Cosne-Cours-sur-Loire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Cosne-Cours-sur-Loire {{#ifeq:1|0|[kon kuʁ syʁ lwaʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, souvent abrégée en Cosne-sur-Loire {{#ifeq:1|0|[kon syʁ lwaʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, du nom de l'ancienne commune , est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle résulte de la fusion au Modèle:Date des communes de Cosne-sur-Loire et de Cours.

Géographie

Cosne-Cours-sur-Loire se situe au sud-est de Montargis (Modèle:Unité) et de Paris (Modèle:Unité) et au nord-ouest de la préfecture départementale, Nevers (Modèle:Unité) ; elle est de plus à Modèle:Unité au nord-est de Bourges, et respectivement à Modèle:Unité et Modèle:Unité au nord de Moulins et de Clermont-Ferrand.

Cosne-Cours-sur-Loire est la deuxième ville de la Nièvre en nombre d'habitants. Elle est située au nord-ouest du département, au confluent de la Loire et du Nohain.

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Géologie

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Hydrographie

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Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Cosne-Cours-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Cosne-Cours-sur-Loire, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Nombre<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (13,7 %), prairies (10 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Condate au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Ptolémée) et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Itinéraire d'Antonin)<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cosne est issu directement de Condate<ref name="Dauzat"/>, mot celtique (gaulois) signifiant « confluent, confluence (réunion) »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, 2003, 440Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>. La forme Cosne, au lieu du plus commun Modèle:Page h' (langue d'oïl) attendu, s'explique par un déplacement de l'accent tonique. Cosne est effectivement situé à la confluence du Nohain et de la Loire dans laquelle il se jette à cet endroit.

Cours est attesté sous la forme de Curte en 1147<ref name="Dauzat"/>. Il s'agit du gallo-roman CORTE « cour → ferme » issu du latin vulgaire cōrtem<ref name="Dauzat"/> ou curtis. La graphie actuelle cours est fantaisiste, tout comme l'orthographe du français cour que l'on a cru être issu du latin curia, alors qu'il procède de cōrtem / curtis, d'où courtois (ancien français corteis), les toponymes en -court et l'anglais court emprunté au français.

Histoire

Fichier:Abside.eglise.Cosne.sur.Loire.png
L'abside de l'église Saint-Aignan, d'après Viollet-le-Duc.

Le territoire de la commune est peuplé depuis la Préhistoire.

En 596, le règlement de saint Aunaire, Modèle:18e évêque d'Auxerre (572-605), inclut Cosne (Cône) dans les trente principales paroisses du diocèse<ref name=1743lebeuf117>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Puis le site de Cosne voit plusieurs affrontements à travers l'Histoire, tels que la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. Modèle:Nobr de Lancastre, malade, tente de rejoindre la garnison bourguignonne de Cosne, mais meurt de la dysenterie à Vincennes en 1422.

Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville commence à se développer grâce à l'industrie métallurgique et à la navigation sur la Loire où sont acheminés les différents objets de cette industrie prospère à l'époque.

Pierre Babaud de La Chaussade (1706-1792) fonde en 1735 les forges de la Chaussade qui deviennent les forges royales de la Chaussade où sont fabriqués des ancres, des canons et d'autres accessoires pour la Marine royale. La production est acheminée par la Loire, fleuve navigable à cette époque. À partir de 1860, les forges commencent à péricliter avec l'arrivée du chemin de fer qui remplace peu à peu les voies navigables. Les forges ferment définitivement en 1872.

Aujourd'hui, il ne reste que la Modèle:Citation<ref group="Note">Texte mentionné sur une des deux plaques près de la grille.</ref>, avec une plaque citant un extrait d'une lettre de Madame de Sévigné qui visite les lieux le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1833, est construit le premier pont sur la Loire, qui est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'activité industrielle métallurgique a connu une grande importance pour le développement de Cosne jusqu'à aujourd'hui. Les années 1990 et le début de la décennie 2000 ont connu une large crise dans ce secteur qui fut l'activité principale de la ville pendant plusieurs siècles.

Transports

La ville est reliée à Paris en voiture par l'« autoroute de l'Arbre » A77 et la RN 7 et en train par la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache qui assure des liaisons entre Clermont-Ferrand et Paris-Bercy.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était reliée à Saint-Amand-en-Puisaye par un train en voie métrique appelé le Tacot (locomotive de type Corpet-Louvet) qui servait notamment à acheminer les poteries de Saint-Amand-en-Puisaye et serpentait à travers la campagne via Cours, Villeprevoir (première halte sise de nos jours sur un sentier de randonnée : « le chemin du Tacot » ; la gare est visible et restaurée intacte par ses propriétaires) puis Saint-Loup, Alligny-Cosne et Saint-Vérain (où la gare est aussi visible). La faible rentabilité du transport voyageurs et les Modèle:Nobr à niveau non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne.

Le viaduc de Port-Aubry<ref group="Note">Ménétréol-sous-Sancerre, commune proche au sud de Cosne, compte deux anciens viaducs ferroviaires.</ref>, construit en 1890-1893 sous la direction d'Armand Moisant, se dresse au-dessus de la Loire en amont de la ville. Long de Modèle:Nobr, il relie Port-Aubry (lieu-dit situé au sud de Cosne) à Bannay (Cher). Cet ouvrage de la ligne de Saint-Germain-du-Puy à Cosne-Cours-sur-Loire a été construit par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, d'où le nom qui lui est donné localement de « pont du P.-O. ».

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Fichier:Hôtel ville Cosne Cours Loire 6.jpg
Mairie.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Fichier:Eden Cinéma.jpg
Centre-ville : pont fleuri sur le Nohain, près du cinéma Éden.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Jumelages

Économie

Une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre est située dans la ville.

La ville est, notamment, le siège de :

Culture locale et patrimoine

Fichier:Salle de la Chaussade, intérieur côté Loire - pont.jpg
Le pont, le bord de Loire depuis la salle de la Chaussade.

Lieux et monuments

Civils

Religieux

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • A. Faivre, Cosne à travers les âges. Essai historique et archéologique, 1895 (réimpression : éditions Horvath, 1986)
  • Paul Detroy, Flâneries dans le passé. Cosne au gré des jours… et des siècles…, Cosne, imprimerie Pontaut, 1934
  • Marcel Van Nieuwenberg, Cosne autrefois à travers les cartes postales et vers l'an 2000, Office municipal de la culture, Cosne-sur-Loire, 1994

Articles connexes

Modèle:Catégorie détaillée

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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