Cahagnes

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Modèle:Infobox Commune de France

Cahagnes est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

Cahagnes se trouve au nord de la région naturelle du Bocage virois, plus précisément dans une région aujourd'hui appelée Pré-Bocage, désignation récente, sorte de seuil du Massif armoricain. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place au sud-est de l'unité du Bocage en tableaux située à l'est de Saint-Lô et caractérisée par « une série de vallées parallèles sud-ouest/nord-est » aux « amples tableaux paysagers »<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Son bourg est à Modèle:Unité au sud-est de Caumont-l'Éventé, à Modèle:Unité à l'ouest de Villers-Bocage, à Modèle:Unité au nord-est de Saint-Martin-des-Besaces et à Modèle:Unité au nord-ouest d'Aunay-sur-Odon<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>. Avec un territoire de Modèle:Unité, elle était la commune la plus étendue du canton d'Aunay-sur-Odon avant la création de Seulline le Modèle:Date-.

L'autoroute A84, dont l'échangeur Modèle:N° est accessible sur la commune de Coulvain voisine à l'est, emprunte le sud du territoire. Cette autoroute gratuite y longe l'ancienne route nationale 175, aujourd'hui déclassée en départementale 675, à laquelle le bourg est relié par la Modèle:Nobr. Cette dernière continue au sud vers Aunay-sur-Odon et permet au nord de rejoindre Caumont-l'Éventé. La Modèle:Nobr qui joint Caumont à Villers-Bocage traverse le nord de la commune et est reliée au bourg par la Modèle:Nobr. La Modèle:Nobr rejoint Sept-Vents à l'ouest et Tracy-Bocage à l'ouest, la Modèle:Nobr Les Loges au sud-ouest et la Modèle:Nobr Saint-Pierre-du-Fresne et Jurques au sud.

La plus grande partie du territoire de Cahagnes est dans le bassin de la Seulles qui le parcourt du sud-est au nord-est. Ses affluents le Calichon et la Seullette collectent respectivement les eaux du nord et du sud-ouest de la commune. Seule la partie à l'ouest des hameaux de la Londe et de l'Angotière est dans le bassin de la Vire, par son sous-affluent le ruisseau de la Rosière, affluent de la Drôme.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe à l'extrême sud, dans l'enclave limitrophe de Saint-Pierre-du-Fresne. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond aux sorties de la Seulles (au nord-est) et du Calichon (au nord) du territoire.

La pluviométrie annuelle entre 1970 et 2000 a avoisiné les Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).</ref>.

Les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : le Grand Boussigny, Lutaine, Mondant, Lotérot, les Prés, Calichon, Canflais, les Bruyères (deux lieux-dits portent ce nom), la Bergerie, le Bourg, la Croix, le Temple, la Caillerie, Gournay, le Quesnay, la Tringale, la Raterie, la Sébillière, le Mesnil, Orval, Greland, Beaumont, Craham, le Pont de Craham, Beaubrière, Hamars, la Rivière, la Campagne, Locqueville, les Bosquets, le Mesnil de Benneville, Benneville, le Haut Pavé, le Saussay, le Grand Parc, le Homme, Canteloup, le Pont Prieur, la Foulerie, la Maison Neuve, Vauvrecy, la Maison Brûlée, la Récussonnière, le Hautes Pâtures, Boussigny, l'Angotière, Aubigny, le Moulin d'Aubigny, Écorigny et la Londe<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Le territoire comprend une enclave au sud-ouest, entre les communes de Saint-Jean-des-Essartiers, Saint-Pierre-du-Fresne et Saint-Martin-des-Besaces (commune nouvelle de Souleuvre-en-Bocage). Une partie de l'aire d'autoroute « de Cahagnes » est située sur cette enclave traversée également par la Modèle:Nobr.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Livry », sur la commune de Caumont-sur-Aure, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cahagnes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54 %), terres arables (43,5 %), zones urbanisées (1,4 %), forêts (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom est attesté en 1135 sous la forme Chaiines<ref name="Beaurepaire">François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 80 et 119.</ref> et en 1203 Kahaignae<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 129.</ref>. Il figure sous la forme Chaaignes dans le Roman de Rou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La première mention est en dialecte normand méridional, au sud de la ligne Joret avec [ʃ]. La commune se trouvant au nord, seule la forme normanno-picarde avec [k] initial a prévalu.

Cahagnes renvoie à un type toponymique attesté presque uniquement en Normandie. En effet, on y trouve aussi Chaignes (Eure, Cahaniis, non daté), Cahaignes (Eure, Cahainnes 1184), des formes masculines Chahains (Orne) et Grandchain (Eure, Grant Kahin vers 1000)<ref name="Beaurepaire"/>.

Fernand Lechanteur, Jean Adigard des Gautries, Ernest Nègre et Albert Dauzat ont voulu voir, pour les uns le latin catena (> chaine), et pour les autres le latin catanus, « genévrier », dont une variante a donné l'occitan cade, à l'origine du français cade. François de Beaurepaire<ref name="Beaurepaire"/> doute de ces hypothèses.

En réalité, aucune forme ancienne n'évoque l'amuïssement d'un [t] intervocalique et un h semble, au contraire, bien établi dans la plupart des cas. En outre, la localisation uniquement dans la partie nord ouest de la France de ce type toponymique fait plutôt penser à une formation locale. Enfin, l'absence de combinaison avec un article défini, un suffixe ou un appellatif toponymique affaiblit encore davantage ces deux explications.

Le gentilé est Cahagnais.

Histoire

Préhistoire

Des fouilles ont révélé un site protohistorique (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) attestant d'une occupation humaine ancienne à BennevilleModèle:Sfn.

Moyen âge

Guillaume de Cahagnes est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle seigneur du village, et l'un des compagnon de Guillaume le Conquérant lors de la conquête de l'Angleterre. Il reçut du duc de vastes domaines, tant dans le duché de Normandie qu'en Angleterre, où il est à l'origine du village de KeynesModèle:Sfn. Le nom issu d'une forme de type Kahaines s'est anglicisé en Keynes. Cela explique le jumelage actuel avec la ville de Modèle:Lien dans le Sussex.

Le prieuré anglais de Merton (Borough londonien de Merton), possession de l'église de Cahagnes, fut fortifié par Radulphe de Cahagnes, fils de Guillaume, qui fit de nombreux dons à plusieurs abbayesModèle:Sfn.

Du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, Cahagnes est dominé par les deux seigneuries de Vauvrecy et d'Aubigny.

Selon Arcisse de Caumont, les chanoines de Merton détenaient dans le village une léproserie qui relevait de l'abbaye Notre-Dame du Val.

Seconde Guerre mondiale

Photographie montrant un char de combat dont sortent deux soldats au bord d'une rue en ruine et quatre autres soldats attendant au centre de la rue
Chasseur de chars M10 Achilles traversant Cahagnes au cours de la progression des Britanniques vers Aunay-sur-Odon, le Modèle:Date-.
Fichier:The British Army in Normandy, August 1944- the Advance Towards Aunay-sur-odon B8498.jpg
L'avance de l'armée britannique vers Aunay-sur-Odon en août 1944 : à l'aide de leur camion Ward Lafrance (6 tonnes, 6x6, 'Heavy Wrecker' M1), les soldats travaillent sur une chenillette qui barre la route dans le centre de Cahagnes.

Le village est très touché par les combats pour libérer la région de l'occupation allemande, fin Modèle:Date-, au cours notamment de l'opération « trouée de Caumont » (opération Bluecoat). Les nombreux bombardements stratégiques alliés afin de faciliter les percées pour les divisions libératrices ont détruit une grande partie des constructions du village dont l'église Notre-Dame du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cahagnes est libérée le Modèle:Date- par la [[43e division d'infanterie (Royaume-Uni)|Modèle:43e d'infanterie britannique]]<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une nouvelle église dotée d'un clocher élancé en béton vibré est construite d'après les plans d'un architecte suisse, Hermann Baur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cahagnes est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 par décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints<ref name="of-municipales2020" />.

Enseignement

  • École maternelle.
  • École élémentaire.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Cahagnes a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1800.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

La commune dispose de commerces et services à la mesure de l'importance de sa population. Une épicerie (Proxi) est installée dans le bourg ainsi qu'un salon de coiffure et un cabinet d'assurance. Cahagnes bénéficie d'une pharmacie, d'une maison médicale abritant un médecin généraliste, des infirmiers, un kinésithérapeute et des permanences de spécialistes. Un garage, des artisans et une cidrerie importante, fondée en 1926 par la famille Dujardin, sont également présents sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'activité touristique et de loisir est également assurée par un camping jouxtant la base de loisirs du Pont de Craham, et par la présence d'un centre équestre.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Activité et manifestations

Sports

L'Amicale sportive de Cahagnes fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une autre en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le club a fêté son Modèle:60e en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Personnalités liées à la commune

  • Denise Legrix (1910 à Cahagnes - 2010), artiste peintre, écrivain, née sans bras ni jambes.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail