Créances
Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Créances est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
Créances est une commune littorale de la Manche en Basse-Normandie. Dotée d'une plage de sable fin et d'un estran permettant la pêche à pied de coques (Cerastoderma edule) et lançons, Créances est la commune la plus peuplée du canton de Lessay (au recensement de 2011). Le territoire se compose de paysages variés : landes, dunes, havre…
La plage « Printania » toute de sable fin, peu fréquentée, permet baignades et bains de soleil. Depuis quelques années, un camping et des bungalows de bois attirent de nombreux touristes hollandais et allemands. Centre agricole, Créances devient de plus en plus un lieu de villégiature. De nombreuses familles s'y installent chaque été depuis la fin des années 1990. Deux restaurants, un centre commercial, une pharmacie, plusieurs boutiques (boulangeries, pâtisseries, marchand de journaux, charcutier-traiteur…), des gîtes ruraux et des villas à louer facilitent l'accueil des touristes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutances », sur la commune de Coutances, mise en service en 1974<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Créances est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,2 %), terres arables (24,6 %), prairies (17,8 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones humides intérieures (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %), zones humides côtières (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crienciæ en 1056<ref>Charte de fondation de l'abbaye de Lessay, citée par Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 432.</ref>, Crientiis entre 1035 et 1066<ref>Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 359, § 167.</ref>, Crientiæ en 1144<ref name="François de Beaurepaire">François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 107.</ref>, Dionis[us] de Crienciis en 1176<ref>Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 391, § 253.</ref>, ecclesia de Crienciis entre 1185 et 1188<ref>Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 299, § DCLXXIX.</ref>, Criences entre 1172 et 1189<ref>Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 317, § DCXC.</ref>, Crienches vers 1190<ref name="François de Beaurepaire"/>, Criencie en 1235<ref>Léopold Delisle, « Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Modèle:Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi », in Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 66a, § 412.</ref>, Crienciis en 1288<ref name="François de Beaurepaire"/>, ecclesia de Crienchiis en 1332<ref>Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 291E</ref>, parrochia de Creenciis en 1332<ref>Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 363C.</ref>, Crienches en 1377<ref name="François de Beaurepaire"/>, Creances en 1418<ref>Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie XXIII (3e série, 3e volume), 1re partie, Paris, 1858, p. 9b, § 79</ref>, Creances en 1427<ref>Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. I, 1879, p. 258, § LXXXVIII.</ref>, en 1634<ref>Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].</ref> et en 1635<ref>Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.</ref>, Créences en 1677<ref>N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.</ref>, Creance enre 1791<ref>Les Auteurs de l’Atlas National de France, Précis élémentaire et méthodique de la nouvelle géographie de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1791</ref> et 1792<ref>Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.</ref>, Créances en 1793<ref>Site Cassini.</ref> et en 1801<ref>Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.</ref>, la Créance en 1804<ref>Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 97c.</ref>.
Le toponyme pourrait être issu de l'anthroponyme gallo-romain Crientius<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou encore du substantif bas latin credentia selon François de Beaurepaire<ref name="François de Beaurepaire"/>, repris par René Lepelley qui ajoute qu'il signifie « confiance », sens qu'avait originellement l'ancien français créance et qui reste en français actuel l'une des significations de ce mot<ref name="Lepelley">Modèle:Ouvrage.</ref>. François de Beaurepaire pense à une station militaire gallo-romaine destinée à assurer la surveillance de la côte du Cotentin<ref name="François de Beaurepaire"/>, alors que René Lepelley considère ainsi que Créances aurait été « la cité à laquelle on pouvait se fier »<ref name="Lepelley"/>. Ernest Nègre propose, comme Albert Dauzat, une explication par un nom de personne suivi d'un appellatif hypothétique sous-entendu : *Credentias (*terras) « les terres de *Credentius »<ref>Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Librairie Droz, Genève, t. I, 1990, p. 632, n° 10442.</ref> qui rend compte du fait que toutes les attestations anciennes sont au pluriel, ce qui en revanche s'accorde plutôt mal avec l'hypothèse credentia « confiance ».
Le gentilé était Crianchais, selon l'ancienne prononciation normande Crianche<ref name="François de Beaurepaire"/>, alors qu'officiellement c'est aujourd'hui Créançais.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Modèle:Lesquels font remonter la création de Créances au naufrage au début du Moyen Âge d'un navire portugais sur la côte. Les marins et leurs compagnes seraient restés dans les marais. Ce qui expliquerait les particularités du patois local, parfois très différent du normand parlé aux alentours. Longtemps, les femmes créançaises étaient vêtues de noir et on trouvait bon nombre d'habitants à la peau mate, les yeux noirs et les cheveux bruns. Mais aucun document écrit n'a jamais pu confirmer cette tradition. En outre, il existe de nombreux villages côtiers où sont racontées des histoires analogues le long des côtes de la Manche, aussi bien en Normandie, en Bretagne qu'en Angleterre ou en Irlande et cela pour expliquer le type foncé supposé de ses habitants, la légende se réfère le plus souvent à des Espagnols de l'invincible armada ayant échoué sur ses côtes ou encore à des Italiens, comme dans le quartier du Pollet à Dieppe. Mais aucune preuve tangible ne vient étayer ces dires.
Créances relevait du comté de Mortain. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il y avait un marché et une foireModèle:Sfn.
On trouve au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un certain Modèle:Noble- Paynel, baron de Hambye et de Bricquebec, seigneur de Chanteloup, de Moyon, de Créances, d'Apilly (Saint-Senier-sous-Avranches), du Merlerault et de Gacé, puissant seigneur de Normandie, chevalier banneret qui regroupe sous ses armes, quatre bacheliers et de dix à quatorze écuyers. Son frère Nicole Paynel lui succédera<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Louis-Ferdinand de Perrochel (1749-1818) tenant de la vicomté de Créances se ralliera au nouveau régime. En 1791, il fait l'acquisition de l'abbaye de Lessay. Il sera arrêté mais sauvé par la mort de Robespierre, et rejoindra le VivaraisModèle:Sfn.
Longtemps sous la domination des vicomtes de Créances qui avaient sur le territoire délégation de haute-justice, la vie était rude pour les Créançais. Des terres marécageuses, une mer parfois difficile et des chemins peu praticables faisaient de ces lieux un endroit pauvre et les conditions de vie y étaient difficiles. En 1786 le registre paroissial (archives de la Manche) fait état de Modèle:Nobr, 49 en 1787 et 41 en 1788Modèle:Note.
Peu à peu, les techniques évoluant, l'agriculture s'organisa et les conditions de vie s'améliorèrent, arrêtant l'exode des jeunes gens et faisant du village un centre agricole florissant.
Il subsiste peu de vestiges de ce passé difficile. Jusque dans les années 1920, on pouvait voir les ruines de l'« auditoire » (tribunal) et de la prison seigneuriale (lieu-dit la Comté). L'église, souvent reconstruite, abrite un bel autel baroque en bois polychrome et un très beau bas-relief d'albâtre de l'époque médiévale. Le manoir de Bellée, ancienne résidence des comtes de Créances, garde des traces architecturales des {{#switch: XVII
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}}, notamment un somptueux colombier à étages situé au milieu de la cour d'honneur, une chapelle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et la grange certainement construite au Moyen Âge, qui permettait de recevoir les marchandises reçues au titre des impôts dus au seigneur. À l'intérieur du manoir, un bel escalier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsiste avec sa rampe d'origine, ainsi que de grandes cheminées. Ailleurs sur le territoire de la commune, se trouvent les vestiges du moulin comtal.
À la création des cantons, Créances est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801)<ref name="Cassini"/>. Un canton de Créances est à nouveau créé en mars 2015.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Créances a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1821.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Dans la Manche, la ville de Créances est nommée « le pays de la carotte » car il y a de moins en moins de maraîchers dans cette ville. La carotte de Créances est connue pour son goût sucré dû à son implantation dans les « mielles<ref group="Note">Modèle:Citation en normand.</ref> » (champs de sable).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Trinité (Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) et son clocher fortifié avec mâchicoulis placé à côté d'un transept. Elle a été entièrement rénovée, fenêtres et contreforts refaits, cadran solaire sur un transept, modillons romans sur l'abside.
- Elle abrite un groupe sculpté Saint Michel terrassant le démon (Modèle:S mini-) classé au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, un bas-relief de la Crucifixion (Modèle:S mini-), un maître-autel en bois polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les tableaux représentant la Sainte-trinité (Modèle:S mini-) et saint Michel (Modèle:S mini-), une verrière (Modèle:S mini-) de Chapuis et RipeauModèle:Sfn.
- Chapelle Notre-Dame-du-Buisson (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Calvaire (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Havre de Lessay, pointe du Becquet.
- Dunes.
- Château Blanc (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), au Buisson. Il fut la possession de Louis Galuski (1817-1903), avocat, écrivain, maire et conseiller général de 1886 à 1889Modèle:Sfn.
- Ferme-manoir de Bellée ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) avec colombier dans la cour d'honneur, chapelle et grange.
- Étang du Brocq.
- Étang du Hocquet.
- Oratoire de Notre-Dame-de-Lourdes.
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L’église de la Sainte-Trinité. -
La nef de l’église de la Sainte-Trinité. -
La statue de saint Michel terrassant le démon. -
La chapelle Notre-Dame-du-Buisson. -
Le monument aux morts.
Activité et manifestations
Sports
Créances Sports fait évoluer trois équipes de football en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations
Créances a sa fête de la carotte qui se déroule toujours le deuxième samedi d'août. Lors de cette fête, le grand Maitre de la confrérie des mangeurs de carottes intronise des personnes vivant à Créances et ayant aidé à la culture maraichère. Cette fête attire des curieux de toute la région et de nombreux touristes s'y rendent depuis quelques années. Vide-greniers, camelots, rôtisseries traditionnelles normandes, attractions se déroulent toute la journée du lever du soleil à tard dans la nuit.
Le hameau du Buisson célèbre chaque année en juillet la Sainte-Anne. Après une messe traditionnelle, souvent agrémentée par les trompettes d'une fanfare, le maire, entouré de la population et des anciens combattants de l'agglomération, rend hommage aux soldats tombés sur le champ d'honneur. Puis un vin d'honneur, un grand repas pris en commun et des attractions attirent de nombreux Créançais.
Personnalités liées à la commune
- François Lemoigne (1760-1793), né à Créances, vicaire en 1789, s'exila à Jersey. Revenu, il sera dénoncé est condamné à mort et guillotiné à Coutances en 1793Modèle:Sfn.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)