Cayriech

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Modèle:Infobox Commune de France

Cayriech est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lère, le ruisseau de Tapon et par un autre cours d'eau.

Cayriech est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Cayriéchais ou Cayriéchaises. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située dans le Quercy sur le causse de Caylus, entre Puylaroque et Septfonds, sur la Lère.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Des formations calcaires secondaires s'étendent à l'est du village. On y observe des reliefs tabulaires où la roche est omniprésente et la végétation clairsemée.

Des témoins du quaternaire apparaissent dans la vallée creusée au détriment des calcaires jurassiques. Ils s'étagent en gradins sur les versants de la vallée en aval de Cayriech. Ce sont les vestiges des couloirs alluviaux successifs façonnés par les divagations de la rivière<ref name=loddo5-6>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=fau6-7>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cayriech.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Lère, le ruisseau de Tapon et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Lère, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 11,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cayriech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), terres arables (21 %), forêts (10,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Cayriech est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2011 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Cayriech est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:82040-Cayriech-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cayriech.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 139 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

L'étymologie du nom « Cayriech » reste douteuse. Cependant, les formes écrites anciennes : Cairego puis Cairiech nous mènent au radical cair-. On pourrait le rapprocher du pré-indo-européen car : rocher ou du latin quadrum qui a donné l'occitan caire avec le sens de « lieu retiré ». Ce mot servait aussi à désigner un château fort<ref name=burgan95>Modèle:Ouvrage.</ref>. Effectivement, depuis l'époque carolingienne<ref name=astoul155>Modèle:Ouvrage.</ref> et jusque vers 1620, Cayriech était une agglomération entourée de fortifications de terre et d'un fossé qui délimitaient un secteur ovale d'un hectare<ref name=burgan95/>. Ce genre de fortifications était considéré comme des places fortes au Moyen Âge. Il semblerait même qu'une motte et un donjon furent édifiés dans l'enclos au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=astoul155/>,<ref name="PLU_1"/>. La mention la plus ancienne de Cayriech date de 1262 (Cairegio) dans les Enquêtes administratives d'Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse (1220-1271).

Histoire

Préhistoire

L' Homo Erectus, ancêtre de l' Homo Sapiens, au Paléolithique inférieur (la phase la plus ancienne du Paléolithique), a été repéré sur les lambeaux des terrasses de la Lère. Il s'agit de gisements de surface. L' Homo Erectus connaissait le feu et fabriquait des outils à partir des galets de la rivière<ref name=loddo5-6/>,<ref name=fau6-7/>.

Âge du fer

Au second âge du fer (420 av. J.-C.-52 av. J.-C.), la commune actuelle était située sur le territoire des Cadurques. Ce sont eux qui donneront leur nom au Quercy. C'est Jules César, dans sa Guerre des Gaules, qui nous renseigne sur l'identité de ce peuple gaulois<ref>Histoire des sites. Histoire des hommes, Rodez, 2003, Modèle:P.</ref>. Il s'agit d'un peuple venu d'Allemagne moyenne.

Époque gallo-romaine

À l'époque gallo-romaine (52 av. J.-C.-476), des villae (riche habitat d'un propriétaire terrien) étaient installées au cœur des terroirs fertiles, sources de revenus importants. Elles étaient nombreuses dans la vallée de la Lère. Il en existait deux sur l'actuelle commune de Cayriech, une à BournazelModèle:Sfn,Modèle:Sfn<ref>Tarn-et-Garonne, histoire d'un département, Montauban, 2008, Modèle:P..</ref> et la seconde à Boys<ref name="PLU_1">Plan Local d'Urbanisme de Cayriech.</ref>.

Moyen Âge

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le territoire actuel de la commune de Cayriech était situé dans le pagus de CahorsModèle:Sfn, au croisement de deux axes de communication très empruntés : la vallée de la Lère et le chemin reliant Saint-Antonin-Noble-Val à Belfort-du-Quercy. Les suzerains du lieu étaient le vicomte de Bruniquel et l'abbé de Saint-Antonin<ref name=astoul155/>. Nous avons la trace de seigneurs de Cayriech vers 1130 dans des textes anglais : la famille De Lautours<ref>Bernard Burke, A genealogical and heraldic dictionary of the landed gentry, Modèle:P..</ref>. En 1279, Sicard de Cayriech accorde aux habitants des privilèges, franchises et libertés où il est fait mention du baile du seigneur, détenteur du droit de haute, moyenne et basse justice<ref>Procès de 1664 entre le seigneur et les consuls</ref>. En 1401, Jean d'Escayrac de Lauture est co-seigneur de Cayriech. Il se marie le 16 mai 1401 avec Sobirane Deslacs, dame Barave de Dejean. Il mourut le 2 mars 1408. Vint ensuite son fils Thomas qui s'éteignit le 25 juin 1444. Jean-Barthélémy alors co-seigneur<ref name="Books.Google">Books.google.fr</ref> avec Astorg Scafredi (vers 1446-1450) trépassa le 29 janvier 1484.
Suivit, vers 1503, Raymond-Barthélémy co-seigneur<ref>Id. Nobiliaire universel de France.</ref> avec Gaihard du Lac jusqu'aux environs de 1512-1539<ref name="Books.Google"/>. Il mourut avant le 28 décembre 1515. Hugues d'Escayrac fut co-seigneur de Cayriech jusqu'à sa mort le 18 août 1573. En 1554, il servait dans la compagnie d'ordonnance du comte de Villars. Il fut remplacé par son fils Charles jusqu'au 26 juillet 1592. Ce dernier fut guidon de la compagnie d'ordonnance d'Ebrard de Saint-Sulpice. Il fit son testament en 1587, avant de partir à la guerre avec Modèle:Souverain2<ref>Nobiliaire universel de France.</ref>.
Par contrat du 25 mars 1615, Gabriel Descairac traita avec Jean du Lac seigneur de Boisse et co-seigneur de Cayriech et lui céda sa portion moyennant la somme de Modèle:Unité ; le sieur de Boisse étant devenu seul maître et propriétaire de l'entière place de Cayriech, il en fit vente à Jean Descairac par contrat du 17 aoust 1617 moyennant la somme de Modèle:Unité.

Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime, le 30 janvier 1633Modèle:Sfn, nous avons la mention de Jean d'Escayrac comme tenant du fief (jusqu'en 1645). Un bail de location de forge le mentionne ainsi que le forgeron du village : Ramond Doldoire. Ce dernier avait l'autorisation de quêter du blé pour rémunérer son travail d'aiguisage, à la fête de saint Julien (28 août). Il avait pour obligation d'entretenir le ferrage des animaux de labour : bœufs, vaches, chevaux, mulets et ânes ainsi que les instruments aratoiresModèle:Sfn. Une forge existe toujours à Cayriech et le travail servant à maintenir les animaux a été démonté vers 1994. Toujours en 1633, nous trouvons mentionné un meunier nommé Gaillard RaynalModèle:Sfn. Claude d'Escayrac, fille de Jean et de Marguerite de Vignes, fit entrer la seigneurie entre les mains de Louis de Marsa qu'elle épousa le 25 février 1675<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. (Néanmoins le 16 mai 1684 Noble Jean Descayrac est encore dit seigneur de Cayriech dans l'acte (Gendre notaire) par lequel il emprunte 600 livres aux Chartreux de Cahors moyennant une rente annuelle de 33 livres 6 sols 8 deniers, courant encore en 1752 à la charge de son héritière, Dame Descayrac, veuve Dupuy, de Cahors).
Leur fils vendit en 1710 la terre de Cayriech à Pierre de Lacombe, seigneur de Monteils et de Saint-Georges. Pierre de Lacombe mourut à Strasbourg le 23 septembre 1737 laissant ses domaines à son fils Jean-Baptiste qui les transmit à son tour à Jean-pierre-Paul, attesté en 1758<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et mort en 1768. En 1775-1776, Charles François de Lacombe de Montcla était le seigneur de Cayriech<ref>Guy Astoul, Solidarités paysannes au pays des croquants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Toulouse, 1998, Modèle:P..</ref>. En 1780, c'était Charles-Louis de Lacombe.

Époque contemporaine

Durant les affrontements liés à la Révolution, l'intendance militaire ordonne une réquisition de bœufs en décembre 1793. Cayriech doit en fournir six qui seront conduits à MontaubanModèle:Sfn.

Un fabricant de chapeaux de Septfonds (Tressens ou Bertrand) installa au village un dépôt de tresses de paille à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les femmes qui avaient des machines chez elles venaient s'y approvisionner pour confectionner des chapeauxModèle:Sfn.
Les annuaires de 1896 et 1902 mentionnent plusieurs meuniers cayriéchois : Augustin Boyer, François Galand et Laurent LafontModèle:Sfn.

Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux maquis s'étaient organisés dans la région. Il y eut, à Cayriech, le 9 novembre 1943, 16 containers d'armes parachutés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, à destination de la Modèle:7e de l'Armée secrète basée au camp de Caylus, à la ferme du Pech Sec<ref>Louis Olivet, Cinquantenaire de la libération de Montauban et du tarn-et-Garonne, Montauban, 1985, Modèle:P.28 et 30.</ref>. Le terrain de Cayriech avait pour nom d'emprunt « Vauvenargues » et la phrase-message annonçant le parachutage était : « Le piédestal paraît nu »<ref>La résistance en Tarn-et-Garonne, Modèle:P..</ref>. Le 22 janvier 1945, Cayriech créa un Comité de libération sous la présidence de Ferdinand Dejean. Les membres étaient Germain Calvet, Frédéric Couderc, Emile Cournède et Maurice LacassagneModèle:Sfn.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la communauté de communes du Quercy caussadais et du canton de Quercy-Rouergue (avant le redécoupage départemental de 2014, Cayriech faisait partie de l'ex-canton de Caussade).

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

En 2004, un concours européen, baptisé Entente florale, auquel participent douze pays, voit Cayriech emporter une médaille d'or pour la France, dans la catégorie villages.

Cayriech est un village fleuri plusieurs fois distingué. Quatre fleurs et la mention Grand Prix lui ont été accordées au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref>Source : Villes et Villages Fleuris.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (59,9 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 29 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 114, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 114 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

10 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Cayriech au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 10 entreprises implantées à Cayriech), contre 29,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Barthélemy de Cayriech

L'église de Cayriech n'est mentionnée pour la première fois qu'en 1400<ref name=burgan95 />. Cependant, elle semblerait avoir été créée à l'époque carolingienne et entourée d'un enclos avec quelques maisons. Déjà, elle était dédiée à saint Barthélémy<ref name=astoul155 />. Barthélémy est un prénom d'origine syrienne qui signifie fils de celui qui suspend les eaux<ref>Jacques de Voragine, La légende dorée, t. II, Paris, 1967, Modèle:P..</ref>. Il est à noter que Cayriech est situé près de la Lère qui sort régulièrement de son lit, inondant le village. L'église actuelle fut rebâtie après la guerre de Cent Ans (1453). Le plan comprend un chœur à cinq pans et une nef de trois travées inégales, flanquée de deux chapelles. Celle de droite sert de base au clocher : une tour carrée de deux étages<ref name=gayne44>Modèle:Ouvrage.</ref>. La dédicace de l'église à saint Barthélémy apparaît pour la première fois en 1580 dans le Pouillé du diocèse de Cahors<ref name=burgan95/>. L'église de Cayriech fut ruinée lors des guerres de Religion (1562-1598). Le curé de Cayriech, de 1645 à 1659, A. Malgoyard, la fit restaurer. On refit la nef en grande partie. Le curé fit aussi orner le chœur de boiseries et installer un tableau de la Crucifixion au-dessus du maître-autel. Celui-ci est actuellement dans la chapelle sud. C'est un tableau votif sur toile avec saint Barthélémy et saint Clair adorant la croix<ref name=gayne44/>. À l'église de Cayriech existait une dévotion à sent Clar (saint Clair) renommé pour guérir les maux d'yeux. Chaque année, le Modèle:1er juin, une procession conduisait les fidèles jusqu'à un calvaire situé sur la route de SeptfondsModèle:Sfn.

Jean-Baptiste Darasse, curé de Cayriech, fit restaurer une nouvelle fois l'église en 1898. Les voûtes furent rétablies sur le modèle des supports anciens qui existaient encore, c'est-à-dire avec pénétration directe. L'église est de nouveau restaurée en 1969<ref name=gayne44/> puis la toiture et le clocher sont repris en 1994<ref name="PLU_1" />. Le tabernacle (chapelle sud) de l'église, adoré par des anges, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=quid>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que la statue de saint Clair en bois doré<ref name=quid/> (dans le chœur).

  • César Cassini (1714-1784), qui entreprit de cartographier la France, indique un prieuré à Cayriech<ref name=burgan95/>. Il subsiste encore un lieu-dit le Couvent qui conserve un fournil et un puits<ref>Patrimoines.midipyrenees.fr</ref>.
    Le 20 mars 1785, l'assemblée générale de communauté de Cayriech se préoccupe de construire un pont sur la Lère pour relier le village à la route Puylaroque-Caussade<ref>1998, Modèle:P..</ref>.
  • Il semble que Cayriech fut réputé pour ses cultures de chanvre<ref>Actes du Congrès des Sociétés Savantes, volume 82, 1958, Modèle:P..</ref>. Cette culture nécessitait un apport important de colombine, d'où les nombreux pigeonniers sur la commune. Le dernier tisserand de Cayriech était Alexandre Gros, du Rasclet. Il arrêta de travailler en 1914Modèle:Sfn.
  • On recense sur la commune cinq moulins dont le moulin de Monèla à environ deux kilomètres en aval du village et celui de Saïgon qui faisait aussi scierie. Seuls deux, appartenant à la famille Alibert, fonctionnaient après 1918 : lo molin Naut (ruiné) et lo molin de las gresas ou molin basModèle:Sfn.
  • Laffont dit lo pifre a tenu une auberge à Cayriech. Elle était réputée pour ses fritures de poissons. Elle avait été ouverte par son grand-père au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les poissons étaient pêchés dans la Lère puis conservés dans un vivier derrière l'auberge. Ce vivier existe toujours. L'auberge ferma vers 1943Modèle:Sfn. Un autre vivier subsiste au bord de la Lère. Il était destiné au curé du village<ref>Patrimoines.midipyrenees.fr.</ref>.
  • Le monument aux morts fut conçu par Bourdoncle, architecte de Montauban. Il a été inauguré le 6 juin 1987<ref>Robert Guicharnaud, Les monuments aux morts du Tarn-et-Garonne, Montauban, 1998, Modèle:P..</ref>.
  • Le presbytère fut transformé en mairie en 1991 et l'ancienne école en salle polyvalente la même année<ref name="PLU_1" />.

Personnalités liées à la commune

Curés de Cayriech : 1645-1659 : A. Malgoyard ; 1669-1685 : N. Gibert ; 1692-1706 : François Viniolles ; 1709-1710 : N. Viniolles ; 1726 : Louis VinioleModèle:Sfn ; 1804-1808 : Antoine Rastelis ; 1808-1815 : N. Ratie ; 1816-1823 : N. Jany ; 1824-12 février 1859 : Pierre Grimal, enterré au cimetière de Cayriech. La figure locale est Jean-Baptiste Darasse, né à Nevèges le 6 octobre 1826 et mort à Cayriech le 8<ref name=huit>Modèle:Ouvrage.</ref> ou 9 mars 1906 d'une congestion cérébrale. Il fut le curé du village dès 1864. Il était surnommé "la Cigale de la Lère" pour ses poèmes en occitan publiés dans Le Bulletin catholique<ref name=huit/>. Il est lui aussi enterré au cimetière du village.

Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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