La Planète des singes (film, 2001)
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin La Planète des singes (Modèle:Langue) est un film de science-fiction américain réalisé par Tim Burton, sorti en 2001. Le scénario est de William Broyles Jr., Lawrence Konner et Mark Rosenthal. Après plusieurs années sans production cinématographique, ce film relance la franchise Planète des singes et devient la seconde adaptation du roman La Planète des singes de Pierre Boulle.
L'histoire suit le capitaine Leo Davidson, un astronaute qui s'écrase sur une planète inconnue. Capturé par des singes évolués, il découvre que ceux-ci dominent la planète et réduisent en esclavage les humains qui s'y trouvent. Leo décide alors de s'enfuir pour reprendre contact avec la station spatiale sur laquelle il était stationné mais également pour retrouver la civilisation humaine qui domine les singes sur Terre.
Envisagé dès 1988 par la société de production Fox avec différents scénaristes et réalisateurs, un candidat définitif est trouvé en 1999. Contraints par une date de sortie pour l'été 2001, la préproduction, le tournage et la postproduction sont très rapides. Le tournage se déroule de Modèle:Date- à Modèle:Date-, principalement au studio de Sony Pictures à Culver City mais aussi sur les rives du lac Powell et dans le désert des Mojaves. La musique du film est composée et dirigée par Danny Elfman.
Le film traite notamment de l'esclavage et du renversement des valeurs mais aussi de thèmes récurrents dans le cinéma de Tim Burton comme l’arrivée d’un étranger dans un monde qu’il ne connaît pas et la dynamique circulaire de la vie.
La Planète des singes est un succès commercial mais un échec critique. Il remporte quelques prix, notamment pour ses costumes et maquillages. Il sort en vidéo début 2002 et engendre plusieurs produits dérivés.
Synopsis
En 2029, à bord de la station spatiale américaine Obéron, l'astronaute Leo Davidson travaille avec des primates formés aux missions spatiales. Quand un dangereux orage magnétique approche de la station, c’est Périclès le singe préféré de Leo qui est choisi pour piloter un module spatial afin de sonder cette tempête<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>. Cependant une fois à l’intérieur de l'orage, la navette disparaît. Contre les ordres de son commandant, Leo part à la recherche de Périclès à bord d’un second module. Entré à son tour dans la tempête magnétique, il perd le contact avec l'Obéron puis s'écrase sur une planète appelée Ashlar. Il découvre alors que ce monde est gouverné par des singes humanoïdes dont les militaires sont menés par le général haineux Thade, et que les humains servent d'esclaves aux singes<ref name="Sal120">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Liardet212">Modèle:Harvsp.</ref>.
Emprisonné chez Limbo, un marchand d'esclaves, l'astronaute fait la connaissance d’une chimpanzée nommée Ari qui milite pour l’amélioration du traitement des humains. Surprise par l’intelligence de Leo, Ari l’achète ainsi qu’une humaine nommée Daena pour qu’ils deviennent domestiques chez son père, le sénateur Sandar. Leo profite alors de sa nouvelle condition pour s'échapper en compagnie de Daena et ses proches ainsi que d'autres humains ; Ari se joint à eux accompagné de son fidèle ami Krull, un ancien général déchu<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>. Limbo surprend l’évasion mais il est rapidement maîtrisé par Leo qui en fait son otage. Thade à qui le sénateur Sandar a donné les pleins pouvoirs, charge son second, le colonel Attar de partir à la poursuite des humains. Juste avant de mourir, le père de Thade descendant de Semos, le premier singe de l’histoire d’Ashlar que les simiens vénèrent, confie à son fils qu'autrefois, les humains étaient les maîtres et les singes leurs esclaves<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>.
Durant sa fuite, Leo explique à ses nouveaux amis qui il est et d'où il vient et tente de les amener via une balise jusqu'à l'Obéron. Leur route les mène directement vers Calima, un temple interdit dédié à Semos, mais qui s’avère être les restes de l’Obéron qui s’est écrasé à la surface de la planète quelque temps après la disparition de Leo dans l'espace-temps. Leo découvre que le nom Calima provient du sigle « CAution LIve AniMAls »<ref group="Note">Modèle:Langue qui signifie « Attention animaux vivants ».</ref> inscrit sur les parois du vaisseau<ref name="Sal120"/> et comprend qu'il a voyagé dans le temps et que l'action se passe plusieurs milliers d'années après l'écrasement du vaisseau. La base de données de l'Obéron révèle qu'après avoir aidé l'équipage à survivre, les singes, menés par Semos, se sont rebellés. Il s'ensuivit une lutte entre les humains et les singes puis une évolution différente : les singes ont bâti une civilisation moyenâgeuse alors que les humains sont retournés à la vie sauvage<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>.
L'armée de Thade finit par rattraper les fuyards tandis qu'un grand nombre d'humains s'est regroupé autour du vaisseau de Leo qu'une rumeur fait passer pour leur sauveur. Au moment où les singes chargent, Leo utilise les dernières réserves d'énergie de l'Obéron pour déclencher une explosion qui ébranle l'armée ennemie. Les singes se ressaisissent et la bataille tourne à la mêlée générale qui fait de nombreux morts, dont Krull, tué en combat singulier par le colonel Attar. Soudain, la capsule de Périclès surgit du ciel et atterrit, après avoir lui aussi voyagé dans le temps<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>. Les singes interprètent son arrivée comme le retour de Semos, s'inclinent et les hostilités cessent. Périclès quitte sa capsule pour se réfugier dans l'épave de l'Obéron. Il est suivi par Leo et Thade qui s'affrontent à nouveau jusqu'à ce que l'astronaute parvienne à enfermer le général dans le poste de pilotage. Arrive également le colonel Attar qui finit par comprendre que les deux espèces vivaient jadis en paix. Thade est alors abandonné seul, la mort dans l'âme, à bord du vaisseau<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>.
La guerre entre les humains et les singes est terminée, et Leo décide de retourner sur Terre grâce à la navette de Périclès. Il confie ce dernier à Ari puis l'embrasse ainsi que Daena. Leo revient alors dans l'orage magnétique, ce qui lui permet de retourner dans le passé et de revenir sur Terre<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>. Il atterrit à Washington, près du Mémorial de Lincoln, mais s'aperçoit qu'il s'agit d'un monument dédié au général Thade. De nombreuses silhouettes de policiers, pompiers, journalistes et civils arrivent alors et Leo découvre avec effroi qu'elles appartiennent toutes à des singes<ref name="Sal120"/>,<ref name="Liardet212"/>.
Personnages
Liste des principaux personnages :
- Le capitaine Leo Davidson est le héros du film et sa présence est une menace pour la suprématie des singes. Peu chaleureux, Leo ne souhaite pas changer leur monde, il Modèle:Citation<ref name="Sal63"/>,<ref name="Liardet220">Modèle:Harvsp.</ref>. Le réalisateur Tim Burton a engagé Mark Wahlberg pour le rôle de Leo car il cherchait un acteur fort physiquement mais ayant une certaine innocence pour que le public puisse s'identifier. Wahlberg indique que c'est un honneur de travailler pour Burton<ref name="Sal63">Modèle:Harvsp</ref>.
- Thade est le général de l'armée des singes<ref name="Sal55"/>,<ref name="CL49"/>. Thade méprise les humains qu'il considère comme étant de la vermine. Modèle:Citation remarque le producteur Richard Zanuck<ref name="Sal55"/>. Il est interprété par Tim Roth qui indique que l'enjeu du rôle est qu'il peut instantanément passer Modèle:Citation<ref name="Sal55">Modèle:Harvsp</ref>. Thade devait originellement être un gorille blanc mais le maquilleur Rick Baker en fait un chimpanzé car les Modèle:Citation alors que les chimpanzés Modèle:Citation<ref name="Sal70"/>,<ref name="Commentaires"/>. Tim Burton valide ce choix car lui aussi trouve les chimpanzés effrayants, brutaux et imprévisibles<ref name="Commentaires"/>.
- Ari est une militante du droit des humains. Elle croit que les humains ont une âme et un potentiel pour devenir intelligents<ref name="Sal52"/>. Elle est interprétée par Helena Bonham Carter qui est le premier choix de Tim Burton pour ce rôle<ref name="CL45"/>. Ce dernier indique : Modèle:Citation<ref name="Sal52">Modèle:Harvsp</ref>. Ari évoque le personnage de Zira, le chimpanzé femelle du film La Planète des singes de 1968<ref name="Liardet219"/>.
- Attar est un colonel gorille et le bras droit de Thade dans l'armée des singes. Attar a un dilemme moral entre faire son devoir et faire ce qui est juste<ref name="Sal56"/>. Il est joué par Michael Clarke Duncan qui mesure 1 mètre 95, ce qui lui apporte une imposante présence physique<ref name="Sal56">Modèle:Harvsp</ref>.
- Limbo est un orang-outan esclavagiste sans scrupule qui Modèle:Citation<ref name="Sal57"/>. Limbo est le personnage humoristique du film<ref name="Liardet220"/>. Il est interprété par Paul Giamatti. L'acteur déclare être un grand fan de la série de films La Planète des singes<ref name="Sal57">Modèle:Harvsp</ref>.
- Daena, fille de Karubi, mène avec lui la révolte des humains contre les singes. Elle est un animal sauvage qui apprend à devenir plus humaine<ref name="Sal64"/>. Daena Modèle:Citation remarque Tim Burton. Elle est interprétée par l'ancienne nageuse et mannequin Estella Warren<ref name="Sal64">Modèle:Harvsp</ref>. Daena évoque la femme sauvage Nova dont le héros du film La Planète des singes de 1968 s'éprend<ref name="Liardet219">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Krull est un ancien général gorille tombé en disgrâce puis devenu domestique chez Sandar et protecteur d'Ari<ref name="Sal58"/>. Krull est interprété par l'expert en arts martiaux Cary-Hiroyuki Tagawa. Celui-ci indique que son entraînement l'a aidé à interpréter un gorille à la fois physiquement et mentalement<ref name="Sal58">Modèle:Harvsp</ref>. Tim Burton rencontre Tagawa alors qu'il fait des repérages à Kauai<ref name="Commentaires"/>.
- Sandar est le père d'Ari et représente l'aile libérale de la cité des singes<ref name="Sal59"/>. Il est interprété par David Warner qui a déjà endossé un costume de gorille dans une scène du film Morgan en 1966<ref name="Sal59">Modèle:Harvsp</ref>.
- Karubi est le père de Daena et le chef des hommes sauvages. Il est interprété par le chanteur et acteur Kris Kristofferson qui dit que c'est un honneur de travailler avec Tim Burton<ref name="Sal66"/>. Kristofferson indique que le réalisateur est Modèle:Citation<ref name="Sal66">Modèle:Harvsp</ref>.
- Birn est le fils de Karubi et le frère de Daena. C'est un des humains sauvages qui vivent dans les bois. Sauvé par Leo avec sa famille, il s'attache très vite à lui<ref name="Sal67"/>. Il est interprété par Luke Eberl, un acteur de quinze ans dont c'est le troisième film<ref name="Sal67">Modèle:Harvsp</ref>. Ce personnage d'adolescent n'est pas présent dans la première version du scénario, il est ajouté à la demande des producteurs pour favoriser l'identification des jeunes spectateurs<ref name="DVD"/>.
- Le père de Thade apparaît brièvement sur son lit de mort, où il fait une révélation fracassante à son fils. Le père de Thade est joué par Charlton Heston, l'interprète de Taylor, héros du premier film La Planète de singes<ref name="Sal68"/>,<ref name="CL45"/>. C'est le producteur Richard Zanuck qui persuade Heston de tourner à nouveau dans l'univers de La Planète des singes pour une seule journée. L'acteur avoue que le premier film n'a pas été seulement un succès, Modèle:Citation<ref name="Sal68">Modèle:Harvsp</ref>.
- La femme dans le chariot est interprétée par Linda Harrison qui a précédemment tenu le rôle de Nova dans La Planète de singes en 1968 et Le Secret de la planète des singes en 1970<ref name="Sal69"/>. Harrison fut un temps l'épouse de Richard Zanuck, producteur de ces deux films mais aussi du film de 2001. C'est Zanuck qui a tenu à ce qu'elle revienne pour tenir un petit rôle Modèle:Citation<ref name="Sal69">Modèle:Harvsp</ref>.
Fiche technique
- Titre original : Modèle:Langue
- Titre français : La Planète des singes
- Réalisation : Tim Burton
- Scénario : William Broyles Jr., Lawrence Konner et Mark Rosenthal, d'après le roman La Planète des singes de Pierre Boulle
- Musique : Danny Elfman
- Direction artistique : John Dexter, Sean Haworth et Philip Toolin
- Décors : Rick Heinrichs
- Costumes : Colleen Atwood
- Photographie : Philippe Rousselot
- Son : Modèle:Lien, Andy Nelson, Denis St. Amand
- Montage : Chris Lebenzon
- Production : Richard D. Zanuck
- Production exécutive : Iain Smith
- Production déléguée : Modèle:Lien
- Production associée : Ross Fanger et Katterli Frauenfelder
- Sociétés de production : The Zanuck Company et Tim Burton Productions (non crédité), présenté par Modèle:Langue
- Sociétés de distribution : Modèle:Langue (États-Unis et Belgique) ; Modèle:Langue (France) ; Fox-Warner (Suisse romande)
- Budget : Modèle:Unité<ref name="Mojo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="JP Box">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CL45"/>
- Pays de production : Modèle:Nobr
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (DeLuxe) - [[Format 35 mm|Modèle:Unité]] - 2,35:1 (CinemaScope - Panavision) - son DTS | Dolby
- Genre : science-fiction
- Durée : Modèle:Unité
- Dates de sortie :
- États-Unis, Québec : Modèle:Date<ref name="Québec Sortie">Modèle:Lien web.</ref>
- France, Suisse romande : Modèle:Date<ref name="Suisse romande">Modèle:Lien web.</ref>
- Belgique : Modèle:Date<ref name="Belgique">Modèle:Lien web.</ref>
- Classification :
- États-Unis : accord parental recommandé, film déconseillé aux moins de Modèle:Nombre (Modèle:Lang)<ref group=Note>Classification États-Unis : Modèle:Citation</ref>
- France : tous publics<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Belgique : tous publics (Modèle:Lang)<ref name="Belgique"/>
- Suisse romande : interdit aux moins de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Québec : tous publics - déconseillé aux jeunes enfants (Modèle:Lang)<ref name="Québec"/>
Distribution
Modèle:Source Imdb Modèle:Début de colonnes
- Mark Wahlberg (VF : Joël Zaffarano ; VQ : Alain Zouvi) : capitaine Leo Davidson
- Tim Roth (VF : Med Hondo ; VQ : Luis de Cespedes) : Thade
- Helena Bonham Carter (VF : Martine Irzenski ; VQ : Camille Cyr-Desmarais) : Ari
- Michael Clarke Duncan (VF : Saïd Amadis ; VQ : Victor Désy) : Attar
- Paul Giamatti (VF : Daniel Lafourcade ; VQ : Pierre Auger) : Limbo
- Estella Warren (VF : Delphine Lalizout ; VQ : Christine Bellier) : Daena
- Cary-Hiroyuki Tagawa (VF : Omar Yami ; VQ : Manuel Tadros) : Krull
- David Warner (VF : Jacques Charby ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : sénateur Sandar
- Kris Kristofferson (VF : Jean-Claude Sachot ; VQ : André Montmorency) : Karubi
- Erick Avari (VQ : Mario Desmarais) : Tival
- Luke Eberl (VQ : Sébastien Reding) : Birn
- Evan Parke (VF : Frantz Confiac ; VQ : Sébastien Dhavernas) : Gunnar
- Glenn Shadix<ref group="Note">Glenn Shadix a déjà travaillé avec Tim Burton sur le film Beetlejuice (1988).</ref> (VQ : Yves Massicotte) : sénateur Nado
- Freda Foh Shen : Bon
- Chris Ellis (VF : Marcel Guido ; VQ : Benoît Marleau) : commandant Karl Vasich
- Anne Ramsay : lieutenant-colonel Grace Alexander
- Andrea Grano : major Maria Cooper
- Lisa Marie (VF : Danièle Douet) : Nova
- Charlton Heston (VQ : Claude Préfontaine) : Zaïus, le père de Thade
- Linda Harrison : la femme dans le chariot
- Version française réalisée par Modèle:Langue sous la direction artistique de Jean-Pierre Dorat<ref name="Vox Fr"/>.
- Version québécoise réalisée par Cinélume sous la direction artistique de Réal Picard<ref name="Québec"/>.
Sources doublage : Doublage Québec<ref name="Québec">Modèle:Lien web.</ref>, RS Doublage<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Voxofilm<ref name="Vox Fr">Modèle:Lien web.</ref>.
- Photos des principaux interprètes.
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Mark Wahlberg en 2012.
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Tim Roth en 2017.
-
Helena Bonham Carter en 2011.
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Michael Clarke Duncan en 2012.
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Paul Giamatti en 2010.
-
Estella Warren en 2008.
Production
Genèse
En 1968, l’adaptation du roman de Pierre Boulle, La Planète des singes (1963), est un succès qui change le paysage cinématographique<ref name="Sal12">Modèle:Harvsp</ref>. L’histoire de ces trois astronautes qui s’écrasent sur une planète où l’homme est redevenu une bête primitive, dominée intellectuellement par des singes qui parlent, passionne les enfants pour ses éléments fantastiques et les adultes pour sa métaphore sur la situation géopolitique de l’époque<ref name="Sal12"/>. Richard Zanuck, directeur de production à la Modèle:Langue, lance immédiatement une suite Le Secret de la planète des singes qui sort en 1970<ref name="Sal12"/>. La série se poursuit ensuite avec trois films : Les Évadés de la planète des singes (1971), La Conquête de la planète des singes (1972) et La Bataille de la planète des singes (1973)<ref name="Sal12"/>. Ils sont suivis d'une série télévisée en 1974 et d'un dessin animé en 1975<ref name="Sal12"/>.
L'idée de refaire un film est ensuite envisagée par les responsables de la société de production Fox<ref name="Sal12"/>. Ils commandent donc en 1988 un scénario au réalisateur Adam Rifkin dont ils ont apprécié le film Never on Tuesday (1988)<ref name="Hell34">Modèle:Harvsp</ref>. Rifkin rédige alors une histoire qui serait la suite directe du premier film mais qui ne prendrait pas en compte les thèmes de la saga<ref name="Hell34"/>. Elle met en scène un descendant du héros du premier film qui mène une révolte contre les singes<ref name="Hell34"/>. Le scénario est dans un premier temps validé par la Fox, mais l'arrivée de nouveaux dirigeants met fin à ce projet<ref name="Hell34"/>.
En 1992, le réalisateur Peter Jackson et son épouse Fran Walsh proposent un scénario pour un nouveau film<ref name="Jackson"/>. L'histoire se passe à une époque de type Renaissance et suit un personnage Modèle:Citation. Une fois encore, le scénario ne plaît pas aux dirigeants de la Fox<ref name="Jackson">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'année suivante, le studio engage Oliver Stone comme producteur exécutif et nouveau scénariste avec Terry Hayes<ref name="Hell38">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="CL49"/>. L'histoire qu'ils écrivent met en scène un généticien du futur qui voyage dans le temps jusqu'à l'âge de la pierre où il se retrouve mêlé à un conflit entre les hommes préhistoriques et des singes évolués<ref name="Hell38"/>. Satisfait par ce scénario, la Fox lance la préproduction<ref name="Hell38"/>,<ref name="Vulture">Modèle:Lien web.</ref>. Les producteurs engagent l'acteur Arnold Schwarzenegger en Modèle:Date- pour tenir le rôle-titre puis Phillip Noyce comme réalisateur en Modèle:Date-<ref name="EW">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CL49"/>. Cependant le scénariste Terry Hayes rentre alors en conflit avec les producteurs de la Fox qui souhaitent changer son scénario pour en faire une comédie<ref name="Hell38"/>. Les producteurs le licencient en février, ce qui entraîne le départ du projet de Stone et de Noyce<ref name="Hell38"/>,<ref name="EW"/>.
Les dirigeants de la Fox engagent alors le réalisateur Chris Columbus et lui commandent un nouveau scénario<ref name="Hell41"/>,<ref name="CL49"/>. Celui-ci rédige avec son collaborateur Sam Hamm une histoire reprenant des éléments du premier film mais aussi du livre de Pierre Boulle, notamment les singes évolués astronautes<ref name="Hell41"/>. Une nouvelle fois, les dirigeants de la Fox sont moyennement convaincus<ref name="Hell41"/>. Columbus quitte le projet fin 1995<ref name="EW"/>. Plusieurs réalisateurs sont ensuite contactés par les studios notamment Roland Emmerich, James Cameron et Michael Bay, mais aucun projet ne va à son terme<ref name="CL49"/>,<ref name="Hell41"/>,<ref name="EW"/>.
Développement
En 1999, le directeur de production de la Fox, Tom Rothman, engage William Broyles, l'auteur d’Apollo 13 (1995) et Haute Voltige (1999), pour rédiger un scénario<ref name="Sal12"/>,<ref name="Hell41">Modèle:Harvsp</ref>. Armé de cette nouvelle histoire, Rothman tente au printemps 2000 de convaincre Tim Burton de diriger le film. Ne voulant pas faire une nouvelle version, le réalisateur est d'abord réticent mais le dirigeant de la Fox lui assure que ce n'est ni une suite ni une reprise mais une nouvelle adaptation du livre qui gardera l'essence du film original<ref name="Sal12"/>,<ref name="Hell44"/>,<ref name="Sal9">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="CL49">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Commentaires"/>. Burton, malgré tout intéressé par les thèmes développés dans le scénario, finit par accepter<ref name="Sal12"/>,<ref name="Hell44"/>. Quelques jours plus tard, Tom Rothman engage dans l’équipe de production Richard Zanuck, l'ancien dirigeant de la Fox qui a produit les deux premiers films de la saga<ref name="Sal12"/>,<ref name="Sal7">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Hell44"/>,<ref name="CL45"/>.
Dans son scénario, Broyle décide de ne pas situer son action sur Terre, comme dans le premier film, mais sur une planète nommée Ashlar<ref name="Sal24">Modèle:Harvsp</ref>. Broyles, Burton, Zanuck et le producteur exécutif Ralph Winter retravaillent alors le scénario jusqu'en juillet 2000 mais ils n'arrivent pas à le finaliser<ref name="Sal24"/>, notamment pour réduire le coût du film<ref name="Hell44"/>. Ils engagent alors les scénaristes Lawrence Konner et Mark Rosenthal, les auteurs de Code Mercury (1998) et Mon ami Joe (1998)et les chargent de le terminer pour le mois de novembre<ref name="Sal24"/>,<ref name="Commentaires"/>. Les deux scénaristes réduisent alors l'aspect science-fiction du film en condensant notamment les trois batailles prévues en un seul combat final<ref name="Sal24"/>. De plus, comme Rosenthal a vécu à Bornéo avec des orangs-outans et en Afrique avec des gorilles, il apporte plus de crédibilité aux comportements des singes dans le film<ref name="Sal24"/>.
La Fox ayant décidé de sortir le film pour l'été 2001 et le tournage étant planifié de Modèle:Date- à Modèle:Date-, Tim Burton se met rapidement à la recherche de son équipe<ref name="Sal24"/>. Pour le maquillage des singes, il engage Rick Baker avec qui il a travaillé sur le film Ed Wood en 1994<ref name="Sal9"/>. Burton hésite longtemps entre lui et Stan Winston jusqu'à ce que ce dernier se fasse engager sur Jurassic Park 3<ref name="Commentaires"/>. Pour maquiller quotidiennement cinq cents singes, Baker engage alors cent soixante-dix personnes<ref name="Sal24"/>. De son côté, le producteur Ralph Winter parcourt le monde pour trouver des lieux de tournage<ref name="Sal24"/>. Pour s'occuper des décors, Burton choisit Rick Heinrichs<ref name="Sal24"/>, qui vient d'être oscarisé pour son travail sur Modèle:Langue, le précédent film du réalisateur<ref name="CL45"/>. Pour les costumes, c'est Colleen Atwood qui est recrutée. Elle aussi a précédemment travaillé pour Burton sur Sleepy Hollow<ref name="Sal90"/>. Enfin, le directeur de la photographie retenu est le Français Philippe Rousselot, oscarisé pour son travail sur Et au milieu coule une rivière (1992)<ref name="Sal24"/>,<ref name="CL45"/>.
Préproduction
Tim Burton demande la réalisation d'un Modèle:Langue à l'artiste Michael Jackson pour pouvoir s'aider visuellement mais ne le suit pas au pied de la lettre afin de donner de la liberté à ses interprètes et ses collaborateurs<ref name="Commentaires"/>.
Trois extérieurs sont choisis. Le premier lieu est le champ de lave de la région de Saddle à Hawaï. Ce paysage présente des îlots de forêts entourés de régions arides et inhospitalières<ref name="Sal35">Modèle:Harvsp</ref>. Le deuxième lieu est le lac Powell, un lac artificiel à la frontière de l'Utah et de l'Arizona<ref name="Sal35"/>. La zone offre des formations rocheuses sans aucune végétation. Les alentours du lac ont déjà été utilisés lors du tournage du film de 1968 pour les scènes d'écrasement du navire spatial<ref name="Sal35"/>. Cependant le chef décorateur Rick Heinrichs indique : Modèle:Citation<ref name="Sal35"/>. Le troisième lieu est celui des pics de Trona dans le désert des Mojaves, à trois heures de route de Los Angeles<ref name="Sal35"/>. Ce site géologique arbore cinq cents pics de calcaire issus de lits de lacs asséchés<ref name="Sal35"/>. Tous ces lieux ont un aspect lunaire pour que les spectateurs aient Modèle:Citation<ref name="Sal35"/>.
Pour les décors de la ville des singes, Heinrichs puise son inspiration dans les premières cultures humaines : celle des Égyptiens, des Étrusques, des Mayas et des Aztèques<ref name="Sal35"/>. Cette ville, nommée « Derkein » dans le premier scénario, est située sur le flanc d'une colline de lave<ref name="Sal35"/>. Dominée par une place centrale, elle est constituée de statues, de lianes, de racines tordues et d'énormes arbres<ref name="Sal35"/>. Le décor comprend également le balcon de bois de la maison d'Ari et le marché aux esclaves de Limbo<ref name="Sal35"/>. Il faut quatre mois aux équipes d'Heinrichs pour construire cet immense décor de quinze mètres de haut, de quarante mètre de large et de quatre-vingts mètres de long<ref name="Sal35"/>. Tim Burton veut en effet que la cité soit à la fois verticale et horizontale pour rappeler le mode de vie simiesque<ref name="Commentaires"/>. Le navire de l'espace est blanc et épuré pour contraster avec la luxuriance de la cité des singes<ref name="Sal35"/>. Pour la scène de l'écrasement de la navette, le chef décorateur reconstitue une jungle avec un marécage. Le tournage dans une vraie jungle aurait été problématique, notamment pour réaliser les différentes cascades réalisées par les singes<ref name="Sal35"/>. En effet, les cascadeurs interprétants les singes sont attachés à des câbles, ce qui impose à la production de construire le décor autour des câbles<ref name="Sal90"/>. Le décor final de Calima est, lui, construit sur le site des pics de Trona en acier et mousse ancrés dans du béton. Ce seul décor coûte plus d'un million de dollars<ref name="Sal35"/>.
Le responsable du maquillage, Rick Baker, est un passionné de singes, qui a notamment créé les maquillages de singes pour le King Kong de 1976, pour La Femme qui rétrécit (1981), pour Greystoke (1984), pour Gorilles dans la brume (1988) et pour Mon ami Joe (1998)<ref name="Sal70">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="CL49"/>. Rick Baker crée de nombreux masques, contrairement au film de 1968 où il n'y avait qu'une structure de masques pour chaque espèce de singes (chimpanzés, gorilles et orangs-outans)<ref name="Sal70"/>. Il n'a que quatre mois pour concevoir et produire des centaines de maquillages de singes<ref name="Sal70"/>,<ref name="CL45"/>. En raison de ce délai très court, Beker réalise trois types de masques. Le « numéro un » est destiné aux interprètes principaux avec quatre heures de maquillage et de pose de prothèses sculptées<ref name="Sal70"/>,<ref name="CL45"/>. Le « numéro deux » concerne les personnages secondaires ; il nécessite deux heures de travail et s'enfile par la tête<ref name="Sal70"/>,<ref name="CL45"/>. Le « numéro trois » est réservé aux figurants ; ce sont des Modèle:Citation<ref name="Sal70"/>,<ref name="CL45"/>. En plus des prothèses faciales du « numéro un », les interprètes principaux portent des crocs taillés sur mesure<ref name="Sal70"/>. Les masques « numéro deux », eux, ne peuvent bouger que la mâchoire mais pas le reste du visage<ref name="Sal70"/>. Pour gagner du temps, les maquilleurs sont répartis en départements, un pour le moulage, un pour les poils et postiches, et d'autres pour les dents, les mains, les oreilles et les doigts<ref name="CL49"/>.
La costumière Colleen Atwood réalise plus de mille costumes, parmi lesquels ceux de l'équipage du vaisseau spatial, ceux des barbares humaines et ceux des multiples représentants de la société des singes<ref name="Sal90"/>. Les uniformes blancs sont des hommages au film de 1968 mais le reste est entièrement nouveau<ref name="Sal90"/>. Les armures de singes sont, elles, sculptées puis moulées en fibre de verre<ref name="Sal90"/>.
Comme Tim Burton veut que les singes se déplacent de façon réaliste, les producteurs ouvrent une « école des singes » pendant douze semaines pour les interprètes principaux mais aussi les figurants et les cascadeurs<ref name="Sal70"/>. Le comportement simiesque est supervisé par John Alexander, un spécialiste des singes ayant travaillé avec Baker sur Greystoke, Gorilles dans la brume et Mon ami Joe<ref name="Sal70"/>. Alexander est également chargé de l'entraînement des vrais chimpanzés. Mark Wahlberg, qui interprète le personnage qui passe le plus de temps avec eux, s'est familiarisé avec les chimpanzés durant les répétitions. Il a d'ailleurs eu quelques difficultés car, explique-t-il, Modèle:Citation<ref name="Sal70"/>.
Tournage
Le tournage débute le Modèle:Date- sur les rives du lac Powell avec notamment les scènes du raid sur le campement des singes et la fuite à cheval à travers la rivière<ref name="Sal90">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="CL45"/>. Cette dernière scène a demandé des aménagements car l'eau était trop basse et sa température trop froide. La production apporte donc un million de litres d'eau pour remonter le niveau de la rivière et utilise un énorme système au propane pour faire augmenter la température<ref name="Sal90"/>,<ref name="Commentaires"/>.
Les interprètes interprétant des singes sont alors encadrés par le chef des cascades, Charlie Croughwell, qui a travaillé avec Burton sur Batman : Le Défi et par Terry Notary, un ancien gymnaste et membre du cirque du Soleil<ref name="Sal70"/>,<ref name="CL45"/>,<ref name="CL49"/>,<ref name="Commentaires"/>. Les deux hommes ont étudié la gestuelle des gorilles et des chimpanzés pour la restituer au mieux auprès des interprètes. Croughwell indique d'ailleurs que Modèle:Citation<ref name="Sal70"/>. Ils ont alors appris aux cascadeurs et comédiens à se rendre plus compacts, à bondir mieux que des gens normaux et à marcher avec les jambes arquées<ref name="Sal70"/>.
Les interprètes qui jouent des singes ne mangent pas avec ceux jouant les humains, Modèle:Citation précise Tim Roth<ref name="Sal70"/>. Modèle:Citation<ref name="Sal70"/>.
Pour les interprètes principaux jouant les singes, telle Helena Bonham Carter, la journée de travail commence à deux heures trente du matin par la séance de maquillage et se finit tard dans la nuit. Richard Zanuck précise : Modèle:Citation<ref name="Sal90"/>. D'autres interprètes comme Deep Roy, Isaac C. Singleton Jr. et Kevin Grevioux interprètent chacun plusieurs personnages secondaires<ref name="Commentaires"/>. Grevioux est d'ailleurs l'acteur qui a vécu le plus de séances de maquillage<ref name="Commentaires"/>.
Après une semaine de tournage, l'équipe s'installe ensuite aux studios Modèle:Langue pour les scènes de forêt et celles de la station spatiale Obéron<ref name="Sal90"/>. Le tournage part après cela pour quatre semaines aux studios de Sony Pictures à Los Angeles en Californie où le plateau numéro trente accueille notamment la cité des singes<ref name="CL45">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Sal90"/>. Là, Burton utilise beaucoup de maquettes dans les décors plutôt que des fonds bleus car il préfère leur dimension humaine qui génère selon lui plus de magie malgré leurs imperfections<ref name="Commentaires"/>. Suivent ensuite le tournage de la bataille finale aux pics de Trona pendant trois semaines puis un retour au studio de Sony et enfin le travail sur les champs de lave à Hawaï pendant deux jours<ref name="Sal90"/>,<ref name="Commentaires"/>.
Le tournage dans le désert des Mojaves est particulièrement difficile car de fortes pluies endommagent la route qu'a fait construire la production pour se rendre sur le lieu de tournage<ref name="Sal90"/>. Le producteur Ralph Winter doit alors faire venir en urgence vingt-cinq mille mètres cubes de gravier pour la réparer<ref name="Sal90"/>. Le camp du tournage, Modèle:Citation note Winter, est constitué de cent véhicules, quarante chauffeurs et quatre toilettes et salles d'habillage mobiles<ref name="Sal90"/>. La journée commence dès deux heures du matin avec le maquillage des principaux interprètes puis le maquillage des figurants par l'équipe de Rick Baker et l'habillage à la chaîne par l'équipe de Colleen Atwood. Ensuite vient l’entraînement avec les deux responsables de l'école des singes<ref name="Sal90"/>. Le tournage se déroule alors jusqu'au coucher du soleil puis vient enfin le déshabillage, le nettoyage et la réparation des costumes jusqu'à neuf ou dix heures du soir<ref name="Sal90"/>.
En parallèle du tournage principal de Tim Burton, le réalisateur de la seconde équipe Andy Armstrong s'occupe des séquences qui demandent du temps et qui exigent de longues préparations<ref name="Sal90"/>. Armstrong chorégraphie les scènes de bataille puis les soumet à Burton pour que le coordinateur des cascades Charlie Croughwell puisse les concrétiser<ref name="Sal90"/>. Pour simuler les sauts des singes, Croughwell utilise énormément de câbles avec des systèmes de freinage<ref name="Sal90"/>. La production monte également une école des singes pour les figurants et les cascadeurs de la bataille finale<ref name="Sal90"/>. Terry Notary forme aussi une douzaine de cascadeurs pour la scène où les singes chargent les humains en courant à quatre pattes<ref name="Sal90"/>. Notary, qui est également la doublure de Tim Roth, réalise la cascade pour la scène où le général Thade s'accroche à un lustre pour retomber sur son cheval<ref name="Sal90"/>.
Postproduction
Le tournage de La Planète des singes s'achève en Modèle:Date-<ref name="Sal113">Modèle:Harvsp</ref>. Avec une date de sortie fixée à fin juillet, la postproduction fait face à des délais très courts<ref name="Sal113"/>. Les effets spéciaux, la bande sonore et le montage final doivent être complétés en quatorze semaines<ref name="Sal113"/>. C'est Tom Peitzman, le producteur des effets visuels, qui est chargé de faire le lien entre les producteurs, le réalisateur et les entreprises chargées des effets spéciaux, notamment les superviseurs d'Modèle:Langue, le principal prestataire engagé pour le film<ref name="Sal113"/>. Il recrute alors soixante-cinq à soixante-quinze artistes pour réaliser les trois cents plans à créer ou retoucher<ref name="Sal113"/>. Les effets numériques ont été cruciaux pour réaliser certaines scènes dans l'espace comme les vues à l’extérieur de l'Obéron, les capsules spatiales et l'orage électromagnétique<ref name="Sal113"/>. Des maquettes sont aussi utilisées pour certains plans généraux de la jungle ou de la cité des singes<ref name="Sal113"/>. Pour la bataille finale, ce sont les figurants qui sont dupliqués par ordinateur grâce à un procédé appelé « carrelage »<ref name="Sal113"/>. À partir de cent cinquante vrais singes, les animateurs créent une armée de plusieurs milliers d'animaux numériques<ref name="Sal113"/>.
Pour gagner du temps, les effets spéciaux sont réalisés à San Francisco en parallèle du travail de montage effectué par Chris Lebenzon et Tim Burton à New York. Ce travail nécessite de nombreuses conférences par satellite pour coordonner au mieux l'avancement du film et le finaliser dans les temps<ref name="Sal113"/>.
Bande originale
Comme c'est souvent le cas pour les films de Tim Burton, c'est Danny Elfman qui écrit et produit la musique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le compositeur utilise pour cette bande originale énormément de cuivres et de percussions<ref name="All">Modèle:Lien web.</ref>. Qualifiée de Modèle:Citation par AllMusic, la partition comporte plusieurs morceaux forts, notamment Modèle:Langue qui constitue une Modèle:Citation<ref name="All"/>. Ce morceau illustre les scènes de chasse au cours desquelles les singes poursuivent et rassemblent les humains<ref name="Tracks"/>. Le style primitif et féroce sonne au rythme des tambours implacables<ref name="Tracks"/>.
La musique du générique est, elle aussi, épique et percutante et rappelle celle du film Spartacus signée par Alex North<ref name="DVD">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Ecran"/>. Ce thème suggère l’émergence de la civilisation des singes<ref name="Tracks">Modèle:Lien web.</ref>. Le morceau Modèle:Langue est également dans cette veine, même si les cordes apportent un ton légèrement plus mélodramatique lors de sa conclusion<ref name="Tracks"/>. Dans son ensemble la partition est qualifiée de Modèle:Citation par les fans d'Elfman ; son style extrêmement brutal et sophistiqué la fait cependant passer aux oreilles de certains critiques pour une bande originale Modèle:Citation<ref name="Tracks"/>. Modèle:Langue et Modèle:Langue sont des morceaux reposants et doux. Ils apportent un ton romantique très exotique grâce à l'ajout d'une flûte<ref name="Tracks"/>. Pour illustrer le destin tragique de la station spatiale, la seconde moitié du morceau Modèle:Langue est emprunte d'une tristesse typique du style Elfman<ref name="Tracks"/>.
Le délai de travail trop court imposé par les producteurs oblige Elfman à réorganiser son programme d'enregistrement alors que sa partition n'est pas encore terminée<ref name="Tracks"/>. Il doit rassembler les principaux repères sonores déjà écrits pour enregistrer les deux morceaux Modèle:Langue et développe d'autres morceaux pour obtenir la durée d'album désirée par la Fox. Le morceau Modèle:Langue semble d'ailleurs n'exister que pour faire du remplissage et donc devient redondant<ref name="Tracks"/>. La bande originale sort en CD chez Sony le Modèle:Date<ref name="Tracks"/>. En 2012, elle ressort en version longue sur trois CD avec quatre-vingt seize minutes de musique<ref name="Tracks"/>. Même si la qualité sonore n'est pas améliorée, cette ressortie met plus en évidence la qualité du travail effectué par Danny Elfman<ref name="Tracks"/>.
Burton indique qu'il regrette de ne pas avoir eu assez de temps pour mieux intégrer les éléments de la bande originale de Danny Elfman, qu'il trouve excellente<ref name="Commentaires"/>.
Accueil
Accueil critique
Le fim est mal accueilli par les critiques de cinéma. Sur le site Modèle:Langue, il obtient le score de 44 % pour un total de 160 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il dispose d'une note légèrement plus haute, à 50 % basée sur trente-quatre avis, sur le site Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En France, il reçoit des critiques mitigées ; le site Allociné propose une note de 3,2 sur 5 à partir de l'interprétation de 18 titres de presse<ref name="critiques Allo">Modèle:Allociné titre.</ref>. Tim Burton estime lui-même que son film n'est pas exempt de défauts<ref name="DVD"/>. Il indique d’ailleurs à ce sujet : Modèle:Citation<ref name="DVD"/>.
En Amérique du Nord, Roger Ebert du Modèle:Langue loue la fin du film, mais estime qu'il manque d'une histoire équilibrée. Ebert écrit que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peter Travers, de Modèle:Langue, rédige une critique essentiellement négative. Modèle:Citation Kenneth Turan, du Modèle:Langue, estime que Modèle:Citation. Turan indique que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elvis Mitchell, de Modèle:Langue, écrit une critique plus favorable, estimant que le scénario est bien équilibré et que le film remplit sa fonction de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Susan Wloszczyna, de Modèle:Langue, apprécie La Planète des singes, estimant que la réussite est essentiellement due au travail de maquillage de Rick Baker<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En France les critiques sont partagés. Côté positif, Marc Toullec de Ciné Live, écrit que ce n'est pas un chef-d'œuvre Modèle:Citation<ref name="CL49"/>. Jean-Michel Frodon, du journal Le Monde, indique que c'est Modèle:Citation<ref name="critiques Allo"/>. Alain Grasset, du Parisien, confirme qu'il s'agit Modèle:Citation<ref name="critiques Allo"/>. Annie Coppermann, des Echos, trouve Modèle:Citation mais questionnant la pertinence d'une nouvelle version<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="critiques Allo"/>. Côté négatif, le critique du Nouvel Observateur trouve le film simplet, manquant de rythme et avec un scénario faible<ref name="critiques Allo"/>. Frédéric Bonnaud, des Inrockuptibles, écrit que le film est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="critiques Allo"/>. Didier Péron de Libération, trouve le scénario faible et la prestation de Mark Wahlberg Modèle:Citation et s'interroge : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="critiques Allo"/>. Gérard Delorme, pour Première, indique que le film est Modèle:Citation<ref name="critiques Allo"/>.
De nombreuses critiques ont été émises sur la fin du film. Tim Roth, qui interprète le général Thade, déclare : Modèle:Citation<ref name="Hell44"/>. Helena Bonham Carter, qui joue Ari, indique : Modèle:Citation<ref name="Hell44"/>. Bien que la fin soit ambiguë, elle est très proche de la fin du livre de Pierre Boulle, contrairement au film de 1968 avec Charlton Heston. Dans le livre La Planète des singes, l'astronaute accompagné de sa famille arrive à l'aéroport d'Orly pour y être accueilli par un gorille. Burton prétend que la fin n'est pas censée avoir de sens philosophique, mais qu'elle représente un rebondissement intéressant pour une éventuelle suite. Il explique : Modèle:Citation<ref name="Commentaires">Commentaires du DVD de La Planète des singes avec Tim Burton, DVD de 2002 du film.</ref>. Il souhaite avoir une fin qui laisse une impression bizarre, qui ne s'explique pas et qui laisse avant tout une interrogation<ref name="Commentaires"/>.
Box-office
La Planète des singes est un succès commercial avec Modèle:Unité de recettes pour un budget de Modèle:Unité. Il se hisse à la dixième place annuelle en Amérique du Nord et à la neuvième place au niveau mondial<ref name="Mojo"/>. En France avec Modèle:Nombre, le film se classe en dixième position du box-office de l’année 2001 loin devant les films de science-fiction A.I. Intelligence artificielle (Modèle:34e) et Modèle:Langue (Modèle:85e)<ref name="CBO">Modèle:Lien web.</ref>.
Pays | Box-office (2001) |
Classement de l'année (2001) |
---|---|---|
Modèle:Monde Monde | Modèle:Unité | Modèle:9e |
Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:10e |
Modèle:Nobr | Modèle:Unité | Modèle:10e |
Modèle:Europe | Modèle:Nombre<ref name="Lumière">Modèle:Lien web.</ref> |
Distinctions
Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Modèle:Langue du film sur l'Modèle:Langue<ref name="Awards">Modèle:Lien web.</ref>. Ici sont listés les principaux prix.
Le film est essentiellement nommé pour le travail de costumière de Colleen Atwood et de maquillage de Rick Baker<ref name="Awards"/>. Ce dernier obtient d'ailleurs deux prix, l'un du Modèle:Langue et l'autre du Modèle:Langue<ref name="Awards"/>. Danny Elfman obtient également un prix au Modèle:Langue<ref name="Awards"/>.
Récompenses
Année | Cérémonie ou récompense | Prix | Lauréat(es) |
---|---|---|---|
2002 | Modèle:Langue | Meilleure musique de film | Danny Elfman |
Modèle:Langue | Prix spécial pour le maquillage | Rick Baker | |
Modèle:Langue | Meilleur maquillage | Rick Baker | |
Modèle:Langue | Pire reprise ou suite |
Nominations
Année | Cérémonie ou récompense | Prix | Lauréat(es) |
---|---|---|---|
2002 | Modèle:Langue | Meilleurs costumes | Colleen Atwood |
Meilleurs maquillages et coiffures | Rick Baker, Toni G et Kazu Hiro | ||
Modèle:Langue | Costumes de film de fantasy, fantastique ou science-fiction | Colleen Atwood | |
Modèle:Langue | Empire Award du meilleur acteur britannique | Tim Roth | |
Empire Award de la meilleure actrice britannique | Helena Bonham Carter | ||
Modèle:Langue | Meilleure bande originale de film | Danny Elfman | |
Modèle:Langue | Empire Award du meilleur acteur britannique | Tim Roth | |
Empire Award de la meilleure actrice britannique | Helena Bonham Carter | ||
Modèle:Langue | Meilleurs effets sonores et bruitages dans un film | Richard L. Anderson | |
Meilleurs dialogues et doublages dans un film | Richard L. Anderson | ||
Meilleure actrice dans un second rôle | Helena Bonham Carter | ||
Meilleurs costumes | Colleen Atwood | ||
Meilleur maquillage | Rick Baker et John Blake | ||
Modèle:Langue | Meilleur méchant | Tim Roth | |
Meilleur caméo | Charlton Heston | ||
Modèle:Langue | Meilleurs costumes | Colleen Atwood | |
Modèle:Langue | Meilleurs costumes | Colleen Atwood |
Analyse
Thèmes
Le film traite notamment de l'esclavage en empruntant son imagerie comme la carriole-prison qui est tractée par six humains qui subissent les coups de fouet d'un singe négrier<ref name="CL45"/>. L'acteur Tim Roth confirme que Modèle:Citation<ref name="Sal24"/>. Le personnage d'Ari, interprété par Helena Bonham Carter, est la seule à remettre en cause ce système qui semble être accepté par l'ensemble de la population simienne<ref name="CL45"/>,<ref name="DVD"/>.
Ari est d'ailleurs un personnage essentiel car sa relation passionnée avec l'humain Leo Davidson crée une tension sexuelle sous-jacente<ref name="Sal24"/>. Tim Burton ne l'a cependant pas approfondie car il trouve Modèle:Citation<ref name="CL49"/>. Le scénariste William Broyles indique à ce sujet que Modèle:Citation<ref name="Sal24"/>. Le but du scénariste est que son histoire permette de regarder l'autre Modèle:Citation<ref name="Sal24"/>.
Le film développe également le thème du renversement des valeurs<ref name="Sal12"/>,<ref name="CL45"/>,<ref name="CL49"/>. Celui-ci permet selon le scénariste de sonder le cœur de l'humanité et lui faire se poser des questions essentielles comme : Modèle:Citation
Un thème, récurrent chez Tim Burton, est celui de l'homme projeté dans un univers qui lui est étranger<ref name="Sal12"/>. Davidson est Modèle:Citation<ref name="Sal24"/>. Il n'est pas comme Taylor, le héros du premier film, qui est un personnage amer et désenchanté. Davidson cherche sa destinée<ref name="Sal24"/>. Il est également plus jeune et donc Modèle:Citation<ref name="Sal24"/>. La scène où il tombe dans la jungle symbolise sa naissance dans ce nouvel univers. Il pénètre dans la jungle à l'intérieur d'un vaisseau à la former ovoïde (l'embryon), il s'extirpe de l'eau (liquide amniotique) puis enlève sa combinaison (le placenta)<ref name="Commentaires"/>. Davidson est également l'exclu qui se trouve mêlé à une confrontation entre maîtres et opprimés comme les villageois qui pourchassent Edward dans Edward aux mains d'argent (1990) ou le Pingouin qui décide de faire payer à la société de Gotham le crime de ses parents dans Batman : Le Défi (1992)<ref name="CL45"/>. Cette idée est présente depuis très longtemps chez Burton puisqu'il imaginait dans sa jeunesse être le monstre de Frankenstein et que ses voisins étaient les villageois en colère qui le poursuivaient<ref name="Commentaires"/>.
Tim Burton met également en avant un thème récurrent de la mythologie de La Planète des singes, qui la structure dans son ensemble et qui en fait une Modèle:Citation<ref name="CL49"/>,<ref name="Commentaires"/>. Il s'agit de l'aspect d'incertitude qui plane en permanence dans les films de la saga<ref name="CL45"/>. Cela permet de poser des Modèle:Citation<ref name="CL49"/>. Burton trouve ce thème intéressant car, selon lui, les gens se contredisent en permanence, ce qui complique l'appréhension de la notion de « réalité »<ref name="Commentaires"/>. Pour lui Modèle:Citation<ref name="Commentaires"/>. La présence de Charlton Heston est, selon Burton, elle aussi liée à la Modèle:Citation, car cela inverse les rôles. Du héros humain du premier film, il devient un singe dans cette nouvelle version<ref name="Commentaires"/>.
Références culturelles
Pour la scène de la jungle où les singes s'emparent des humains, Tim Burton s'inspire notamment des singes volants du film Le Magicien d'Oz (1939)<ref name="Commentaires"/>. Burton a vu ce film pour la première fois alors qu'il était enfant et les singes volants l'avaient alors terrorisé<ref name="Commentaires"/>. Pour la scène du repas des singes et la scène où des singes jouent aux cartes, le réalisateur s'inspire de la série de peintures Chiens jouant au poker de Cassius Marcellus Coolidge<ref name="Commentaires"/>.
Exploitation
Éditions en vidéo
La Planète des singes sort en DVD en février 2002<ref name="CL55">Modèle:Article.</ref>. Il comprend plusieurs bonus comme les coulisses du film, un documentaire en multi-angles, des scènes en versions allongées, le commentaire audio du réalisateur et du compositeur et une galerie de photos<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010 sort une version Blu-ray avec les mêmes bonus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le film est compris dans plusieurs intégrales, notamment en avril 2006 dans un coffret Tête de singe avec les 5 films de 1968 à 1973 et la série télévisée de 1974<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en décembre 2011 dans un coffret de sept films avec les cinq films de 1968 à 1973 et La Planète des Singes : Les Origines<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en octobre 2013 dans un coffret baptisé Générations avec le film de 1968 et Les Origines<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en novembre 2014 dans un coffret Tête de César avec les sept autres films<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Produits dérivés
En 2001, pour accompagner la sortie du film, de nombreux produits dérivés sont mis sur le marché<ref name="Dixième">Modèle:Harvsp.</ref>. L’éditeur de bande dessinée Modèle:Langue réalise l'adaptation en comics du film de Tim Burton<ref name="Dark Horse"/>,<ref name="Dixième"/>. Dark Horse sort ensuite trois mini-séries dans l’univers de La Planète des singes : Modèle:Langue<ref group="Note">« La guerre humaine » en français.</ref>, Modèle:Langue<ref group="Note">« Anciens dieux » en français</ref> et Modèle:Langue<ref group="Note">« Liens de sang » en français.</ref>,<ref name="Dark Horse"/>. Les bandes dessinées se déroulent plusieurs dizaines d'années après les événements décrits dans le film<ref name="Dark Horse">Modèle:Lien web.</ref>.
L'éditeur de romans HarperCollins sort également une mise en roman du film ainsi que deux suites : Planet of the Apes: The Fall et Planet of the Apes: Colony tous trois écrits par William T. Quick<ref name="Time267"/>. Il réalise également une adaptation pour enfants, écrite par John Whitman, elle aussi accompagnée par deux suites : Planet of the Apes: Force et Planet of the Apes: Resistance<ref name="Time267"/>. Deux autres romans pour enfants devaient compléter l'ensemble mais ils ont été annulés<ref name="Time267"/>. Ils avaient pour titre Planet of the Apes: Rule et Planet of the Apes: Extinction<ref name="Time267">Modèle:Harvsp</ref>.
La société Hasbro produit une gamme de jouets<ref name="Hasbro"/>,<ref name="Dixième"/>. Elle crée notamment des figurines des personnages d'Ari, d'Attar, de Daena, de Krull, de Leo Davidson, de Limbo, de Périclès et de Thade<ref name="Hasbro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Dixième"/>. Attar, Daena et Leo sont également déclinés en mannequins articulés de trente centimètres<ref name="Dixième"/>.
Un jeu vidéo du même nom sort parallèlement au film, sur Microsoft Windows et PlayStation<ref name="Variety">Modèle:Lien web.</ref>, et est développé par la société française Visiware<ref name="Blues" />. Les créateurs n'ont pas utilisé le scénario du film mais ont développé une histoire inspirée du roman de Pierre Boulle et des films La Planète des singes de 1968 et Le Secret de la planète des singes (1970)<ref name="Blues">Modèle:Lien web.</ref>. Le jeu est co-édité par Fox Interactive et Ubisoft en Modèle:Date- pour la version sur ordinateur et en Modèle:Date- sur PlayStation<ref name="Playstation">Modèle:Lien web.</ref>. Une version développée par Modèle:Langue pour Game Boy Advance et Game Boy Color sort en Modèle:Date-<ref name="Blues"/>,<ref name="Playstation"/>.
Postérité
Modèle:Article détaillé Bien que le film soit un succès commercial, les producteurs décident de ne pas lui donner de suites. Le réalisateur Tim Burton n'est lui non plus pas intéressé. Il déclare à ce sujet qu'il préférerait plutôt Modèle:Citation<ref name="Hell44">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Ecran">Modèle:Lien web.</ref>. En 2001, Mark Wahlberg et Helena Bonham Carter annoncent qu'ils sont prêts à jouer dans une suite, mais seulement si Burton en est le réalisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Paul Giamatti, également favorable, imagine une éventuelle suite où Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Planète des singes est le dernier film où Burton travaille avec sa muse et compagne Lisa Marie. En effet, c’est pendant le tournage du film qu'il rencontre sa future femme et nouvelle égérie Helena Bonham Carter<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.
Finalement, en 2008, Tom Rothman, l'un des dirigeants de la Fox, annonce le retour de la saga sous la forme d'un « redémarrage »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle prend cette fois la forme d'une trilogie avec La Planète des singes : Les Origines en 2011, La Planète des singes : L'Affrontement en 2014 et La Planète des singes : Suprématie en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Ecran"/>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
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Articles connexes
- le roman La Planète des singes
- le film de 1968 La Planète des singes
- Station spatiale au cinéma
Liens externes
Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article Modèle:Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/La Planète des singes (franchise)