Christopher Walken

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Redirect Modèle:Infobox Biographie2 Ronald Walken, dit Christopher Walken Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Son patronyme est parfois prononcé en anglais américain Modèle:MSAPI ou en anglais britannique Modèle:MSAPI.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à New York, est un acteur et danseur américain.

Commençant sa carrière au théâtre, il devient célèbre au cinéma avec Voyage au bout de l'enfer (1978) pour lequel il remporte l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Il joue dans de nombreux films, dont Annie Hall (1977), La Porte du paradis (1980), [[Dead Zone (film)|Modèle:Langue]] (1983), Dangereusement vôtre (1985), The King of New York (1990), Batman : Le Défi (1992), Modèle:Langue (1994), [[Sleepy Hollow (film)|Modèle:Langue]] (1999), Arrête-moi si tu peux (2002), Serial noceurs (2005) et [[Hairspray (film, 2007)|Modèle:Langue]] (2007).

Modèle:Sommaire

Biographie

Jeunesse et débuts

Ronald Walken naît à Astoria, un quartier de l'arrondissement du Queens à New York. Il est le fils de Rosalie Russell, immigrante écossaise et de Paul Walken, d'origine allemande, qui tiennent une boulangerie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Alors qu'il est âgé d'une dizaine d'années, il fait plusieurs apparitions dans des séries télévisées avec ses frères, Kenneth et Glenn. Il prend des cours de danse et étudie à la Modèle:Langue<ref name="bio">Modèle:Lien web</ref>.

Il entame des études supérieures à l'université Hofstra mais les abandonne dès la première année, en 1963, préférant se consacrer à sa passion pour la scène. D'abord comédien de théâtre et de comédie musicale, il joue dans de nombreuses pièces à Broadway et Off-Broadway du milieu des années 1960 au début des années 1970 et change son prénom de Ronald en Christopher au début de sa carrière. En 1966, il obtient son premier grand rôle en interprétant Philippe Auguste dans Modèle:Langue, rôle pour lequel il reçoit le Clarence Derwent Award<ref name="celebrating">Modèle:Lien web</ref>. En 1969, il épouse Georgianne Thon, une actrice qui se reconvertit plus tard en directrice de casting.

Carrière

Années 1970

Christopher Walken commence sa carrière cinématographique en jouant un second rôle dans Le Dossier Anderson de Sidney Lumet (1971), face à Sean Connery. Il se révèle au grand public en 1977 avec une apparition courte mais mémorable<ref>Modèle:Lien web</ref> dans Annie Hall de Woody Allen, dans lequel il interprète Duane Hall, le frère excentrique et névrosé du personnage titre<ref name="bio"/>. Il est en lice pour jouer le personnage de Han Solo dans [[Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir|Modèle:Langue]] mais le rôle échoit finalement à Harrison Ford<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1978, il devient célèbre avec son rôle de jeune ouvrier psychologiquement détruit par la guerre du Viêt Nam dans Voyage au bout de l'enfer, de Michael Cimino, où sa scène de la roulette russe avec Robert De Niro est devenue culte<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la fin du tournage, il se nourrit exclusivement de bananes, d'eau et de riz pour prendre l'aspect décharné de son personnage à la fin du film<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte pour son interprétation l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Années 1980

Fichier:Christopher Walken - 1984.jpg
Christopher Walken au théâtre en 1984.

En 1980, il retrouve Michael Cimino pour La Porte du paradis mais le film, éreinté par la critique, est un cuisant échec commercial. Il a ensuite le premier rôle, un mercenaire, dans Les Chiens de guerre (1981), et surprend le public avec son numéro de claquettes doublé d'un striptease dans la comédie musicale Tout l'or du ciel (1981)<ref name="bio"/>. Il partage ensuite la vedette de [[Brainstorm (film)|Modèle:Langue]] avec Natalie Wood mais l'actrice meurt noyée juste avant la fin du tournage, en 1981, alors qu'elle a invité Walken à passer Thanksgiving avec elle et son mari à bord de leur yacht<ref name="celebrating"/>. Modèle:Langue sort en 1983 et, la même année, Walken offre une interprétation très remarquée dans le rôle principal du thriller fantastique [[Dead Zone (film)|Modèle:Langue]] de David Cronenberg, adapté du roman de Stephen King<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il accepte aussi bien les seconds rôles que les premiers, son physique particulier l'oriente vers les rôles de « durs » et de méchants, notamment dans les films Dangereusement vôtre de John Glen (1985), un James Bond où il interprète Max Zorin, un industriel follement mégalomane, et Comme un chien enragé de James Foley (1986), où il joue le père de Sean Penn, un cruel chef de gang<ref name="bio"/>. À la fin des années 1980, ses rôles sont moins marquants mais il a toutefois l'occasion de démontrer une nouvelle fois ses talents de danseur dans la comédie musicale Modèle:Langue (1988), où il joue le rôle du chat botté<ref name="celebrating"/>.

Années 1990

Au cours des années 1990, il collabore à plusieurs reprises aux films de son ami Abel Ferrara : il interprète Frank White, un baron de la drogue récemment relâché de prison qui veut récupérer son territoire dans The King of New York (1990), puis joue dans Modèle:Langue (1995), Nos funérailles (1996) et Modèle:Langue (1998)<ref name="celebrating"/>. En 1992, il interprète deux nouveaux rôles de « méchants » : le milliardaire Max Schreck dans Batman, le défi de Tim Burton, et le baron de la drogue Paco Meisner dans le film français Le Grand Pardon 2 d'Alexandre Arcady avec Richard Berry et Roger Hanin.

Il joue le rôle d'un producteur sans scrupule dans Wayne's World 2 (1993), puis fait deux apparitions marquantes pour une seule scène dans Modèle:Langue (1993), où il joue un parrain de la mafia tentant d'arracher des informations à Dennis Hopper, et dans Modèle:Langue (1994), où il incarne un militaire qui raconte au jeune Butch Coolidge l'histoire de la montre familiale qu'il est venu lui remettre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son personnage de Vincenzo Coccotti dans Modèle:Langue figure à la Modèle:Nobr du classement des 100 meilleurs personnages de films, établi par le magazine [[Empire (magazine)|Modèle:Langue]]<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Steve Scott with Christopher Walken.jpg
Modèle:Lien et Christopher Walken sur le tournage de Remake, Rome ville ouverte (1996).

En 1995, il écrit et joue le rôle principal de la pièce de théâtre Modèle:Langue, qui a pour thème la vie après la mort d'Elvis Presley, sa première idole de jeunesse<ref>Modèle:Article</ref>. Il explore le genre de l'horreur dans Modèle:Langue (1995) en incarnant le renégat archange Gabriel, rôle qu'il reprendra dans deux suites données au film, avant de s'opposer à Johnny Depp dans Meurtre en suspens (1995). Il enchaîne les rôles de criminels, affrontant notamment Bruce Willis dans Dernier Recours (1996), et interprétant un parrain de la mafia qui s'est apparemment rangé dans Modèle:Langue (1997). Il retrouve Tim Burton dans [[Sleepy Hollow (film)|Modèle:Langue]] (1999), où il campe l'étonnant personnage du cavalier sans tête.

Années 2000

En 2000, il fait son retour à Broadway dans la comédie musicale Modèle:Langue, pour laquelle il est nommé au Tony Award du meilleur acteur<ref name="bio"/>. En 2001, il montre une fois encore ses talents de danseur dans le clip de la chanson de Fatboy Slim, Modèle:Langue, réalisé par Spike Jonze<ref name="celebrating"/>. Il apparaît aussi dans des comédies, un registre qu'il n'a pas souvent abordé jusqu'alors, avec Première sortie (1999), Couple de stars (2001) et L'Amour, six pieds sous terre (2002).

En 2002, son interprétation très remarquée du père du personnage principal joué par Leonardo DiCaprio dans Arrête-moi si tu peux, sous la direction de Steven Spielberg, lui vaut d'être nommé à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, et de remporter le British Academy Film Award du meilleur acteur dans un second rôle et le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un second rôle.

Il accumule ensuite les seconds rôles en faisant des choix plus ou moins heureux. En 2004, il apparaît dans [[Man on Fire (film, 2004)|Modèle:Langue]] avec Denzel Washington, avant d'incarner le mari-robot adoré de Glenn Close pour le film de Frank Oz, Et l'homme créa la femme. Il joue ensuite dans plusieurs comédies qui connaissent le succès au box-office, il est le père de Rachel McAdams dans la comédie Serial noceurs (2005), il vend la fameuse télécommande à Adam Sandler dans la comédie potache Click (2006), puis chante et danse avec John Travolta dans le film musical [[Hairspray (film, 2007)|Modèle:Langue]] (2007)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Années 2010

Fichier:Christopher Walken 2012.jpg
Christopher Walken en 2012.

Usé de jouer les méchants, il déclare à son agent vouloir Modèle:Citation<ref name="Healy:2010">Modèle:Lien web</ref>. Cette dernière lui trouve alors le scénario de la pièce de théâtre Modèle:Langue de Martin McDonagh<ref name="Healy:2010"/>. Dans cette pièce à humour noir dans laquelle il côtoie Sam Rockwell, Anthony Mackie et Zoe Kazan, il joue un homme à la recherche de sa main gauche depuis des décennies<ref name="Healy:2010"/>. Jouant la pièce à Broadway en 2010, le succès est au rendez-vous puisqu'il est nommé aux Tony Awards du meilleur acteur<ref name="Healy:2010"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il continue à tourner dans beaucoup de films au début des années 2010. Ainsi, il retrouve McDonagh en 2012 dans Sept Psychopathes, comédie de gangsters dans laquelle son interprétation est saluée par la critique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Nouvelle comédie noire sur fond de mafia, il forme la même année un trio avec Al Pacino et Alan Arkin dans le film Les Derniers Affranchis de Fisher Stevens<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il retrouve un rôle de parrain de la mafia dans [[Jersey Boys (film)|Modèle:Langue]] (2014), film biographique de Clint Eastwood sur le groupe pop rock Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il tient le rôle du capitaine Crochet dans une Modèle:Lien de Peter Pan diffusée en direct sur NBC en décembre 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2016, il prête sa voix à l'imposant Roi Louie dans la nouvelle adaptation par Jon Favreau du roman Le Livre de la jungle, succédant ainsi à Louis Prima, l'interprète du personnage dans l'adaptation animée de 1967<ref name="Sperling:2016">Modèle:Lien web</ref>. Dans le film, Walken performe également la chanson I Wan'na Be Like You<ref name="Sperling:2016"/>.

Années 2020

En 2020, il joue le rôle de l'agriculteur Percy Schmeiser dans le film Percy qui relate le combat juridique de ce dernier contre l'entreprise Monsanto<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2021, il joue pour la première fois un rôle régulier à la télévision, apparaissant dans la série Modèle:Lien de Modèle:Lien et Stephen Merchant<ref name="Miller:2022">Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2022, il joue dans la série télévisée de science fiction psychologique Severance disponible sur Apple TV+<ref name="Miller:2022"/>. Il déclare avoir trouvé Modèle:Citation l'idée de jouer un rôle différent de d'habitude et que le fait de retrouver Ben Stiller, qui réalise la série, dont il connaît la famille et avec lequel il a déjà joué, ainsi que de retrouver John Turturro avec qui il a également tourné à plusieurs reprises, a eu un impact<ref name="Miller:2022"/>.

Vie privée

En Modèle:Date-, Christopher Walken épouse Modèle:Lien, une actrice reconvertie plus tard en directrice de casting. Il est toujours marié avec elle, cinquante ans plus tard. Le couple vit à Wilton, dans le Connecticut, et n'a jamais eu d'enfants, Walken expliquant à ce sujet que le fait de n'avoir ni enfant, ni hobby, est la principale raison pour laquelle il refuse rarement un rôle<ref name="bio"/>.

Le Modèle:Date-, alors qu'il se trouve sur un yacht en compagnie des acteurs Robert Wagner et Natalie Wood, cette dernière est retrouvée le lendemain matin morte, noyée, au large de Los Angeles<ref>« Le mystère de la mort de Natalie Wood enfin éclairci ? », Le Dauphiné libéré.com, 2 février 2018.</ref>.

En 2006, un canular circule sur internet selon lequel l'acteur aurait décidé de se présenter à l'élection présidentielle américaine de 2008. Un faux site officiel relaie ce canular<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il n'a jamais possédé ni ordinateur, ni téléphone portable, estimant que cela ne le concerne pas. Il avoue néanmoins disposer d’un téléphone portable quand il travaille sur un film<ref>https://www.cnews.fr/divertissement/2020-12-17/christopher-walken-avoue-navoir-jamais-possede-un-telephone-portable-ou-un</ref>.

Popularité

Modèle:Média externe

Souvent cantonné dans des rôles de méchants en raison de son expression inquiétante, Walken a également démontré à plusieurs reprises son affinité pour des rôles comiques et a animé à sept reprises l'émission télévisée Modèle:Langue, où il a pris plaisir à démontrer ses talents de danseur et de chanteur et à parodier certains de ses rôles les plus sombres<ref name="celebrating"/>.

Il a popularisé le cencerro (Modèle:Langue en anglais) avec son expression Modèle:Citation étrangère dans un Modèle:Lien du Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est aussi connu pour son débit de parole très particulier, qui a souvent fait l'objet d'imitations<ref name="bio"/>,<ref name="Miller:2022"/>. Il ne sait pas comment sa manière de parler est telle quelle mais il suppose que le fait d'avoir grandi dans le Queens, avec un voisinage dont l'anglais n'est pas la langue maternelle, a pu avoir une influence<ref name="Miller:2022"/>.

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Christopher Walken en 2008.

En 2001, il joue sous la direction de Spike Jonze dans le clip musical Modèle:Lien de Fatboy Slim, qui rencontre un grand succès sur Internet et qui lui permet d'exprimer publiquement ses talents de danseur<ref name="Bardinet:2022">Modèle:Lien web</ref>.

Travail d'acteur

Ayant une personnalité distinguée, Christopher Walken est souvent confronté à la réécriture de ses personnages après avoir été embauché<ref name="Gester:2019">Modèle:Lien web</ref>. Ainsi pour éviter que ces personnages se fassent Modèle:Citation, il ajoute une clause à tous ses contrats pour valider ou non les changements apportés à ses personnages<ref name="Gester:2019"/>.

Peu importe le contexte du film, il n'est pas rare de voir un personnage joué par Christopher Walken faire quelques pas de danse, comme il est possible de voir dans des films comme The King of New York (1990) ou encore Arrête-moi si tu peux (2002)<ref name="Bardinet:2022"/>. En Modèle:Date il déclare au New York Times : Modèle:Citation<ref group="N">Citation originale: I was a dancer first. Even calling myself an actor, it’s a little strange. I think of myself as a performer..</ref>,<ref name="Healy:2010"/>. En Modèle:Date, The Washington Post lui demande si être danseur l'aide dans son métier d'acteur : Modèle:Citation<ref group="N">Citation originale: Absolutely it does. With dancers, rehearsal is called repetition — you just do it over and over until the moves become a part of your muscle memory. The whole discipline and the physical aspect is not unlike being an athlete: It hurts and you have to do it and you get sore. I’ve always approached being an actor the same way. I find my rhythm in what the character is saying and just do it till it sounds convincing. It’s not a conventional way of doing it.</ref>,<ref name="Miller:2022"/>.

Théâtre

Modèle:...

Filmographie

Cinéma

Années 1960 et 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Télévision

Clip

Distinctions

Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par Christopher Walken. Pour une liste plus complète, se référer à l'Internet Movie Database<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Récompenses

Nominations

Voix françaises

En France, Bernard Tiphaine (décédé en octobre 2021<ref name="BFMTV:1">Modèle:Lien web</ref>) était la voix française régulière de Christopher Walken jusqu’à sa mort en octobre 2021. Auparavant, Patrick Floersheim, l'une de ses voix, l'a également doublé dans dix films et un téléfilm<ref name="rsdoublage">Modèle:Lien web.</ref>.

Au Québec, Hubert Gagnon a été la voix québécoise régulière de l'acteur<ref name="doublageqcca">Modèle:Lien web.</ref>. Éric Gaudry<ref name="doublageqcca"/> et Jean-Luc Montminy<ref name="doublageqcca"/> l'ont également doublé respectivement à cinq et quatre reprises chacun.

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En France

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Au Québec

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Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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