Barsac (Gironde)
Modèle:Infobox Commune de France
Barsac (Barçac en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Barsacais et les Barsacaises<ref>Nom des habitants de Barsac sur habitants.fr, consulté le 4 juillet 2011.</ref>.
Géographie
Localisation
Située sur la rive gauche de la Garonne et traversée par le Ciron, la commune se trouve à Modèle:Unité au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à Modèle:Unité au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à Modèle:Unité au sud-est de Podensac, ancien chef-lieu de canton<ref>Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de Modèle:Unité pour Bordeaux, Modèle:Unité pour Langon et Modèle:Unité pour Podensac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 26 août 2011.</ref>.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes en sont Cérons au nord-ouest, Illats à l'ouest, Pujols-sur-Ciron au sud-ouest, Preignac au sud-est ; sur la rive droite de la Garonne, se trouvent Loupiac à l'est et Cadillac-sur-Garonne au nord sur environ Modèle:Unité. Modèle:Carte communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Barsac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (14,9 %), forêts (8,9 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La principale voie de communication routière est la route départementale Modèle:Nobr, ancienne [[Route nationale 113 (France)|Modèle:Nobr]] (Bordeaux-Marseille), qui mène, vers le nord-ouest, à Cérons et Podensac et au-delà à Bordeaux et, vers le sud-est, à Preignac et au-delà à Langon. Deux routes départementales commencent à partir de cette Modèle:Nobr et mènent toutes deux vers le sud-ouest, la Modèle:Nobr vers Illats et Landiras et la Modèle:Nobr vers Pujols-sur-Ciron.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2 de Podensac, distant de Modèle:Unité vers l'ouest-sud-ouest.
L'accès no 1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à Modèle:Unité vers le sud.
La commune dispose d'une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Barsac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le Ciron et le ruisseau de Saint-Cricq. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009, 2020 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 090 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la ville de Barsac apparait sous différentes formes dans les documents au Moyen Âge :
- En 1242 : Berzac dans un acte émis par le roi d'Angleterre Henri III<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
- En 1274 : Barssiaco dans un acte où Petrus Bertrandi, chevalier résidant sur le territoire de la prévôté de Barsac, prête hommage au roi d'Angleterre Édouard Ier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- En 1277 : Berzaco à l'occasion de la nomination de Johan Ferre comme prévôt royal par Édouard Ier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- En 1285 : Barsaco ou Barssaco lors de l'affermage de la charge de prévôt royal par Édouard Ier à Johan Alegre pour 145 livres bordelaises<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- En 1356 : Brassak dans une lettre de Sir John Wingfield adressée à Richard de Stafford au sujet de la campagne militaire du Prince Noir en Guyenne<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.
Etymologie
Dans son ouvrage sur la Toponymie générale de la France, le professeur Ernest Nègre indique que le nom de Barsac est composé de deux éléments. Le premier est une base venant d'un anthroponyme, nom propre d'origine germanique Bertus et le second du suffixe -iacum<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Antiquité
Trois objets de bronze, un poignard à quatre rivets et un autre à deux rivets ainsi qu'une pointe de lance, ont été recueillis entre 1952 et 1982, dans une carrière d’extraction d’argile à briques située en bordure de la rive droite du Ciron, dans une prairie au lieu-dit Tournet. Ils ne proviennent pas du même dépôt car leur patine est différente. Les deux poignards étaient probablement utilisés comme couteaux de poche. Ces trois objets témoignent des influences de la civilisation des Tumulus du Bronze moyen du sud-ouest de l’Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux dépôts monétaires découverts en 1848 (l'un comprenant 300 pièces de bronze datant de l'époque des Antonins, l'autre près de 1400 monnaies dont l'époque n'est pas connue<ref>Modèle:Article</ref>) attestent de la présence romaine sur le territoire de la commune.
Plusieurs découvertes archéologiques sont attribuables à l'antiquité gallo-romaine ou mérovingienne : la commune était en effet traversée par la voie romaine reliant Bordeaux (Burdigala) et Agen (Aginnum)<ref>Modèle:Ref-Sion-CAG-33-1.</ref>.
Cette voie romaine est toujours visible au lieu-dit Peybale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Moyen Âge
Chef-lieu de la prévôté royale de Barsac, dont la juridiction s'étendait au Moyen Âge sur une grande partie de la « terre Gasque ».
Du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} siècle, la prévôté de Barsac fait partie du Duché d'Aquitaine contrôlé alors par le roi d'Angleterre.
Au début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle, autour de 1208, le roi d'Angleterre Jean Sans Terre accorde à Jean de Canaud l'autorisation de bâtir un moulin à l'embouchure du Ciron près de la Garonne (sur le site de l'actuel moulin du pont toujours visible au bord de la route départementale 1113 entre Barsac et Preignac)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le 8 février 1254, le roi d'Angleterre Henri III autorise les habitants de Barsac (hominibus de Berzac) à clore et fortifier leur ville<ref name=":0" />.
Durant la Guerre de Cent Ans, le 22 janvier 1356, lors d'une campagne militaire en Guyenne, Sir John Wingfield, chevalier combattant au sein de l'armée du Prince Noir, indique dans une lettre avoir pris plusieurs villes fortifiées dont celle de Barsac<ref name=":1" />.
Époque moderne ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles)
Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} siècle, la prévôté royale de Barsac regroupe les paroisses de Barsac, Cérons, Preignac, Pujols, Sauternes, Bommes, Saint-Selve, Saint-Morillon et Villagrains. Mais en 1643, le roi Louis XIII démembre la prévôté pour offrir le droit de justice sur les paroisses de Saint-Selve, Saint-Morillon et Villagrains à Guillaume de Guérin, seigneur du Puch<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1770, la crue de la Garonne cause une inondation très importante au point de submerger l'église Saint Vincent. Des centaines de Barsacais doivent trouver refuge à l'étage de la tribune avant d'être secourus par des marins<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Sous le règne de Louis XV, l'ingénieur et géographe Pierre de Belleyme cartographie la Guyenne à l'échelle 1/43 200. La ville de Barsac apparait sur le fascicule 34 de la Carte de Guyenne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le 17 avril 1770, une crue millénaire de la Garonne, aussi appelée la Grande Souberne des Rameaux, inonde entièrement la commune<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>. Une marque dans l'Eglise de Saint-Vincent indique encore le niveau de la crue.
Pour plus d'information sur l'état de la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein<ref>Modèle:Ouvrage, articles 5.XXIII et 5.XXIV, pages 154-164</ref>.
À la Révolution, la paroisse de Saint-Vincent de Barsac forme la commune de Barsac<ref>Historique des communes, Modèle:P., sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 10 avril 2013.</ref>.
Époque contemporaine ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle à nous jours)
En mars 1838, à la suite d'une crue de la Garonne, un pied d'eau inonde la route royale traversant le bourg<ref>Modèle:Article</ref>.
En juin 1840, lors d'une crue de la Garonne, plusieurs milliers d'habitants des villes de Barsac, Preignac et Toulenne se coordonnent pour renforcer les digues en urgence et éviter une inondation des bourgs<ref>Modèle:Article</ref>.
Au milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle, la ville de Barsac est réputée en France pour sa fabrication de tonneaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le 6 mars 1930, une crue centennale de la Garonne atteint 11,90 mètres dans la commune. La Garonne s'étend au delà de la voie ferrée jusqu'aux châteaux Piada, Coutet, Menauta et Myrat. Près de 500 habitations sont sinistrées<ref name=":3" />.
Héraldique
Politique et administration
En 2010, la commune de Barsac a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »<ref>Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19 décembre 2009.</ref>.
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes Convergence-Garonne depuis le 1er janvier 2017.
Auparavant, entre 2003 et 2016, la commune appartenait à la communauté de communes de Podensac.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Évolution et structure de la société en 2018
2008 | % | 2013 | % | 2018 | % | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 1964 | 100,00 | 2089 | 100,00 | 2067 | 100,00 |
0 à 14 ans | 349 | 17,80 | 381 | 18,20 | 395 | 19,10 |
15 à 29 ans | 283 | 14,40 | 292 | 14,00 | 272 | 13,20 |
30 à 44 ans | 450 | 22,90 | 468 | 22,40 | 457 | 22,10 |
45 à 59 ans | 418 | 21,30 | 433 | 20,70 | 445 | 21,50 |
60 à 74 ans | 247 | 12,60 | 312 | 14,90 | 336 | 16,30 |
75 ans ou plus | 217 | 11,00 | 203 | 9,70 | 162 | 7,80 |
Engagement durant les guerres {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle à nous jours
Nombre de décès répertoriés | |
---|---|
Guerre de Crimée (1853-1856) | 13 |
Campagne d'Italie (1859) | 1 |
Guerre Franco-Allemande (1870-1871) | 3 |
Guerre Franco-Chinoise (1881-1885) | 1 |
Seconde Expédition de Madagascar (1895) | 1 |
Première Guerre Mondiale (1914-1918) | 86 |
Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) | 7 |
Économie
Emploi
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1299 personnes, parmi lesquelles on comptait 1005 actifs, soit 77,36 % d'actifs dont 70,4 % ayant un emploi et 6,96 % de chômeurs<ref name=":2" />.
Nombre en 2018 | dont actifs ayant un emploi | |
---|---|---|
Ensemble | 1005 | 905 |
Agriculteurs exploitants | 20 | 20 |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprises | 85 | 85 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 105 | 105 |
Professions intermédiaires | 265 | 240 |
Employés | 235 | 210 |
Ouvriers | 290 | 245 |
Entreprises et activités
Viticulture : barsac, sauternes (vignoble de Sauternes), graves.
Maïsiculture en bord de Garonne.
Lieux et monuments
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg L'église Saint-Vincent construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique depuis 1908<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 17 juillet 2010.</ref> : façade très sobre, clocher avec dôme d'ardoise ; mobilier Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : maître-autel et retable de Vernet<ref>Modèle:Base Palissy, consulté le 17 juillet 2010.</ref>, boiseries de chœur de Simon, fonts en marbre de Quéva, tribune d'orgue de Mollié, boiseries de Combes dans la sacristie, retable de Barthélemy Cabirol.
L'un des murs du porche intérieur de l'église présente une curiosité : à environ un mètre au-dessus du sol, un trait indique une crue exceptionnelle de la Garonne avec la mention « LE 7 AVRIL ANO 1770 DEBORDEMANT<ref>Voir l'image sur Commons</ref> ». - Château de Bastard Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Château de Rolland, vestiges médiévaux<ref>Voir des photos de "La Tour de Rolland", sur le site de la Société Archéologique et Historique du Sauternais et Graves.</ref>.
- Châteaux du vignoble sauternais, appellation barsac.
- Nombreuses maisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le village.
- Chemin de Croix. Voie empierrée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La digue de la Garonne. Elle protège la commune des crues de la Garonne. Elle est construite entre 1855 et 1856. Ce n'est alors qu'une simple digue en terre gazonnée s'élevant à 8,35 mètres de hauteur s'étirant sur plus de 5 kilomètres. Mais après les inondations du 6 mars 1930, la digue est rehaussée à 9 mètres et recouverte de sacs de ciment<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Depuis le 20 avril 2020, la communauté de communes Convergence-Garonne est la gestionnaire de l'ouvrage<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
L'église Saint-Vincent (fév. 2010).
-
La maison des vins de Sauternes-Barsac (fév. 2010).
-
La halle en face de la mairie (fév. 2010).
-
Le monument aux morts du cimetière (fév. 2010).
-
Le monument aux morts sur la place derrière la mairie (fév. 2010).
Personnalités liées à la commune
- Marie-Thérèse Charlotte de Lamourous (1754-1836), née à Barsac le 1er novembre 1754, directrice de la Miséricorde de Bordeaux au service de laquelle elle fonde la congrégation des Sœurs de la Miséricorde.
- Louis Garros (1833-1911), architecte.
- Pierre Bouneau (1908-1995), sénateur des Landes.
- Paul Lapeyre (1910-1991), militant anarchiste retiré à Barsac à la fin de sa vie.
- Tony Frank né Christian Danglade, né à Barsac en août 1946, artiste de variétés avec son groupe de musiciens, a animé de nombreux galas dansants en France dans les années 1960 et 1970. Passionné par les arts du cirque et forains il collectionne tout ce qui se rapporte à ce thème qu'il expose dans divers lieux culturels, Photographe et chroniqueur dans des revues spécialisées, il œuvre à valoriser les arts du cirque par l'intermédiaire d'une association loi 1901 le « Centre d'Enseignement et de Valorisation des Arts du Cirque » (CEVAC). En 1981, il est président fondateur de l'École de Cirque de Bordeaux<ref>Biographie de Tony Frank</ref>.
- Victor de Bastard d'Estang est un militaire et homme politique français.
Jumelages
Modèle:Jumelage<ref>Modèle:CNCD.</ref>
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Gironde
- Communauté de communes Convergence Garonne
- La Petite Gironde, quotidien régional (1872-1944) créé par la famille barsacaise Gounouilhou.
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases géographie
- Modèle:Site officiel de la commune
- Résultats du recensement de la population de Barsac sur le site de l'INSEE, consulté le 23 février 2010.
- Modèle:Cassini-Ehess
- Barsac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes