Bouyon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bouyon est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Localisation

Située à Modèle:Unité au nord-ouest de Nice, Bouyon se trouve à une altitude moyenne de Modèle:Unité.

Géologie et relief

Village perché, son territoire est composé de reliefs de montagne appartenant aux contreforts du Cheiron à l'ouest (point culminant Modèle:Unité à la crête de Perrière), s'abaissant au nord vers la vallée de l'Estéron (en limite de la commune) à Modèle:Unité et au centre avec le vallon de Bouyon pour remonter au sud avec l'adrech de Berdine (Modèle:Unité).

Sismicité

Le village a été détruit en partie par le Séisme du 23 février 1887 en Ligurie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Commune située dans une zone de sismicité moyenne<ref>Didacticiel de la réglementation parasismique</ref>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Climat

Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.

Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Transports en commun

Intercommunalité

Commune membre de la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis.

Urbanisme

Typologie

Bouyon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme latin Buzidonis (au génitif), ou Buzido (à l'ablatif), apparaît le 21 août 1155 dans le cartulaire de l’abbaye de Lérins, à l’occasion d’une donation de biens faite par un certain Bertrannus Engilranus, de Coursegoules, au monastère<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Donatio bonorum, in territorio Corsegolis, Buzidonis, Besalduni et Alagaudae, a Bertranno Engilranno monasterio Lirinensi facta.

Donation de biens, sur les territoires de Coursegoules, Bouyon, Bézaudun et La Gaude, faite par Bertrannus Engilranus au monastère de Lérins.

En 1664, La Chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, du sieur Honoré Bouche, mentionne le « Castrum de Bosisone » (château de Bouyon) dans un dénombrement des villages de Provence qu’il date vers l’an 1200, dans le registre pergamenorum, aux Archives du Roy en la ville d’Aix. Il précise au lecteur qu'il s'agit de Bojon, aux Etats du Duc de Sauoye (sur la dernière ligne).

“Castrum de Bosisone”. Extrait de la page 287 de La chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays par le sieur Honoré Bouche. Aix, 1664.
“Castrum de Bosisone”. Extrait de la page 287 de La chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays par le sieur Honoré Bouche. Aix, 1664.

Un peu plus tard, un certain P. de Boisesono paraphe, en tant que témoin, dans le cartulaire de Lérins<ref>Modèle:Ouvrage</ref> aux sixièmes calendes d’avril (soit le 12 mars) 1238.

On trouve ensuite la forme Boysono (à l'ablatif) dans le manuscrit B 1054 des Archives départementales des Bouches-du Rhône, daté de 1333 et relatif aux droits du roi de Naples et comte de Provence, Robert d'Anjou, dans la viguerie de Grasse et le bailliage de Villeneuve et Vence<ref>Modèle:Lien web</ref>.

"De Boysono", extrait du folio 50 du manuscrit B 1054 des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, daté de 1333 et relatif aux droits du roi sur le village de Bouyon.
"De Boysono", extrait du folio 50 du manuscrit B 1054 des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, daté de 1333 et relatif aux droits du roi sur le village de Bouyon.

En 1496, une « Déclaration sur la précédence de la viguerie de Sospel sur celle de Barcelone » adressée en latin au duc Philippe de Savoie nous apprend que les nobles Petrus de Briga, Pontius Laugeri et Porzetus Berardi sont co-seigneurs de Boiono<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

De Boiono. Extrait de la page 502 de l'Istoria della citta di Sospello de Sigismondo Alberti, Turin, 1728.
De Boiono. Extrait de la page 502 de l'Istoria della citta di Sospello de Sigismondo Alberti, Turin, 1728.

En 1604, Boyon est mentionné dans le procès-verbal (en français) des visites pastorales de Mgr Pierre du Vair, évêque de Vence<ref>"Boyon", extrait du folio 13 du document G 1219 Évêché de Vence du 01/01/1604 au 31/12/1609 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html</ref>.

"Boyon", extrait du folio 13 du document G 1219 Évêché de Vence du 01/01/1604 au 31/12/1609 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html
"Boyon", extrait du folio 13 du document G 1219 Évêché de Vence du 01/01/1604 au 31/12/1609 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html

Publiée en 1680, la Carta generale de Stati di Sua Altezza Reale<ref>Modèle:Lien web</ref> de Giovanni Tommaso Borgonio fait, en italien, mention de la paroisse de Boion, orthographiée Bojon dans sa version corrigée de 1772<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Boion, sur la Carta generale de Stati di Sua Altezza Reale de Giovanni Tommaso Borgonio, 1680.
Boion, sur la Carta generale de Stati di Sua Altezza Reale de Giovanni Tommaso Borgonio, 1680.
Bojon. Détail de la Carta corografica degli stati di S.M. il re di Sardegna, 1772. D'après la carte générale de Borgognio, 1680.
Bojon. Détail de la Carta corografica degli stati di S.M. il re di Sardegna, 1772. D'après la carte générale de Borgognio, 1680.

Toujours en italien, dans les années 1750, le Contrôle général des Finances de Turin utilise le nom Boyone<ref>Archives départementales des Alpes-Maritimes : Contrôle général des Finances de Turin. Document NI FINANCES MAZZO 007 du 01/01/1751 au 31/12/1754.</ref>.

"Boyone", extrait du folio 49 du document NI FINANCES MAZZO 007 du 01/01/1751 au 31/12/1754 des Archives départementales des Alpes-Maritimes.
"Boyone", extrait du folio 49 du document NI FINANCES MAZZO 007 du 01/01/1751 au 31/12/1754 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html

En français, Boyon cède le pas à Bouyon dans les registres paroissiaux au cours des années 1770. Le registre des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse<ref>Modèle:Lien web</ref> est à cet égard éloquent, présentant, planche 53, Boyon en page de gauche pour 1773, et Bouyon à droite pour 1774.

Détail de la planche 53 du registre des baptêmes, mariages et sépultures (1760 à 1792). Cote 5 Mi 22/1, Archives départementales des Alpes-Maritimes.
Détail de la planche 53 du registre des baptêmes, mariages et sépultures (1760 à 1792). Cote 5 Mi 22/1, Archives départementales des Alpes-Maritimes.

Au tournant du XIXe, Bouyon s’impose dans la littérature administrative, quand bien même quelques anomalies peuvent ponctuellement perdurer : l’injustifiable Bouylon , ou Bouyſon, de la carte de Cassini<ref>Modèle:Lien web</ref> est une erreur manifeste tandis que le fond de carte utilisé par le Conseil d’Etat pour présenter la division des Alpes-Maritimes en 1800<ref>Modèle:Lien web</ref> est anachronique et non-sourcé. L’un et l’autre sont contredits par le recensement de 1793, dit Copie de de l’an II, et les Arrêtés de réduction des justices de paix, publiés en 1801, qui ne témoignent déjà plus que d’un seul toponyme : Bouyon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Bouylon, ou Bouyſon, erreur sur la carte de Cassini.
Bouylon, ou Bouyſon, erreur sur la carte de Cassini.
« Département des Alpes Maritimes. Division présentée. N°6. Carte déposée aux Archives Nationales conformément à la note mise en tête du tableau annexé au projet de loi concernant la division du territoire de la République et l'administration ». Signature du secrétaire général du Conseil d'État Jean Guillaume Locré.
« Département des Alpes Maritimes. Division présentée. N°6. Carte déposée aux Archives Nationales conformément à la note mise en tête du tableau annexé au projet de loi concernant la division du territoire de la République et l'administration ». Signature du secrétaire général du Conseil d'État Jean Guillaume Locré.

En 1866, dans son Armorial des communes de Provence<ref>Armorial des communes de Provence, ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, Éditions Bachelin-Deflorenne, 1866.</ref>, Louis de Bresc précise que Bouyon se dit “quelquefois” Boyon, et Bouyoun “en langue du pays”.

Blason de Boyo : d’argent, à un peson d’une balance, nommé Bouyoun en langue du pays, de gueules.
Blason de Boyon : d’argent, à un peson d’une balance, nommé Bouyoun en langue du pays, de gueules<ref>Armorial des communes de Provence, ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, Éditions Bachelin-Deflorenne, 1866.</ref>.

Enfin, dans les années 1880, l’entrée Bouioun du Tresor dóu Felibrige recense encore d’autres formes, sans toutefois présenter de sources :

BOUIOUN (rom. Boion, b. lat. Boyo, Boysono, Bosiono, Bozisone, Bisodono). n. de l. Bouyon (Var), village qui porte dans ses armes un poids de romaine, bouioun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Étymologie

D'après Ernest Nègre<ref>Modèle:Article</ref> :

En pays de langue d'oc, buxetum donne le nom commun boissset [sic], bouisset « lieu plein de buis ». Aussi la plupart des NL [noms de lieux] méridionaux du type Boisset, avec ou sans article, peuvent être considérés comme de l'époque dialectale.

[...]

Bouyon, Alpes-Mar., in Buzido, 1155, de Bosisone, v. 1200, qui est le NL [nom de lieu] Boisset + suff. dim. -on : -t- entre voyelles devient -d-, puis -z-, puis disparaît.

André Compan adopte la même hypothèse<ref>Modèle:Article</ref> :

Il s’agit plus simplement du latin * buxetum, de buxus, buis, et suff. -onem, avec chute intervocalique propre au nissart.

Histoire

Seigneurie des Laugier en 1351, puis pour partie des Grimaldi (seigneurs Grimaldi de Bouyon) relevant ainsi du comté de Provence de 1364 à 1385.

En 1385, il passa aux mains de Charles de Duras et en 1388 Bouyon devint territoire savoyard.

Ce n'est qu'avec le traité de Turin, en 1760, qu'il revint en Provence. Il avait pour cela, d’après les Archives départementales des Alpes-Maritimes, fait l'objet d'un inventaire sommaire relayé dans une "Note des écritures laissées aux archives du roy à la disposition de M. le Baron Foncet le 21 août 1760"<ref>Archives départementales des Alpes-Maritimes : Cour de Turin, document NI FIUME VARO MAZZO 006 du 01/01/1334 au 31/12/1790.</ref> :

L'état du village et terroir de Bouyon (comté de Nice, diocèse de Vence), mentionne (renseignements fournis par Alziary, notaire des Ferres) : 8 prêtres, 100 mulets, 30 bourriques, 20 paires de bœufs, 1 500 bêtes d'avérage, des cochons pour la provision ; il note que "la contrebande se fait sans risque d'un État à l'autre"<ref>Royaumes de France et de Sardaigne.</ref>.

En 1790, il est rattaché au canton de Coursegoules.

Bouyon est détaché du département du Var avec la création du département des Alpes-Maritimes après l'annexion du comté de Nice par la France, le Modèle:Date.

Émission de Radio-Nice, Partie 1 ‘’Visages et Villages’’, reportage à Bouyon – Fonds Francis Gag<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2019

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 14,74 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,75 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,06 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Ses habitants sont appelés les Bouyonnais.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

  • École maternelle,
  • École primaire<ref>École primaire</ref>,
  • Collèges à Carros, Saint-Martin-du-Var, Saint-Jeannet,
  • Lycées à Vence.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • Médecins à Bouyon, Gilette, Carros,
  • Pharmacies à Gilette, Carros,
  • Hôpitaux à Saint-Jeannet.

Cultes

Manifestations culturelles et festivités

Fin mai ou début juin, la « Procession aux Limaces » se déroule dans les rues et places de Bouyon. Celles-ci sont éclairées par des milliers de bougies et des coquilles d'escargots (limaces) remplies d'huile (calen) avec une mèche. Des oratoires sont érigés où la procession fait halte pour prier. Cette procession remonte à très loin dans le temps, à l'origine elle était faite pour prier afin que la récolte des olives soit bonne.

Film tourné en partie sur Bouyon

Il s'agit du film Le Saut de l'ange dont les scènes concernant la cérémonie à l'église et l'enterrement, censées se dérouler dans un village Corse, ont été tournées dans les rues et le cimetière de Bouyon.

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

Tourisme

  • Hébergement La Maison Barnoin. Location de chambres à la nuitée. Établissement ouvert à l'année<ref>La Maison Barnoin</ref>.
  • Snack, pizzeria.
  • Piscine de Bouyon. La piscine et son snack ouvrent leurs portes chaque été.

Commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Bouyon2.jpg
Bouyon vue de la route de Bézaudun.
Fichier:Bouyon -02.JPG
Chapelle Saint-Roch.

Patrimoine religieux :

Autres patrimoines :

  • Four à pain communal<ref>L'ancien four communal</ref> : il date du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On peut voir sur sa façade le blason du village<ref>Four à pain</ref>.
  • Pontis : des maisons ont remplacé les remparts primitifs et quatre des anciens accès au village médiéval sont des passages sous maisons. Ce type de construction est fréquent dans de nombreux villages. Il permet, outre un gain de place, d'avoir des façades en continuité.
  • Place de la Fontaine : cette fontaine en calcaire<ref>Fontaine, sur</ref>, a été construite en 1822 par l'entreprise Lombardini sur les plans de l'architecte Goby<ref>Bouyon - Place de la Fontaine</ref>. C'est par une délibération du Modèle:Date que le conseil municipal (maire Giraudy) a décidé sa construction. Elle devait au départ être implantée contre une des maisons de la place de Tourre. Devant le refus des propriétaires et moyennant un surplus de Modèle:Unité, elle est édifiée au centre de la place devenue depuis place de la Fontaine.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail