Big Fish (film)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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Modèle:Langue, ou Modèle:Langue : La Légende du gros poisson au Québec, est un film fantastique américain de Tim Burton, écrit par John August et sorti en 2003.

Librement inspiré du roman de Daniel Wallace Big Fish: A Novel of Mythic Proportions, ce film a pour vedettes principales Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup et Jessica Lange. Albert Finney y interprète Edward Bloom, un représentant de commerce originaire du Sud des États-Unis qui a un don pour raconter des histoires et qui arrive à la fin de sa vie. Le fils de Bloom, un journaliste interprété par Billy Crudup, s'est brouillé avec son père et tente d'améliorer ses relations avec lui maintenant qu'il est mourant et écoute son père lui conter le récit mouvementé de sa vie, interprété par Ewan McGregor.

Après avoir lu le manuscrit du roman six mois avant sa publication, le scénariste John August convainc la Columbia Pictures d'en acquérir les droits. Il est initialement prévu que Steven Spielberg réalise le film après avoir fini le tournage de Minority Report mais Spielberg abandonne le projet afin de se concentrer sur le film Arrête-moi si tu peux. Dans la version de Spielberg, l'acteur Jack Nicholson était pressenti pour incarner le personnage d'Edward Bloom. La réalisation et la production sont alors attribuées respectivement à Tim Burton et Richard D. Zanuck qui viennent d'achever La Planète des Singes. Le thème du père mourant et de la réconciliation avec son fils touche particulièrement Tim Burton dont le père est décédé en 2000 et la mère en 2002, un mois avant la signature du contrat.

Le film, tourné en Alabama, est une suite d'aventures, propres aux contes de fées, évoquant le genre littéraire américain du Southern Gothic par leurs caractères inhabituel ou grotesque. Il n'obtient qu'un succès commercial modéré mais est plutôt bien accueilli par la critique. Il reçoit quatre nominations aux Golden Globes, sept nominations aux British Academy Film Awards, deux nominations aux Saturn Awards ainsi qu'une nomination aux Oscars et aux Grammy Awards pour la bande originale composée par Danny Elfman.

Synopsis

Alors que l'on célèbre le mariage de son fils William, Edward Bloom raconte, pour la énième fois, mais avec talent, comment, le jour de la naissance de Will, il a attrapé un énorme poisson en utilisant comme appât sa propre alliance. Will est embarrassé et explique à son épouse, Joséphine, qu'à cause des mensonges que raconte son père sur tous les sujets, il ne peut lui faire confiance. Par la suite, les relations entre le père et le fils deviennent si tendues qu'ils ne se parlent pas durant trois ans. Mais, quand il apprend que son père est mourant, Will vient le voir en compagnie de Joséphine, enceinte. Dans l'avion qui le mène en Alabama, Will se remémore une histoire de son père où il prétendait qu'étant petit il s'était aventuré dans un marais et avait rencontré une sorcière qui lui avait dévoilé l'instant de sa mort dans son œil de verre.

Edward, malgré sa maladie, continue à raconter l'histoire de sa vie à son fils et sa belle-fille. Il prétend avoir passé trois ans dans un lit quand il était petit parce qu'il avait grandi trop vite. Il devient ensuite un sportif réputé dans sa petite ville natale d'Ashton mais, poussé par son ambition, la quitte en compagnie de Karl, un géant mal-aimé. Edward découvre alors la ville de Spectre, cachée du reste du monde et dont les habitants sont les gens les plus amicaux qui puissent exister. Néanmoins, Edward finit par quitter Spectre mais promet à une petite fille nommée Jenny qu'il reviendra. Karl et Edward commencent ensuite à travailler dans un cirque et Edward tombe amoureux au premier regard d'une jeune femme sur qui Amos Calloway, le Monsieur Loyal du cirque, lui révèle une information personnelle par mois à condition qu'Edward ne demande pas de salaire. Trois ans plus tard, et n'ayant toujours appris que des détails insignifiants sur la fille de ses rêves, Edward découvre qu'Amos est un loup-garou. Il se refuse toutefois à lui faire du mal et Amos le récompense en lui révélant que le nom de la fille est Sandra Templeton et qu'elle étudie à l'université d'Auburn.

Edward apprend alors que Sandra est promise à Don Price, également originaire d'Ashton. Don inflige une correction à Edward quand il apprend ses sentiments pour elle mais cela ne fait que dégoûter Sandra qui met fin à ses fiançailles et tombe amoureuse d'Edward. Celui-ci est alors appelé par l'armée et envoyé en Extrême-Orient. Au cours d'une mission, il vole d'importants documents ennemis et persuade les danseuses sœurs siamoises Ping et Jing de l'aider à rentrer en Amérique, contre la promesse de faire d'elles des stars. Edward devient ensuite représentant de commerce et rencontre le poète Norther Winslow, qu'il avait connu à Spectre, l'aidant à dévaliser une banque qui se révèle être en faillite. Edward suggère alors à Winslow de travailler à Wall Street et Winslow y devient un riche courtier, remerciant Edward de son conseil en lui envoyant une importante somme d'argent qu'Edward utilise pour acheter la maison de ses rêves.

À ce stade de l'histoire, Will se dispute avec son père en lui réclamant la vérité à la place de ses contes. Will part chercher la ville de Spectre et la trouve, y rencontrant une Jenny désormais retraitée qui lui raconte comment son père a sauvé la ville de la banqueroute en l'achetant lors d'une vente aux enchères et en la reconstruisant avec l'aide financière de ses nombreuses relations. Will retourne chez son père et apprend que celui-ci a fait une attaque et est à l'hôpital. Il lui rend visite et le trouve dans un état qui le laisse incapable de parler trop longtemps. Edward demande alors à son fils de lui raconter comment se termine l'histoire de sa vie : tous deux s'échappent de l'hôpital et vont à la rivière où tous les amis qu'Edward s'est faits au cours de ses aventures se sont réunis pour lui faire un dernier adieu. Will emmène alors son père dans la rivière et Edward s'y transforme en énorme poisson. Edward approuve l'histoire contée par son fils et meurt en sachant que Will a fini par comprendre son amour pour les contes. Lors des funérailles, Will rencontre quelques-uns des amis dont lui avait parlé son père, notamment Amos, Karl, Winslow et Ping et Jing, et réalise que les histoires de son père étaient seulement exagérées, faisant par exemple de Karl un géant alors que celui-ci ne mesure « que » Modèle:Unité et de Ping et Jing des siamoises alors qu'elles sont jumelles. Quand son fils naît, Will lui transmet les histoires de son père, remarquant que son père est devenu une partie intégrante de ses histoires, lui permettant ainsi de vivre à travers elles.

Fiche technique

Fichier:Tim Burton 01 cut.jpg
Tim Burton, réalisateur du film, dont c'est le Modèle:10e métrage.

Distribution

Fichier:Ewan McGregor 66ème Festival de Venise (Mostra) color.jpg
Ewan McGregor est l'interprète principal du film.
Sources et légende : Version française (VF) sur Voxofilm<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Production

Fichier:Daniel wallace 2008.jpg
Daniel Wallace, auteur du roman dont est adapté Big Fish.

Développement

Environ six mois avant qu'il soit publié et peu après la mort de son père, John August lit le manuscrit de Big Fish: A Novel of Mythic Proportions (1998) de Daniel Wallace<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>. Au mois de septembre 1998, August parvient à convaincre Columbia Pictures d'acquérir les droits cinématographiques du roman<ref name=empire>Modèle:Article.</ref>, et commence à travailler dessus de façon à le transformer en un scénario cohérent en faisant intervenir plusieurs narrateurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au mois d'août 2000, les producteurs Bruce Cohen et Dan Jinks entrent en négociations avec Steven Spielberg pour qu'il dirige le film, ce que Spielberg prévoit de faire après avoir terminé Minority Report (2002)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Spielberg commence alors à courtiser Jack Nicholson pour que celui-ci interprète le rôle d'Edward Bloom mais finit par abandonner le projet pour se consacrer à Arrête-moi si tu peux<ref name=catch>Modèle:Article.</ref>. Les producteurs envisagent alors un moment l'idée de confier la réalisation à Stephen Daldry<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant d'approcher finalement Tim Burton, alors que dans le même temps, August remanie plusieurs fois son scénario, enlevant les éléments qu'il avait introduits en vue d'une réalisation par Spielberg et prenant ses éléments favoris des différentes versions pour faire une sorte de compilation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Tim Burton n'a jamais été particulièrement proche de ses parents, mais la mort de son père en octobre 2000 suivie de celle de sa mère en mars 2002 l'ont profondément affecté. Après le tournage de La Planète des Singes (2001), il veut revenir à un film plus intimiste et apprécie beaucoup le scénario, estimant que c'est la première histoire d'exception qui lui est offerte depuis Beetlejuice (1988). Burton trouve aussi attrayante la combinaison d'un drame émotionnel avec des récits remplis d'exagérations, ce qui lui permettrait d'aborder des histoires variées dans des thèmes différents<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il signe le contrat pour la direction du film en avril 2002, ce qui pousse Richard D. Zanuck, avec qui il a collaboré sur La Planète des Singes, à rejoindre le projet en tant que producteur. Lui-même a d'ailleurs eu des relations difficiles avec son père, Darryl F. Zanuck, qui l'a même renvoyé alors qu'il était chef de production à la 20th Century Fox<ref name="empire"/>.

Choix des interprètes

Fichier:Coosa river sunset.jpg
La Coosa River, près de Wetumpka, où a été tournée une partie du film.

Pour le personnage d'Edward Bloom, Tim Burton s'entretient d'abord avec Jack Nicholson, avec qui il a déjà travaillé sur Batman (1989) et Mars Attacks! (1996), ayant dans l'intention de lui faire également jouer le rôle d'Edward jeune en utilisant une combinaison d'infographie avec une prothèse de maquillage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Mais il décide ensuite d'engager deux interprètes différents<ref name="Salisbury300">Modèle:Harvsp.</ref>. Les producteurs Dan Jinks et Bruce Cohen, qui ont travaillé avec Ewan McGregor sur Bye Bye Love (2003), lui suggèrent alors d'engager McGregor et Albert Finney pour le rôle d'Edward<ref name="Salisbury300"/>. Tim Burton, ayant vu la performance d'Albert Finney dans Tom Jones (1963), lui trouve des ressemblances avec Ewan McGregor, Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans le même temps, il tombe par hasard sur un article du magazine People qui compare les deux interprètes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. McGregor, Écossais d'origine, trouve aisé d'adopter l'accent du Sud des États-Unis : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le même double casting s'applique pour le rôle de la femme d'Edward, Sandra, qui serait interprété par Jessica Lange et Alison Lohman. Tim Burton explique qu'il a été impressionné par la performance d'Alison Lohman dans Laurier blanc (2002)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Helena Bonham Carter, la compagne de Burton, interprète quant à elle deux rôles. Sa prothèse de maquillage pour jouer la sorcière prend cinq heures pour être appliquée : Modèle:Citation, explique l'actrice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tim Burton personnalise le film avec plusieurs caméos. Durant le tournage en Alabama, son équipe retrouve Billy Redden, le jeune joueur de banjo de Délivrance (1972), alors qu'il travaille dans un restaurant en Géorgie, et celui-ci est d'accord pour interpréter un joueur de banjo de la ville de Spectre. Lors de la scène où Edward Bloom arrive à Spectre pour la première fois, on peut voir Redden sur un porche en train de jouer quelques notes de son célèbre air de banjo de Délivrance. Tim Burton se déclare satisfait du résultat : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>. Daniel Wallace, l'auteur du roman, fait également une brève apparition en tant que professeur d'économie de Sandra lorsque celle-ci est à l'université<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>.

Tournage

En dehors d'une semaine de tournage à Paris<ref name="Salisbury296">Modèle:Harvsp.</ref>, Big Fish est tourné presque entièrement en Alabama, principalement à Montgomery<ref name="catch"/> et à Wetumpka<ref name="eco">Modèle:Article.</ref>. Les décors de la ville de Spectre sont construits sur une île située entre Montgomery et Millbrook<ref>Modèle:Article.</ref>. Le tournage dure de janvier à Modèle:Date<ref name="Salisbury296"/> et Tim Burton tourne en premier toutes les scènes se passant à l'hôpital et celles qui impliquent Albert Finney, avant de passer aux récits dont le protagoniste est Ewan McGregor<ref name="empire"/>. Durant les scènes du cirque de Calloway, le tournage est interrompu durant quelques semaines à cause d'une tornade qui a inondé le plateau<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref> mais, en dépit de cela, Burton réussit à achever le film sans dépassement de budget ni de calendrier<ref name="empire"/>. Quelques scènes sont même ajoutées au dernier moment comme celle dans la baignoire entre Albert Finney et Jessica Lange et le combat de karaté en Corée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le tournage instille environ Modèle:Unité dans l'économie locale<ref name="eco"/>.

Tim Burton essaye d'utiliser aussi peu d'effets spéciaux numériques que possible mais il veut néanmoins évoquer le ton fantaisiste du Southern Gothic et des techniques sont appliquées par Sony Pictures Imageworks afin de renforcer les couleurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Stan Winston, avec qui Burton a déjà travaillé sur Edward aux mains d'argent (1990) et Batman : Le Défi (1992), s'occupe de la partie animatronique et de la prothèse de maquillage d'Helena Bonham Carter<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quant aux scènes avec Karl le géant, elles sont tournées en utilisant la technique de perspective forcée<ref name=world>Modèle:Lien web.</ref>.

Bande originale

Modèle:Article détaillé

La bande originale du film est composée par Danny Elfman, un collaborateur régulier de Tim Burton. Ce dernier approche le groupe Pearl Jam durant la postproduction pour leur demander une chanson originale pour le générique de fin du film. Après avoir vu une première version du film, Eddie Vedder, le chanteur du groupe, écrit Modèle:Langue et la chanson est enregistrée en studio quatre jours plus tard<ref name=wdiv>Modèle:Lien web.</ref>. Mike McCready, guitariste de Pearl Jam, déclare : Modèle:Citation<ref name="wdiv"/>.

Accueil

Sortie du film et box-office

Une avant-première du film est organisée le Modèle:Date au Hammerstein Ballroom de Manhattan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est ensuite distribué dans quelques cinémas le 10 décembre<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant d'être distribué à l'échelle nationale le Modèle:Date, le film étant à l'écran dans 2 406 cinémas et rapportant Modèle:Unité pour le premier week-end. Il sort en France le 3 mars 2004. Le film rapporte finalement Modèle:Unité au box office, dont Modèle:Unité aux États-Unis et au Canada et Modèle:Unité dans le reste du monde<ref name="Mojo">Modèle:Lien web.</ref>. Il réalise 1 136 646 entrées en France, 189 036 au Québec, 118 359 en Suisse et 99 948 en Belgique, et dépasse également le million d'entrées au Royaume-Uni (1 350 275)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Box-office mondial par pays du film Big Fish (par ordre décroissant)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Pays Box-office Pays Box-office Pays Box-office
Modèle:Drapeau + Modèle:Drapeau 66 809 693 $ Modèle:Pays 1 197 270 $ Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 11 451 955 $ Modèle:Pays 1 019 203 $ Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 7 588 333 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Japon 7 285 268 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 4 263 215 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 3 619 223 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 3 257 239 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 2 736 251 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 1 460 019 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Taiwan Modèle:Unité
Modèle:Pays 1 378 446 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité

Accueil critique

Sur les 213 critiques du film collectées par le site internet Rotten Tomatoes, 77 % sont positives avec un score moyen de 7,2/10<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site internet Metacritic est quant à lui plus balancé, attribuant au film un score moyen de 58/100, sur la base de 42 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, le site Slant Magazine le classe à la Modèle:85e des meilleurs films de la première décennie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Owen Gleiberman, d'Entertainment Weekly, évoque un film Modèle:Citation et le compare à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peter Travers, du magazine Rolling Stone, salue la direction de Tim Burton, ressentant une célébration de l'art du conteur et un drame émouvant entre un père et un fils<ref name=roll>Modèle:Lien web.</ref>. Mike Clark, de USA Today, met en avant les remarquables performances des interprètes<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que James Berardinelli trouve que l'approche du conte de fées rappelle Princess Bride et les films de Terry Gilliam, notant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Du côté des critiques négatives, Roger Ebert se montre ennuyé par le personnage de Will, en qui il ne voit qu'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Richard Corliss, de Time Magazine, se montre déçu, trouvant que l'histoire de la réconciliation entre le père et le fils fait trop cliché dramatique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France, les critiques ont été globalement très positives<ref name=Allo>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Loup Bourget, de Positif, met en avant la Modèle:Citation d'Albert Finney et estime que c'est l'une Modèle:Citation de Burton qui Modèle:Citation actuel<ref name="Bourget"/>. Alain Grasset, du Parisien, évoque un film Modèle:Citation ; Stéphanie Vandevyver, de L'Écran fantastique, une œuvre ayant Modèle:Citation ; Olivier de Bruyn, de Première, un imaginaire qui Modèle:Citation et une magnifique mise en scène de Tim Burton ; Dominique Widemann, de L'Humanité, Modèle:Citation ; et Emmanuèle Frois, du Figaro Modèle:Citation<ref name=Allo/>.

Isabelle Régnier, du Monde, et Antoine de Baecque, de Libération, sont plus nuancés, le premier mentionnant Modèle:Citation mais qui n'est pas Modèle:Citation, et le second regrettant quelques longueurs et un côté trop Modèle:Citation loin des univers habituellement plus sombres de Tim Burton<ref name=Allo/>. Antoine Thirion, des Cahiers du cinéma, délivre une critique négative, évoquant Modèle:Citation mais décevant par son Modèle:Citation qui le rapproche de Steven Spielberg en mettant de côté l'effroi et le danger<ref>Modèle:Article.</ref> ; alors que pour Frédéric Strauss, de Télérama, le film est une Modèle:Citation qui confine Burton dans un rôle de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Big Fish obtient de nombreuses nominations mais ne remporte aucun prix. Le film reçoit notamment quatre nominations lors des Golden Globes 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Il est également nommé sept fois aux British Academy Film Awards pour les catégories du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleur second rôle masculin (Albert Finney), meilleurs décors, meilleurs effets visuels et meilleur maquillage, mais, une nouvelle fois, sans remporter de prix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux Saturn Awards 2004, le film est nommé dans la catégorie du meilleur film fantastique et Albert Finney dans la catégorie du meilleur acteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Danny Elfman est nommé aux Oscars 2004 dans la catégorie de la meilleure musique de film<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et aux Grammy Awards 2005 dans la catégorie de la meilleure bande originale de film<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Analyse

Modèle:Citation bloc

La réconciliation entre le père et le fils est le thème le plus important de Big Fish<ref name="Fraga">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'intérêt du romancier Daniel Wallace pour ce thème trouve ses origines dans sa propre famille. Wallace trouvait que le personnage « charmeur » d'Edward Bloom ressemblait à son propre père, qui se servait de son charme pour garder ses distances avec les autres<ref name="Lundberg">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le film, Will croit qu'Edward n'a jamais été honnête avec lui car il a créé des mythes extravagants au sujet de son passé pour se cacher à l'intérieur, ses histoires étant sa manière d'échapper aux autres<ref name="Kehr">Modèle:Article.</ref>. Les histoires d'Edward sont emplies de personnages (sorcière, géant, sirène, loup-garou) et de lieux (cirque, ville mythique) qui sont des images classiques des contes de fées<ref>Modèle:Harvsp.</ref> alors que le mécanisme de la quête sert à la fois à mettre en avant l'histoire d'Edward et les tentatives de Will pour les démêler. Wallace l'explique de la façon suivante : Modèle:Citation<ref name="Lundberg"/>.

Le scénariste John August s'est identifié au personnage de Will et l'a adapté d'après sa propre histoire. Le père d'August est mort alors que celui-ci était à l'université et, tout comme Will, August a tenté de mieux le connaître avant sa mort et a trouvé cela difficile. Dans le film, Will dit en parlant d'Edward : Modèle:Citation, et cette description de leur relation ressemble à la relation d'August avec son père<ref name="Wallace2004">Modèle:Ouvrage.</ref>. Tim Burton a également utilisé le film comme catharsis pour traiter de ses pensées et émotions au sujet de la mort de son propre père, survenue en 2000. Modèle:Citation, se souvient le réalisateur<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Kent L. Brintnall, spécialiste en cinéma et en religion, observe de quelle manière la relation père-fils se résout d'elle-même à la fin du film. Alors qu'Edward est en train de mourir, Will laisse de côté sa colère et commence à comprendre son père pour la première fois : Modèle:Citation<ref name="Brintnall">Modèle:Article.</ref>.

Pour Jean-Loup Bourget, de Positif, le film trouve son inspiration dans le récit exagéré, une hyperbole qui prend la forme d'une Modèle:Citation et aux Modèle:Citation. Il s'en différencie néanmoins dans le sens où la satire de la grande littérature mythologique présente dans le grand conte cède ici la place au féérique<ref name="Bourget">Modèle:Article.</ref>. Ces aventures propres aux contes de fées mais qui se distinguent par leurs caractères inhabituel ou grotesque s'apparentent au genre littéraire américain du Southern Gothic<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Éditions en vidéo

Le DVD sort en région 1 le 27 avril 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le 7 juin de la même année en région 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le DVD comprend un commentaire audio de Tim Burton ainsi que sept documentaires sur : la réalisation de Tim Burton, l'importance des contes de fées, les effets spéciaux des créatures, la scénarisation (du livre à l'écran), le personnage d'Edward Bloom, le cirque Calloway et les relations entre le père et le fils. La version en disque Blu-ray sort le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Liens

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