Bassemberg

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Modèle:Semi-protection longue Modèle:Infobox Commune de France

Bassemberg est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Géographie

Bassemberg se trouve à moins de deux kilomètres au sud-ouest de Villé et forme la première commune en remontant la vallée du Giessen d'Urbeis. La superficie s'étend sur Modèle:Nobr et se décompose en deux secteurs bien distincts séparés par la vallée du Giessen :

  • au nord, le versant méridional de la Honel dont l'altitude, de Modèle:Nobr au Scheibenberg croît vers l'ouest jusqu'à Modèle:Nobr. Ses pentes escarpées, autrefois cultivées, sont aujourd'hui couvertes de forêts ;
  • au sud-ouest, le ban communal empiète légèrement sur la rive droite du Giessen en direction des autres villages du Comte-Ban (secteur ferme Eichmatt). Les pentes régulières et peu abruptes s'élèvent entre 280 et Modèle:Nobr d'altitude et sont propices à l'agriculture.

Le village se trouve à Modèle:Nobr d'altitude, au pied du coteau de la Honel. Sa situation proche du Giessen ne la protège pas des crues de la rivière. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie

Le territoire communal repose sur le bassin houiller de la vallée de Villé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Écarts et lieux-dits

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Cours d'eau

Fichier:Bassemberg 066.JPG
Le Giessen à Bassemberg.
  • Giessen.

Toponymie

Bassenberg en 1361, Bassemberg au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le nom du village provient peut-être d'un vieux nom germanique, « Badubald » (le courageux). D'autres interprétations peuvent s'appliquer : « der basse », le sanglier, en l'occurrence la montagne des sangliers.

Urbanisme

Typologie

Bassemberg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Villé, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,3 %), zones urbanisées (10,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Un village appartenant à Frédéric de Cuntzmann de Hattstatt

Le village a sans doute été construit au Moyen Âge sur l'antique route reliant Villé à Saint-Dié. La localité est citée la première fois en 1361 alors qu'elle est aux mains de Frédéric de Cuntzmann de Hattstatt une puissante famille noble alsacienne. Le village s'est sans doute formé autour d'un moulin et d'un pont sur la Scheer d'Urbeis. Un relevé de 1453 y mentionne une forêt, sans faire état de vastes prairies aux alentours qui serviront de prétextes au fil des siècles et de nombreux procès avec les villages voisins de Lalaye, Charbes, Fouchy et Villé.

Un règlement

Bassemberg après la fin des conflits qui dévastent la région (Armagnacs, guerre des Rustauds, guerre des Suédois) se dote d'un règlement comportant pas moins que 29 articles. Il s'agit ici en l'occurrence d'un véritable règlement de police rurale qui précise les droits afférents à la forêt, les vignes, le pâtre, les chevaux, les bêtes à corne, porcs, les poules, oies, et même les chiens. Il y est précisé que "tout particulier, marié ou non, qui voudra tenir ménage, devra, comme bon bourgeois, se soumettre à des obligations légales, sinon il devra quitter le village".

Une communauté israélite

Bassemberg abrite dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une petite communauté d'israélites, encore inexistante lors du dénombrement de 1784, mais forte de 21 personnes vers 1850. Une synagogue est créée en 1832. Par la suite la petite communauté juive s'établit à Villé.

La guerre 1914-1918

La guerre de 1914-1918 transforme la vie du village qui se trouve sur le tracé de la Londonbahn<ref>Chemin de fer militaire allemand qui reliait la gare de Villé au front alors fixé sur la crête des Vosges (Chaume de Lusse).</ref> qui fonctionne de juin 1917 jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918. il existe alors à Bassemberg une gare et un bâtiment qui sert de dépôt pour recevoir les armes et le matériel pour être acheminés sur la ligne du front. Le 24 novembre 1918, un enfant de Bassemberg, Emile Waechter, 9 ans est victime d'un accident mortel sur la voie en s'amusant sur un wagonnet avec des camarades de jeu. Au cours de la Première Guerre mondiale le village a perdu 13 habitants.

Seconde Guerre mondiale

Le village perd au cours de la Seconde Guerre mondiale 12 de ses habitants.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Agriculture

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Utilisation des terres

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Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Église Saint-Quirin

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Église Saint-Quirin.
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Vitrail de sainte Odile se trouvant dans l'église de Bassemberg. Don de Joseph et Eugène Deschamps, 1964.

L'église a sans doute été construite autour d'une ancienne chapelle édifiée au Modèle:S mini ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Reconstruite en 1751, elle est agrandie en 1867 lorsque le village connaît une expansion démographique. Bassemberg avait jadis un pèlerinage local comme il en existait un peu partout en Alsace. Les malades atteints de rhumatismes venaient implorer le secours auprès de saint Quirin. Les pèlerins qui venaient essentiellement du Val de Villé, n'avaient pas les moyens de se rendre au village de Saint-Quirin en Moselle où la tête du saint reposait dans un reliquaire. À l'image de la taille du village, Bassemberg ne possède qu'une modeste église dédiée à saint Quirin, martyr romain. Un tableau de 2 m x 3 m placé à droite dans la nef, rappelle le baptême de ce tribun romain converti avec sa fille Balbina par le pape [[Alexandre Ier (pape)|Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (105-117). Tout d'abord martyrisé sur un gril, on lui coupa successivement main, pied et langue pour finalement le décapiter. L'église est éclairée par des vitraux sortis des ateliers Ott Frères de Strasbourg. Dans leurs médaillons centraux, on relève dans le chœur l'Immaculée Conception et saint Joseph, dans la nef sainte Anne, sainte Odile, sainte Madeleine à gauche, saint Antoine, saint Arbogast et saint Florent à droite. Deux piliers en bois soutiennent une tribune où un premier orgue est installé en 1897. Qualifié en 1928 de « vieil instrument sans valeur », il est enlevé en 1958 par Schwenkedel et remplacé par un harmonium, puis par un orgue électronique.

Ancienne synagogue

Située 6 rue Principale, cette ancienne synagogue a abrité le premier lieu de culte de la petite communauté juive du val de Villé. D’abord situé à Bassemberg, la synagogue est transférée à Villé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour des raisons essentiellement commerciales. Vendue à des particuliers depuis de nombreuses années, elle est détruite par un incendie en octobre 2011<ref>L’ancienne synagogue devenue une habitation détruite par un incendie, sur le site dna.fr</ref>.

Petits monuments

Calvaires

Fichier:Bassemberg 044.JPG
Croix du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle accolée sur le mur de l'église avec une niche finement taillée.

Bassemberg possède neuf croix encore en parfait état dont cinq remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La croix de l'ancien cimetière est la mieux conservée. Déplacée par la commune pour être mise en valeur, elle est bien protégée par le mur gouttereau est de l'église. Une jolie niche finement taillée décore le fût où figure l'inscription: Meint Testament Soll Sein Am/End Jesus Maria und Joseph Amen (Mon testament à ma fin devra être Jésus, Marie et Joseph. Amen). En bas, sur le piédestal est gravé le millésime 1737. Le calvaire est entouré des noms des victimes des deux guerres mondiales.

Une autre croix de 1737 se dresse sur la limite communale entre Bassemberg et Breitenau, située près d'un réservoir d'eau. Elle souffre malheureusement de salissures dues à deux sapins. C'est une croix-bornes, les lettres B.B. (Bassemberg/Breitenau) sont gravées dans le fût de part et d'autre d'un motif floral. Au pied se trouve une borne dont les armoiries ont été endommagées par le temps et peut-être par des Révolutionnaires. Le blason des Rathsamhausen Zum Stein, un moment propriétaire de la seigneurie de Villé et celui du Grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg, propriétaire du Comte-Ban, donc de Breitenau s'y dessine. Une autre borne du même type se profile un peu plus loin sur le chemin.

Pierre-Bornes

La partie méridionale de l'ancienne forêt de l'abbaye de Honcourt bordée par des bornes de 1757 sert de frontière aux communes de Bassemberg et de Saint-Martin. C'est en parcourant la limite entre Villé et Bassemberg que l'on rencontre quatre bornes de 1769 avec l'emblème de Villé.

Banc du Second Empire

À la sortie de Bassemberg, en direction de Fouchy, on remarque sur le côté gauche de la CD 39 un banc en bon état du Second Empire. Il fait partie des cinq bancs de 1854 conservés dans le Val de Villé. Ils ont été érigés en l'honneur de l'impératrice Eugénie de Montijo.

Architecture

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Ancienne ferme rénovée de type vosgien.

Bassemberg s'est développée le long de la route reliant Villé à Lalaye. L'agglomération épouse la forme d'un village-rue en S étiré. L'habitat a tenu compte de la présence de la rivière. Les bâtiments situés dans la zone inondable ont placé leur cave de plain-pied avec le niveau du sol. Le logis se trouve donc au premier étage. Les maisons ont adopté la disposition de fermes de type vosgien. Les constructions généralement parallèles à la rue, présentent successivement, en partant du mur-pignon avant, l'entrée cintrée du cellier, la porte d'accès au logis, la porte cintrée de la grange, la porte de l'étable. Quelques bâtiments remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce sont en majorité des édifices de taille modeste. Souvent à cause du manque de place, ils ont été accolés par groupe de deux ou de trois.

Personnalités liées à la commune

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Annexes

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Société d'histoire et Communauté de Communes du canton de Villé : Le val de Villé, un pays, des hommes, une histoire, 1995, 482 pages. Modèle:Plume

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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