemporaine

Le Salat, rivière tumultueuse mais ici classée navigable, était source de vie et d’activité. À Lacave, au Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle étaient fabriqués des bateaux pour la Garonne. Après la Révolution, 100 à 140 bateaux par an étaient construits avec les bois d'œuvre de la forêt de Betchat.

Ces bateaux quittaient Lacave, descendaient le Salat puis la Garonne, utilisant des "pertuis" aménagés en conséquence pour passer les digues, pour être vendus jusqu’à Toulouse par leurs fabricants<ref>Modèle:Article</ref>.

En amont du village, une digue barre le Salat et présente la particularité d’alimenter deux canaux, un sur chaque berge. Seul celui de la rive droite est actif, procurant l’énergie à une centrale hydro-électrique.

Après s'être enrichi au Texas et au Mexique, Étienne Boussion revînt à Lacave en 1834. Quelques années plus tard, il fonde une briqueterie et une usine de chaux hydraulique et ciment<ref>Modèle:Article</ref>, cette dernière fonctionnera jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une halte voyageurs sur la ligne de Boussens à Saint-Girons.

Jean Ibanès (1936-1985), ancien élève de la prestigieuse École normale supérieure (L1957), agrégé d'histoire, docteur ès sciences économiques. puis enseignant à l'ENS, dont la bibliothèque porte son nom, est né et mort à Lacave. Il fut maire du village de 1977 à 1983 puis de Saint-Girons, conseiller régional et député socialiste (courant de Michel Rocard) de la deuxième circonscription de l'Ariège.

Sur le plan historique et culturel, Lacave fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie de Lacave.jpg
Mairie de Lacave.

Découpage territorial

La commune de Lacave est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section
Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Lacave fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

Modèle:...

Activités sportives

Cyclisme, pêche, chasse, randonnée pédestre...

Écologie et recyclage

Modèle:...

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 10 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 12 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Étienne Boussion, créateur en 1875 de la Société des chaux hydrauliques et ciments de Lacave.
  • Jean Ibanès (1936-1985), professeur à l'École normale supérieure et homme politique, député de l'Ariège (Parti socialiste), maire de Lacave puis de Saint-Girons.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail