Bazas
Modèle:Infobox Commune de France
Bazas (prononcé Modèle:API-fr ; Vasats en gascon prononcé Modèle:API-fr) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Capitale du Bazadais, ancien évêché, elle conserve une importante parure monumentale héritée en partie du Moyen Âge et symbolisée par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Géographie
Localisation
La commune de Bazas se situe dans le sud-est du département, sur de légers reliefs à l'entrée de la forêt des Landes de Gascogne, à Modèle:Unité au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à Modèle:Unité au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement<ref>Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de Modèle:Unité pour Bordeaux et Modèle:Unité pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 17 juin 2011.</ref>.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes en sont Cazats au nord, Brouqueyran au nord-nord-est, Lados et Gans au nord-est, Gajac à l'est-nord-est, Saint-Côme à l'est (avec laquelle elle forme une unité urbaine<ref>Insee, Unité urbaine 2020 de Bazas</ref>), Sauviac au sud-est, Cudos au sud, Marimbault au sud-ouest, Lignan-de-Bazas à l'ouest, Le Nizan au nord-ouest et Aubiac au nord-nord-ouest. Modèle:Carte communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bazas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bazas, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,4 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), zones urbanisées (8,1 %), prairies (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1 %), cultures permanentes (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Modèle:Article détaillé La commune est traversée par la route départementale Modèle:Nobr reliant Auros au nord et la route nationale 524 au sud et par l'axe contigu des routes départementales Modèle:Nobr et [[Route départementale 655 (Gironde)|Modèle:Nobr]], la première menant, vers l'ouest, à Villandraut et au-delà au bassin d'Arcachon, la seconde menant, vers l'est, à Grignols et Agen (Lot-et-Garonne).
Bazas est traversée par l'autoroute A65. Elle y est reliée par le diffuseur no 1, dit de Bazas, distant de Modèle:Unité du centre-ville.
Aucune ligne de chemin de fer ne dessert la commune, la gare SNCF la plus proche, distante de Modèle:Unité par la route vers le nord-est, étant celle de la Langon sur la ligne ferroviaire Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bazas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2013<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Bazas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le Modèle:Date-, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 917 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2002, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2017, par des mouvements de terrain en 1993 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1997<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom de Bazas vient de civitas basatica, « cité des Vasates ». Son nom antique était Cossium, une latinisation de l'aquitanique *koiz, en gascon Coç, désignant un « tertre ».
En gascon, le nom de la commune est Vasats ou Bazats.
L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.
Histoire
À partir du premier âge du fer, Bazas s’affirme comme une des places fortes du Sud-Ouest en se dotant de remparts et de portes monumentales qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie.
D'après un poème de Paulin de Pella, en 414, la ville échappe à la destruction par les Wisigoths<ref>Perevalov S. M., Lebedynsky Iaroslav, Bazas 414 : la rupture de l'alliance alano-gothique, in Dialogues d'histoire ancienne, vol. 26, no 1, 2000, Modèle:P..</ref>.
La ville antique est située à l'est du plateau rocheux, autour de la cathédrale. Un second bourg marchand se forme au Moyen Âge central à l'ouest de la vieille ville. La jonction des deux bourgs est réalisée par la construction d'une enceinte commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais l'espace séparant les deux ensembles reste non construit, formant une gigantesque place centrale idéale pour servir de marché à cette ville carrefour, située au croisement des routes de Bordeaux, Bayonne et La Réole<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cité épiscopale située sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Bazas fut, jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, siège d’un diocèse. Siège du présidial, Bazas cumule les fonctions administratives et judiciaires et s’impose alors très vite comme une ville d'envergure. Son prestige lui vaut d'ailleurs les visites d'illustres personnages tels Richard Cœur de Lion et Charles Quint.
Elle est âprement disputée entre les troupes françaises et anglaises durant la guerre de Cent Ans : elle est notamment assiégée en 1347 par les troupes anglaises, et en 1370 par les Français. Elle redevient définitivement française en 1441 lors de la prise de la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Avant sa mort, le roi Louis XI confirme sa protection royale par lettres patentes en février 1483<ref>Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, février 1483 (1482 avant Pâques)</ref>.
Modèle:Date est une date sombre dans l'histoire de Bazas touchée alors par les guerres de religion : les huguenots pénètrent dans la ville et dévastent la cathédrale. L'illustre évêque Arnaud de Pontac en sauve le triple portail d'une destruction totale et la restaure.
En Modèle:Date, le sire de Duras du parti huguenot prend la ville : il y coupe les lèvres des prêtres<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.
Louis XIV y loge à son retour de Saint-Jean-de-Luz où il avait épousé Marie-Thérèse d'Autriche<ref>plaque apposée sur la maison</ref>.
Bazas a su conserver de cet âge d'or de superbes vestiges. Classée monument historique dès 1840, la cathédrale gothique est le plus important monument de la cité. Édifiée du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIV
}}, elle fut rebâtie entre 1583 et 1655.
Sous l'Ancien Régime, Bazas était composée des paroisses Saint-Jean (cathédrale), Saint-Vincent de Cabouzits et son annexe Saint-Hippolyte, Saint-Martin et son annexe Notre-Dame-de-Conques, Saint-Romain de Poussignac, Notre-Dame du Mercadil et son annexe Saint-Romain de Tontoulon, Saint-Christophe de Guiron, Saint-Michel de Laprade et de la chapelle Saint-Antoine de l'hôpital<ref>"content":["FRAD033_IR_4E_B_tt1-13",false,"sdx_q11"]} Gironde Archives en ligne sur les Archives départementales de Gironde.</ref>.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Sous-préfecture jusqu'en 1926, au profit de Langon, qui récupère également le territoire de la sous-préfecture de La Réole.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bazas, consultée le 26 octobre 2017</ref>.
Jumelages
Modèle:Jumelage<ref>Modèle:CNCD.</ref> située dans la Province d'Alava.
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Bazadais<ref>Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 5 juillet 2011.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Services publics
Poste, gendarmerie, pompiers, écoles, collège, lycée, lycée professionnel et lycée agricole, hôpital, perception, DDE.
Manifestations culturelles et festivités
Pèlerinage de Compostelle
Modèle:… Bazas se situe sur l'itinéraire du chemin de Compostelle la via Lemovicensis ou voie de Vézelay.
Sports
- Stade de Castagnolles : rugby, athlétisme ;
- Piscine municipale : natation ;
- 3 courts de tennis ;
- Fronton : pelote basque ;
- Salle pour la gymnastique artistique et sportive ;
- Gymnase Emmanuel-Sainte-Cluque : basket-ball, handball ;
- Stade de Pérette : football, tir à l'arc ;
- Salle Marcel-Martin : aïkido, judo, Ho-Shin-Soul, danse ;
- Salle du Casino : gymnastique, taekwondo, tennis de table ;
- Hippodrome de Castagnolles : équitation ;
- Cyclo-club ;
- Pelote basque ;
- Union Sportive Bazadaise (USB) : Rugby à XV, évoluant en championnat de fédérale 3.
Économie
- Berceau de la race bovine bazadaise. Polyculture et élevage, forêt des Landes dans la partie sud et ouest de son territoire.
- Industrie métallique : RD Productions (fabrication de portails), Lucas Robotic System, Sotomeca, Malambic.
- Industrie du bois : fabrique de portes isoplane (Fonmarty et fils), meubles en teck (Cobex).
- Industrie agro-alimentaire : LDC Aquitaine (groupe LDC), Laurial, abattoir municipal, NPA (conserverie).
- Industries diverses : compteurs paragel (Persohn SA).
- Commerces et artisanat, banques, tourisme.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le jardin du chapitre avec ses vestiges du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Le jardin du Sultan et sa roseraie ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg La poterne de la Brèche et la porte du Gisquet ainsi que divers vestiges de l'enceinte de Bazas, rue de Pontac, rue Bragous, place de la Taillade et allée de Tourny qui ont été inscrits en tant que monuments historiques en 1994<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 26 août 2011.</ref> ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg L'hôtel de ville qui a été inscrit monument historique en 1965<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 26 août 2011.</ref> et son portique ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg La place de la République prolongée à l'est par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Cet édifice de Modèle:Unité de long est classé monument historique depuis 1840<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 16 août 2010.</ref> et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a été édifiée aux {{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France. La cathédrale a été dévastée en grande partie par les Huguenots, mais les portails, le plus bel exemple statuaire de Gironde, ont été épargnés. Le portail central est consacré au jugement dernier et à l'histoire de saint Jean-Baptiste. L'intérieur de l'édifice est remarquable par la perspective de la nef étroite et longue ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Sur la place de la République également, au no 23, la maison dite de l'Astronome protégée par inscription en tant que monument historique en 1990<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 26 août 2011.</ref> ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Ancienne église Notre-Dame-du-Mercadil<ref>Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 151-152 - Picard - Paris - 1992 - Modèle:ISBN.</ref> (ou Notre-Dame dou Mercadilh en gascon), datant des {{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, dont certaines parties de façades ont été classées en 1923 à l'inventaire des monuments historiques et l'église inscrite dans sa totalité en 2008<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 16 août 2010.</ref> ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Ancien hospice Saint-Antoine, inscrit monument historique en 2003<ref>Modèle:Base Mérimée, consulté le 26 août 2011.</ref>, qui abrite la plus grande et la plus complète apothicairerie de France ;
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Maison, 12 rue Bragous.
- Fichier:Logo monument historique - rouge ombré, encadré.svg Hôtel de Bourges
- Palais de justice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dit aussi ancien présidial, faisant office de tribunal d'instance, fermé depuis le Modèle:Date à la suite de la réforme de la carte judiciaire. Aujourd'hui le bâtiment du palais de justice abrite la bibliothèque-médiathèque de la ville, le Polyèdre<ref>La médiathèque de Bazas</ref>,<ref>Bazas inaugure le Polyèdre</ref>. ;
- Hôtel de La Psalette, rue de la Taillade, construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, maison noble de chanoines de la cathédrale où logeait la manécanterie de la cathédrale ; la particularité de ce bâtiment est d'avoir une fenêtre à meneau en angle à chaque étage visible depuis la rue ;
- Couvent des Ursulines du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Hippodrome du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Une douzaine de maisons à colombages ;
- Église Saint-Michel dans un lieu-dit au nord de la ville.
-
Le portique de la mairie Modèle:Nobr.
-
Le tribunal Modèle:Nobr.
-
Rue Fondespan, ruelle typique Modèle:Nobr.
-
L'église Saint-Michel Modèle:Nobr.
Patrimoine naturel
Le lac de la Prade est une retenue d'eau artificielle (un lac de barrage) créée dans les années 1980 pour l'irrigation des terres agricoles. À cette vocation première, d'autres usages se sont ajoutés au fil des années (pêche ou promenade) et le lac est aujourd'hui géré et entretenu dans une optique plus écologique, orientée notamment vers l'accueil de l'avifaune. Le site est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine<ref>Le site du CEN Aquitaine</ref> en partenariat avec la communauté de communes du Bazadais. Les modes de gestion appliqués favorisent une importante diversité végétale où se côtoient, depuis les zones humides jusqu'aux coteaux secs, toute une série de milieux intermédiaires abritant une flore caractéristique à chacun d'eux. Plus de 300 espèces végétales ont été recensées sur ce site, et cela, sans compter les mousses, les champignons, les lichens et les fougères. Un itinéraire de découverte est proposé au public, agrémenté de panneaux et panonceaux explicatifs. Un livret-guide est également disponible.
Personnalités liées à la commune
- Ausone, poète latin né à Bazas vers l'an 309.
- Vital du Four (1260-1327), cardinal franciscain et philosophe scolastique.
- Clément V (1264-1314).
- Jean de Mansencal, juriste.
- Arnaud de Pontac, évêque de Bazas de 1572 à 1605.
- Edme Mongin (1668-1746), évêque de Bazas et membre de l'Académie française.
- Étienne Jacques Servière (1760-1836), homme politique.
- Pierre-Henry de Brocas (1762-1824), reçu le 11 mars 1814 le duc d'Angoulème pour son entrée dans Bazas lors de son retour en France. Décoré du Décoration du brassard de Bordeaux des fidèles à la famille de Bourbons (dynastie française). Il avait épousé Thérèse-Fanny de Mirambet. Famille de Brocas de Lanauze (La Nauze).
- Jean-Marie Despiau, médecin mort en 1824.
- Anatole de Monzie (1876-1947), homme politique français né à Bazas.
- François Mauriac (1885-1970), écrivain, né à Bordeaux, ayant de fortes attaches en sud-Gironde. Dans le roman Thérèse Desqueyroux, il évoque Bazas et son tribunal.
- Émile Constant (, député de 1893 à 1919.
- Jean-Claude Samuel (1921-2015), international de football français né à Bazas.
- André Marceau (1946-), curé de Bazas (1992-2000), ancien évêque de Perpignan et de Nice<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Guillaume Bouic (1970-), international de rugby à XV né à Bazas.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Jean-Pierre Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Bazas, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1992, Modèle:ISBN (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Office de tourisme du Bazadais, Tourisme Sud-Gironde
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes