Carla-Bayle
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Le Carla-Bayle est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie.
Carla-Bayle est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Ses habitants sont appelés les Carlanais ou Carlanaises. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Canalès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont les Carlanais. C'est une ancienne citadelle huguenote. Le village est localement appelé « Le Carla-Bayle ».
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 1992.
Géographie
Localisation
La commune de Carla-Bayle se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Girons<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Lézat-sur-Lèze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du bassin de vie de Lézat-sur-Lèze<ref name=meta group=I/>.
Sur le plan historique et culturel, Carla-Bayle fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Communes limitrophes
Carla-Bayle est limitrophe de neuf autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Castéras (Modèle:Unité), Le Fossat (Modèle:Unité), Artigat (Modèle:Unité), Lanoux (Modèle:Unité), Campagne-sur-Arize (Modèle:Unité), Les Bordes-sur-Arize (Modèle:Unité), Sabarat (Modèle:Unité), Sieuras (Modèle:Unité).
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>.
Le village est situé sur un piton rocheux perché à Modèle:Unité, surplombant les vallées de la Lèze et de l’Arize et offrant une vue sur les Pyrénées toutes proches. Les environs sont constitués de collines et de coteaux boisés en zone de piémont.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Canalès, le ruisseau de la Bouloppe, le ruisseau de la Charnaude, le ruisseau de Lamouroux, le ruisseau de Panissa, le ruisseau des Laques, le ruisseau des Mances, le ruisseau des Salenques et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dourne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sabarat et s'écoule du sud vers le nord puis d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arize à Campagne-sur-Arize, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
La station météorologique de Météo-France « Carla Bayle », située sur la commune, a été mise en service en 1976 et fermée en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle permet de connaître les paramètres climatiques sur cette période. La température moyenne annuelle est ainsi de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Climat
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : « le Plantaurel » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Carla-Bayle est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), prairies (26 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), forêts (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux
Bellecoste, Bordenave, Canalès, Gaillard-du-Bosc, le Pigailh, Gouardère…
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 487, alors qu'il était de 448 en 2013 et de 373 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 66,2 % étaient des résidences principales, 32 % des résidences secondaires et 1,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Carla-Bayle en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Carla-Bayle<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 66,2 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 32 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 1,8 | 9,7 | 8,2 |
Risques naturels et technologiques
Le territoire de la commune de Carla-Bayle est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Carla-Bayle<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e éd., 1978, Carla vient du latin castellare, diminutif de castellum (« château »).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village se nomme Castlardo.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il prend le nom de (Le) Carla-le-Comte qu'il gardera jusqu'à la Révolution française. (Mais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Le grand dictionnaire historique de Moreri nomme le village Le Carla.)
Lors de la Révolution, (Le) Carla-le-Comte prend le nom de (Le) Carla-Bayle puis de Carla-le-Peuple. La commune reprend le nom de (Le) Carla-le-Comte après la tourmente révolutionnaire puis, en 1879, elle redevient (Le) Carla-Bayle, en souvenir de l'écrivain Pierre Bayle, conçu comme un symbole républicain.
La présence de l’article « Le » avant Carla semble assez mal fixée, comme en témoigne la vedette même de cette entrée (« Carla-Bayle »), adoptée par l'INSEE, alors que l’appellation officielle est Le Carla-Bayle.
Histoire
Il semblerait que le lieu hébergeait déjà un oppidum gallo-romain.
Les premières traces écrites ne remontent cependant qu’à 960 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} et concernent le don de Carla au comte de Carcassonne par l'évêque de Toulouse.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village fait partie du comté de Foix dont le comte est [[Roger-Bernard Ier de Foix|Roger-Bernard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], époux de Cécile Trencavel. Il décide d'y faire construire un château au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village s'entoure de remparts et l'église est construite au centre afin de devenir une bastide.
Après la croisade contre les Albigeois, le village devient propriété du roi de France.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Carla-le-Comte est une forteresse dépendant du comte de Foix, dont l'influence est importante dans la région. Une communauté protestante apparaît au Carla et le village devient un centre de résistance protestant durant les guerres de religion.
En 1663, une partie des remparts est détruite. Catholiques et protestants vivent alors ensemble en relative paix dans le village.
Entre 1790 et 1794, Carla-le-Comte absorbe Martignac, Marens et Niac.
Le Carla a été chef-lieu de canton durant la Révolution française (de 1790 au 8 pluviôse an IX (Modèle:Date-)).
Récemment, le village a réalisé de gros travaux de restauration mettant en valeur ses rues, ses bâtiments municipaux ou religieux et les bâtiments des particuliers arborant de belles couleurs. Une partie des remparts a également été restaurée.
La participation financière de Laurent Fabius, qui possédait alors une résidence sur la commune, sur sa réserve parlementaire a permis de financer la réhabilitation des Flots Bleus, la salle des fêtes du complexe touristique et la réfection des façades de la maison Couloumiès, sur la place de la mairie<ref>Les dotations relatives à la réserve parlementaire de l'année 2011 communiquées à l'Association pour une démocratie directe</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Pamiers du département de l'Ariège<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Après avoir été chef-lieu de canton de 1793 à 1801, la commune était rattachée au canton du Fossat<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Arize-Lèze<ref group=I name="meta2"/>. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ariège depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Carla-Bayle était membre de la communauté de communes de la Lèze, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes Arize Lèze, dont est désormais membre la commune.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres de son conseil municipal est de quinze, y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Équipements et services publics
Enseignement
Carla-Bayle fait partie de l'académie de Toulouse.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports et loisirs
- Basket-ball : Le coq carlanais
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 66,5 % d'actifs (53,4 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 33,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 193 en 2013 et 223 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 256, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 256 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 101 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
70 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Carla-Bayle au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 70 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 20 % | (12,9 %) |
Construction | 7 | 10 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
10 | 14,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
10 | 14,3 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
8 | 11,4 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 17 | 24,3 % | (8,8 %) |
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,3 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 70 entreprises implantées à Carla-Bayle), contre 8,8 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- D2 M'anim, restauration traditionnelle (Modèle:Unité) ;
- SARL 2Lep, production d'électricité (Modèle:Unité) ;
- Atelier Azur - Arrrazur, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité) ;
- Soulel, production d'électricité (Modèle:Unité).
Quelques entreprises sont installées sur la commune comme une usine d'abattage de volailles ou une entreprise spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication. Le tourisme joue aussi un rôle important dans l'économie de la commune. Un village de vacances est installé près du lac du Carla-Bayle. De nombreux artisans et artistes sont présents dans le centre du village et animent les rues durant la saison touristique.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricoleModèle:Note de 1988 à 35 en 2000 puis à 32 en 2010<ref name=Agreste/>, soit une baisse de 46 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame date de 1687 ; elle est construite sur l’emplacement du château féodal dont elle garde le plan et le site. Les pierres des ruines des remparts ont servi à sa construction. Le clocher-mur date de 1896. Elle a été restaurée en 1996.
- Le temple protestant de Carla-Bayle date de 1884. Il est constitué de deux étages à double galerie. Cet édifice a été inscrit au registre des Monuments historiques en 1991.
- La maison natale de Pierre Bayle, labellisée Maisons des Illustres en 2012, est un musée qui a été inauguré le Modèle:Date- par Lionel Jospin. Une exposition retrace la vie et les œuvres de Pierre Bayle ainsi que l'histoire du protestantisme aux {{#switch: XVIII
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}}
}}.
- Le lac du Carla-Bayle de Modèle:Unité.
- La place de l'Europe avec sa fontaine et le globe consacré à Pierre Bayle et son inscription : "Je suis citoyen du monde"
- Les remparts entourant le village ont reçu le prix départemental des rubans du patrimoine après leur restauration.
-
Clocher-mur de l'église.
-
Remparts du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Bayle (1647-1706), philosophe.
- Laurent Angliviel de La Beaumelle (1726-1773), a acquis la seigneurie du Carla, mais a vécu à Mazères.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Pour approfondir
Bibliographie
- Le roman "La dame du soir" de l'auteur Dan Franck se déroule au Carla-Bayle.