Comines (Nord)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Comines (en néerlandais : (Frans-)Komen/Comen<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>) est une commune française du département du Nord (59) et de la région Hauts-de-France, située en Flandre romane. Elle est limitrophe de Comines section de Comines-Warneton en Belgique, avec qui elle ne faisait qu'une jusqu'en 1668, date à laquelle la partie au sud de la Lys devient française. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie

Fichier:Comines.jpg
Comines dans son canton et son arrondissement.
Fichier:Comines20.jpg
Vue panoramique de Comines.

Situation

La ville de Comines est située à la frontière franco-belge. La Lys forme la frontière naturelle qui sépare Comines (France) de Comines (Belgique).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Comines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,8 %), zones urbanisées (16,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), prairies (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Jusqu'aux Traités d'Utrecht en 1713, Comines Belgique et Comines France ont une histoire commune. Modèle:Article détaillé Les traités d'Utrecht (1713) confirment la frontière sur la Lys. Deux Comines subsistent : Comines Belgique et Comines France. Au détriment du flamand, la langue devient officiellement le français. Profitant de la paix, des manufacturiers belges s’installent dans Comines Sud. Vers 1719, Philippe Hovyn fonde sa rubanerie.

En 1768, Louis-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans, prince du sang, est propriétaire des terre, ville et baronnie de Comines, et en cette qualité, est un des quatre anciens haut justicier et ayant entrée et préséance dans l'ordre de la noblesse aux États de la province d'Artois<ref name=":132522">Modèle:Article.</ref>.

Révolution française

De nouveau, durant la Révolution de 1789, Comines change de statut.

En 1792, la ville est occupée par les Autrichiens qui ont occasionné de nombreux dégâts<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 55, lire en ligne.</ref>.

Avec la guerre puis avec la victoire française sur l’Autriche et l’annexion de la Belgique, elle fait face aux nombreux problèmes dus aux partages des dépenses des lieux de cultes.

En 1830, avec la révolution en France et avec l’indépendance de la Belgique, le progrès amène la naissance des ateliers et des usines. À Comines France, l’industrie textile se développe fortement avec la rubanerie, le tissage et la filterie. La gare est ouverte en 1876 avec la ligne Lille-Comines. À partir de 1906, sous l‘influence du maire Désiré Ducarin, un nouvel hôpital, un dispensaire et un orphelinat sont construits. Le jardin public, la piscine et l’abattoir sont bâtis à la même époque.

Première Guerre mondiale

Le Modèle:1er août 1914, la mobilisation générale est décrétée. Très rapidement, Comines est occupée par les Allemands. En mai 1917, les Anglais préparent une vaste opération et les bombardements s'intensifient, pulvérisant les abords de Comines. Fin mai, les Anglais imposent l'évacuation totale des civils, qui a lieu les 27, 28 et 29 mai 1917<ref>Ces p'tits bouts de la Grande Guerre : Comines - 1914, documentaire de Yves et Damien Ghesquière, Les Films du Paradoxe, 2004</ref>. Mais peu à peu, le front avance. Et enfin, en octobre 1918, Comines est libérée. Malheureusement la ville a été complètement détruite par les bombardements alliés et les dynamitages allemands.

La ville est rebâtie, dans les formes que nous lui connaissons actuellement. Le centre est modifié avec des rues plus droites et une place plus grande. Selon les plans de Maurice Storez et de Dom Bellot, l'église est reconstruite dans son style si particulier néo-byzantin. L’architecte Louis Marie Cordonnier garde au beffroi ses traits de 1623 avec son bulbe caractéristique. En 1922, la centrale électrique est achevée mais de nombreuses usines ayant disparu, Comines ne retrouve pas toute son aura industrielle.

Seconde Guerre mondiale

De nouveau, en septembre 1939, lors la « drôle de guerre », la ville est envahie puis occupée. Elle subit les bombardements alliés qui visent la centrale thermique. De nombreuses victimes sont à déplorer. Le 24 juin 1941, un bombardement de la R.A.F. britannique fait 35 tués et 150 blessés<ref>Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 41</ref>.

Enfin, le 6 septembre 1944 sonne la Libération. La ville, moins meurtrie durant ce second conflit, retrouve une certaine croissance, en particulier dans le textile, jusqu’à la crise de celui-ci. La concurrence mondiale, ainsi que la fin des centrales thermiques, mettent un terme à cette période d’expansion.

Aujourd’hui, Comines se tourne vers d’autres industries et services. Elle développe de nouvelles zones d'activités ou résidentielles pour faire face à l’accroissement constant de sa population.

En 2018, le maire rachète des terrains afin d'y faire bâtir d'importants immeubles à différents endroits de la ville.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Comines, consultée le 26 octobre 2017</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Economie et industrie

La commune est le siège d'un certain nombre d'entreprises industrielles, dont :

Lieux et monuments

Fichier:Le beffroi de comines vu-du clocher de l'eglise.JPG
Le Beffroi vu du clocher de l'église Saint-Chrysole en septembre 2006.
  • L'hôtel de ville et son Beffroi, classé à l'UNESCO. L'hôtel de ville est également inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec l'obtention par leur seigneur, du droit de s’administrer seules, les communes érigent leur premier Beffroi, signe de puissance, d’autonomie et de liberté. Il est le gardien des chartes et la cloche qui rythme l’organisation de la cité. En 1297, 1382, 1427, 1579, le feu détruit le Beffroi, du fait de guerres ou d'incendies, car à l'époque il était fait de bois ; à chaque fois il est reconstruit. En 1623, il prend globalement sa forme actuelle. Classique pour l'époque, il se compose d'une imposante tour carrée flanquée de tourelles en saillie et surmontée d'un bulbe à huit pans, égrenant l'heure aux quatre points cardinaux. Pendant près de trois siècles, ce Beffroi résiste jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. En mai 1918, on le retrouve encore sur une aquarelle d'Albert Reich, dessinateur pour l'armée allemande<ref>Modèle:Article</ref>. Il sera détruit en octobre 1918 dans la fuite de l'armée allemande<ref group="Note">Les archives évoquent deux possibilités, soit un effondrement dû à l'explosion des mines posées dans la fuite allemande, soit un dynamitage volontaire par l'armée allemande. </ref>. Il faut attendre 1924 pour commencer sa reconstruction quasi identique à celle de 1623, de l'autre côté de la place en vis-à-vis de l'église ; il est l'œuvre de l'architecte Louis Marie Cordonnier. Par la suite, il traverse sans encombre le second conflit mondial. En 2004, le Beffroi de Comines pose sa candidature avec 22 autres beffrois en vue d'une inscription au patrimoine de l'UNESCO. En juin 2005, la réponse officielle est positive et ainsi sont classés 11 beffrois dans le nord, 6 dans le Pas-de-Calais et 6 dans la Somme.
  • Les tombeaux conjugués de Jean de Comines et Jeanne de Ghistelle, autrefois dans l'ancienne église et actuellement dans le jardin public au nord de la nouvelle église, classés monuments historiques depuis 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Patrimoine chrétien

Églises

  • Église Sainte-Marguerite de style néo-gothique. La pose de sa première pierre eut lieu le 19 mars 1858. Son parvis porte le nom de l'abbé Dervaux, qui en fut le premier curé. Fortement endommagée pendant la première guerre mondiale, elle a été rénovée et rouverte au culte en 1923.

Calvaires

  • Le calvaire de la route de Wervicq - Mentionné sur des documents datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a été restauré durant les années 1990.
  • Le calvaire du hameau de Sainte-Marguerite - Il a été érigé en 1931. Il est situé à l'angle de la rue de Lille et du chemin du Calvaire.
  • Le calvaire du Christ-Roi - Détruit en 2004, il a été reconstruit en mai 2018. Il est situé à l'angle des rues Gambetta et Carnot, à côté du collège Saint-Joseph.

Chapelles

  • La chapelle Ave Maria dite « de la Rouge Porte » - Elle a été construite durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est située chemin du Hel, à proximité de la ferme et des gîtes de la Rouge Porte.
  • La chapelle de L'Immaculée Conception - Elle a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est située au chemin du Hel à l'entrée de la Ferme du Hel.
  • La chapelle Notre-Dame de la Délivrance - Reconstruite après 1918 et rénovée en 1994, elle est située à l'angle du chemin du Rossignol et du chemin du Grand-Perne.
  • La chapelle Notre-Dame de Grâces - Construite en 1900, une chapelle se trouvait déjà à cet endroit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été restaurée en 1990. Elle est située rue du Hurlupin.
    Comines - Chapelle Notre Dame de Grâces
    Comines - Chapelle Notre Dame de Grâces.
  • La chapelle Notre-Dame du Rosaire - dite « chapelle Goeman », elle a été construite en 1882. Elle est située chemin Sainte-Marguerite, face au chemin de la chapelle Goeman.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix - Elle a été érigée en 2011 à l'initiative de la famille Vermès. Elle est située rue du Petit-Enfer à l'entrée des gîtes « les Verts Près ».
  • La chapelle Notre-Dame-du-Saint-Rosaire - Elle a été construite en 1946 à l'initiative des paroissiens de Sainte-Marguerite. Elle est située rue de Lille.
  • La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur en Vieil Dieu - Elle a été construite en 1965 à l'initiative du doyen Delesalle et conçue par l'architecte Maurice Salembier. Elle est située rue du Vieil-Dieu.
  • La chapelle de la Vierge - Elle a été construite après la guerre 1914-1918 à la demande de Madame Hassebroucq-Desurmont, femme de Lièvin Hassebroucq, ancien maire de Comines. Elle est située route d'Armentières.

Toponymie chrétienne

Au fil de l'histoire, le christianisme a laissé son empreinte dans la toponymie de Comines

Personnalités liées à la commune

Fichier:Philippe de commynes.JPG
Philippe De Commynes, portrait fantaisiste dessiné par Pierre Chasselat, gravé par Migneret.

Divers

Fête des Louches

La Fête des Louches<ref>Fête historique des Louches</ref> se déroule chaque Modèle:2e d'octobre. Des chars parcourent le centre de la ville et à cette occasion, des louches en bois sont lancées du haut de l'hôtel de ville par centaines. C'est un trophée très convoité.

Fichier:Le char de la demoiselle des louches.jpg
Le char de la damoiselle des louches en octobre 2006

« Louche » en Wallon signifie « cuillère » en français.

Il existe beaucoup de légendes sur l'origine de la fête mais celle-ci est une des plus connues :

Il y a une foire le jour de la St Denis, le 9 octobre. Dans le même temps, on célèbre la fête des Louches, dont la tradition nous apprend l’origine : on avait enfermé un seigneur dans une tour pour le soustraire au reste de ses hommes et jouir de son bien. S’étant fait connaître par le moyen d’un couvreur travaillant au-dessous de son cachot, il jeta par la fenêtre tout son petit ménage de bois, avec quoi on lui servait à manger.

Chaque année, un thème différent, historique ou commémoratif, est choisi pour la fête ; il est illustré dans le défilé. Ce défilé est franco-belge ; de nos jours, il commence en Belgique et se termine sur la place de Comines en France. Ce défilé est l'occasion pour les sociétés sportives, associatives et les différents quartiers de créer un char et de participer ainsi à des tableaux historiques, à la fin de celui-ci se trouve « le char de la Damoiselle de Comines et de ses dauphines » (ou plutôt la louche, car ce char à la forme d'une louche) ; puis, fermant la marche, le char du comité, depuis lequel les membres de la confrérie en habit jettent des louches. Le défilé terminé, la foule se rassemble au pied de l'hôtel de ville. Les louches sont lancées depuis le balcon et les fenêtres du salon d'honneur par les membres de la confrérie ainsi que par le maire de Comines France et le Bourgmestre de Comines Belgique. Attraper les louches enrubannées, dont l'imposante « Louche du maire ».

La fête dure trois jours : le samedi après-midi, ouverture de la fête foraine ; le dimanche, le grand défilé ; et le lundi matin, le franc marché (une braderie commerçante) suivi l'après-midi d'une course cycliste.

Le jet des louches remonte à la coutume de la franche foire instaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La version « moderne de la fête des louches » remonte à 1884 avec la création de la ducasse du château et du « comité des louches et des fêtes du quartier du château ».

Géants de Comines

Les géants accompagnent toutes les festivités de la ville et notamment la fête des Louches. Modèle:Autres projets

Pratiquement depuis l'origine de la fête en 1884, deux géants se distinguent : « Grande Gueuloute », une épeuleuse (de épeule, bobine utilisée dans le tissage) surnommée ainsi car elle a le verbe haut, et « P'tite Chorchire », un marchand de macarons (gâteau traditionnel) en habit de rubannier, sarrau bleu portant un écheveau de rubans jaunes et rouges. Ce dernier est surnommé P'tite Chorchire car la barque qui lui sert à frauder d'une rive à l'autre de la Lys porte ce nom.

En 1984 apparaît * Buchard de Comines en costume de croisé de 1099, en mémoire du célèbre seigneur de Comines parti aux croisades.

Puis vint * Messire de Comines, il a été baptisé en 1987 entouré d'une vingtaine de géants des environs, il porte le costume de la confrérie des louches aux couleurs rouge et or, il brandit fièrement sa louche lorsqu'il défile.

Un autre géant est présent dans l'église Saint-Chrysole et représente le saint du même nom.

En mars 2016, un nouveau géant ou plutôt une géante, une première à Comines, fait son apparition pour le Carnaval. Elle est baptisée Alys de Comines le 13 mars 2016. Elle représente une jolie drapière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est née de l'association '"les amis d'Alys" présidée par Pierre Loyer. Elle a pour parrain Georges Delizée et comme marraine, Jeanne Maillote.

Météorite

Le 8 juin 1962 vers 18 h, une météorite, chondrite de type H4, est tombée sur le territoire du hameau de Sainte-Marguerite<ref>https://mrdata.usgs.gov/meteor/metbull.php?code=23099</ref>.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Pascal Delmotte, Michel Sence, Comines, volume 1, L'Harmattan, 2005

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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