Bérat (Haute-Garonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bérat est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal de Saint-Martory, le Touch, le ruisseau de billère, le ruisseau de Gragnon, le ruisseau de Rieu Ferré, le ruisseau des Feuillants et par divers autres petits cours d'eau.

Bérat est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Bérat et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Bératais ou Bérataises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Bérat se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Muret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cazères<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Rieumes<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bois-de-la-Pierre (Modèle:Unité), Poucharramet (Modèle:Unité), Labastide-Clermont (Modèle:Unité), Longages (Modèle:Unité), Savères (Modèle:Unité), Rieumes (Modèle:Unité), Peyssies (Modèle:Unité), Lherm (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Bérat fait partie du pays de Comminges correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Bérat est limitrophe de huit autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Situation géologique

La commune de Bérat est établie sur la troisième terrasse de la vallée de la Garonne. L’originalité de cette vallée porte sur son profil dissymétrique par rapport au lit du fleuve. Sa rive droite est surplombée par un talus abrupt qui entaille profondément la molasse de l’ère tertiaire (coteaux de Carbonne, Muret) tandis que la rive gauche est constituée de terrasses en gradins bien visibles entre les villes de Toulouse et de Muret (les descentes de la route de Lavernose et de Longages nous amènent en seconde terrasse, la montée au pied du village de Rieumes en quatrième).

D’origine fluvio-sédimentaire, la genèse de ces terrasses résulte de la succession des différentes crises climatiques de la première période du Quaternaire. Ces terrasses correspondent à d’anciens lits alluviaux abandonnés par le fleuve. Bérat s’enracine sur un ancien lit de la Garonne, l’appareillage des murs des anciens bâtis et les galets de quartzite des jardins en font la preuve.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bérat.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le canal de Saint-Martory, le Touch, le ruisseau de billère, le ruisseau de Gragnon, le ruisseau de Rieu Ferré, le ruisseau des Feuillants, un bras du Gragnon et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Touch, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bérat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bérat, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), forêts (10 %), zones urbanisées (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), prairies (3,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

L'essentiel des constructions qui s'étire sur plus de cinq kilomètres le long de la route départementale D 23 est situé sur une colline entre les vallées du Touch et de la Louge.

Lieux-dits ou hameaux

Les Crocs, la Grangette, Cap Debat, Cap Dessus

Logement

L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Bérat faisant partie de son aire urbaine<ref group="I">[1]</ref>.

Voies de communication et transports

La ligne 324 du réseau Arc-en-Ciel permet de rejoindre la gare de Muret (et Toulouse par TER) depuis le centre de Bérat. La ligne 361 dessert la commune depuis Le Fousseret vers la gare routière de Toulouse et la ligne 364 dessert la commune depuis Rieumes vers la gare routière de Toulouse également.

Risques naturels et technologiques

Bérat est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure du Touch et de son affluent, ainsi qu'aux mouvements de terrain, affaissements et effondrements<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)<ref name=":1" />.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

La préhistoire

Bérat comporte de nombreux sites de gisements préhistoriques où l'on peut trouver, encore de nos jours, des objets taillés dans les quartzites déposés par la Garonne.

Moyen Âge

L'influente abbaye de Lézat

Le nom de Bérat commence à apparaître avec certitude dans des écrits du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et notamment dans le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} acte du cartulaire de l'abbaye de Lézat en date du mois de juin 946 lequel indique que « Sictrude donne à l'abbaye de Lézat (dépendante de l'abbaye de Cluny) le quart de l'église de Saint Pierre de Bérat, avec la moitié d'une vigne et d'une terre, et une redevance annuelle d'un demi-muid de vin ».

En 1040, Lézat rétrocède ses droits aux Hospitaliers présents à Poucharramet.

En 1071, Raymond Garsia, vassal d'Arnaud de Muret qui détient des terres à Bérat, cède un emplacement à l'abbaye de Lézat pour y créer la sauveté de Sainte Marie de Cog Morta sur laquelle sera édifiée une église. Les Hospitaliers rétrocèdent par la suite St Pierre de Bérat à Lézat, Raymond Arnaud approuve en 1084 la donation des deux églises. Les deux paroisses se regroupent pour former une seule sauveté autour de Saint-Pierre sur la base du village actuel. L'abbaye de Lézat établit à Bérat un prieuré qui se maintiendra jusqu'en 1710.

Bérat passe du clergé au Comminges

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à la suite du mariage de Bernard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, comte de Comminges et de Diaz de Muret, Bérat entre en Comminges.

Bernard Modèle:1er à la maison d'Aspet (fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }}, début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), une des plus grandes seigneuries du Comminges. Arnaud Raimond II d'Aspet marie sa fille à Fortanier de Comminges. de leur union naît Roger, qui sera seigneur de Bérat entre 1217 et 1259. Ramont AT et Bernard, fils de Roger étaient susceptibles de reprendre la seigneurie, le manque de documents durant cette période ne permet pas d'étayer cette hypothèse. La sauveté laisse place à un village, groupé autour d'un château élevé sur motte et entouré d'eau (lieu-dit "le Barradas" à l'actuel emplacement du groupe scolaire)

Du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle va perdurer une période trouble alimentée par des guerres seigneuriales, les guerres de Religion et la guerre de Cent Ans, ce qui amènera les seigneurs d'Aspet à édifier une forteresse pour protéger les populations, ce dont l'église était incapable. Le château fut en fin de compte réduit en cendres, et quelques vestiges subsistèrent jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (nom de "Barradas" = fortin détruit).

On reparle en 1306 d'un autre Bernard d'Aspet, seigneur de Bérat, dont le fils Raimond d'Aspet, seigneur à son tour vers 1379, épouse dame Tiburge de Pailhés. On retrouve la trace d'un Jean d'Aspet au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui signe ses actes en tant que seigneur de Bérat.

À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Bérat faisait partie du diocèse de Rieux.

Alliance du Comminges avec le Béarn

C'est en 1420 que succèdent aux Aspet, les Coarraze, issus du Béarn. Raymond Arnaud de Coarraze (compagnon de Jeanne d'Arc) se marie avec une Aspet en 1421 et devient, de fait, seigneur de Bérat, d'Espaon et co-seigneur de Péguilhan. Son frère Bernard est attesté comme Baron de Bérat en 1432 et, de l'union de ce dernier avec Sibylle de Castelbajac, naît Jean de Coarraze Baron de Bérat entre 1477 et 1506.

Époque moderne

Alliance du Béarn avec l'Armagnac

En 1470, l'arrêt des conflits permet aux ecclésiastiques de reprendre leurs activités. Le site du château semble abandonné et l'on débute alors la construction de l'église actuelle Une période non documentée ne permet pas d'établir le jeu des alliances qui allaient s'opérer entre les Coarraze et les Duffaur, originaires d'Armagnac.

Les Duffaur de Coarraze s'établissent au domaine de Latour. En 1596, Corban Duffaur de Coarraze, seigneur de Bérat, épouse Isabeau de Jaubert. Ils ont pour fils Jean-Pierre II Duffaur de Coarraze, seigneur lui aussi, qui épouse en 1624 Catherine de Béon de Lapalu puis Catherine Darmoutiou-Vinou. Leur fils Jean Louis Duffaur de Coarraze, né en 1627, est baron de Bérat. Il épouse Jeanne Marie d'Encausse. Ils auront un hériter, Philippe, seigneur de Sémézies, qui meurt vers 1692 à Bérat sans postérité. Son frère hérite de la seigneurie qu'il lègue à Jean-Louis II, né en 1687 et cité en 1736, lequel épouse Anne de Villemur de Pailhés, d'où naît François-Antoine Duffaur de Coarraze né en 1721. Ce dernier, co-seigneur de Bérat, épouse Anne-Marie de Binos. Le dernier des Duffaur de Coarraze est cité comme étant premier page du Roi. Il émigrera en 1799.

Alliance avec des marchands anoblis, retour du clergé et Révolution française

Aux {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}s, Bérat revient dans le giron de l'église et fait partie de l'Évêché ainsi que de la justice de Rieux. Les de Papus (liés au capitoulat de Toulouse), famille de marchands anoblis au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }}, partagent la seigneurie de Bérat avec les Duffaur de Coarraze.

La famille des Papus, connue à Toulouse depuis 1518 et dont un quartier de la ville porte encore le nom, donneront plusieurs barons à Bérat avec François III de Papus, mort en 1665, époux de Jeanne de Coulet puis de Marie de Frézals, ainsi que le fils Jean de Papus qui épousera Marie Dumas, d'où François IV, né à Venerque en 1630 qui sera également cité comme Baron de Bérat, ce dernier épousant Marie de Combettes en 1676, d'où Marie Joseph qui épouse en 1690 Marie de Parade, et sera Baron de 1733 à 1738. leur fils François V est cité en 1779 sous le titre de Baron de Bérat et co-seigneur de Lherm. François V eut de ses épouses successives, Perette de Boredon puis Jeanne de Lézat, deux filles : Henriette, qui prendra le nom de Dufas et Jean-Gabrielle celui de Legardeur.

La Révolution viendra balayer les droits seigneuriaux. Les titres se perdent et les biens sont partagés au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle...

Époque contemporaine

Après la Révolution

Bérat appartient tout d'abord au canton de Noé, puis à celui de Carbonne, et enfin, le Modèle:Date, à celui de Rieumes. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne et le commerce font la prospérité de Bérat. En 1881, la population est de Modèle:Nombre habitants répartis dans 289 maisons.

Pour 1939-1945 voir : Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Bérat faisait partie de l'ex-canton de Rieumes) et avant le Modèle:1er janvier 2017 elle faisait aussi partie de la communauté de communes du Savès.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section
Modèle:Tableau rang commune de France

Service public

Enseignement

Bérat fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par une école primaire qui comptait 425 élèves en 2011 : 265 à l'école élémentaire (11 classes) et 160 à l'école maternelle (6 classes). Elle comporte aussi une crèche.

Culture

Bibliothèque, salle des fêtes, fête locale en septembre, vide-greniers, et de très nombreuses associations sont présentes sur la commune.

Activités sportives

Football, rugby à XV,

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Savès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe une déchèterie située sur la commune de Rieumes (déchèterie du Savès)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 49 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,7 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 19,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 310 en 2013 et 297 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 374, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 374 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 230 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

199 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Bérat au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 199 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
18 9 % (5,7 %)
Construction 52 26,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
40 20,1 % (25,9 %)
Information et communication 4 2 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 1 % (3,8 %)
Activités immobilières 6 3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
22 11,1 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
33 16,6 % (16,6 %)
Autres activités de services 22 11,1 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (52 sur les 199 entreprises implantées à Bérat), contre 12 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Acs Cuisine Et Bain, travaux de menuiserie bois et PVC (Modèle:Unité)
  • Eco Bat, travaux d'isolation (Modèle:Unité)
  • Si-Enligne, conseil en systèmes et logiciels informatiques (Modèle:Unité)
  • Animation Conseil Et Formation Informatique, formation continue d'adultes (Modèle:Unité)
  • Qui Vivra Berat, construction de maisons individuelles (Modèle:Unité)

L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés.

Depuis 2008, un marché de plein vent rassemble tous les dimanches de 7 heures à 12 heures de nombreux commerçants : marchands de fruits et légumes, de pains, boucherie, charcuterie, traiteur, fleurs, vêtements<ref>Modèle:Article.</ref>...

Industrie

Agriculture

La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 36 en 2000 puis à 22 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 20 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 2, Paris 2000, Modèle:ISBN, p. 1213–1218.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail