Cucuron
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Cucuron est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Cucuronnais et les Cucuronnaises.
Géographie
Généralité
Le territoire de la commune est situé au sud du massif du Luberon, et comprend sur sa majeure partie le versant nord de la vallée d'Aigues, incliné en pente douce vers le sud. Le point le plus élevé est situé au nord, à Modèle:Unité d'altitude, sur la crête du Luberon.
Le village proprement dit est situé sur une colline dominante, constituée de roche argilo-sableuse, qui culmine à Modèle:Unité. Il est entouré de coteaux de vignes et de cultures maraîchères, céréalières (champ de blé) ou de friches agricoles.
Des parcelles « en lamelles » peuvent constituer un héritage des domaines (villae) de l'époque gallo-romaine (deux d'entre elles ont été clairement identifiées et fouillées).
L'extrême sud du territoire fait partie de la plaine alluvionnaire de la Durance.
Localisation
Les villages les plus proches de Cucuron sont Ansouis (Modèle:Unité), Vaugines (Modèle:Unité) et Lourmarin (Modèle:Unité).
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Cucuron par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Ville | Marseille | Montpellier | Nice | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Rennes | Lille |
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Relief et géologie
La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.
L'altitude varie de 235 à Modèle:Unité.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments<ref>Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Plusieurs cours d'eau irriguent la commune, dont les « torrents » du Vabre et de l'Ermitage (ce dernier irrigue le village)<ref>L'eau dans la commune</ref>.
Catastrophes naturelles
La commune a connu de 1982 à 1998 une inondation avec des coulées de boue, des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, ainsi qu'une grosse tempête, qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Type de catastrophe | Début | Fin | Arrêté | Parution au J.O. |
---|---|---|---|---|
Tempête | Modèle:Date | Modèle:Date | Modèle:Date | Modèle:Date |
Inondations, coulées de boue et glissements de terrain | Modèle:Date | Modèle:Date | Modèle:Date | Modèle:Date |
Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols | Modèle:Date | Modèle:Date | Modèle:Date | Modèle:Date |
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral. Modèle:Article détaillé
Cucuron n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Pertuis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Modèle:Refnec.
Toponyme basé sur un thème pré-celtique *kuk (autrement *cūcc) « hauteur, promontoire » ou « hauteur arrondie », avec un double suffixe -ūr-o(ne)<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette racine pré-celtique *kuk se vérifie régionalement dans des dérivés romans avec le même sens ou un sens voisin : provençal cuco « meule », dans la région lyonnaise, un cuchon (avec un suffixe diminutif -on) désigne « un petit tas ». On trouve également kukkuru « pointe, hauteur » en sarde et cucca « tête » en sicilien, termes renforçant l'hypothèse d'une origine pré-celtique, puisque les langues celtiques n'ont jamais été parlées dans ces deux régions plus méridionales, et qu'en revanche, on possède de nombreuses traces toponymiques de langues pré-italiques, non indo-européennes, même si elles ne sont pas formellement attestées. La racine *kuk est présente également dans les Balkans et même au-delà en Asie. Sa forme affaiblie est tsuk, suk (juk- en basque) connue en occitan (suc) mais aussi en albanais (sukë) et même en hongrois (csucs)<ref>M. Morvan, Dictionnaire étymologique basque, online Internet/Lexilogos</ref>.
Cucuron se nomme en provençal Cucuron selon la norme classique ou Cucuroun selon la norme mistralienne.
La tradition locale attribue l'origine du nom du village à Jules César, comme nombre de communes provençales. Ce dernier, voyant les habitants du lieu courir, aurait prononcé la locution latine « cur currunt ? » (« Pourquoi courent-ils ? »). En fait Cucuron, sous des graphies diverses, est un toponyme fréquent dans la France méridionale, avec le sens de point culminant, monticule. De nombreux lieux-dits s'appellent ainsi, de même que diverses communes : Coucouron (Ardèche), Cuguron (Haute-Garonne), Cuqueron (Pyrénées-Atlantiques)<ref name="Dauzat"/>.
Histoire
Le site du village médiéval<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> était occupé dès le Néolithique (au lieu-dit le Castelas). Durant la protohistoire, il se trouve sur les territoires du peuple gaulois des Dexcivates, établis le long de la Durance, comme l'indiquent les sépultures des Conques. Modèle:Article détaillé Un établissement dans la plaine, au sud du village, date quant à lui de la période gallo-romaine : des villae y furent alors implantées, profitant des sols fertiles, avec plusieurs nécropoles et un mausolée (mausolée des Pourrières, daté du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle).
La villa du Viély est une villa gallo-romaine qui a été fouillée sur la commune de Cucuron dans un secteur proche de Cabrières-d'Aigues. Les fouilles n'ont dégagé qu'une partie de la villa composée d'un segment de portique et de l'amorce de quelques pièces<ref name="graffiti">Le graffiti de Cucuron</ref>.
Ce fut suffisant pour mettre au jour un graffiti représentant un bateau de commerce maritime. Il fut identifié lors du remontage des panneaux d'enduits peints qui recouvraient les murs. Ce bâtiment avait été soigneusement gravé à la pointe sur un mètre carré. Le graffiti avait été réalisé sur un panneau d'enduit peint ocre rouge cerné par un cadre vert. Il est à noter qu'un second bateau apparaît sur quelques fragments. Ce dessin de très haute qualité, a été réalisé par un bon technicien qui a dû faire ses relevés à Massilia, situé à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau<ref name="graffiti"/>.
Au Moyen Âge, un castrum fut bâti sur la colline par la famille de Reillanne-Valence : le village actuel date au plus tôt du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est cité pour la première fois dans les sources sous le nom de castrum cucurone (en 1024). Ce dernier passe entre les mains de plusieurs familles de seigneurs : les Sabran au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis les Castillon et les Oraison en co-seigneurie et enfin les Bruni de La Tour-d'Aigues à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Parallèlement, un « consulat » est créé : le village est dès lors administré par des « consuls » qui détiennent la police et la basse justice.
Le fief de Cucuron relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Cucuron, lui est donnée. Il conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
Durant le bas Moyen Âge, Cucuron héberge une communauté juive qui est officiellement expulsée en 1501. Il accueille également une minorité de Vaudois, après que ceux-ci ont repeuplé le Luberon à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1534, l'archevêque d'Aix-en-Provence fait exécuter une dizaine de ces personnes considérées comme hérétiques, dont des habitants de Cucuron.
Toutefois, au moment des guerres de religion, Cucuron demeure majoritairement catholique à la différence des villages qui l'entourent.
En 1720–1721, le village est durement touché par l'épidémie de peste qui se répand depuis Marseille.
Dépeuplé par la suite, il subit encore un important exode rural au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Tendances politiques
Conseil municipal
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Lors du scrutin de 2008 le nouveau maire Roger Deranque a obtenu le second total de la liste unique avec 744 voix sur les Modèle:Nombre exprimés soit 64,03 % des voix.
La participation a été de 77,88 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Listes des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Instances administratives et judiciaires
Cucuron est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise Modèle:Nombre en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Cucuron fait partie du canton de Cadenet depuis 1801 après avoir été chef-lieu du canton de Cucuron de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>.
Cucuron fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud’homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Adhérente de la Communauté de communes des Portes du Luberon, la commune de Cadenet sera rattaché à la Communauté territoriale du Sud Luberon, à partir du Modèle:Date<ref>Changement de communauté de communesde 2017</ref>.
Politique environnementale
La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose d'une station d'épuration de 2700 Equivalent Habitants<ref>Description de la station</ref>.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 9,50 % | 0,40 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 11,40 % | 0,51 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 40,24 % | 1,58 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 21,56 % | 0,83 % | 13 00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 18,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,40 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 42,19 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,64 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 33,25 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Urbanisme
Typologie
Cucuron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,5 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Répartition des sols
La répartition des sols de la commune est la suivante<ref name="Atlas du parc du Luberon">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> (donnée pour un total de) :
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Zones urbaines | 2,58 % | 83,84 |
Zones agricoles | 56,62 % | 1 839,04 |
Zones naturelles | 40,71 % | 1 322,42 |
Total | 100 % | 1 792,00 |
Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes du luberon).
Logement
Population et société
Démographie
Évolution démographique
La population de Cucuron a dû rester relativement stable au cours de l'Histoire : le village qui comptait près d'un millier d'habitants au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en comptait près de 2000 à la veille de l'épidémie de peste de 1720–1721. La mortalité excessive causée par celle-ci entraîna toutefois un net recul de la population au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, recul qui fut aggravé aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} et première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'exode rural.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune possède une école primaire publique<ref>Enseignement publique primaire en Vaucluse</ref>, les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet<ref>Carte scolaire du Vaucluse</ref>, puis le lycée Val-de-Durance<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit<ref>Modèle:Lien web.</ref> à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).
Sports
Santé
Professionnels de santé : médecins<ref>Médecins</ref>, pharmacie<ref>Pharmacie</ref>.
Cultes
Culte catholique, Paroisse de Cucuron, Diocèse d'Avignon<ref>Paroisse de Cucuron</ref>.
Économie
De nombreux commerces ont pignon sur rue dans le village : une supérette, un bureau de tabac, un garage, trois boulangeries, une boucherie-charcuterie, une pharmacie, un cinéma, deux hôtels, plusieurs restaurants, bars, un salon de coiffure, boutiques diverses, agences immobilières.
Agriculture
Vignes
La viticulture est l'activité dominante, produisant des vins luberon (AOC). Les cultures fruitières (cerise de conserve, raisin de table, melons) et les cultures maraîchères sont également présentes sur le territoire de la commune.
Le village possède plusieurs coopératives : une coopérative de cerises de conserve, une coopérative agricole de blé et céréales, une coopérative vinicole, ainsi que deux moulins à huile qui ouvrent leurs portes aux récoltants vers la mi-novembre auxquels sont associées des boutiques de produits du terroir ouvertes toute l'année. Certains exploitants ont mis en place leur propre réseau de commercialisation, notamment pour les vins AOC Luberon. De plus, un élevage caprin commercialise directement sa production de fromages (vente à la ferme).
Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues<ref>Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.</ref>.
Comme sur le reste des terroirs environnants, l'oléiculture tend aujourd'hui à se développer.
Pomme de terre
En 2008, la confrérie de la pomme de terre de Pertuis<ref>Modèle:Lien web.</ref> est créée. Au dernier recensement de l'agriculture, en 1979, Modèle:Unité de pomme de terre étaient cultivés ici et Pertuis fournissait plus de 10 % de la production de Vaucluse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Et le Modèle:Date, la pomme de terre de pertuis devient une marque<ref>Modèle:Lien web.</ref> des cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.
La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le pays d'Aix en Provence, le Luberon et la vallée de la Durance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs<ref>Voir Massif du Luberon</ref>.
Culture locale et patrimoine
Monuments et sites
Patrimoine religieux :
- Église Notre-Dame-de-Beaulieu<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (en partie de style roman provençal (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), en partie de style gothique). L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Cette église abrite un orgue historique<ref>Modèle:Base Palissy orgue église paroissiale Notre-Dame de Beaulieu</ref>, construit entre 1786 et 1788 par Pierre Duges (à partir d’un orgue beaucoup plus ancien (1614) dû à Pierre Marchand) et restauré entre 1975 et 1983 par Patrice Bellet<ref>Site des Amis de l'Orgue de Cucuron</ref>.
- Les cloches sont de 1767-1837 et 1881<ref>Modèle:Base Palissy cloche 2</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche dite de sainte Tulle (dédicace)</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche 1</ref>.
- Église Saint-Michel de Cucuron. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Prieuré Saint-Victor, Saint-Victoret<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Prieuré Saint-Cyr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Couvent de servites dit Notre-Dame-de-l'Annonciade<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelles :
- Chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir (premier art roman)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Autrement appelée l'Ermitage<ref>Chapelle de l'ermitage à Cucuron</ref>. D’abord petit sanctuaire de pèlerinage, annexe de la paroisse, citée dans quelques testaments à partir de 1292, il ne reste de la chapelle romane que le cul de four et la dernière travée transformés plus tard en habitation. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est entretenue par une confrérie qui y fit construire un clocher en 1602, un ermitage en 1613 et une nouvelle nef entre 1614 et 1620. La chapelle devint propriété communale après la Révolution et restaurée en 1957, puis de nouveau au milieu des années 1970 jusqu'à nos jours.
- Chapelle Sainte-Anne<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle de Pénitents Blancs<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle Saint-Vincent<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle Notre-Dame-de-Ribes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monuments commémoratifs :
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945</ref>,
- Plaque commémorative<ref>Plaque commémorative dans l'église</ref>.
Patrimoine agricole :
- Moulin à huile du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans une grotte creusée sous les remparts au sud du village.
- Lavoirs et fontaines<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Colombier<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Glacière<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Cave coopérative vinicole<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Coopérative Agricole le Bigarreau<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Coopérative Céréalière<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine civil :
- Bassin de l'étang<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (bassin quadrangulaire du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) situé au nord du village : il alimentait un moulin banal.
- Enceinte médiévale<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, avec portes et tours visibles, dont le beffroi<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche du beffroi</ref>, ou « tour de l'horloge » ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }} – Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). Trois enceintes successives entourèrent la ville durant le Moyen Âge.
- Ruines du château<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et caves creusées dans le safre (restes d'une tour quadrangulaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dite « tour Saint-Michel »).
- Maison dite maison Générat ou maison des Consuls<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Bibliothèque municipale.
- Musée Marc-Deydier<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, du nom d'un érudit cucuronnais (collections archéologiques gallo-romaine et néolithique, ethnographie locale).
- Cinéma « Le Cigalon »<ref>Cinéma Le Cigalon Salle Art & Essai</ref> (environ 100 places) qui propose chaque semaine de nombreux films originaux aussi bien en français qu'en version originale.
- Le Pavillon de Galon et son jardin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> portant le label « jardin remarquable »<ref>Le Pavillon de Galon (Modèle:Unité)</ref>.
Vie locale
La commune rurale de Cucuron fait partie du parc naturel régional du Luberon. Elle est équipée de l'Internet haut débit depuis janvier 2005.
Le marché se tient le mardi.
Quatre marchés nocturnes sont organisés chaque année entre le mois de juillet et d'août autour de l'étang (généralement les deux derniers vendredis de juillet et les deux premiers d'août).
- La fête de Sainte Tulle, ou de la Piboule, a lieu le premier samedi après le 21 mai : l'« arbre de mai », un peuplier (une piboule en provençal), est transporté à dos d'hommes à travers le village et dressé devant l'église.
- Cette tradition commémore le vœu fait par les Cucuronnais en 1720 à leur sainte patronne d'aller en procession, chaque année, planter une piboule (peuplier) devant l'église si l'épidémie de peste<ref>Elle est aussi honorée comme sainte anti-pesteuse à Cucuron</ref> prenait fin.
Expression populaire
Dans le langage courant du Midi, l'expression Cucuron-les-Olivettes désigne un lieu éloigné, dénué d'intérêt ou lieu n'existant pas.
Personnalités liées à la commune
- Louis Dubouquet (1740-1814), général des armées de la République et de l'Empire. Son nom est gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
- Jean Joseph Marius Diouloufet (1771–1840), poète provençal mort à Cucuron.
- Gustave Delestrac (1844-1933), né dans la commune, député de Vaucluse de 1898 à 1902.
- Marcel Maréchal (1937-2020), acteur, metteur en scène, écrivain. Funérailles et sépulture à Cucuron.
- Jean-Claude Golvin (1942- ), architecte, archéologue et chercheur, réside et a son atelier à Cucuron<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Cinématographie
Des films ont été tournés en partie dans le village :
- 1995 : Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau, avec Olivier Martinez et Juliette Binoche ;
- 2006 : Une grande année de Ridley Scott, avec Russell Crowe, Marion Cotillard et Didier Bourdon.
- 2014 : l'ex de la vie de Dorothée Sebbagh avec Géraldine Nakache, Kim Rossi Stuart, Pascal Demolon
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Chapitre
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site officiel de l'office de tourisme et des villages de Cucuron et Vaugines
- Cucuron sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes