Meslay-du-Maine
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Meslay-du-Maine Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
Meslay-du-Maine est située à Modèle:Unité au sud-est de Laval et à Modèle:Unité au nord-ouest de Sablé-sur-Sarthe. Grez-en-Bouère est à Modèle:Unité et l'A 81 à Modèle:Unité.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Meslay-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Meslay-du-Maine, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,4 %), prairies (42,5 %), zones urbanisées (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Premières mentions de la paroisse dans un document écrit au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle de Melleio<ref>Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France, essai de toponymie, 2003, p. 216.</ref>.
Le nom de la paroisse est basé sur le gallo-roman MESPILU « nèfle », issu du latin mespila (« épine blanche »), suivi du suffixe -ETU servant à désigner un « ensemble de végétaux appartenant à la même espèce » et qui a donné les finales -ey / -et dans la toponymie, parfois orthographié -ay par confusion avec le suffixe -acum locatif. Le sens global est donc « les néfliers » ou « endroit où poussent des nèfles »
Remarque : la variante féminine -ETA a donné le suffixe -aie en français, encore productif, d'où chênaie, fougeraie, etc.
Le gentilé est Meslinois.
Histoire
Préhistoire
Présence d’habitat aux Rochères. Des outils de tradition magdalénienne (17000-10000 av. J.-C.) ou épipaléolithique (vers 12000 av. J.-C.) ont été découverts : grattoirs sur bout de lame, grattoirs éventails, lamelles et points à dos, et des outils du néolithique (4500-1800 av. J.-C.) (pointes de flèches, poignards). L’essentiel de cette collection se trouve au musée des Sciences de Laval<ref>Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p.33.</ref>.
Moyen Âge
En 1129, le comte d’Anjou Geoffroy Plantagenêt assiège Meslay-du-Maine, appartenant alors à Guy IV de Laval, pendant trois semaines. La victoire des Angevins est suivie d’un pillage, du massacre d’une partie de la population, de la destruction des murs et des chaumières du village<ref>Jacques Lalubie, Une baronnie médiévale, de l’an 1000 à 1500, 1994 et Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 113. Voir également la chronique de Jean de Marmoutiers : il raconte la coalition autour de Guy de Laval contre le comte du Maine Geoffroy Plantagenêt</ref>.
Lors de la guerre de Cent Ans, en 1427, le château de Meslay est brièvement assiégé lors d'une attaque des Anglais de John Falstaf contre les troupes du comte de Laval et de Richemont<ref>Malcolm Walsby, The counts of Laval, Culture, Patronage and religion in 15th and 16th centuries, Ashgate Publishing, 2007</ref>. Au début de l'année 1434, le château est rasé par les Anglais du comte d'Arundel, lieutenant-général du roi [[Henri VI d'Angleterre|Henry Modèle:VI]]. L'occupation du comté de Laval par les Anglais se poursuit jusqu'en 1449<ref>Modèle:CouanierLaunayHistLaval, p. 171</ref>.
Époque moderne
Il existe encore au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècle une grande forêt au nord de Meslay et Gréez ; sa disparition est marquée par la création en 1683 de la paroisse de Saint-Charles-la-ForêtModèle:Référence nécessaire.
Les plans du clochers sont dessinés en 1629 par Jean Martinet.
Le registre paroissial de Meslay semble commencer en 1668Modèle:Référence nécessaire. Il est brûlé pendant la Révolution.
L’avocat Leclerc, chargé de l’établissement des rôles (pour l’impôt) est violemment pris à partie par les notables locaux en juin 1701Modèle:Référence nécessaire. Le géographe Alexis-Hubert Jaillot note en 1721 les relais de postes de Paris à Rennes dont une voie passait par Le Mans, puis Guesselard, puis Malicorne puis Sablé-sur-Sarthe puis Meslay-du-Maine et Laval<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On voit encore ce bâtiment à l'angle de la rue de Laval et du boulevard d'Aldingen.
La Révolution et l'Empire
Le 10 mars 1793, jour du tirage au sort pour l'envoi de soldats à l'armée pour la levée en masse votée par la Convention, des habitants se rassemblent pour s'y opposer et pour s'emparer des armes déposées chez le commandant en second de la garde nationale du canton. Ainsi, certains habitants de Meslay entrent-ils ouvertement dans l'opposition à la République comme Modèle:Nobr de l'Ouest de la France le même jour. Le 4 juin, Julien-Simon Duchesne, chirurgien de Meslay, accompagné de dix gardes nationaux de la commune, fait appliquer un arrêté obligeant à fermer les églises de prêtres non constitutionnels. Il fait exécuter l'ordre à Arquenay, Bazougers, Saint-Denis-du-Maine et dans le canton. Le curé de Meslay, Fournier, et le vicaire, Duchemin, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, furent déportés à l'île de Jersey<ref>Dom Piolin, L'Eglise du Mans duant la révolution, 1868, vol. 2, p. 241 p. 293, p. 597</ref>. En novembre, les Vendéens de l'armée catholique et royale passent par Meslay en direction de La Flèche, Durtal, Angers lors de la virée de Galerne<ref>Lepelletier de la Sarthe, Histoire complète de la Province du Maine, Paris, ed. Victor Palmé, 1861, p. 255</ref>.
Vers fin janvier 1794, une soixantaine de Républicains repoussent l’incursion d’un détachement chouan dirigé par le capitaine Haller. En février 1796, les chouans de Lechandelier et de Claude-Augustin de Tercier attaquent Meslay. Ils refoulent les soldats républicains<ref>Deux compagnies.</ref> dans l'église, mais battent en retraite à l'arrivée des volontaires de Ballée.
L’activité de chouannerie reprend à partir de la mi-août 1799. Un détachement de la troupe cantonné à Meslay revenant de Sablé est attaqué par une quarantaine d'hommes<ref>Revue historique et archéologique du Maine, 1989</ref>. Le 20 octobre 1799, les chouans reviennent<ref>Au nombre de douze à quinze cents.</ref>. Les patriotes et soldats se réfugient dans l'ancienne chapelle du Château de Meslay, acquise comme bien national par Duchesne. Il était du nombre des assiégés<ref>Ils y entassèrent leurs objets les plus précieux, les archives de la mairie, des vivres et des munitions, s'y barricadèrent solidement, et repoussèrent l'assaut. Les royalistes firent alors jouer la mine : l'explosion coupa en deux le juge de paix, fracassa les cuisses de l'agent de la commune, en blessa cinq ou six autres, le reste se rendit. Trois des gendarmes furent fusillés ; Julien-Simon Duchesne, plus heureux, fut gardé pour soigner les blessés ; il put s'échapper avec sa malle, bien garnie ; les soldats réfugiés dans l'église purent s'enfuir à Château-Gontier. Les brigands brûlèrent les archives et demandèrent à leurs captifs une rançon de 10.000#</ref>.
Le 23 janvier 1800, le comte de Bourmont, qui dirige une division de l’armée royaliste de l’Ouest, est attaqué et battu à Meslay par le général républicain Chabot (1757-1837). Bourmont capitule quinze jours plus tard, le 4 février 1800. Le chevalier de La Volvène, lieutenant de Bourmont est tué lors de ce combat.
En novembre 1801 (brumaire an X), la commune devient chef-lieu de canton, nouvelle circonscription administrative créée par le Consulat.
Le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} siècle
Dans les cantons de Meslay et de Grez, on procède vers 1830 aux premiers essais et à la diffusion de la race bovine.
En 1832 a lieu le soulèvement de légitimistes en faveur de la duchesse de Berry, contre le gouvernement de Louis-Philippe d’Orléans. C’est le dernier épisode de la chouannerie dans l’Ouest de la France. Modèle:Citation bloc
Sont présents à Meslay en 1844 une cure, un bâtiment d'enregistrement, une perception, un notaire, une brigade de gendarmerie, un relais de poste, un gîte d'étape. Le marché a lieu le jeudi. Plusieurs foires sont organisées dans l'année : le premier samedi après Pâques, les 8 et 30 mai, 26 octobre et le premier vendredi de chaque mois. L'activité économique est notamment constituée de la faïencerie et la poterie, la tannerie et mines de fer<ref>Narcisse Desportes, Bibliographie du Maine, précédée de la description topographique et hydrographique du diocèse du Mans, Le Mans, librairie Pesche, 1844, p. 119</ref>.
En 1848, une enquête parlementaire sur le travail constate 85 % d’agriculteurs dans le canton de Meslay, composés pour l'industrie agricole de Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité de moins de 16 ans. Dans les mines travaillent Modèle:Unité, les fours à chaux, Modèle:Unité et dans les autres activités Modèle:Unité et Modèle:Unité. Deux mines à charbon de terre sont actives et trente fourneaux à chaux. Une aisance satisfaisante pour les ouvriers agricoles est constatée, avec peu d’indigence. La somme nécessaire pour vivre pour un ouvrier s'élève à Modèle:Unité, à Modèle:Unité avec une femme et deux enfants. Le salaire d'un ouvrier agricole à Meslay est de Modèle:Unité sans la nourriture. Dans les mines, un ouvrier à la pose gagne Modèle:Unité (Modèle:Unité de travail) et à la pièce (2,50 à Modèle:Unité). Sur cent individus, hommes ou femmes, vingt savent lire et écrire, ce chiffre progressant depuis quelques années. La situation est convenable du point de vue de l’habitat, de la nourriture, du vêtement<ref name="steunou">Jean Steunou, L'enquête parlementaire de 1848, le monde du travail en Mayenne au milieu du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} siècle, Dossier d'histoire de la Mayenne, no 22, Archives départementales de la Mayenne, 2000, p. 6 et p. 19</ref>.
La commune compte des mines d’anthracite depuis le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} siècle jusqu'en 1978<ref>Paul Fénelon, Atlas géographique des Pays de la Loire, p. 254</ref>. En 1848, les mineurs de Meslay gagnaient bien leur vie, étant payés Modèle:Unité<ref name="steunou"/>.
Les idées socialistes sont diffusées dans le canton de Meslay et de dans celui de Sainte-Suzanne, parmi les artisans, par René Pilard, menuisier à Saulges. Acquis aux idées de Cabet, il diffuse le Catéchisme des socialistes, ouvrage de Louis Blanc. Condamné à quatre ans d’internement en Vendée après le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851, peut-être déporté en Algérie en 1852<ref>Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 311</ref>.
Un corps de sapeurs-pompiers est créé en 1864.
Les 14 et 15 janvier 1871, l’artillerie du général de Curten (un détachement de la Modèle:2e de la Loire) passe à Meslay, en faisant retraite vers Laval. Le 15 janvier, l’amiral est à Laval ; le général de Curten après un accrochage sérieux à Saint-Jean-sur-Erve fait retraiter son infanterie sur Laval où il arrive le 16 janvier. Les troupes françaises évacuent Meslay vers le 20 janvier<ref>Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, 1971, p. 222 et Antoine Chanzy, La deuxième armée de la Loire, 1871</ref>.
L'harmonie Sainte-Cécile est créée en 1874. La voie ferrée et la gare sont construites vers 1880. Un terrain considéré comme un hippodrome est signalé en 1896 dans les sources. L'actuel hippodrome est construit dans les années 1930.
Le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} siècle
Un réseau téléphonique et un circuit Meslay-Laval, financé par la chambre de commerce de Laval (avance à l’État, Modèle:FF), sont établis. Les intérêts sont payés par la commune (délibération du conseil municipal du 7 avril 1905<ref>Bulletin des lois de la République française, 1906, vol. 72, p. 713</ref>).
Lors de la Première Guerre mondiale, Meslay accueille des réfugiés du département du Nord, comme d’autres communes de la Mayenne (Laval, Mézangers, Chammes, Parné-sur-Roc, etc.)
Au début de la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de Meslay-du-Maine sont internés des civils allemands et autrichiens à partir de la déclaration de guerre en 1939 jusqu'à juin 1940 : il s’agit d’intellectuels, d’artistes, d’hommes d’affaires, de juifs, de résistants aux régime nazi, plus de 2 000 prisonniers, surtout des hommes, provenant de la région parisienne, arrêtés en raison de leur nationalité. Devant l’avance allemande, le camp est évacué le 17 juin 1940 et les prisonniers sont déplacés vers Angers, puis vers Albi. Certains sont libérés, d’autres sont remis aux autorités allemandes<ref>Dominique Barnéoud, Le camp de Meslay-du-Maine : ses internés civils, leur odyssée, leur sort (2 septembre 1939-juin 1940-fin 1942). Quelques souvenirs dans la tourmente : le camp des étrangers de Meslay-du-Maine (Mayenne, 2 septembre 1939-juin 1940), présentation préliminaire de soixante pages d'extraits du témoignage du lieutenant Dubuc, Nantes, Laval, Siloë, 2003, 245 p. Voir également l'article de Denis Peschanski, "Allemands et Autrichiens dans un camp français d’internement (1939-1940). Journal d’Albert Mary Dubuc, commandant du camp de Meslay-du-Maine", Histoire et archives, no 1, juin 1997, p. 61-81.</ref>. Début juin, les internés du camp de Forcalquier, annexe du camp des Milles, sont envoyés à Meslay-du-Maine pour y être employés comme main-d'œuvre de guerre<ref>Robert Menchérini, « De la Galaxie des Milles aux rafles de juifs en Provence », in Robert Menchérini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. Modèle:ISBN, Modèle:P.16.</ref>.
Une section de résistants est organisée en 1942 à Meslay par le réseau Libération-Nord du Groupe de résistance de Château-Gontier. Elle a pour chef Camus. Le Modèle:1er juillet 1944, un parachutage est attendu à Saint-Charles-la-Forêt (avec pour code radio "Avez-vous le mal de mer", deux fois) avec les groupes de Meslay, Bouère, Château-Gontier, mais, se retrouvant pris entre deux colonnes allemandes, ils doivent se replier. L'ennemi fait un prisonnier et de nombreuses bicyclettes sont abandonnées. Début juillet, les groupes de Meslay et Bierné accompagnés par les chefs Ollivault de Bouère et Legrand de Parné doivent recevoir un parachutage. Au dernier moment ils s'aperçoivent qu'une rampe de lancement allemande est installée sur la commune du Bignon-du-Maine à Modèle:Unité du terrain prévu. Après avoir prévenu les avions par signaux le parachutage est annulé. Fin juillet, entre Laval et Sablé, un convoi allemand est attaqué par les groupes de Meslay et Bouère. Un camion est détruit, des Allemands sont brûlés, une grande partie de l'essence est récupérée<ref>Francis Robin, La Mayenne de 1940 à 1944, Occupation, Résistance, Libération, Courrier de La Mayenne, édition spéciale Modèle:40e de la Libération, 1986</ref>.
En 1963, le club de football de Meslay est créé. La commune adhère au Pays du Sud-Est mayennais (devenu Pays de Meslay-Grez) en 1976 : dix-sept communes et 9 200 habitants à l’époque.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Écoles
- École maternelle Fratellini.
- École primaine René-Cassin.
- Collège Maurice-Genevoix.
- Ensemble scolaire privé Notre-Dame
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
Il y a une école maternelle et primaire située sur la commune, ainsi qu'un collège.
Activité et manifestations
Sports
L'Association sportive de Meslay-du-Maine fait évoluer une équipe de football en ligue du Maine et deux autres en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations
- Festival de jazz (annuel, la semaine de l'Ascension, du mardi soir au samedi soir). En 1998, la première édition du Festival des ateliers jazz du pays Meslay-Grez, accueille des ateliers de jazz de la Mayenne en première partie de musiciens de jazz locaux, nationaux ou internationaux professionnels.
- Tournoi de football et de pétanque se déroulent chaque année au complexe sportif.
Jumelages
- Modèle:Jumelage (voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} l'article en allemand).
Économie
Les entreprises installées dans la zone industrielle du Fresne sont :
- la Sotira, une usine spécialisée dans la construction de pièces automobiles, sous-traitant pour des constructeurs tels que Lotus, Jaguar et Aston Martin ;
- la fromagerie.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre : romane. Une cloche du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècle est classée à titre d'objet aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Chapelle Notre-Dame de Saubert du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} siècle.
- Hippodrome de la Bretonnière.
- Base de loisirs de la Chesnaie.
- Château des Arcis (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 28 février 2006<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Château des Rochères (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
- Château de la Touche
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
Personnalités liées à la commune
- Jean Martinet : il donne les plans du clocher église de Meslay en 1629, après avoir travaillé l’année précédente à Craon<ref>Jacques Salbert, Les ateliers de retabliers lavallois, 1976, p 294 et 477</ref>.
- Guy Motain ou Motais, né à Meslay dans la première moitié du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècle, défricheur. En 1653, il fait partie des premiers émigrants vers Ville-Marie, l’actuelle ville de Montréal (Québec), fondée en 1642 par Paul Chomedey de Maisonneuve. Les Français ne s’y installent vraiment qu’à partir de 1642. De 1651 à 1653, Paul Chomedey de Maisonneuve, le gouverneur de Ville-Marie, est à La Flèche, dans la Sarthe, où il tente de recruter 200 colons pour renforcer la colonie. L'opération est financée par un don de Modèle:Unité de Modèle:Mme de Bouillon. Chaque recrue potentielle se voit offrir un contrat de cinq ans avec un salaire variant de 50 à 200 livres par an, dépendant de sa profession et reçoit une avance de salaire d'un an. Maisonneuve ne réussit qu'à recruter 115 engagés (102 hommes et 10 ou 15 femmes) qui s'embarquèrent le 20 juin 1653 sur le Saint-Nicolas-de-Nantes dans le port de Saint-Nazaire. Guy Motain s’est engagé à La Flèche devant le notaire La Fousse le 11 mai 1653. 10 engagés périrent pendant le voyage, parmi lesquels peut-être Guy Motain, dont on ne trouve pas trace en Nouvelle-France après l’arrivée<ref>Michel Langlois, Montréal, 1653, la grande recrue, Éditions du Septentrion, 2003.</ref>.
- François Dampousse, contrebandier du sel, né à Meslay. Condamné en 1771, libéré du bagne de Brest en 1777<ref>André Poussin, La Contrebande du sel, 2000, p. 120.</ref>.
- Arsène Avril de Pignerolles (1745, mort au château des Arcis en 1815)Modèle:Référence nécessaire.
- [[Arsène Avril de Pignerolles|Arsène Modèle:II Marie Avril de Pignerolle]] (1786-1834), homme politique.
- Julien-Simon Duchesne (1764-1825), chirurgien, révolutionnaire.
- Les frères Corbin (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : trois frères chouans de Meslay-du-Maine. Jugés en 1819 pour avoir tué un partisan armé de Napoléon pendant les Cent-Jours. Encore emprisonnés à Laval en mai 1819<ref>Mémoires d’Alexandre Billard de Veaux, ancien chef vendéen, Lecointe et Pougin, 1832</ref>.
- Alexandre Cornevin (1806-1876), né à Meslay, auteur de marqueteries sur chêneModèle:Référence nécessaire.
- Charles Marcel Avril de Pignerolles (Angers vers 1815-1893) : peintre, élève de Léon Cogniet (1794-1880). D'abord élève à l'école militaire de Saint-Cyr, il commence une carrière d'officier. Fidèle à [[Charles X de France|Charles Modèle:Rom-maj]], il démissionne de l’armée après la Révolution de 1830 et prend part avec son oncle à l’insurrection de 1832. Il hérite de son oncle du château des Arcis et s'adonne à sa passion, la peinture<ref>http://www.tajan.com/pdf/2002/tableauxanciens24062002.pdf</ref>.
- Pierre André Puissant (1834 à Meslay-du-Maine - 1896), religieux et botaniste
- Adrien-Charles Launay (1853 à Meslay-du-Maine - 1927), religieux et historien
- Emmanuel Pottier (1864 - 1921), photographe né à Meslay. Ses œuvres se trouvent au musée d'Orsay : Ouvriers dans un tunnel (1906), au musée Carnavalet et à la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
- Marcel Rubin (1905-1995), compositeur de musique contemporaine. Il compose au camp de Meslay des mélodies, les Quatre Ballades de François, le « Modèle:Lien »<ref>Amaury du Clausel, Les Voix étouffées du Modèle:3e Reich : entartete musik, 2005, p. 334</ref>.
- Modèle:MM. Camus et Claude Baissac. Résistants pendant la Seconde Guerre mondiale, ils organisent des parachutages dans la région de Meslay et de Château-Gontier<ref>Paul Janvier, Souvenirs de résistance d’un groupe du Nord de la Mayenne, réseau Navarre, 1970</ref>.
- Georges Morand (1900 à Meslay-du-Maine - 1977), homme politique.
- Philippe Médard (1959-2017), international de handball français, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone, y est né.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Meslay-du-Maine sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Meslay-du-Maine sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
<references group="Note"/>
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)