Chammes
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Chammes est une ancienne commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, devenue, le Modèle:Date-, une commune déléguée de la commune nouvelle de Sainte-Suzanne-et-Chammes.
Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.
La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
La commune est au sud-est du Bas-Maine. Son bourg est à Modèle:Unité au sud-ouest de Sainte-Suzanne, à Modèle:Unité au sud d'Évron, à Modèle:Unité au nord-ouest de Brûlon, à Modèle:Unité au nord-est de Meslay-du-Maine et à Modèle:Unité à l'est de Laval<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>.
Le territoire de Chammes correspond à une dépression, où la vallée de l'Erve est croisée par celle du ruisseau du Poulou, anciennement dit de Mouillebraye, qui avec ses divers affluents, recueille les eaux de toute la région qui s'étend de La Chapelle-Rainsouin au nord de Sainte-Suzanne.
Le bourg, qui forme deux groupes, l'un près de l'église, l'autre sur la route d'Évron, est situé dans l'angle formé par le confluent des deux cours d'eau, à un niveau de Modèle:Nobr. Les altitudes environnantes sont de 136 mètres au sud-ouest, 126 au sud, 113 au sud-est et 107 au nord.
Un ancien chemin, utilisé par la route d'Évron, passait au Pont d'Orval et se dirigeait au sud vers Saulges et Sablé. Il est distinct de la route de Sainte-Suzanne à Chammes, que Jaillot continue ensuite vers Saulges et qui, à l'époque où Cassini dessinait sa carte, passait l'Erve pour se diriger sur Sablé par la rive gauche.
Les routes plus récentes relient le bourg vers Blandouet (à Modèle:Unité au sud-est), Saint-Jean-sur-Erve (Modèle:Unité au sud), Vaiges (Modèle:Unité au sud-ouest), Saint-Léger (Modèle:Unité à l'ouest), Châtres-la-Forêt (Modèle:Unité au nord), Évron (Modèle:Unité au nord) et Sainte-Suzanne (Modèle:Unité au nord-est).
La superficie, cadastrée en 1842, est de Modèle:Unité. « Le fonds est fort maigre et ne produit que du seigle », écrit-on à Miroménil en 1696 ; « il y a quantité de landes et de bois taillis ; 18 métairies et 35 bordages ». La situation s'était améliorée au siècle suivant, car, d'après André René Le Paige, le sol produisait du froment et de l'avoine ; il y avait des prairies, deux grandes pièces de bois et beaucoup de landes.
Géologie
- Au nord-ouest, brèches pétrosiliceuses cambriennes s'appuyant sur les grès du bois des Montis, qui forment une bande dirigée ouest-est passant à Sainte-Suzanne. À ces brèches succèdent, en se dirigeant vers le sud, des grès feldspathiques, puis des grès ferrugineux en plaquettes (grès de Blandouet) ; ces derniers traversent le bourg de Chammes, près duquel ils affleurent. Ils ont été exploités pour les constructions, auxquelles ils donnaient un aspect particulier du fait de leur couleur brun-rouge.
- Plus au sud, on trouve, surmontant les différentes assises cambriennes, le grès armoricain des landes Thébert, puis les schistes ordoviciens des Coulées. Enfin réapparaissent, formant écaille sur ces différents terrains, une nouvelle bande de grès ferrugineux de Blandouet occupant toutes les deux le bois et les landes de Moncor ; la dernière de ces assises forme des rochers pittoresques sur les deux rives de l'Erve, au sud de l'ancienne forge.
- Au nord de Chammes, du côté des Bruyères et des Aprillés, ainsi que sur la rive gauche de l'Erve, jusqu'aux landes<ref>Lieu-dit autrefois nommé Les landes de Blandouet, près du chêne des Évêts. Voir Perrine Dugué</ref> et à la Pierre-à-l'âne<ref>Actuellement La grosse pierre.</ref>, épais dépôt quaternaire cachant complètement le sous-sol.
- Les forges de Moncor, à présent désaffectées, étaient alimentées par les minerais de Blandouet et de Viré-en-Champagne.
Toponymie
Le village serait cité sous la forme villa Calisamen en 840, la forme Chama est attestée en 1125<ref name="ADCR">Modèle:Ouvrage</ref>. L'origine de ce toponyme est incertaine. Albert Dauzat émet la possibilité de la racine pré-latine -camm-, renvoyant au pré-celtique -cam-, évoquant une hauteur<ref name="ADCR"/>.
Le gentilé est Camélésien.
Histoire
L'église de Chammes n'était pas comprise dans l'acte de restauration de l'abbaye d'Évron, mais Hildebert la mentionne avec son vocable dans la confirmation des possessions de l'abbaye en 1125.
« L'armée angloise » soldée par les protestants français était à Chammes le Modèle:Date.
Épidémies en 1784-1786. Tempêtes les 12 et 19 novembre 1810, qui endommagent le presbytère, situé au bord de l'Erve, en « bon état » en 1802 (selon Pierre-François Davelu).
- La seigneurie de Chammes était vassale de Sainte-Suzanne. Après avoir appartenu aux Feschal (René de Feschal, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; la dame de Poligné, 1469), elle passa aux seigneurs de La Chapelle-Rainsouin. En 1562, Nicolas de Champagne l'engagea avec la seigneurie dite de Vaiges, les métairies de l'Hommois, de Bonnefontaine, de la Messuardière, à sire Olivier Ferré et à Julienne, sa femme, sieur et dame de La Motte. René Labitte, juge ordinaire au duché de Mayenne, l'eut du chef de Renée Ferré, sa femme. Elle est peut-être passée par acquisition sans doute aux Le Doux, seigneurs de la Panneterie, et leur resta jusqu'à la Révolution. Ils laissaient même souvent leur nom patronymique pour prendre celui de Chammes : Louise-Françoise-Gabrielle Le Doux de Chammes, dame de Ruigné (Sainte-Colombe), se fit représenter à l'assemblée de la noblesse d'Anjou en 1789.
Chammes constitua un foyer de résistance aux idées révolutionnaires par une démonstration des paysans contre le district, dès le Modèle:Date. Les habitants avaient nommé maire, le Modèle:Date, Jean-Baptiste Cœur, connu pour son attachement à la religion et à la royauté. L'élection ayant été annulée, ils refusent le Modèle:Date, de choisir une autre municipalité. Le 12 février, Olivier Provost du Bourrion, délégué par le district, vient à la tête des gardes nationales d'Évron, de Vaiges et de Villaines procéder à une nouvelle élection. Les électeurs, qui ont annoncé qu'« ils ne viendraient pas les mains ballantes » commencent par nommer le curé président et le vicaire secrétaire du scrutin ; tous deux refusent le serment qu'on veut leur faire prêter. Le curé, Michel Barrabé, s'adresse à ses paroissiens pour leur demander leur sentiment ; la plupart déclarent qu'ils ne veulent pas d'autre président. Le commissaire s'esquive avec sa troupe ; l'élection de Jean-Baptiste Cœur est confirmée, et notification formelle en est faite au district. Le maire fut condamné à deux ans de « gêne » et quatre heures d'exposition en place publique de Sainte-Suzanne ; le curé et le vicaire, à la dégradation civique et deux heures d'exposition à Laval. Les esprits n'en furent pas pour autant ralliés, ni apaisés. Le Modèle:Date, l'huissier venu d'Évron pour publier l'arrêté contre les prêtres insermentés, se trouva en face de 300 hommes armés qui ne le laissèrent pas même commencer sa lecture. Ces mêmes hommes rejoignaient le lendemain Rochambeau dans la prairie de Montecler et marchaient avec sa troupe sur Évron.
Le Modèle:Date, les hussards prussiens qui occupaient Blandouet, se portèrent sur Chammes, où ils se cantonnèrent jusqu'à l'armistice. Le 26, ils rencontrèrent sur la route de Saint-Léger un parti de francs-tireurs, mais ils furent ramenés jusqu'à Chammes par les Chasseurs d'Afrique qui leur firent deux prisonniers. Le 29 au soir, quelques francs-tireurs se laissèrent prendre près du bourg. la commune paya une contribution de Modèle:Unité.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Chammes est occupée par les troupes allemandes dès le Modèle:Date. Elle est libérée par l'armée américaine le Modèle:Date après un combat qui fait vingt morts (douze Allemands et huit Américains).
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel, maire de la Commune de Sainte-Suzanne-et-Chammes. Modèle:ÉluFin
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Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4 Chammes a compté jusqu'à 1 100 habitants en 1831.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Économie
Lieux et monuments
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Les bords de l'Erve
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L'église Saint-Pierre
- L'église Saint-Pierre date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle abrite la dalle funéraire de Simon Adelée, prieur de l'abbaye d'Évron, classée à titre d'objet aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Les forges de Moncor.
- Le château de Chammes. il date du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} siècle.
Activité et manifestations
Jumelages
- Modèle:Jumelage. Le jumelage du canton de Sainte-Suzanne puis de la communauté de communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien, conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945.
Personnalités liées à la commune
- Louis-Jean-Baptiste-Étienne Baguenier Desormeaux (1761 à Chammes - 1836), chirurgien et soldat de l'Armée catholique et royale, au cours de la guerre de Vendée.
- Jean-Charles Baguenier Desormeaux (1768 à Chammes - 1836), chirurgien et soldat vendéen.
- Joséphine Girault veuve Maréchal (1891 à Jublains - 1963), Juste parmi les nations, installée à Chammes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Bibliographie
Notes et références
Notes
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Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)