Christian Boltanski
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Modèle:Infobox Biographie2 Christian Marie Dominique Liberté Boltanski, né le Modèle:Date de naissance à Modèle:Arrondissement et mort à Modèle:Arrondissement le Modèle:Date de décès, est un artiste plasticien français reconnu comme l'un des principaux artistes français contemporains<ref>Fichier des décès</ref>. Photographe, sculpteur et cinéaste, il est avant tout célèbre pour ses installations et son style conceptuel français contemporain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se définit lui-même comme peintre, alors qu'il a, depuis longtemps, abandonné ce support.
Biographie
Origines et jeunesse
Christian Boltanski nait à Paris le 6 septembre 1944. Son père, Étienne Alexandre Boltanski (1896-1983)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, médecin, est Juif et est venu en France de Russie<ref name=":4">« Christian Boltanski au Grand Palais », ArtCult, Modèle:Date-.</ref>, tandis que Marie-Elise Ilari-Guérin, sa mère, catholique originaire de Corse et de gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>, descend de Juifs ukrainiens<ref>Neil Genzlinger, Christian Boltanski, Whose Art Installations Dazzled, Dies at 76, 17 juillet 2021, New York Times. Vol. 170, no. 59122. p. B12. ISSN 0362-4331</ref>. Cet héritage juif a une grande influence dans la famille de Boltanski. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il vivait à Paris, son père échappe à la déportation en se cachant dans un espace sous le parquet de l'appartement familial pendant un an et demi. Christian grandit avec ce passé et ses premières expériences avec les faits de guerre le marquent profondément. Ces expériences influenceront plus tard son œuvre<ref name=":4" />,<ref name="Buenos">BoltanskiBUENOS AIRES, bio(graphie), website du 2012 project, consulté le 26 juin 2019</ref>,<ref name="Guggenheim">Christian Boltanski: Documentation and Reiteration, Guggenheim Museum, consulté le 26 juin 2019</ref>. Sa mère est écrivaine, sous le pseudonyme d’Annie Lauran<ref name=":2" />. Dans un entretien il disait : Modèle:Citation
Il abandonne l'école à 12 ans.
Il a deux frères, le sociologue Luc Boltanski et le linguiste Jean-Élie Boltanski. Le journaliste, écrivain et chroniqueur Christophe Boltanski est son neveu<ref name=":2" />.
Début de carrière
Boltanski commence à peindre en 1958, à l’âge de Modèle:Nobr, alors qu’il n’a jamais connu de véritable scolarité, ni suivi de formation artistique au sens traditionnel du terme<ref>« Souvenirs d'enfance à Désertines », France Culture, Modèle:Date-.</ref>. Ses premiers travaux avaient tendance à être assez sombres et de nature historique<ref name=":0" />.
Adolescent, son père lui aurait fait rencontrer André Breton, son condisciple du lycée Chaptal, qui lui aurait déconseillé cette voie : Modèle:Citation
Boltanski s'éloigne de la peinture à partir de 1967 et expérimente l'écriture, par des lettres, des installations ou des dossiers qu'il envoie à des personnalités artistiques. Dans la biographie qu'il rédige en 1984, à l'occasion d'une rétrospective, il décrit sa vocation artistique ainsi : Modèle:Citation
Il connait un certain succès à partir des années 1960 grâce à quelques courts métrages d'avant-garde et à des cahiers publiés dans lesquels il fait référence à son enfance<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait sa première exposition personnelle au Théâtre Le Ranelagh en mai 1968<ref name=":6">Top contemporary French artist Christian Boltanski dies aged 76, France 24, Agence France-Presse, 14 juillet 2021, consulté le 14 juillet 2021</ref>,<ref name=":5">https://www.artforum.com/news/christian-boltanski-1944-2021-86225</ref>, avec des marionnettes à taille humaine et un film intitulé La Vie impossible de C. B. ; l'invitation à l'événement est rédigée par la poétesse Gisèle Prassinos, qui commence en écrivant : Modèle:Citation
Ses premières œuvres comprennent des images de familles idéales et de modes de vie imaginaires (ce qui lui manque toujours), faites pour être exposées comme si elles étaient dans des musées<ref name=":5" />.
En 1969, il publie son premier livre<ref name=":1" /> et réalise une série de films courts entre 1969 et 1971, dans lesquels il se met en scène dans des dispositifs grotesques (L’Homme qui tousse, L’Homme qui lèche, Derrière la porte).
Installations
Boltanski commence à créer des installations mixtes médias/matériaux en 1986 avec la lumière comme concept essentiel. Boîtes en fer-blanc, construction en forme d'autel de photographies encadrées et remaniées<ref>Modèle:Lien web</ref> (par exemple Le Lycée Chases, 1986-1987, avec des photographies d'écoliers juifs prises à Vienne (Autriche) en 1931<ref>Modèle:Lien web</ref> utilisées comme un rappel fort de la Shoah) ; tous ces éléments et matériaux utilisés dans son travail sont utilisés dans le but de représenter une contemplation profonde concernant la reconstruction du passé. Lors de la création de Reserve, exposition au Musée d'Art contemporain (Bâle) en 1989, Boltanski remplit les pièces et les couloirs de vêtements usés afin de susciter la profonde sensation de tragédie humaine dans les camps de concentration. Comme dans ses œuvres précédentes, les objets servent de rappels incessants de l'expérience et de la souffrance humaines<ref name="MoMA">Christian Boltanski: About this artist, Oxford University Press</ref>. Sa pièce, Monument (Odessa), utilise six photographies d'étudiants juifs en 1939 et des lumières ressemblant à des bougies Yahrzeit pour honorer et se souvenir des morts. « Mon travail porte sur le fait de mourir, mais il ne s'agit pas de l'Holocauste lui-même. »<ref>Monument (Odessa) Jewish Museum</ref> En 1971, Boltanski réalise son installation, L'Album de la famille D. 1939-1964<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Son énorme installation intitulée No Man's Land (2010) au Park Avenue Armory à New York, est un excellent exemple de la façon dont ses constructions et installations retracent la vie des perdus et des oubliés<ref>Modèle:Article</ref>.
Il participe à la Documenta 5 à Cassel (Hesse) en 1972 dans la section Mythologies individuelles et est artiste à la Documenta 6 (1977) et à la Documenta 8 en 1987.
À partir des années 1990, Boltanski, développant constamment le concept de reconstruction de sa propre enfance, aborde le thème du passé et de l'éphémère à un niveau plus général. Il prépare une installation de salle permanente pour le nouveau bâtiment de l'académie des arts de Berlin. En 1999, il contribue à l'installation des archives des députés allemands pour le palais du Reichstag<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est l'un des artistes de l'exposition décentralisée Einstein-Spaces (2005), organisée par le Forum Einstein à Potsdam.
En 2007, il produit une installation autour de la reconstitution de la tragédie d'Ustica au museo per la Memoria di Ustica de Bologne à la demande de l'Associazione dei Parenti delle Vittime della Strage di Ustica (Association des familles des victimes du massacre d'Ustica)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Il museo - Site officiel</ref>,<ref name="libé">L’épave épitaphe - Eric Jozsef, Libération, 25 novembre 2008</ref>.
En 2008, il lance le projet Les Archives du cœur. Interrogé sur ce projet, Boltanski explique : « Le battement de cœur symbolise notre agitation, notre fragilité ; c'est à la fois un autoportrait et un miroir de notre finitude. »<ref>Christian Boltanski dans une conversation avec HP Schwerfel : artsation.com, consulté le 28 août 2012.</ref>.
Il affirme se sentir plus proche d'Alberto Giacometti que de Pablo Picasso<ref name="Heure_Bleue_20191106">Propos de C. Boltanski, dans « Faire son temps, avec Christian Boltanski - Épisode 1 », L'Heure bleue, France Inter, Modèle:Date-.</ref>.
Prise de position
Il soutient François Hollande, le candidat PS à l'élection présidentielle de 2012<ref name=":1">« Les "hollandais" de la culture. Ces artistes qui le soutiennent », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », Modèle:Date-, Modèle:Nobr.</ref>.
Vie privée
Jusqu'à sa mort , Christian Boltanski est l'époux de l'artiste plasticienne Annette Messager avec laquelle il s'est lié peu après la Biennale de Paris de 1969<ref name="Le Monde"/>. Ils choisissent de ne pas avoir d'enfants<ref name=":6" />.
Il vécut à Malakoff (Hauts-de-Seine) dans un bâtiment industriel reconverti en logements d'artistes par l'architecte Robert-Antoine Montier dans lequel son atelier est installé<ref name="Le Monde"/>.
Mort et succession
Christian Boltanski meurt à Paris, à l'hôpital Cochin<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>, le Modèle:Date de décès, à l'âge de 76 ans<ref name=":2">Modèle:Article.</ref> des suites d'une leucémie foudroyante<ref name=":3" />.
À la suite de sa mort, les droits moraux de l’artiste, dont les prérogatives sont le droit de divulgation, le droit au respect de l’intégrité de ses œuvres et le droit à la paternité, sont confiés à l’artiste Angelika Markul.
En 1993, par vénération pour Karl Valentin, Boltanski a légué l'intégralité de son œuvre de jeunesse, qu'il avait précédemment montrée dans une exposition spéciale, au Valentin-Karlstadt-Musäum de Munich. Dans son travail, il ressent un lien étroit avec Karl Valentin, avec qui il reconsidère son travail et adopte l'idée du clown<ref>Archiv des Valentin-Karlstadt-Musäums</ref>.
Caractéristiques de son œuvre
Christian Boltanski questionne la frontière entre absence et présence. En effet, l’absence est un sujet récurrent dans son travail : la vidéo comme la photographie sont des présences, des mémoires qui, selon lui, au lieu de faire revivre les absents, vont au contraire mettre davantage en évidence leur disparition. Son travail a traité à plusieurs reprises de la falsification de la mémoire et de la fragilité de nos projets de vie<ref>Alex Rühle, Im großen Textgehäuse, dans sueddeutsche. de, 30 juillet 2017.</ref>. Le temps, l'éphémère et la mort sont ses thèmes majeurs.
Employant divers matériaux (photographies anciennes, objets trouvés, carton ondulé, pâte à modeler, luminaires, bougies…), Christian Boltanski cherche l’émotion à travers toutes les expressions artistiques qu’il utilise : photographie, cinéma, vidéo<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Les thèmes omniprésents dans son œuvre sont la mémoire, l’inconscient, l’enfance et la mort<ref name=":0" />.
Une des particularités de l'artiste est son habitude à reconstituer des instants de vie avec des objets qui ne lui ont jamais appartenu mais qu'il expose pourtant comme tels. Il imagine une vie, se l'approprie, et tous les objets de ses dossiers, livres, collections sont les dépositaires de souvenirs, qui ont un fort pouvoir émotionnel, car ils font appel à la « petite-mémoire »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, c'est-à-dire à la mémoire affective. Il a été façonné par la mémoire de la Shoah et, dans ses œuvres, il traite intensément de son propre passé et de sa reconstruction. En 1967, il commence à équiper des « vitrines » de Ready-made tels que des morceaux de sucre, des globes en forme de main et des armes-jouets afin d'esquisser une enfance bourgeoise typique sous une forme fragmentaire. Après avoir exposé pour la première fois en 1968, il vend aux enchères en 1972 des effets personnels, dresse des inventaires de sa vie et de celle de personnages de fiction et les offre en succession à divers musées. En 1974, il installe des « vitrines » pour la marionnette d'un clown avec qui il se produit dans des spectacles et crée pour elle un musée anthropologique. Ces œuvres en appellent au souvenir, du souvenir d’enfance au souvenir des défunts, et d’une histoire personnelle à l’histoire commune de toutes et de tous. En 1972, lors de Documenta 5, à Cassel, il expose dans une salle intitulée « mythologie individuelle », un concept représentatif de son rapport à l'autobiographie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ses « vitrines » et « inventaires » des témoignages de son passé s'inscrit dans la démarche du début des années 1970, des artistes qui s'affranchissent du Pop art et du minimalisme, deux tendances antagonistes qui ont en commun la neutralité de l'œuvre et le refus de la subjectivité, mais en la détournant : les collectes de Boltanski, inspirées des dispositifs de présentation des musées ethnographiques, sont autant de mises en scène pointant l'ambiguïté fondamentale des objets et de l'art<ref name=":7">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Parallèlement aux expositions d'objets personnels ou de souvenirs, Boltanski publie des reconstitutions pseudo-documentaires de sa vie. Il s'agit de petits fascicules (ou d'articles de revues d'art), comme celui de 1969 Recherche et présentation de tout ce qui reste de mon enfance, 1944-1950<ref>Ed. Givaudan, Paris, mai 1969, Photos, Dudweiler 1973.</ref> ou 10 tableaux de l'enfance de Christian Boltanski, diffusés le 12 juin 1971. Les formes de reconstruction de sa propre biographie sont allées si loin qu'il a pris les albums photos d'amis et les a déclarés comme photos de sa propre famille<ref>AQ 13: Photos, Dudweiler 1973, o. S.</ref>. Cette mystification plonge le spectateur au cœur même de l'expérience de la disparition et du deuil impossible, évoque avec humour la jeunesse perdue de l'artiste ou fait resonner derrière ses inventaires de vêtements la mémoire la plus sinistre de l'histoire collective<ref name=":7" />.
À partir des années 2000, il favorise principalement dans son travail d'énormes installations, telles que Personnes à la Monumenta du Grand Palais (Paris) (2010)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Lang à l'Modèle:Lang (2010)<ref>Modèle:Article.</ref> ou encore Chance au pavillon français de la Biennale de Venise en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En dehors de ces projets éphémères, il installe des œuvres permanentes qui s'augmentent constamment, telles que Les Archives du cœur sur l'île de Teshima au Japon<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Les Dernières Années de CB sur l'île de Tasmanie en Australie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier projet consiste à filmer l'artiste avec des caméras tout au long de sa journée. Le commanditaire du projet, qui vit en Tasmanie, espère le voir Modèle:" ; de ce fait, les rapports entre les deux hommes sont Modèle:"<ref name="Heure_Bleue_20191106" />.
Sélection d'œuvres
- Monument, Musée du MAC/VAL
- La Chambre ovale, 1967
- Les Archives de C.B., enregistrement vidéo, Brigitte Cornard, Christian Boltanski, participant, 1998 (avec notamment L'Homme qui tousse)
- Essai de reconstitution (Trois tiroirs), 1970-1992
- Vitrine de référence, 1971
- Sans titre, 1971, vitrine contenant Modèle:Nobr taillés et fixés sur carton, Modèle:Tunité, musée d'art de Toulon
- Les Habits de François C, 1971-1972, tirages noir et blanc, encadrés de fer blanc, Paris, collection Daniel Bosser<ref name=":7" />
- Vitrine de référence, 1971, bois, plexiglas, photographies, cheveux, tissus, papier, épingle, papier et boulette de terre, fil de fer, 12 x 120 x 59,5 cm, acheté à l'artiste en 1984, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne/Centre de création industrielle, AM 1984-686<ref name=":7" />
- Saynètes comiques, 1974
- Les Registres du Grand-Hornu, 1977
- Composition théâtrale, 1981
- Monument, Modèle:Dunité, musée de Grenoble, 1985
- Monuments : Les Enfants de Dijon, 1996, musée d'arts de Nantes
- Les Archives de C.B. 1965-1988, 1989
- L’homme qui tousse (réalisé avec J.-C. Valesy), 1969 Modèle:Commentaire
- La Maison manquante, 1990
- Réserve<ref>« Parcours pédagogique : Christian Boltanski », Centre Pompidou.</ref>, 1990 Modèle:Commentaire
- Reliquaire, les linges, 1994
- Les Abonnés du téléphone, 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Le Parcours d'ombre à Vitteaux, 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- La Parabole, 2005
- Installation au Modèle:Lang à Bologne autour des éléments du DC-9 reconstitué et des objets personnels des victimes de la tragédie d'Ustica, 2007
- Les Archives du cœur, musée de l’Île de Teshima (Japon), 2008
- Les Dernières Années de C. B., Tasmanie, 2009
- Personnes<ref>« Modèle:Nobr », notice du Grand Palais.</ref>, 2010
- No Man’s Land, Armory de New York, 2010
- En 2011, l'ensemble du Pavillon de la France de la Modèle:54e Biennale internationale d'art de Venise est constituée d'une installation spatiale de Christian Boltanski. Le conservateur est Jean-Hubert Martin. L'installation, nommée Chance, était divisée en quatre parties selon les lieux : Salle 1 La Roue de la Fortune ; Salle 2 et 4 Dernières Nouvelles des Humains et Salle 3 Soyez Nouveau . Les Talking Chairs étaient installées à l'extérieur du Pavillon français.
- Animitas, Musée national des beaux-arts du Québec à Québec, 2017<ref>Animitas, 2017, collection Musée national des beaux-arts du Québec.</ref>
Expositions
Boltanski a participé à plus de 150 expositions d'art à travers le monde, dont des expositions personnelles au New Museum of Contemporary Art (1988), au musée des Beaux-Arts du Liechtenstein, au Magasin 3 à Stockholm, à la galerie La Maison rouge, fondation Antoine-de-Galbert, à l'Institut Mathildenhöhe, à la Kewenig Galerie, au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, et beaucoup d'autres<ref name="Christian Boltanski biography">Modèle:Lien web</ref>.
En 2002, il réalise l'installation Totentanz II, une installation d'ombres avec des figures de cuivre, pour le Centre souterrain d'art international de la lumière (CILA) à Unna, en Allemagne<ref>Julie Baumgardner, Everything Is Illuminated: Meet Germany's Centre for International Light Art. Art in America, 31 juillet 2014, consulté le 14 juillet 2021.</ref>. Neuf ans plus tard, le musée d'art moderne Es Baluard de Majorque expose Signatures de juillet à septembre 2011. L'installation est conçue par Boltanski spécialement pour l'Es Baluard et est centrée sur la mémoire des ouvriers qui, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont construit les murs du musée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'hiver 2017-2018, Boltanski créé une nouvelle installation pour l'Oude Kerk (Amsterdam), intitulée After. Il aborde le thème de ce qui viendra après la fin de la vie. L'exposition est présentée de novembre 2017 à avril 2018<ref name="WSI">Modèle:Article</ref>.
Les Habits de François C (1971-1972) et Vitrine de référence (1971) sont exposés dans le cadre de l'exposition Les choses. Une histoire de la nature morte au musée du Louvre du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023, parmi les œuvres de l'espace nommé « Ce qui reste »<ref name=":7" />.
Liste non exhaustive
- Biennale de Paris : 1975
- Documenta, Cassel
- Le Consortium, exposition monographique<ref>Modèle:Lien web</ref>, 1978
- Biennale de Venise : 1986
- L'arteppes-espace d'art contemporain<ref>Voir sur larteppes.org.</ref>, 1997
- Monumenta 2010 : Boltanski investit la nef du Grand Palais Modèle:Commentaire
- musée d'Art contemporain du Val-de-Marne (MAC/VAL) 2010, « Après »<ref>Du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref>
- Biennale de Venise 2011 : Boltanski représente la France lors de la Modèle:54e. Modèle:Commentaire
- Mons 2015 : « La salle des pendus » au Grand-Hornu<ref>Du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref>
- Monnaie de Paris 2015 : « Modèle:Lang »<ref>Du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref> Modèle:Commentaire
- Modèle:Lien, « Modèle:Lang »<ref>Du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref>
- Musée national d'art, Osaka, « Christian Boltanski - Modèle:Lang »<ref>Du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Centre Pompidou, « Christian Boltanski : Faire son temps »<ref>Du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Exposition « Boltanski » sur Divento.com.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Publications
Écrits et témoignages
- 1998 : Kaddish, musée d'art moderne de la ville de Paris
- 2001 : La Vie impossible, Cologne, Walther König éditeur
- 2006 : Les Limbes, comprend ses images en collaboration au texte de son frère Luc<ref>Livre de Luc et Christian Boltanski d’après un opéra-installation de Franck Krawczyk donné au Théâtre du Châtelet le 22 avril 2006.</ref>
Catalogues d'exposition
- Dernières Années, musée d'art moderne de la ville de Paris, 1998
- Les Suisses morts, musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, 1993
- Boltanski, Centre Pompidou, 1984
- Compositions, ARC-musée d'art moderne de la ville de Paris, 1981
Distinctions
Prix
- 1994 : Modèle:Lien
- 1998 : Artiste de l'année du festival d'Helsinki
- 2001 : Modèle:Lien
- 2006 : Praemium Imperiale dans la catégorie Sculpture
- 2009 : Prix de Gaulle-Adenauer, avec l'Allemand Anselm Kiefer<ref>Liste des lauréats du prix sur le portail franco-allemand.</ref>
Décorations
- 1995 : Modèle:Déco<ref>Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des LettresModèle:Pdf ; promotion du Modèle:Date.</ref>
- 2006 : Modèle:Déco<ref>Modèle:Légifrance.</ref> pour ses Modèle:Nobr d'activités artistiques
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références nombreuses
Bibliographie
- Alain Fleischer et Didier Semin, « Christian Boltanski : la revanche de la maladresse », Modèle:Lang no 128, Modèle:Date-
- Didier Semin, Christian Boltanski, Paris, Éditions Modèle:Lang, 1989
- Éliane Burnet, « Dépouilles et reliques, les Réserve de Christian Boltanski », Les Cahiers du Musée national d'art moderne, no 62, hiver 1997-1995
- Gilbert Lascault, Boltanski : souvenance, Paris, L'Échoppe, 1998
- Catherine Grenier (avec Christian Boltanski), La Vie possible de Christian Boltanski, Seuil, Modèle:Coll., 2007
- Peter Lodermeyer, Karlyn De Jongh & Sarah Gold, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Cologne, 2009
- Catherine Grenier et Daniel Mendelsohn, Christian Boltanski, Flammarion, Modèle:Coll., 2010
- Dominique Radrizzani et Christian Boltanski, Le Dessin impossible de Christian Boltanski, Buchet-Chastel, Modèle:Coll., 2010
- Diana B. Wechsler, Boltanski, Buenos Aires, EDUNTREF-Les presses du réel, 2013
- Tamar Garb, Didier Semin, Donald Kuspit, Christian Boltanski, Phaidon, London, 1997.
- Bracha L. Ettinger, Matrix et le Voyage à Jerusalem de C.B. (Conversation/Interview avec Christian Boltanski 1989, 60 portraits de Christian Boltanski à côté de ses œuvres dans son atelier, par BRACHA, 1990, et des fragments de carnets 1985-1989, Artist's book. Paris, BLE Atelier, 1991.
- Lynn Gumpert et Mary Jane Jacob, Christian Boltanski: Lessons of Darkness, Chicago Museum of Contemporary Art, 1988.
- Nancy Marmer, Christian Boltanski: The Uses of Contradiction, Art in America, octobre 1989, pp. 168–181, 233–235.
- Christian Boltanski, Dernières Années. Paris-Musées, Paris 1998 Modèle:ISBN.
- Lynn Gumpert, Christian Boltanski. Flammarion, Paris 1994 Modèle:ISBN.
- Angeli Janhsen, Christian Boltanski, dans Neue Kunst als Katalysator, Reimer Verlag, Berlin 2012, p. 62–66 Modèle:ISBN.
- Angeli Janhsen, Kunst sehen ist sich selbst sehen – Christian Boltanski, Bill Viola, Reimer Verlag, Berlin 2005.
- Peter Lodermeyer, Karlyn De Jongh & Sarah Gold, Personal Structures: Time Space Existence, DuMont Verlag, Cologne, Germany, 2009.
- Günter Metken, Spurensicherung. Kunst als Anthropologie und Selbsterforschung. Fiktive Wissenschaften in der heutigen Kunst. DuMont, Köln 1977 Modèle:OCLC, p. 21–29.
- Günter Metken, Christian Boltanski. Memento mori und Schattenspiel, Museum für Moderne Kunst, Frankfurt am Main 1991 Modèle:ISBN.
Radio
- « Une visite avec Christian Boltanski », France Culture, L'art est la matière par Jean de Loisy, le Modèle:Date-