Charras
Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Commune de France
Charras (Charreç en occitan<ref name="oc" /> limousin) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
Localisation et accès
Charras est une commune du département de la Charente limitrophe avec celui de la Dordogne située à Modèle:Unité au sud-est d'Angoulême. Elle appartient au Pays d'Horte et Tardoire.
Charras est aussi à Modèle:Unité de Dignac, Modèle:Unité de Marthon, Modèle:Unité de Villebois-Lavalette, Modèle:Unité de Montbron, chef-lieu de son canton, Modèle:Unité de Nontron, Modèle:Unité de Périgueux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La commune est principalement desservie par la D 25, route départementale d'Angoulême (Sainte-Catherine et Bouëx) à Combiers.
La D 93 la relie aussi à Mainzac et Rougnac, la D 104 arrive du département voisin de la Dordogne et va jusqu'à Saint-Michel en passant par Dirac et Puymoyen, la D 109 va vers Grassac, Saint-Germain-de-Montbron et Vilhonneur, et la D 163 vers Feuillade et Eymouthiers<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
Hameaux et lieux-dits
La commune comporte plus de nombreuses fermes que de véritables hameaux. On trouve par exemple : les Vergerons, la Plaigne, Vignerias, Besoche, la Cave, Jumillac, Grosse Forge, etc., sans oublier Grosbot formant une clairière dans la forêt au nord-ouest<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Charras est limitrophe de six autres communes, dont une dans le département de la Dordogne.
Géologie et relief
Charras est situé sur un plateau calcaire crétacé (Cénomanien), formant cuesta au-dessus de la partie jurassique à l'est (Callovien), et d'où on a un beau point de vue. Ce plateau est toutefois entièrement couvert par des terrains tertiaires d'origine détritique (galets, sable), altérites et par la forêt d'Horte. La partie jurassique est aussi couverte très localement par des altérites (argiles à galets plus ou moins colluvionnés, sur la route de Mainzac)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
On peut suivre cette cuesta dans tout le département à Grassac, Angoulême, Claix... Les hauteurs sont ainsi situées à l'ouest et au sud du territoire communal. Le point culminant est à une altitude de Modèle:Unité, situé au sud-est de la commune dans les bois de Seguignas. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé sur la limite nord près de Doumerac. Le bourg, construit sur le sommet de la cuesta, est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
La commune est située dans les bassins versants de la Charente et de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu la nature karstique du sol, aucun cours d'eau ne traverse la commune. On peut toutefois signaler un ruisseau qui prend sa source dans le nord-ouest, à l'abbaye de Grosbot, s'écoule vers le nord-est en limite de commune, mais s'infiltre en quittant le sol argileux avant de rejoindre un autre ruisseau passant à Doumerac (commune de Grassac), se dirigeant vers le Bandiat au nord (bassin versant de la Charente), mais s'infiltrant rapidement lui aussi<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Urbanisme
Typologie
Charras est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), terres arables (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Charras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment le ruisseau du Bief. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2008, 2013 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 166 sont en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Les formes anciennes sont Charracio en 1279, Characio, Charraco, Charrassio, Charraziaco à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>, Charrasio, Sarro (non datés)<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 1</ref>.
L'origine du nom de Charras remonterait à un personnage gallo-romain Caratius ou gaulois Caratucus, ce qui correspondrait au « domaine de Caratius ». Il peut aussi s'agir d'un nom d'homme gaulois Carrus et suffixe tardif -aceum<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Langue
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. Elle se nomme Charreç en occitan<ref name=oc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Histoire
L'abbaye de Grosbot (ou Font-Vive) fut fondée vers 975 par les seigneurs de Marthon, branche des La Rochefoucauld<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Jean Dexmier de Charras rendit hommage à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Charras était autrefois le siège d'un prieuré relativement important dépendant de l'abbaye de Figeac. À la suite des guerres de religion, une grande partie de ses possessions et de ses droits furent usurpés par les seigneurs de Charras.
La seigneurie de Charras était importante dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle appartenait à Jean de Plouer, écuyer, seigneur de Claix, dont la fille Marie épousa en 1493 François de La Laurencie, qui devient ainsi marquis de Charras. La famille de La Laurencie, originaire de la Laurencie à Saint-Auvent près de Rochechouart, conservera Charras jusqu'à la Révolution<ref name=mb/>.
Les foires sont très anciennes. À la demande de François de La Laurencie et par lettres patentes de mars 1519, le roi [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] autorisa la création à Charras de quatre foires par an et d'un marché par semaine. Les quatre foires se tenaient le 6 des mois de mai, juillet, août et novembre. Elles furent supprimées pendant les guerres de religion, et furent rétablies en 1609 par Henri IV. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elles se tenaient le 9 de chaque mois.
Les registres de l'état civil remontent à 1699.
Lors de la Révolution, la famille de La Laurencie-Charras émigra et passa dans l'armée de Condé, sauf le marquis en mauvaise santé qui ne fut pas inquiété et resta à Asnières près de Paris. Mais sa femme et sa sœur furent saisies comme complices de l'émigration et guillotinées.
Aux {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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}}, des gisements de fer ont été exploités, comme dans la commune voisine de Mainzac, pour faire des canons<ref name=mb/>. Alcide Gauguié disait en 1865 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ref-Charente-Gauguié</ref>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 22,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,3 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,1 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Charras, Grassac et Rougnac. Rougnac accueille l'école primaire, et Charras et Grassac les écoles élémentaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le secteur du collège est Montbron (collège François-Mitterrand)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'abbaye de Grosbot ou abbaye Notre-Dame de Fontvive est une abbaye fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui devint cistercienne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été reconstruite après les guerres de religion au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il en reste des vestiges de l'église abbatiale, et la salle capitulaire ainsi que d'autres éléments, clôture, viviers... Elle est classée monument historique depuis le 5 juillet 1993<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
L'église paroissiale Saint-Vivien est une église fortifiée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui était primitivement le prieuré Saint-Vivien, dépendant de l'abbaye de Figeac. Elle a été très fortifiée au cours de la guerre de cent ans : la façade est crénelée, tout comme l'abside et le clocher qui sert de donjon. Elle est classée monument historique depuis 1907<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Abbayes, prieurés et commanderies de l'ancienne France, Poitou Charentes Vendée, François Semur, 1984</ref>.
Patrimoine civil
Le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais très modifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont la clôture, le portail, le jardin, ainsi que l'escalier et la balustrade sont inscrits monuments historiques depuis le 23 octobre 1992<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
Personnalités liées à la commune
- Denis Pautier de La Breuille (1722-1807), médecin du Dauphin et régent de la faculté de Paris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>E. Soudois de Bord, Un second médecin périgourdin à la cour de Louis XV, Bulletin de la SHAP, 1964, Modèle:P.</ref>.
- Jean-Baptiste-Auguste-François-Marie de La Laurencie (1780-1857), marquis de Charras et homme politique du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le comte Joseph de Beynac (1863-1951), dandy et maître d’équipage, propriétaire du château de Charras au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes