Bolbec
Modèle:Infobox Commune de France
Bolbec est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Modèle:Sommaire
Géographie
La ville de Bolbec, la plus grande de Caux Seine agglo, est située en amont de la vallée du Commerce. Cette rivière y prend sa source, traversant ensuite Lillebonne avant de se jeter dans la Seine. La rivière du Commerce ne prend ce nom qu’à partir de Lillebonne, en aval de Bolbec. En amont, où est donc situé Bolbec, elle est nommée par une appellation plus ancienne : Le Bolbec ou la rivière de Bolbec. Située au cœur de trois vallées, la ville offre une kyrielle de petites ruelles bordées par des demeures de caractère.
La commune est située dans la région naturelle du pays de Caux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bolbec est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bolbec, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3 %), zones urbanisées (30 %), prairies (8,6 %), forêts (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bolebec, dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Bolebec en 1156-1159, Bolebec 1172-1178, Bollebec 1172-73-1175, Bolebech fin XIIe siècle, Bollebec en 1218, Bolebec en 1303, Bulebec en 1306, Bolebec en 1337, Bolebec en 1431, Bollebec en 1447, Bollebec en 1469, Bollebec en 1557, Bollebec en 1586, Bolbec en 1629, Bolebec 1648, Bollebec en 1704, Bolbec en 1738 <ref>Beaurepaire (Charles de) et Laporte (dom Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 105 [1]</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -bec, appellatif fréquent dans l'hydronymie et la toponymie normande. Cet élément désigne un ruisseau, un cours d'eau, et il a dû s'appliquer tout d'abord à la rivière de Bolbec<ref name="ibidem">ibidem</ref>. Il s'agit donc d'un cas de transfert du nom de la rivière au bourg principal situé sur son cours, comme dans les cas de Dieppe, Fécamp, Eu, etc. L'appellatif toponymique bec est issu de l'ancien scandinave bekkr « cours d'eau, ruisseau » cf. Orbec, Modèle:Page h', Foulbec, le Bec, etc.
La nature du premier élément n'est pas déterminée avec certitude, Jean Adigard des Gautries avait émis l'hypothèse de voir en Bol-, l'ancien scandinave bolr « tronc d'arbre »<ref>Jean Adigard des Gautries, Les noms des communes de Normandie - VII - Persée -Modèle:Référence incomplète.</ref>, c'est-à-dire un appellatif, tout comme Albert Dauzat à sa suite qui préfère cependant le scandinave bol « ferme ».
Ces explications ne s'accordent pas tout à fait avec la nature des formes anciennes récurrentes, à savoir Bolebec, puis Bollebec. C'est sans doute la raison pour laquelle François de Beaurepaire préfère avoir recours au nom de personne norrois Bolli. On trouve en effet parfois l’appellatif bec en Normandie, associé à un nom d’homme<ref name="ibidem" />. Cf. Carbec, etc. C’est sans doute le même Bolli qui est à l’origine de Bolleville à Modèle:Unité de là, dont les homonymes sont par ailleurs Bolleville (Manche) et Boulleville (Eure)<ref name="ibidem"/>.
Histoire
Des découvertes archéologiques permettent d’affirmer que Bolbec est habitée depuis la plus haute antiquité tout comme Rouen.
Son premier seigneur connu fut Osbern de Bolbec (vers 992) et le dernier fut le duc de Charost mort sur l’échafaud révolutionnaire.
La ville fut occupée par les Prussiens pendant la guerre de 1870.
Le passé de Bolbec est fortement marqué par l’industrie textile qui a longtemps été le moteur économique de la ville.
Bolbec s’est développée grâce aux nombreux moulins qui jalonnaient la rivière traversant la ville. Ces moulins, au nombre de 14 au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont permis le développement de l’industrie textile puisque celle-ci utilisait l’eau, puis la vapeur pour faire fonctionner ses machines.
Aujourd’hui, seuls trois moulins subsistent : un à la source de la rivière dans l’enceinte de l’usine Oril, un au Vallot et le dernier, ruelle Papavoine.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux manufacturiers s’installent à Bolbec pour produire des « indiennes ». À la veille de la Révolution française, Bolbec compte près de 18 manufactures. En 1806, ce sont 27 indienneries qui existent à Bolbec, représentant près de 800 ouvriers. La petite rivière de Bolbec anime 27 moulins, 29 imprimeries de toiles, 22 curanderies ou blanchisseries de toiles, 16 garanceries et 18 autres industries diverses<ref>Cité par G. de Bertier de Sauvigny ; la restauration FLAMMARION 1955 page 220.</ref>. L'importance du textile dans la vallée de Bolbec fut alors reconnue par l’État, d’une part par la création de la Chambre des arts et manufactures en 1806 (qui deviendra la Chambre de commerce et d’industrie) et d’autre part, par la création du Conseil des Prud'hommes en 1813.
Mais au fil des ans, l’industrie textile subit les crises économiques. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une seule indiennerie subsiste. Elle fermera définitivement ses portes en 1956. Le dernier atelier de tissage fermera en 1986.
La ville actuelle
Il reste peu de traces du passé textile de la ville. Seule une ancienne usine textile<ref>Histoire du site en ligne</ref> subsiste de nos jours : c’est l’ancienne usine Desgenétais<ref>Modèle:Base Léonore, 1821-1881, filateur à Gruchet-le-Valasse.</ref>, du nom de celui qui a marqué son histoire. En effet, ce site est le dernier témoin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de l’empreinte des manufactures sur l’urbanisme alentour : école Sainte-Anne, crèche, chapelle, maisons d’ouvriers, de contremaîtres… Cet ensemble forme un site exceptionnel témoin d'une époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune appartient à l'arrondissement du Havre et au canton de Bolbec, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 en a modifié la composition et le nouveau canton comprend à partir de cette date treize communes de l'ancien canton de Bolbec, six du canton de Lillebonne (supprimé) et une du canton de Saint-Romain-de-Colbosc.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription de la Seine-Maritime, représentée depuis Modèle:Date par Stéphanie Kerbarh (PRV). Auparavant, elle a successivement appartenu à la [[Le Havre|Modèle:3e circonscription du Havre]] ([[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]]), la [[Cinquième circonscription de la Seine-Maritime|Modèle:5e circonscription]] (1958-1986) et la [[Sixième circonscription de la Seine-Maritime|Modèle:6e circonscription]] (1988-2012)<ref group="Note">Pour les périodes 1945-1958 et 1986-1988, le département de la Seine-Maritime (Seine-Inférieure jusqu'en 1955) était constitué d'une circonscription législative unique.</ref>.
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce du Havre, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rouen et de la cour administrative d'appel de Versailles<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
Depuis le Modèle:Date, date de sa création, la commune appartient à Caux Seine Agglo (anciennement Communauté d'agglomération Caux Vallée de Seine) et en est la principale ville. Cette intercommunalité a succédé à la Communauté de communes du canton de Bolbec (3CB), fondée le Modèle:Date.
Bolbec fait aussi partie du Pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine.
Administration municipale
Modèle:Article connexe Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Depuis l'après-guerre, neuf maires se sont succédé à la tête de la commune.
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Élections municipales
- Élections municipales de 2020 (Modèle:2d tour) : 50,58 % pour Christophe Doré (SE, soutenu par le maire sortant), 20,48 % pour Douglas Potier (DVD), 13,17 % pour Jean-Marc Orain (EÉLV-PCF), 7,96 % pour Rachid Chebli (LFI), 7,78 % pour Xavier Darrouzet (SE), 39,03 % de participation.
- Élections municipales de 2014 (Modèle:1er tour) : 60,18 % pour Dominique Métot (DVG), 23,55 % pour Céline Brulin (Union de la gauche, PCF-PS-EELV), 8,23 % pour Rachid Chebli (DVG), 8,02 % pour Douglas Potier (UMP-UDI), 59,03 % de participation.
- Élections municipales de 2008 (Modèle:2d tour) : 58,01 % pour Dominique Métot (DVG), 33,03 % pour Michel Havard (Union de la gauche, PCF-PS), 8,96 % pour Pierre Roussel (DVG), 64,04 % de participation.
- Élections municipales de 2001 (Modèle:2d tour)<ref>Modèle:Article</ref> : 51,74 % pour Michel Havard (PCF), 48,26 % pour Michel Saint-Léger (DVD, soutenu par le maire sortant), 65,30 % de participation.
- Élections municipales de 1995 : données manquantes
- Élections municipales de 1989 : données manquantes
- Élections municipales partielles de 1988 (Modèle:2d tour) : 53,63 % pour Michel Havard (Union de la gauche, PCF-PS), 46,37 % pour Antoine Moutier (Union de la droite, RPR-UDF-DVD), 74,88 % de participation.
Élections cantonales et départementales
- Élections départementales de 2021 (Modèle:2d tour) : 70,62 % pour le binôme Dominique Métot - Murielle Moutier-Lecerf (BC-DVG), 29,38 % pour le binôme Florence Guérin - Clément Quevilly (BC-RN), 28,23 % de participation.
- Élections départementales de 2015 (Modèle:2d tour) : 70,58 % pour le binôme Dominique Métot - Murielle Moutier-Lecerf (BC-DVG), 29,42 % pour le binôme Bruno Blondel - Josiane Honvault (BC-FN), 47,72 % de participation.
- Élections cantonales de 2008 (Modèle:2d tour) : 44,74 % pour Alain Gérard (UMP, Alternance 76), 33,95 % pour Michel Havard (PCF), 21,31 % pour Pierre Roussel (DVG), 63,01 % de participation.
Élections régionales
Élections législatives
Élections présidentielles
Référendums
Jumelages
- Modèle:Drapeau Ostercappeln ;
- Modèle:Drapeau Bad Essen<ref>Sur la 'Route Allemande du Colombage’</ref> ;
- Modèle:Drapeau Bohmte.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Établissements scolaires
Bolbec est situé dans l'académie de Rouen. La ville administre cinq écoles maternelles et six écoles élémentaires communales.
Écoles maternelles
- École du Champ-des-Oiseaux
- École Desgenétais
- École Edmée-Marc-Hatinguais
- École Pablo-Picasso
- École Jacques-Prévert
- École Paul-Bert
Écoles élémentaires
- École Claude-Chapelle
- École Pierre-Corneille
- École Jules-Ferry
- École Victor-Hugo
- École Jules-Verne
Collèges
- Collège Roncherolles (public)
- Collège Sainte-Geneviève (privé)
Lycées
- Lycée polyvalent Pierre-de Coubertin
- Lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie, édifié en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Économie
Modèle:… Bolbec est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Fécamp - Bolbec.
Commerces et artisans
La ville de Bolbec compte près de 180 commerces et artisans.Modèle:Refnec
Industrie
Le principal employeur industriel implanté sur Bolbec est Oril Industrie, société Filiale du groupe pharmaceutique Servier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancienne usine Desgenétais : fleuron de l’industrie textile dans la région.
- Église Saint-Michel : classée monument historique en septembre 1992, l'église actuelle date des années 1770, l'église précédente, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut entièrement détruite par l'incendie de la ville du Modèle:Date-. Sa construction commença en 1774 selon les plans de l'architecte Pierre Patte. L'église est consacrée en 1781. L'orgue de chœur provient de l'église Saint-Herbland de Rouen et fut installé à Bolbec en 1792.
- Le temple protestant : en 1791, alors que le culte est célébré dans des maisons particulières à Bolbec, un protestant de Bolbec, réfugié à Londres, lègue de l'argent pour être employé à bâtir une maison de prières pour ses coreligionnaires de Bolbec. La construction du temple débute en 1792 et ne sera achevée qu'en 1796. Le culte a commencé le jour de Noël 1797.
- La chapelle Sainte-Anne : Louis Desgenétais, manufacturier textile, a fait construire cette chapelle en mémoire de ses parents. Elle est consacrée à sainte Anne, prénom de son épouse. Il souhaitait ainsi apporter un certain bien-être à ses ouvriers. Il était de religion catholique, à la différence de la plupart de ses confrères, qui étaient protestants. La chapelle fut réalisée par l'architecte Jean-Alexandre Navarre, et les fresques qui ornent l'intérieur par Paul Baudoüin.
- Manoir de Cailletot : la construction de ce manoir remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son architecture est traditionnelle : brique, pierre blanche, grès et silex. Ce manoir a été classé monument historique le Modèle:Date. Le domaine contigu du manoir, « le ferme du colombier », qui comprend un pigeonnier et une maison d'habitation, a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Moulins Seminel et du Vallot : ces roues de moulins ont toutes participé au développement de la ville aux {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} car elles permettaient le fonctionnement des usines.
- Château du Val-aux-Grès : cette ancienne léproserie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a subi de nombreuses transformations au fil des siècles. Le château, seul bâtiment qui subsiste de nos jours, a été édifié en 1752. Le Val-aux-Grès a accueilli de nombreux prieurés. Le château devient propriété de la ville dans les années 1970, il est actuellement utilisé par le centre culturel avec deux salles d'exposition et principalement par une des trois antennes du Conservatoire à Rayonnement Départemental de musique et de danse Caux vallée de Seine.
- L'hôtel de ville et les statues du jardin public : cette ancienne propriété de manufacturier fut vendue à la ville en 1881 par les héritiers de Gustave Lemaître. Des travaux sont entrepris par l'architecte rouennais Octave Fréret. L'hôtel de ville fut inauguré le Modèle:Date-. Les statues du jardin public Diane chasseresse<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Les Arts relevés par le Temps<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> proviennent du parc du château de Marly et ont été installées à Bolbec en 1795. Ces œuvres ont été classées monuments historiques en 1901. Cependant, à la suite des dégradations dues au temps, ces statues ont bénéficié d'une restauration complète et sont retournées dans leur lieu d'origine. Des copies ont été réalisées à partir des moulages effectués et installées à la place des originaux.
- Château de Fontaine : fief des seigneurs de Bolbec, le manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fait place à un château fort bien bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle orné de terrasses et de jardins et accompagné d’un bois avec un étang d’où sort la rivière de Bolbec. Abandonné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ses pierres ont permis la reconstruction de la ville à la suite de l’incendie de 1765. Actuellement, il ne reste qu'une vaste esplanade restée bien nivelée, entourée d’escarpements sur 3 côtés, des murs de soutènement et la porte d'un souterrain sous la terrasse soutenue par des murs en pierre de taille.
- Gare de Bolbec - Nointot
- monument aux morts : inscrit aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2022.</ref>.
La commune est classée « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris.
Équipements culturels
- Atelier-musée du textile.
- Centre culturel du Val aux Grès
- MJC du Val aux Grès
- Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental Caux vallée de Seine, site du Val aux Grès
- Médiathèque Caux vallée de Seine, site de Bolbec
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Hauchecorne (vers 1750 - après 1807), linguiste, est né à Bolbec.
- François Amable Ruffin (1771-1811), général de division, commandeur de la Légion d'honneur, tombé au champ d'honneur, y est né.
- Guillaume de Félice (1803-1871), Modèle:4e de Panzutti, pasteur.
- Paul de Saint-Martin, artiste peintre né en 1817 à Bolbec. Les musées de Cambrai, Dieppe et Louviers conservent de ses œuvres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Richard Charles Blondel (1827-1909), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Paul Marion (1833-1893), notaire au Havre et maire de cette ville.
- Gaston Manchon (1855-1951), artiste et industriel local, lié aux Manchon-Lemaître.
- Edward Montier (1870-1954), écrivain.
- Marion Gilbert (1876-1951), écrivain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- René Dragon (1887-1944), résistant, y est né.
- Marcel Sorieul, dit Marceau Rieul, (1900-1977), écrivain cauchois d’expression normande.
- Jean Lasne (1911-1940), peintre ([2]).
- Jacques Prevel (1915-1951), poète.
- René Gouast (1897-1980), peintre.
- Dominique Noguez, né en 1942 à Bolbec, écrivain, prix Femina 1997.
- Christelle Mol, sportive de haut-niveau en badminton sélectionnée aux Jeux olympiques d'été de 1992 à Barcelone.
- Alain Prévost, catcheur puis comédien alias Passe-Temps dans Fort Boyard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Henri Fleury, homme d'affaires, philanthrope, résistant durant la Seconde Guerre Mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique, logotype et devise
Blason Ville de Bolbec
| |
Logotype Ville de Bolbec jusqu'en janvier 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. | |
Logotype de la ville depuis janvier 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. |
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne
- Gustave François Mauconduit, Histoire des rues de Bolbec, Rouen, 1887
- Pierre Dardel, Histoire de Bolbec des origines à la Révolution, Rouen, A. Lestringant, 1939
- Pierre Dardel, Les Manufactures de toiles peintes et de serges imprimées à Rouen et à Bolbec aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, Rouen, 1940
- Jacques Vauquelin, La Libération de Bolbec (août-septembre 1944), Bolbec, 1969
- Jacques Vauquelin, Bolbec, ses rues… ses places…, Bolbec, 1970
- Jacques Vauquelin, Bolbec et son histoire…, Bolbec, 1974
- Jacques Vauquelin, Châteaux, manoirs, monuments et sites de la région bolbécaise, Bolbec, 1977
- Bolbec. Les hôtels de ville, les statues du jardin public, 1982
- Alain Avenel et Raymond Bernard, Splendeur des indiennes bolbécaises, Bolbec, 1996
- Raymond Bernard, Bolbec. Ses rues d’hier à aujourd’hui, Bolbec, 2003
- Alain Gilles et Jean-Marc Derrien, Bolbec dans les années 1900 - 1 - Monuments, lieux publics, gare, rues…, 2004
- Alain Gilles et Jean-Marc Derrien, Bolbec de 1900 à 2000 - 3 - Travail et distractions des Bolbécais(es), biographie de Léon Desgenétais, sports, divers…, 2006
- Raymond Bernard, Bolbec. Ses écoles d’hier à aujourd’hui, Bolbec, 2006
- Philippe Delacroix, C.C.P.W.E Modèle:N°. Le camp de prisonniers de guerre allemands de Bolbec (février 1945 - août 1946)
Articles connexes
Liens externes
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