Bus-lès-Artois
Modèle:Infobox Commune de France
Bus-lès-Artois est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Ce village picard, niché au creux d'un vallon sec, est situé au nord de l'Amiénois, à égale distance d'Amiens et d'Arras, d'Albert et de Doullens. Limitrophe du Pas-de-Calais, il est aisément accessible par les voies de communication moyennes (RD 11 et RD 938).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bus-lès-Artois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), prairies (8,1 %), forêts (6,3 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le lieu est attesté sous les formes Bus en 1147 ; Busrorgum au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Bus Borgum en 1168 ; Bus-lez-Artois en 1557 ; Bu en 1638 ; Bus-lès-Artois en 1728 ; Bu-lès-Artois en 1733 ; Budes Artois en 1787<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 183 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Bus est issu du gallo-roman boscu (terme bas-latin boscus, d'origine germanique, qui a donné le français bois). Cependant, la forme actuelle de Bus peut impliquer une confusion avec un autre terme d'origine germanique busku- de sens proche, « fourré », qui a dû signifier « terrain couvert de fourrés , de buissons »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans la Somme, on prononçait « Bou » en patois, pour désigner le bois (« défrétchir èl bordur d’éch bou ») d’où peut-être l’origine du mot « Bus » qu’on prononce aujourd’hui « Bu », en insistant sur le « u ».
Son étymologie est justifiée par la présence d'un bois<ref name="CC" /> encore existant, elle a été complétée, afin de souligner sa proximité avec l'Artois, province d'Ancien Régime et ancienne frontière septentrionale du royaume.
Histoire
- Des traces d'occupation préhistorique ont été observées en plusieurs endroits du territoire.
- La seigneurie locale est connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le premier seigneur du lieu connu étant Charles de Bus (né vers 975), marié avec Louise d'Heilly vers 998.
- Un pèlerinage en l'honneur de Saint Jean-Baptiste, instauré depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut très suivi jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.Le premier registre paroissial conservé date de 1596. L'ensemble des registres est consultable en ligne.
- A la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie appartient à Guillain Lucas, chanoine de la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens, dont le tombeau est visible derrière le maître-autel de la cathédrale.
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, compte tenu de sa situation sur la limite septentrionale du royaume de France, le village est ravagé par les troupes, notamment lors du siège de Corbie et de la guerre de Trente Ans.
- Des muches (souterrains-refuges), connues essentiellement par la tradition orale et les éboulements successifs, parcourent le village.
- Le 27 mai 1797, un important incendie ravage 33 maisons et l'église.
- En 1814, quatre moulins à vent étaient en activité au sud de la commune (Moulins Levaillant, Placide, Joseph-Pombourg et Tripet).
- En 1836, le village comptait une activité ouvrière très développée. Aux trois activités principales (textile, agriculture et bâtiment) s'ajoutaient notamment un médecin, un bourrelier, un tailleur et un épicier<ref name="CC" />. Près de 900 habitants peuplaient la localité en ce milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- En 1916, et compte tenu de la situation du village à l'arrière-front, les habitants accueillent régulièrement les soldats alliés au cours de la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune est détachée le Modèle:Date- de l'arrondissement d'Amiens pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune adhère au S.I.S.C.O. (syndicat intercommunal scolaire) des "Sources de l'Authie", qui regroupe les communes de Authie, Bus-lès-Artois, Coigneux, Louvencourt, Saint-Léger-lès-Authie, Thièvres, Vauchelles-lès-Authie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Le village compte notamment cinq agriculteurs, un café-tabac (a fermé), un garage (a fermé), une entreprise de travaux agricoles et un paysagiste<ref name="CC"/>.
Culture locale et patrimoine
Monuments
- Église Saint-Pierre : restaurée en 1804 (éléments en brique, ensemble des charpentes et de la décoration) à la suite d'un incendie survenu en 1797, l'église paroissiale a connu auparavant diverses époques de reconstruction et d'agrandissement (probablement Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour le clocher et la nef, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour le chœur). Placée en avant-corps de la nef, la tour massive bâtie en pierre calcaire révèle les armes des familles Brunel et Durieux, portées au dessus du portail entre 1691 et 1723. Elle incorpore dans sa structure une fenêtre de nature ogivale antérieure ( ca. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), vraisemblablement baie occidentale de l'ancienne façade, occultée par un placard donnant sur une tribune du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'arche surbaissée qui communique avec la nef, constitue probablement la partie la plus ancienne de l'édifice (origine médiévale). La sonnerie actuelle est composée de trois cloches accordées sur sol3, la3 et si3, et nommées Marie, Virginie et Éléonore. Elles ont été refondues par Gorlier à Frévent (62) et dotent le beffroi depuis 1851<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Selon la tradition, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église a été le lieu d'un pèlerinage très suivi en l'honneur de saint Jean-Baptiste, à la suite du don d'une relique du saint (os du pouce) fait par Wallon de Sarton, chanoine de Picquigny en 1206, probablement frère d'armes d'Alexandre (ca. 1145-1215), sire de Bus et chevalier croisé en 1187.
- Château et chapelle castrale reconstruits en 1838 (ou 1848), situés sur un contrefort naturel au nord de l'église, et succédant à plusieurs constructions dont une fortifiée d'époque médiévale, en lisière du Bois de Bus. Son jardin à l'anglaise a fait l'objet d'un inventaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Place publique comprenant un terrain de ballon au poing bordé d'arbres, située dans le prolongement du parc du château.
Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
- Mémorial érigé aux frais de la ville anglaise de Leeds en remerciement de l'accueil des villageois fait aux soldats anglais stationnés à l'arrière du front, avant le départ du Modèle:1er juillet 1916 pour la bataille de la Somme<ref name="CC">Modèle:Lien web.</ref>.
- Tombes militaires du Commonwealth (Première Guerre mondiale) dans le cimetière communal.
Autres lieux
- Lieux-dits du terroir : Le Bois de Bus, les Heuyes, le Bois du Faÿ, la Ruelle du curé, la Ruelle du moulin, le Moulin Danicourt, les Haies Bodo, la Cornée d’Ambroise, les Chaudières, la Marette, la Pierre-Bise, le Fossé Ferry-Blondel, le Moulin brulé, Notre-Dame du Chêne, etc.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Cardevaque (de), Adolphe, Le Canton d'Acheux, 1883.
- Ledieu, Dominique, Petite histoire de Bus, 1903.