Puma
Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxon Modèle:Taxobox répartition
{{#ifeq: LC |DD||[[Image:Status iucn{{#ifeq: LC |CD|2.3|3.1}} {{#ifeq: LC |jamais|blank| LC }}-fr.svg|alt=( LC )|link=|244px]]
}}
LC {{#if:| {{{2}}}}} : {{#ifeq: LC |CR|
| }}Modèle:UICN LC{{#if: |
{{{3}}}}}
{{#ifeq:0|0|[[Catégorie:Statut UICN Modèle:UICN LC]]|}}
| I =I| II =II| III =III| #default =I}}.svg|link=|alt=Sur l'annexe II de la CITES|30px]] Annexe II , {{#if: 04/02/1977 |Rév. du 04/02/1977 |Date de révision inconnue}}{{#if: sauf : Puma concolor coryi
Puma concolor costaricensis
Puma concolor couguar |
sauf : Puma concolor coryi
Puma concolor costaricensis
Puma concolor couguar }}{{#ifeq:0|0||}}
Le puma (Puma concolor), également appelé lion de montagne, cougar (Canada), couguar ou cougouar (orthographes françaises), est un mammifère carnivore qui appartient à la famille des félidés.
C'est un animal solitaire qui vit en Amérique. Difficile à observer, il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ».
Description
Pelage
Le pelage du puma est uniforme (concolor signifie « d'une seule couleur »), même si l'on devine parfois des rayures sur ses membres antérieurs<ref name="Véron189" />. La couleur reste dans les tons fauves et varie du brun roux, dans les régions tropicales, au gris jaune, dans les régions arides. Le dessous du corps est plus clair, allant de la couleur crème au blanc<ref name="Veron108" />. La longueur des poils dépend du milieu naturel dans lequel l'animal vit : ils sont rudes et courts dans les régions chaudes et longs en régions froides. Les cas d'albinisme sont rares mais les cas de mélanisme sont fréquents<ref name="Larousse70" />. Un unique cas de leucisme (« Puma blanc ») est observé dans les années 2010 à l'état sauvage dans le parc national de Serra dos Órgãos<ref>Parque Nacional da Serra dos Órgãos / Carte.</ref>,<ref name="CatNews68_38" />.
Tête
Le puma possède une petite tête de forme arrondie munie d'oreilles courtes, rondes et écartées. Le revers de l'oreille est noir. La fourrure du menton est blanchâtre comme celle du museau. La truffe est rose. La couleur des yeux varie du vert au jaune ambré et son champ de vision est très large<ref name="characters" />.
Aspect général et mensurations
En moyenne, le mâle mesure entre Modèle:Unité et Modèle:Unité de longueur, le record étant de Modèle:Unité, queue comprise<ref name="Véron189" />. Celle-ci représente un tiers de la longueur de l'animal<ref name="EncycloBrit" />. La masse du puma est comprise en moyenne entre Modèle:Unité pour les mâles ; le plus gros individu connu faisait Modèle:Unité<ref name="Larousse70" />. Sa taille varie de 60 à Modèle:Unité au garrot<ref name="EncycloBrit" />,<ref name="Larousse70" />. La femelle est moins grosse (environ 35 à Modèle:Unité<ref name="Larousse70" />) ; le mâle est de 40 à 60 % plus lourd que la femelle<ref name="catsgDesc" />. En outre, il existe une variation géographique de la taille : les plus grands spécimens vivent dans les montagnes Rocheuses et en Patagonie tandis que les plus petits évoluent dans les régions proches de l'équateur. Ainsi, les pumas vivant en région tropicale pèsent deux fois moins que les individus du sud du Chili ou du Canada<ref name="catsgDesc" />.
La silhouette du puma est fine et musclée et son postérieur est plus haut que sa tête ce qui lui permet de sauter facilement. Sa longue queue (entre 53 et Modèle:Unité<ref name="Jackson194" />,<ref name="Veron109" />), plus foncée à son extrémité, est l'une des caractéristiques du puma. Enfin, il possède quatre doigts munis de griffes longues, pointues et rétractiles. Ses pieds sont larges, ce qui permet d'avancer aisément dans la neige<ref name="Larousse70" />. Les pattes postérieures plus longues que les antérieures - ces premières étant, proportionnellement à la taille, les plus longues de toutes les espèces de félins<ref name="catsgDesc" /> - sont une adaptation au bond<ref name="Jackson189" />.
Performances physiques
Le puma peut courir jusqu'à Modèle:Unité<ref name="NHN" />,<ref name="dinosoria" />, mais seulement sur de courtes distances. En outre, il peut franchir jusqu'à Modèle:Unité<ref name=surpasse/> en longueur, d'un bond à partir d'une position fixeModèle:Refsou. Enfin, il est capable de faire des bonds atteignant Modèle:Nobr de haut, sans élan<ref name=surpasse/>. C'est un animal qui nage bien mais il ne le fait qu'en cas de menace. Pour les besoins de la chasse ou en cas de menace, il est capable de grimper aux arbres et de faire preuve d'une grande agilité.
Reproduction et comportement
Cycle de vie
Le puma est un animal solitaire. Les mâles et les femelles ne se rencontrent qu'en période d'accouplement (environ deux semaines<ref name="Jackson192" />). L'œstrus dure huit à quatorze jours<ref name="catsgEco" />. Les pumas peuvent se reproduire toute l'année, toutefois, on observe souvent un pic de naissances durant la saison chaude (d'avril à septembre en Amérique du Nord)<ref name="catsgEco" />. Le taux de recrutement est de Modèle:Unité à Modèle:Unité par femelle en âge de procréer<ref name="catsgEco" />. La maturité sexuelle est atteinte pour les deux sexes dès l'âge de deux ans, parfois dès vingt mois<ref name="catsgEco" />. Cependant, la première reproduction se produit plus probablement lorsque la femelle a pu s'établir sur un territoire<ref name="catsgEco" />.
Après une gestation d’environ trois mois<ref name="Veron110" /> (entre 88 et Modèle:Nobr<ref name="Jackson194" />) la femelle met au monde jusqu'à six petits, généralement deux ou trois<ref name="Jackson192" />. La femelle met bas dans une tanière qui peut être des fourrés, une cavité rocheuse ou encore un arbre creux<ref name="Larousse72" />. Les petits restent avec leur mère jusqu'à leur deuxième année<ref name="Family" />,<ref name="catsgEco" />. L'intervalle entre deux naissances est de dix-huit à trente mois<ref name="catsgEco" />. À la naissance, les jeunes pèsent de 600 à Modèle:Unité<ref name="Jackson194" />,<ref name="Larousse72" />,<ref name="Veron109" /> et ont un pelage brun jaunâtre avec des points noirs ou marron qui disparaissent vers l'âge de Modèle:Nobr. Les chatons ouvrent les yeux à dix jours et mangent de la viande à six semaines<ref name="Larousse72" />, mais l'allaitement dure plus de trois mois<ref name="Veron110" />.
Dans son environnement naturel, un puma vit environ huit à dix ans<ref name="Jackson194" />,<ref name="Larousse72" /> ; en captivité, sa longévité peut dépasser Modèle:NobrModèle:Refnec. La proportion respective des mâles et des femelles, adultes, est généralement de deux femelles pour un mâle. La mortalité naturelle des adultes est inférieure à 5 %<ref name="catsgEco" />. La mortalité causée par la chasse sportive peut être particulièrement élevée pour les mâles adultes et subadultes<ref name="catsgEco" />. La mortalité est probablement plus élevée dans les zones de forts conflits intraspécifiques, comme les populations soumises à la chasse (conflits pour acquérir un territoire plus fréquents du fait de la disparition des individus prélevés) et dans les zones à faibles ressources alimentaires<ref name="catsgEco" />.
Vocalisations
Les cris du puma diffèrent selon les circonstances : très aigus ou ressemblant à un sifflement en période de rut<ref name="faune" /> ; ils peuvent faire aussi penser à un fort ronronnement. Pendant la saison de l'accouplement, les pumas émettent des sortes de miaulements (ou feulements) puissants<ref name="Jackson192" />,<ref name="EncycloBrit" />. Le puma ne rugit pas en raison de l'ossification totale de son appareil hyoïde<ref name="Veron110" />. Il émet un gémissement aigu pour menacer les intrus osant s'aventurer sur son territoire.
Les proies
Amérique du Nord | Cerf de Virginie, cerf mulet, orignal, antilope d'Amérique ; coyote, souris, lièvre, martre, mouffette, porc-épic ; mouflon, chèvre des montagnes Rocheuses, ourson ; dindon sauvage, poisson, limace, sauterelle |
---|---|
Argentine | Huemul, guanaco, cerf des Andes |
Brésil | Daguet, cerf des pampas, fourmilier |
Paraguay | Paca, agouti, nandou d'Amérique, pécari |
Forêt équatoriale | Singe |
Les pumas sont carnivores, ils attaquent en général les grands mammifères comme les cerfs ou les élans mais aussi des animaux plus petits si nécessaire, jusqu'à pêcher ou se nourrir d'insectes<ref name="Larousse72" /> ou de lézards<ref name="Veron109" />. En moyenne, un puma d'Amérique du Nord consomme un cerf tous les sept à dix jours, parfois plus pour une femelle avec des petits<ref name=characters/>. Enfin, le puma peut tuer des animaux d'élevage (chevaux, moutons, vaches, chèvres, etc.)<ref name="Larousse72" />.
Les pumas chassent seuls, à l'aube ou au crépuscule, le jour en montagne<ref name="Veron109" />. Ils traquent leur proie et l'approchent par derrière. Ils la tuent en mordant la base du crâne, brisant le cou de leur victime. Ils peuvent ainsi s'attaquer à des animaux beaucoup plus gros qu'eux. Ils enterrent ensuite la carcasse ou la recouvrent partiellement afin de la protéger quelques jours des charognards avant de revenir pour s'en nourrir. Les pumas arrachent les poils des carcasses, ce qui est une spécificité de l'espèce<ref>Modèle:Lien web</ref>. Comme tous les prédateurs, ils changent de proies selon l'abondance de ces dernières. Ainsi, sur une zone où l'on avait réintroduit une espèce de mouflon dit mouflon canadien (Ovis canadensis), on a constaté que les pumas ont augmenté leur prédation sur cette espèce alors que les populations de cervidés (leur nourriture préférée) avaient diminué<ref name="Kamler2002" />.
Déplacement et territorialité
Les mâles adultes occupent un territoire moyen de Modèle:Unité environ (de 100 à Modèle:Unité)<ref name="Jackson192" />, qui est marqué par leur urine, leurs déjections ou des traces de leurs griffes sur les troncs, accompagnées d'un marquage odorant ; comme les autres félins, le puma possède des glandes sudoripares au niveau des pelotes digitales et plantaires. Le territoire des femelles est plus restreint (moins de Modèle:Unité en général), ce qui implique que le territoire d'un mâle recouvre plusieurs territoires de femelles.
Des suivis de jeunes couguars, par radiobalise, dans un habitat relativement fragmenté, en Californie, ont montré qu'ils trouvent assez facilement les corridors biologiques qui leur conviennent et les écoducs leur permettant de traverser une autoroute<ref name=dispersionBeier95/>. La dispersion se fait au moment de l'abandon des petits par la mère en bordure de son domaine vital. Le jeune reste dans un rayon de Modèle:Unité à proximité durant Modèle:Nobr et explore ensuite son nouvel environnement dans la direction opposée à celle prise par la mère. L'âge moyen à la dispersion était de Modèle:Nobr (extrêmes : Modèle:Nobr)<ref name=dispersionBeier95/>. Les animaux fréquentent facilement les lisières ville-forêt et les corridors biologiques et écoducs, et semblent apprécier l'absence d'éclairage artificiel direct ou indirect<ref name=dispersionBeier95/>, si ce n'est l'absence de pollution lumineuse.
Compétition interspécifique
Le jaguar (Panthera onca) partage son aire de répartition nord avec l'aire sud du puma. Les cas de coexistence ne sont pas rares. Les deux espèces ont souvent été étudiées conjointement. Dans les zones tropicales, le puma est plus petit que dans les zones tempérées de son aire de répartition et chasse un plus grand nombre d'espèces, qui sont également de plus petite taille<ref name="Iriarte" />. Le puma subit la concurrence du jaguar qui ne lui laisse que des proies de taille moyenne<ref name="Larousse72" />. La compétition interspécifique avec le jaguar dans les zones tropicales est un facteur probable de ces différences<ref name="Iriarte" />,<ref group="Note">Les autres facteurs d'explication probables sont la disponibilité et la vulnérabilité des proies ainsi que les contraintes d'un habitat fermé.</ref>. Dans le parc national Santa Rosa au Costa Rica, il a été observé que les carcasses de proies fraichement tuées par un jaguar (des tortues de mer) sont par la suite visitées par un ou des pumas et jaguars<ref group="Note">L'étude ne permettait pas de connaître quel jaguar a tué la proie, ce qui ne permet pas de savoir si le jaguar qui se nourrit sur la charogne est celui qui l'a tuée.</ref>,<ref name="CatNews67" />. Le puma est plus fréquemment observé durant la journée, tandis que le jaguar est plus nocturne<ref name="CatNews67" />. Cette observation montre que le jaguar est relativement tolérant envers les autres prédateurs qui visitent les charognes qu'il a tuées<ref name="CatNews67" />. Le jaguar peut s'attaquer aux jeunes pumas<ref>Adrienne Farrell Jackson et Peter Jackson, Modèle:Opcit, « Puma », p. 192.</ref>.
Le puma a peu de prédateurs mais en Amérique centrale et Amérique du Sud, il peut être attaqué par le jaguar et l'anaconda. En Amérique du Nord, il peut se trouver confronté à un grizzly ou à une meute de loups.
Habitat et répartitions
Habitat
Le puma occupe une grande variété d'habitats<ref name="catsgHab" />. Il se rencontre dans divers écosystèmes tels que les déserts arides, les zones de broussailles semi-arides, les forêts de conifères, les prairies et savanes inondées et les forêts tropicales humides<ref name="catsgHab" />. Il n'est pas présent dans les régions côtières fortement anthropisées et dans les hautes Andes. Le puma se rencontre jusqu'à Modèle:Unité d'altitude<ref name="catsgHab" />.
Répartition
Avant la colonisation et l'explosion démographique du territoire, le puma occupait tout le continent américain : de la Colombie-Britannique au sud de l'Argentine. Le puma est l'animal terrestre qui occupe l'aire la plus étendue du Nouveau Monde, couvrant près de Modèle:Nobr de latitude. Le puma est également le félin le plus répandu après le chat domestique sur le continent américain.
Le puma est absent des îles (Caraïbes, Antilles), de l'Uruguay ainsi que du centre et de l'est de l'Amérique du Nord. Il était autrefois présent dans les forêts du Modèle:Page h' mais il a disparu à la suite de l'extinction des grands ongulés dans cette région<ref name="Larousse70" />. Il a été beaucoup chassé aux {{#switch: XX
| e | er | = {{#switch: XX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} : on recensait en moyenne Modèle:Nobr tués par an en Colombie-Britannique entre 1910 et 1957<ref name="Larousse72" />. Le puma peut occuper une grande variété d'habitats mais l'extension humaine l'a repoussé en montagne, dans une forêt morcelée et considérablement réduite depuis la colonisation européenne, dans les prairies, les déserts et les étendues sauvages du continent américain. On le trouve jusqu'à Modèle:Unité dans la cordillère des Andes<ref name="Jackson191" />.
Le puma est classé en annexe II de la CITES, c'est-à-dire en espèce vulnérable. Les pumas de Floride et d'Amérique centrale appartiennent à l'annexe I et sont menacés d'extinction<ref name="CITES" />,<ref name="Jackson192" />,<ref name="Larousse70" />. La chasse du puma est en général interdite ou réglementée, sauf au Guyana, en Équateur et au Salvador<ref name="Larousse72" />. Les réserves et les parcs naturels tentent de préserver leur habitat (Yosemite, Yellowstone, Río Plátano, IguazúModèle:Etc.). Cependant, certains éleveurs, dont les troupeaux sont menacés, les abattent ou les empoisonnent.
Le cougar au Québec
L'espèce se trouvait autrefois dans presque toute l'Amérique du Nord, sur le territoire des cerfs, sa source de nourriture principale. Il a cependant été victime de la chasse pendant près de deux siècles, sa fourrure étant prisée et sa présence n'étant pas la bienvenue près du bétail. La sous-espèce de l'Est, Puma concolor couguar, qui occuperait actuellement le Sud-Est du Canada (Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse), avait apparemment disparu dès la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais une faible population semble encore subsister dans une partie de son aire de répartition historique<ref name="Lexpress" />.
Au Québec, sa population n'a probablement jamais été abondante<ref name="MFFP" />. Seules quelques centaines d'observations ont été rapportées depuis 1955 : la majorité d'entre elles sont antérieures à 1991, période durant laquelle les mentions de cougar étaient systématiquement recueillies<ref name="MFFP" />. Les mentions proviennent de la partie méridionale de la province, au sud du Modèle:50e, essentiellement dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de l'Estrie et du Bas-Saint-Laurent<ref name="MFFP" />. Cependant, un seul signalement a été confirmé en 1992 lorsqu'un individu a été abattu en Abitibi-Témiscamingue. Une analyse génétique a démontré que l'individu provenait d'une sous-espèce présente en Amérique du Sud et il est probable que cet animal se soit échappé d'un parc zoologique ou gardé en captivité<ref name="MFFP" />. Les principaux facteurs limitatifs de la présence du cougar au Québec seraient liés aux diverses activités humaines et au morcellement des populations, qui rendrait difficiles les rencontres lors de la période d'accouplement<ref name="MFFP" />.
La présence du cougar fait l'objet d'un suivi au Québec. Un système de collecte des observations (rapports d'observation) et d'analyse de leur qualité est en place dans chaque région par les bureaux de Protection de la Faune du Québec<ref name="MFFP" />. La présence d'environ huit individus répartis à travers la province est confirmée par les scientifiques<ref name=canadascp/>. En 2005, le ministère de la faune et des parcs du Québec a officiellement confirmé la présence du puma dans trois régions du Québec : la Capitale-Nationale (Québec), la Gaspésie et le Saguenay–Lac-Saint-Jean. D'autres observations auraient été faites dans le Centre-du-Québec et l'Estrie. Un puma a d'ailleurs été filmé dans un champ de Fortierville en Modèle:Date-, alors qu'un autre a été aperçu et clairement identifié le Modèle:Date- à la forêt Montmorency, située à environ Modèle:Unité au nord de la ville de Québec, près du parc national de la Jacques-Cartier. Un autre a également été observé au printemps 2007 dans le Parc de la Gatineau, dans l'Outaouais<ref name=canadascp/>.
Un biologiste du Parc national de Forillon en Gaspésie a confirmé que six échantillons de poils de cougar ont été recueillis dans le parc entre 2003 et 2010, dont le dernier en Modèle:Date-. Le projet d'observation a ensuite été arrêté puisqu'il ne visait qu'à confirmer la présence. Les tests génétiques ont permis de conclure qu'il s'agissait d'un cougar de l'Est<ref name="LeSoleil" />. Cependant, il existe un débat chez les biologistes concernant les dispositifs de prélèvement des échantillons et l'existence même de cougars vivant à l’état sauvage au Québec<ref name="Erudit" />,<ref name="erudit2" />.
Les pumas aux États-Unis
D'abord chassé jusqu'à sa quasi-extinction aux États-Unis, le puma fait un grand retour, avec une population estimée entre 10 000<ref name="Jackson194" /> et Modèle:Unité dans l'Ouest du pays, principalement dans les montagnes Rocheuses. L'animal est présent dans quatorze États de l'Ouest et en Floride<ref name="Range" />. On estime entre 4 000 et 6 000 le nombre de lions des montagnes en Californie où il est protégé par la loi, entre 4 500 et 5 000 au Colorado ; les couguars de Floride sont estimés à une cinquantaine et constituent la sous-espèce la plus menacée du continent américain. Dans les autres États, sa chasse est légalisée mais soumise à l'autorisation de l'Modèle:Langue<ref name="Range" />. Le Texas est le seul État où le puma peut être chassé librement.
La Panthère de Floride est une population de pumas qui était une sous-espèce selon l'ancienne classification (Puma concolor coryi). Autrefois présente dans tout le Sud-Est des États-Unis, elle survit dans le Sud de la Floride. Il ne subsisterait qu’une cinquantaine d'individus<ref name="ref-1" />. Elle est menacée d'extinction malgré les efforts du groupe de sauvegarde de la Panthère de Floride (The Florida Panther Recovery Team), fondé en 1976. Il y a actuellement un grand effort de la part de l’État de Floride pour sauver ces panthères locales, leur nombre étant en effet en inquiétante diminution : élevage en captivité, préservation du gibier, reproduction artificielleModèle:Etc. Néanmoins, la nouvelle classification permet d’envisager une reproduction de préservation par croisement avec d’autres anciennes sous-espèces moins menacées de couguars d’Amérique du Nord, qui sont dans la même lignée phylogénétique, et de parvenir, par sélection, à retrouver les caractères de la Panthère de Floride, avec l’aide d’élevages ou parcs naturels d’autres États.
Les pumas tentent de reconquérir l'Est du pays, suivant les criques et les cours d'eau, ils ont à présent atteint les États du Missouri et du Michigan. Cette évolution pourrait permettre d'en trouver sur la quasi-totalité du territoire des États-Unis, mais la réintroduction du loup dans les montagnes Rocheuses est une menace pour le puma qui était jusque-là le seul grand prédateur carnivore avec l'ours dans ce territoire. Il y a par exemple environ Modèle:Nobr dans le parc du Yellowstone<ref name="lion" /> contre Modèle:Nobr<ref name="rmw" />.
À cause de l'urbanisation, les pumas se retrouvent de plus en plus fréquemment en contact avec l'homme, surtout dans les zones riches en cerfs, leur proie naturelle. Beaucoup de ces félins meurent percutés par des automobiles ou des camions (voir mortalité animale due aux véhicules). Si on a compté des attaques d'animaux domestiques (chats, chiens), ils ne se tournent que très rarement vers le milieu anthropisé pour trouver de la nourriture. Le Modèle:Date-, le puma de l'est américain est officiellement annoncé par l'USFWS comme étant éteint aux États-Unis<ref name="Lexpress" />. Ce cougar était sur la liste des espèces menacées depuis 1973, mais sa disparition était suspectée depuis les années 1930<ref>Modèle:Lien web</ref>. En fait, le statut de cette population en tant que sous-espèce est incertain, et des migrations d'individus de l'ouest de la répartition sont possibles<ref name="FWS" />,<ref name="NYT" />.
Après y avoir été exterminé par la chasse et la destruction de vastes superficies d'habitats naturels, le couguar a été confiné aux États de l'ouest des États-Unis depuis presque un siècle<ref name=Larue2015/>. Il semble lentement recoloniser des zones situées plus à l'Est du pays<ref name=Larue2015/>. Une modélisation écologique publiée en Modèle:Date-, basée sur plus de quarante années de statistiques populationnelles croisées à des informations sur l'éthologie et l'habitat de l'espèce laisse attendre une réapparition de populations de cougars dans les États du Midwest entre 2015 et 2040<ref name=Larue2015/>, à condition qu'il soit suffisamment accepté, ce qui implique selon les chercheurs une approche intégrée de la présence potentielle d'un grand carnivore dans la région.
Interactions avec l'homme
Les activités humaines affectent la population de puma en raison de la fragmentation ou de la disparition de ses habitats, de la pression de la chasse et du dérangement que subit l'espèce. Les pumas sont très discrets, n'attaquent que très rarement l'homme et dépensent beaucoup d'énergie pour le fuir<ref name=Smith2015/>. Ceci peut arriver quand celui-ci s'aventure dans des zones sauvages ou que l'animal se sent menacé. De 1890 à Modèle:Date-, on a recensé environ Modèle:Nobr de pumas sur des humains en Amérique du Nord (dont Modèle:Nobr). Sans doute en raison d'une pression plus forte sur leurs territoires, le phénomène semble s'intensifier avec Modèle:Nobr dans les années 1980 dont neuf mortelles en Amérique du Nord<ref name="Jackson194" />.
Le puma peut être apprivoisé. Inscrit à l'annexe ll de la Convention sur le commerce international des espèces de faunes sauvages, il peut donc être commercialisé avec un permis. Des fermiers en adoptent en Argentine et les laissent en liberté sur l'exploitation, où l'animal se révèle joueur et convivial.
Les efforts que le cougar fait pour ne pas être aperçu par l'homme ont un coût important en termes d’énergie dépensée, et secondairement aussi en termes de chances de survie<ref name=Smith2015/> ; c'est la conclusion d'une étude récente (2015) basée sur le suivi à distance (grâce à des balises GPS) de Modèle:Nobr dans les montagnes de Californie (de 2008 à 2013). Un logiciel spécial a identifié Modèle:Nobr vers lesquels ces couguars retournaient plusieurs fois de suite durant plusieurs jours (ce qui est un indice fort qu'ils avaient attaqué une proie dans ce secteur)<ref name=Smith2015/>. L'étude a montré que dans les zones de ce territoire un peu plus urbanisées (Modèle:Nobr par hectare), les femelles couguars ont tué 36 % de chevreuils de plus par rapport à celles qui vivaient dans des zones pas ou peu habitées, et qu'elles passaient moins de temps à se nourrir sur chaque carcasse, alors qu'une telle différence n'a pas été constatée chez les mâles)<ref name=Smith2015/>. Les auteurs supposent que les femelles doivent dépenser beaucoup plus d'énergie pour à la fois rester discrètes et chasser pour leur progéniture quand elles vivent à proximité de l'homme, et que ceci se paye en termes de Modèle:Citation (Ainsi, l'une des femelles suivies a perdu trois de ses portées en trois ans, et c'est celle qui vivait dans l'habitat le plus anthropisé<ref name=Smith2015/>).
Le puma fait partie des félins pouvant attaquer l'être humain. Entre 1890 et 1990, Modèle:Nobr de pumas, dont Modèle:Nobr ont été répertoriées aux États-Unis et au Canada. Les deux tiers des attaques portaient sur des enfants jusqu'à neuf ans et tous les décès sont survenus sur des jeunes de moins de treize ans. Plus du tiers des incidents ont eu lieu sur l'île de Vancouver, ce qui est peut-être un cas d'apprentissage de prédation. 40 % des attaques ont lieu en été, ce qui est probablement dû aux sorties en nature plus fréquentes de l'homme en cette période. La majorité des attaques avaient lieu dans le dos de la victime. Bien qu'en forte augmentation sur la période étudiée, les tentatives de prédation reçoivent une couverture médiatique importante en comparaison d'autres prédateurs statistiquement plus dangereux pour l'homme, comme les chiens<ref name="Kruuk2005" />.
Sauvegarde
Des lignes directrices ont été proposées pour sa protection et gestion<ref name="CougarManagement" />, mais dans la nature, comme la plupart des grands carnivores, cet animal est souvent victime de collision avec des véhicules, empoisonnement, ou est mal accepté par les propriétaires de terrain, de gibier ou d'animaux d'élevage<ref name="Riley2000" />,<ref name="Teel2002" />.
Taxonomie
Phylogenèse
La phylogenèse est l'étude des fossiles d'un animal afin d'en préciser son apparition et son évolution. Cependant, il existe assez peu de fossiles de félins, et la phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques (Cf. ADN). Le premier félin daterait d'il y a Modèle:Nobr d'années<ref name="Johnson2006" />. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à Modèle:Nobr d’années. Des analyses génétiques effectuées en 2006 ont montré que ces lignées ont divergé dans l’ordre de leur citation : le genre Puma est donc la troisième lignée à se différencier<ref name="Johnson2006" />,<ref name="CatNewsSI17" />. La lignée du Puma a probablement divergé il y a plus de huit millions d'années selon l'horloge moléculaire<ref name="CatNewsSI17" />. Les félins nord-américains ont ensuite envahi l’Amérique du Sud par l’isthme de Panama il y a Modèle:Nobr d’années durant le grand échange interaméricain.
Le puma n'est pas doté d'un os hyoïde élastique et de larges cordes vocales, ce qui ne lui permet pas de rugir<ref name="catsgDesc" />. La capacité de rugir grâce à un os hyoïde peu ou pas ossifié est l’hypothèse historique ayant permis de classer les différentes espèces en félins Modèle:Citation de la sous-famille des panthérinés et les Modèle:Citation de la sous-famille des félinés<ref name="purring" />. Ainsi, le puma est le plus grand des félins de la sous-famille des Felinae et possède des caractéristiques similaires aux grands félins de la sous-famille des Pantherinae<ref name=MSW3/>. Le Puma fut d’abord considéré comme un membre du genre Felis (Felis concolor). Dès 1834, Jardine propose de classer le puma dans un genre à part<ref name="theseVet" /> : Puma. Le puma a alternativement fait partie du genre Felis puis Puma<ref name="MSW6" />. Les différentes références taxinomiques s’accordent à présent pour le rattacher au genre Puma, qui a contenu une seule autre espèce : le Jaguarondi (Puma yagouaroundi). Des études ont montré que le puma et le Jaguarondi sont étroitement proches du guépard<ref name="Johnson2006" />,<ref name="Culver" />. Anatomiquement, la colonne vertébrale du puma est longue, comme celle du guépard, et lui permet une flexion lombaire étendue par rapport aux autres félins<ref name="catsgDesc" />. La nature de cette relation est cependant mal définie : une première hypothèse serait que les lignées du Guépard et du Puma aient divergé en Amérique (Guépard américain) puis que le guépard soit retourné vers l’Ancien Monde<ref name="Johnson2006" />,<ref name="Culver" /> ; une autre suggère que le guépard a évolué indépendamment sur l'Afro-Eurasie<ref name="Barnett2005" />.
Le Puma d’Amérique du Nord présente un haut niveau de similarité génétique, ce qui suggère que l’espèce actuelle descend d’un petit groupe d’individus. Culver et al. pense que les populations nord-américaines de Puma concolor ont été extirpées durant les extinctions du Pléistocène il y a environ Modèle:Unité (Holocène) puis que les populations sud-américaines ont par la suite repeuplé le Nord de l’Amérique<ref name="Culver" />.
Sous-espèces
Jusqu’à la fin des années 1990, de Modèle:Nobr différentes ont été validées. Certains auteurs ont même avancé jusqu’à Modèle:Nobr différentes<ref>A. Barcet, Modèle:Op. cit., p. 15</ref>. Les différences majeures entre ses différentes subdivisions de l'espèce étaient la localisation et la taille du corps : la plupart de ces formes ne prenaient pas en compte la variabilité naturelle entre les individus. Une étude génétique effectué en 2000 sur l’ADN mitochondrial a diminué drastiquement le nombre de sous-espèces, passant d’une trentaine à six<ref name="Culver" />,<ref name=MSW6/>,<ref name="UICN" /> :
- le puma de l’Est de l’Amérique du Sud (Puma concolor capricornensis<ref name="UICN" /> ou anthonyi<ref name="MSW" />), officiellement déclaré éteint par les États-Unis, inclut les anciennes sous-espèces acrocodia, borbensis, anthonyi, concolor, greeni et nigra<ref name="MSW" /> ;
- le puma d’Argentine (Puma concolor cabrerae) inclut les anciennes sous-espèces hudsonii et puma<ref name="MSW2" /> ;
- le puma du Costa Rica (Puma concolor costaricensis) répandu en Amérique centrale, et notamment du Nicaragua au Panama ;
- le puma d’Amérique du Nord (Puma concolor couguar) inclut les anciennes sous-espèces arundivaga, aztecus, browni, californica, coryi, floridana, hippolestes, improcera, kaibabensis, mayensis, missoulensis, olympus, oregonensis, schorgeri, stanleyana, vancouverensis et youngi<ref name="MSW3" />. Il est répandu sur l'Amérique du Nord et l'Amérique centrale jusqu'au nord du Nicaragua ;
- le puma du Nord de l’Amérique du Sud (Puma concolor concolor) inclut bangsi, incarum, osgoodi, soasoaranna, sussuarana, soderstromii, sucuacuara et wavula<ref name="MSW5" /> ;
- le puma du Sud de l’Amérique du Sud (Puma concolor puma) inclut araucanus, concolor, patagonica, pearsoni et puma<ref name="MSW4" />.
De nouvelles études menées sur le génome mitochondrial ont réduit le nombre de sous-espèces à deux : Puma concolor concolor (Linné, 1771) présent en Amérique du Sud et Puma concolor cougar (Kerr, 1792) réparti en Amérique du Nord et Centrale<ref name="catsgDesc" />,<ref name="CatNewsSI17" />, et peut-être au nord-ouest des Andes. Les populations nord-américaines se seraient étendues au reste de l'Amérique vers Modèle:Unité<ref name="CatNewsSI17" />.
Culture
Noms attribués
Le mot Modèle:Citation Modèle:MSAPI est dérivé d’un mot quechua introduit en français par l'intermédiaire de l'espagnol. Il est attesté en espagnol depuis 1602<ref name="CNRTLPuma" />. Les Incas les tuaient lorsqu'ils s'attaquaient aux guanacos et aux vigognes<ref name="Larousse72" />. Le terme Modèle:Citation Modèle:MSAPI est orthographié de diverses manières (Modèle:Citation et parfois Modèle:Citation, qui se prononce Modèle:MSAPI<ref name="OQLF" />) au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Brésil, les Amérindiens Tupi appelaient l'animal susuarana, déformé ensuite par les Portugais en suçuarana puis cuguacuarana et qui devint au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le Modèle:Citation du naturaliste français Buffon. Le mot se serait peu à peu altéré : la cédille est perdue, puis les sons Modèle:MSAPI et Modèle:MSAPI sont confondus<ref name="ref-1" />,<ref name="Name" />,<ref name=CNRTLCougar/>.
Les différents noms et expressions utilisés pour désigner le Puma reflètent la diversité des langues et des cultures du continent américain. Il est inscrit au livre Guinness des records en tant qu’animal ayant le plus grand nombre de dénominations, plus de quarante noms différents juste pour l’anglais, probablement grâce à sa large distribution en Amériques<ref name="Guiness" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En français, il existe également de nombreux termes synonymes tels que Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref name=CNRTLCougar/>. Au Québec, l'Office québécois de la langue française recommande l'utilisation du terme « cougar »<ref name="OQLF" /> ; les mots « cougouar », « puma », « lion des montagnes » et « lion de montagne » sont moins fréquemment utilisés dans la province canadienne<ref name="OQLF" />.
Les peuples amérindiens le baptisèrent de façons diverses : il était par exemple Modèle:Citation pour les Mayas. Les peuples qui occupaient les rives des Grands Lacs pensaient que sa queue attisait les tempêtes<ref name="Jackson191" /> et l'appelaient Erielhonan, ce qui signifie Modèle:Citation. Le nom du lac Érié dérive de cette appellation<ref name="Name" />. Le félin est discret, il ne chasse qu'à la tombée de la nuit ou au lever du jour : c'est pourquoi il a été aussi surnommé le Modèle:Citation (Modèle:Langue en anglais). Lorsque Christophe Colomb découvrit le puma, il crut que c'était un lion : les Américains l'appellent encore Modèle:Langue, Modèle:Citation. En anglais, le Puma est également appelé Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation et Modèle:Citation. Le président américain Theodore Roosevelt le surnommait le Modèle:Citation
Importance dans les cultures précolombiennes
Les civilisations précolombiennes vénéraient le puma comme un dieu ou un être surnaturel, à l'instar du jaguar. Dans les Andes, le dieu Viracocha est représenté par le motif du puma sur la porte du Soleil de Tiahuanaco. Pour les Incas, lors des éclipses de Soleil, Inti, dieu du soleil, était dévoré par un monstre céleste assimilé à un puma<ref name="Veron115" />. Les pumas étaient vus comme les représentants des dieux de la montagne. Lorsque ce phénomène céleste se produisait, les paysans des Andes faisaient là encore un maximum de bruit mais cette fois, pour effrayer le félin. Le nom du lac Titicaca signifie le « lac des pumas de pierre ». Les plans de la ville de Cuzco au Pérou auraient été conçus en reprenant la silhouette du félin<ref name="Jackson191" />,<ref name="Veron115" />.
Les Anasazis lui vouaient un culte. Au Nouveau-Mexique, les Cochites ont sculpté deux pumas en pierre grandeur nature pour un autel et les Zuñis emportaient avec eux des amulettes en pierre représentant le félin<ref name="Veron115" />. D'autres peuples le chassaient pour s'en nourrir ou pour sa peau. Dans les croyances animistes des peuples d'Amérique du Nord, l'esprit du puma est celui du chef qui s'impose sans utiliser la violence ou la contrainte<ref name="Name" />. Il est un modèle de persévérance et de détermination, car il attend patiemment le passage d'une proie du haut d'un arbre ou d'un rocher. Le puma est un animal très vénéré de la mythologie andine. Il y occupe une place similaire à celle du lion dans le bestiaire occidental.
Culture populaire
Eugène Delacroix
Musée d'Orsay, Paris<ref>Delacroix, Musée d'Orsay</ref>
- Actuellement, le puma sert de logo à une grande marque allemande de la confection, Puma.
- Le puma est à la base de la dernière pièce d'Olivia Rosenthal : Les félins m'aiment bien qui a été créée en Modèle:Date- au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis. Dans cette pièce, l'animal symbolise une menace énigmatique et dévorante.
- Les Panthers de la Floride, une équipe de la LNH, font référence au puma qui subsiste dans le sud de la Floride.
- Le puma est l'animal de totem du guerrier shavashava Oumpah-Pah, dans la bande dessinée éponyme de Gosciny et Uderzo.
- BYU Cougars est le nom d'un club omnisports universitaire de la Brigham Young University à Provo (Utah). Les équipes des Couguars participent aux compétitions universitaires organisées par la National Collegiate Athletic Association. BYU fait partie de la division Mountain West Conference.
- Le Nittany Lions de Penn State, un puma, est l'emblème des clubs sportifs de l'université d'état de Pennsylvanie.
- L'équipe d'Argentine de rugby à XV porte le surnom de pumas. Cependant, l'animal représenté sur le blason de la sélection nationale est un jaguar surplombant les initiales UAR (Unión Argentina de Rugby)<ref>En 1965, lors d'un match Afrique du Sud-Argentine, un journaliste sud-africain a confondu le jaguar ornant le maillot argentin avec le puma, son cousin vivant dans la Pampa. Le terme "Los Pumas" a été repris par plusieurs journaux, faisant entrer l'appellation dans le jargon rugbystique, y compris en Argentine. </ref>.
- l'équipe de football de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM) évoluant en première division du championnat mexicain se nomment les Pumas.
- Les Cougars de Saint-Ouen-l'Aumône sont une équipe de football américain évoluant en élite dans le Val-d'Oise (Île-de-France).
- Les Cougars est aussi le nom du club de basket de Nancy, le Stade Lorrain Université Club Nancy Basket, le logo du club est un cougar griffant un ballon de basket.
- En 2007, la société Advanced Micro Devices a baptisé puma sa première plate-forme de composants pour les ordinateurs portables.
- Le Modèle:Page h' est aussi le nom de nombreux véhicules militaires.
- Le puma est également représenté dans le jeu vidéo Far Cry 5 en tant qu'allié du personnage principal sous le nom de Pêpêche<ref name="pepeche">Modèle:Lien web</ref>.
- Un puma apparait dans le film de 2019 L'Incroyable Aventure de Bella où il joue un rôle assez important dans le film.
Ethnologie
- La nation amérindienne des Ériés est aussi connue comme la nation du Chat (le Puma).
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Les félins
- Modèle:Larousse des félins
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:CITES species+
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim espèce Puma concolor (Linnaeus, 1771){{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:ADW
- Modèle:NCBI
- Modèle:UICN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de la IUCN/SSC Cat Specialist Group sur Puma concolor
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les Pumas de montagne, documentaire britannique de Matt Arkins réalisé dans les montagnes du Montana et les déserts de l'Utah.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la fondation en faveur des pumas (The Cougar Fund)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Un dossier sur le site du Washington Department Fish and Wildlife
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le couguar dans Faune et flore du pays (Canada)