Saint-Martory
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Martory est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Martory est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Saint-Martoriens ou Saint-Martoriennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend huit immeubles protégés au titre des monuments historiques : une croix de carrefour, classée en 1913, une croix, inscrite en 1927, le pont de Saint-Martory, inscrit en 1950, le menhir Peyro-Hitto, classé en 1962, un immeuble, inscrit en 1988, le château, inscrit en 1993, la grotte de Montconfort, inscrite en 1993, et un immeuble, classé en 1994.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune de Saint-Martory se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Bagnères-de-Luchon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Mancioux (Modèle:Unité), Arnaud-Guilhem (Modèle:Unité), Lestelle-de-Saint-Martory (Modèle:Unité), Laffite-Toupière (Modèle:Unité), Montsaunès (Modèle:Unité), Mazères-sur-Salat (Modèle:Unité), Roquefort-sur-Garonne (Modèle:Unité), Auzas (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Martory fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Saint-Martory est limitrophe de huit autres communes dont Lestelle-de-Saint-Martory au sud-ouest par un quadripoint<ref name="geoprtl">Modèle:Géoportail.</ref>.
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Le bourg historique est bâti sur la rive gauche de la Garonne au pied du front rocheux de l'Escalère. Le faubourg s'est lui développé sur la rive droite, dans la plaine alluvionnaire de la Garonne.
Hydrographie
Elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory, un bras de la Garonne, le ruisseau de Peyroutou et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur Modèle:Unité avant de se jeter dans l’océan Atlantique<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
-
La Garonne à Saint-Martory. Prise d'eau du canal de Saint-Martory.
-
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martory.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « bois de la Hage et massifs de Laffite-Toupière à la Garonne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martory est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), zones urbanisées (12,9 %), prairies (4,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Accès :
- En voiture, depuis Toulouse ou Tarbes, par l'autoroute A64 sortie Modèle:N° (« Saint-Martory ») ; et par la route nationale 117.
- En autocar, avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
- En train, accès direct par la gare de Saint-Martory (4 trains par jour) ou indirect par la gare de Boussens à 8 km.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Martory est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal de Saint-Martory. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009, 2013 et 2022<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-Martory est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de Modèle:Unité des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque feux de forêts.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 455 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages du Portillon, de Cap de Long (Hautes-Pyrénées) et de l'Oule (Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Calagorris ou Calagurris, est identifié avec l’actuelle ville de Saint-Martory, et présente un parallélisme précis et unique dans la Calagurris vasconne de la vallée de l’Èbre, l’actuelle Calahorra (La Rioja, Espagne)<ref>Linguistique et peuplement en Aquitania par Joaquín Gorrochategui. Si on isole l’élément -gurri, nous sommes limités géographiquement à une zone vasconne avec Grachurris en parallèle ; s’il faut isoler -gorri, les parallélismes aquitains et basques sont clairs et répétés.</ref>.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Montagne-sur-Garonne<ref name=Cassini/>.
Le nom de la commune en occitan est Sent Martòri.
Ses habitants sont appelés les Saint-Martoryens.
Le saint patron de la ville est saint Martory<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Grotte de la Tourasse
La grotte de la Tourasse, parfois appelée grotte de Montpezat<ref name="1891chamaison">Modèle:Article.</ref> car située pratiquement à l'aplomb de l'ancien château de Montpezat au nord-est de la ville<ref name="geoportlMontpezat">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).</ref>, au lieu-dit la Tourasse<ref name="1891chamaison304">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1872 Gabriel de Mortillet choisit ce site pour caractériser un étage stratigraphique, le Tourassien, entre le Magdalénien et le Néolithique. Cet étage est aujourd'hui tombé en désuétude au profit du terme Azilien<ref>Modèle:Article.</ref>. La stratigraphie de ce site inclut<ref name="1985huot">Modèle:Article.</ref> du Magdalénien<ref name="1985huot7">Modèle:Harvsp.</ref> ; un niveau qui est selon Huot (1985) soit un mélange Magdalénien / Azilien soit une véritable période transitionnelle<ref name="1985huot6">Modèle:Harvsp.</ref>, mais Barbaza (1997) l'attribue au Laborien<ref name="1997barbaza317">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> ; un niveau d'Azilien ancien<ref name="1985huot5">Modèle:Harvsp.</ref> ; un niveau d'Azilien<ref name="1985huot4">Modèle:Harvsp.</ref> ; et plusieurs niveaux de Sauveterrien<ref name="1985huot3">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Pointes aziliennes, grotte de la Tourasse - Muséum de Toulouse
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Grotte de Montconfort
La grotte de Montconfort, à proximité de la précédente, est une grotte ornée occupée au Magdalénien, fouillée en 1882 par L. Darbas<ref name="2005boche">Modèle:Article.</ref>. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 8 novembre 2011.</ref>. Elle a livré des sagaies de type Lussac-Angles, ce qui ajoute Montconfort à la courte liste des sites pyrénéens connus qui témoignent des relations entre le nord de l'Aquitaine et les régions méridionales avec la diffusion de ces sagaies en direction du sud (Quercy, Pyrénées, région cantabrique)<ref name="2008sauvet79">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Peyro-Hitto
Pierre levée à côté de l'église<ref name="megalithic">Modèle:Lien web.</ref>
Antiquité
Saint-Martory était occupé par l'oppidum de Calagurris ou Calagorris selon les sources<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Moyen-Âge
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Martory était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Martory) et avant le Modèle:Date- elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Martory.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Saint-Martory fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par un groupe scolaire Louise-Michel : maternelle et primaire
Manifestations culturelles et festivités
- Festival annuel de bandas, dernier week-end de juillet, vide-grenier annuel organisé par l'association des parents d'élèves de l'école Louise-Michel de Saint-Martory, le premier dimanche de mai
Activités sportives
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (59,6 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 27,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 465 en 2013 et 388 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 314, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 314 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 100 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
107 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Martory au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 107 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
12 | 11,2 % | (5,7 %) |
Construction | 11 | 10,3 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
40 | 37,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 0,9 % | (4,1 %) |
Activités immobilières | 1 | 0,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
9 | 8,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
25 | 23,4 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 8 | 7,5 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,4 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 107 entreprises implantées à Saint-Martory), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Green Val, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
- SARL Les Genevriers, hébergement médicalisé pour personnes âgées (Modèle:Unité)
- Retraite Occitane, restauration collective sous contrat (Modèle:Unité)
- Saveurs Du Terroir, restauration de type rapide (Modèle:Unité)
- Saint-Martory Expansion, hôtels et hébergement similaire (Modèle:Unité)
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans « La Rivière », une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, consituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Saint-Martory.
- Chapelle Notre-Dame de Monconfort : après la destruction de l'ancienne chapelle pendant la révolution en 1793, elle fut reconstruite de 1834 à 1837 par les paroissiens de Saint-Martory avec les pierres en grès jaune de l'abbaye de Bonnefont, et bénite le Modèle:Date- sous le vocable de Notre-Dame de Montconfort par Modèle:Mgr d'Astros en présence des curés de paroisses voisines, des magistrats, des officiers municipaux, militaires et personnes notables qui participèrent à la procession de l'église vers la chapelle. L'autel en marbre, les reliques et la statue de la Vierge à l'Enfant (1 mètre de haut) ont été transférées à l'église Saint-Martory<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Oratoire Notre-Dame de Poueich, construit en 1880 sur la colline dominant la ville de Saint-Martory, au Bout du Poueich. Sur le socle est gravé en latin : « Posuerunt me custodem » (« Ils m'ont placé comme gardienne ») et « Salve Regina » (« Salut, ô Reine »).
- Grotte de la Tourasse (voir plus haut la section « Préhistoire »).
- Grotte de Montconfort (voir plus haut la section « Préhistoire »).
- Le canal de Saint-Martory
- Le pont magistral sur la Garonne date de 1724 et est l'œuvre de l'intendant Antoine d'Étigny à qui l'on doit aussi les deux arcs de triomphe. L'ensemble formé par le pont et ces deux anciennes portes de la ville est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1950<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 6 novembre 2011.</ref>.
- La famille des Montpezat, comtes de Comminges, a successivement construit deux châteaux à Saint-Martory : le premier, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, surplombe la ville au nord-est sur la colline de Montpezat ; l'autre, d'architecture Renaissance, est bâti sur la rive droite de la Garonne à Modèle:Unité en amont du pont principal. Ce dernier château est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1993<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 6 novembre 2011.</ref>.
- À côté de l'église, le menhir Peyro-Hitto est classé monument historique depuis 1962<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 6 novembre 2011.</ref>.
- L'ancienne gendarmerie présente des éléments architecturaux des {{#switch: XIII
| e | er | = {{#switch: XIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} provenant de l'ancienne abbaye de Bonnefont. L'immeuble a dans un premier temps été inscrit au titre des monuments historiques en 1927, avant d'être classé en 1994<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 16 novembre 2011.</ref>.
- Rue du Centre, un immeuble du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attenant à des vestiges de remparts est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 6 novembre 2011.</ref>.
- Papeterie de Foulon, usine du groupe des Papeteries Navarre.
-
L'église Saint-Martory -
Chapelle Notre-Dame de Monconfort -
Le menhir de Peyro-Hitto. -
Le pont de Saint-Martory
sur la Garonne. -
La porte du pont. -
La porte de ville dans le prolongement du pont.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Montpezat de Carbon (1605-1685), évêque de Saint-Papoul, puis archevêque de Bourges puis de Sens.
- Joseph de Montpezat de Carbon (1615-1687), frère du précédent, archevêque de Toulouse.
- Henri Joseph Vincent Latour (1751-1828), général, blessé le Modèle:Date- suivant lors des émeutes à Saint-Martory.
- Norbert Casteret (1897-1987), considéré comme le père de la spéléologie moderne, mais aussi préhistorien et écrivain, né dans la commune.
- Ernest Pugibet (1853-1915), industriel franco-mexicain, né dans la commune.
- Hubert Clément (1915-2012), militaire français qui s'illustra durant la guerre d'Algérie, décédé dans la commune.
- Vigilance de Calagurris, prêtre né sur le territoire de la commune connu par des lettres et un traité de saint Jérôme, Contre Vigilance.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Haute-Garonne
- Comminges
- Sites mégalithiques de la Haute-Garonne
- Climat de la Haute-Garonne
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- Saint-Martory sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
- Notes sur la démographie