La Tour-d'Aigues

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Modèle:Infobox Commune de France

La Tour-d'Aigues est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Tourains.

Coincée entre le Grand Luberon et la Durance, La Tour-d'Aigues est la capitale du pays d'Aigues.

Géographie

Localisation

Au sud du Grand Luberon, à Modèle:Unité de Pertuis, c'est la capitale du Pays d'Aigues, vallée s'étendant de la Durance au Mourre Nègre, et de Lourmarin aux collines de Beaumont-de-Pertuis.

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Maplink

Voies de communication

Voies routières

La route départementale 956 traverse la commune du sud-ouest (Pertuis) au nord-est (Grambois) et constitue l'axe routier principal. L'on retrouve aussi les routes départementales 91 et 120 au nord et à l'ouest du bourg, puis 165, 135 et 246 au sud-est.

La route départementale 973 traverse la commune à l'est entre la Bastidonne et Mirabeau.

Transports en commun

La commune est desservie par une ligne régulière de cars de TransVaucluse 17.1 sur le trajet Aix-en-Provence - Pertuis - Cabrières-d'Aigues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune bénéficie de transports scolaires du conseil général pour acheminer les élèves au lycée Val-de-Durance de Pertuis.

Gare à Pertuis vers Aix-en-Provence et Marseille.

Gares TGV à Aix-TGV Arbois (35 min) ou Avignon-TGV (1 h 15).

En fonction des destinations, il existe plusieurs aéroports.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de La Tour-d'Aigues par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

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Services autocars

Le village est desservi par deux lignes régionales : Modèle:Ligne de transport en commun/DébutModèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Relief

Fichier:La Tour d'Aigues.jpg
Vue de La Tour-d'Aigues depuis la Modèle:Nobr.

Le territoire est un ensemble de collines et vallons avec une augmentation des écarts du relief à l'est et au nord. Le village se situe à Modèle:Unité d'altitude moyenne, mais à d'autres endroits de la commune, les collines qui entourent le village sont assez hautes : la Turquerie Modèle:Unité, Bellair Modèle:Unité, la Gassaude Modèle:Unité ou la Bourguette Modèle:Unité.

Géologie

Le versant sud du massif du Luberon, qui correspond au Pays d'Aigues dans sa partie orientale, est essentiellement composé de marnes, galets et calcaires du Miocène<ref>Modèle:Pdf Géologie en Pays d'Aigues</ref>.

Sismicité

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments<ref>Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48</ref>.

  • Tableau des tremblements de terre remarquables.<ref>

Modèle:Lien web.</ref>

Année Description des dégâts Éventuelle évaluation de l'intensité Épicentre
Modèle:Date- Dégâts inconnus 5,5 échelle de Richter inconnu
Modèle:Date- effondrement des voûtes de l'église
plusieurs maisons effondrées ou lézardées
évaluation impossible inconnu
Modèle:Date- quelques dégâts 5,5 Manosque
Modèle:Date- quelques maisons écroulées. 5 Beaumont-de-Pertuis
Modèle:Date- (10 h 10) Pas de dégâts. 2-3 Aix-en-Provence
11 juin 1909 Dommages causés aux édifices publics et privés. 6,2 Lambesc
1994 Les secousses sont ressenties par les habitants, fissures faible Beaumont-de-Pertuis et environs

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune est traversée par la rivière de l'Èze. Cette rivière, qui borde le village, a joué un rôle important dans le développement de la commune ainsi que ses petits affluents l'Ourgouze, le Riou, les Mays, le Cayoux, le Thor et le Lauron<ref>L'eau dans la commune</ref>...

La Durance borde la commune au sud et sert de limite naturelle entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône<ref> Modèle:Lien web.</ref>. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le Modèle:3e de la Provence<ref>La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix</ref>) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.

La commune a connu de 1986 à 1994 neuf inondations et coulées de boue (dont deux à deux jours d'intervalle en 1987), ainsi qu'une grosse tempête qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.
Type de catastrophe Début Fin Arrêté Parution au J.O.
Tempête Modèle:Date Modèle:Date Modèle:Date Modèle:Date
Inondations et coulées de boue Modèle:Date Modèle:Date Modèle:Date Modèle:Date
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Climat

La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le Massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.

Modèle:Article détaillé

La station météorologique de référence est située à Modèle:Unité au sud à Pertuis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

La Tour-d'Aigues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-d'Aigues, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,2 %), forêts (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,5 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Répartition des sols

La répartition des sols de la commune est la suivante<ref name="Atlas du parc du Luberon">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 4,53 % 188,90
Zones agricoles 64,85 % 2 702,68
Zones naturelles 30,46 % 1 269,31
Total 100 % 4 167,72

Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes-du-luberon).

Logement

La Tour-d'Aigues comptait 1 865 logements en 2007 (1 808 en 1999<ref name="rapportINSEE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>). Les constructions anciennes, mais également neuves, sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 17,9 % des résidences principales dataient de 1990 et plus contre 16,5 % en France et 29,4 % furent construites entre 1975 et 1989.

Les résidences principales représentent 1 558 logements, soit 83,5 % du parc, réparties à 81,2 % en maisons individuelles (85,8 % en 1999) et à 18,4 % en appartements (10,7 % en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les propriétaires de leurs logements constituent 67,0 % des habitants, contre 28,9 % qui ne sont que locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Type d'habitat

Maison en hauteur

Ce type de maison est assez généralisé dans le centre-ville. Fernand Benoit explique que Modèle:Citation, suivant une tradition méditerranéenne. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage<ref group="a">Modèle:P..</ref>. L'édification de ces maisons date pour la plupart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Les guerres finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes<ref name="FB49" group="a">Modèle:P..</ref>.

En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade<ref name="FB49" group="a"/>.

La présence de terrasses ou balcons était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Maison à terre

Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans la basse vallée du Rhône, dans celle de la Durance et plus ponctuellement dans les vallées annexes comme celle du Calavon<ref group="a">Modèle:P..</ref>. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture »<ref name="FB55" group="a">Modèle:P..</ref>.

Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie<ref name="FB55" group="a"/>.

La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé.

À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie<ref name="FB55" group="a"/>.

Le pigeonnier devint, après la Révolution, la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur<ref name="FB55" group="a"/>.

Toponymie

Perchée sur un mamelon au bord de la rivière d'Èze, La Tour-d'Aigues doit son nom à une fortification médiévale établie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Une de ses graphies du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Turre de Aquis, lie ce toponyme au Pagus Aquensis, de l'antique Aquæ Sextiæ (Aix-en-Provence)<ref>A. Dauzat et ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, Paris, 1977, Modèle:P.1675 et 1940</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Deux stations néolithiques ont été fouillées sur le territoire de la commune. Celle du Rougas a permis d'exhumer haches et herminettes, quant à celle de la Gassaude, outre un matériel lithique identique, elle a livré une hache de bronze<ref name="RB424">Robert Bailly, Modèle:Op. cit., Modèle:P.424.</ref>. Cette faible présence préhistorique se confirme lors de la colonisation romaine. Seul un autel votif, en marbre blanc, dédié à Mars Belado, permet d'indiquer la présence d'un lieu de culte<ref name="RB424"/>.

Moyen Âge

C'est en 1002 puis en 1018 que l’on trouve les plus anciennes mentions d’une « Turris »<ref>[http://www.chateau-latourdaigues.com/contenus.php?id_articles=39&rubrique=Histoire LES ORIGINES / Du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} au Château de La Tour-d'Aigues]</ref>. Ce nom est confirmé au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puisqu'en 1253 apparaissent el castell de la Turre de Aquis et in Castro de Turri<ref name="RB424"/>.

Ce lieu, possession de comtes de Forcalquier, passa ensuite par mariage à la maison de Sabran, vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis aux Agoult en 1410<ref name="RB424"/>. Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }}, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait une église rurale, qui fut église paroissiale et prieuré<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne et Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P.231</ref>.

Le bourg ne résista pas aux assauts de Raymond VIII de Turenne, en 1390 et fut en partie détruit. Ce revers plus les épidémies vida le bourg de sa population. Cette crise profita en particulier à Fouquet d'Agoult qui ajouta à son territoire le Tourel, La Bastidonne, Saint-Martin-de-la-Brasque et Cabrières-d'Aigues<ref>Patrick Ollivier-Elliot, Modèle:Op. cit. Modèle:P..</ref>.

Ermenganus de Sabran, viguier de Marseille (1337), damoiseau était originaire de La Tour-d'Aigues et seigneur de ce lieu. Le chevalier Guillaume de Sabran, viguier de Marseille (1331), le fut tout autant. Guillaume avait l'esprit retors, car le roi dut faire demander à son sénéchal, en 1341 et 1342, de mettre fin à ses excès et à ceux qui le suivaient<ref>AD du 13, série B195f168v</ref>.

Les templiers possédaient une maison à La Tour-d'Aigues, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie<ref>Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, coll. Rivières et vallées de France Modèle:ISBN, Modèle:P.73</ref>.

Renaissance

Fichier:La Tour d Aigues by JM Rosier.jpg
Vue générale du château.

Raymond d'Agoult, fils de Fouquet d'Agoult étant mort sans postérité mâle en 1503, ses biens passèrent à la branche féminine de cette famille. Sa sœur Jeanne épouse Antoine de Bolliers, vicomte de Reillanne, et noble de Centallo<ref>"Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 62, Éditions du Parc naturel régional du Luberon, mars 2002</ref>. Il fit venir des paysans de ses fiefs du Piémont pour mettre les terres en valeur. Leur fils françois épouse Mérite de Trivulce, elle aussi originaire du Piémont, qui deviendra la célèbre "Dame de Cental" au moment du massacre de Mérindol<ref name="gh">"Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 62, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002</ref>, « bonne pour ses sujets, fière et forte face au Parlement de Provence et à Maynier d'Oppède en particulier »<ref name="gh"/>.

Le fief passa aux Agoult de Sault en 1584. Il fut ensuite en possession des Lesdiguières, puis d'un éphémère Villeroy en 1617 et enfin des Bruny en 1719, riches négociants marseillais, mais peu aimés des habitants<ref name="Ollivier-Elliot_p194">Patrick Ollivier-Elliot, Modèle:Op. cit. Modèle:P..</ref>.

La peste arriva en Pays d'Aigues, en 1630 / 1631, et ravagea la commune<ref name="RB424"/>.

Période moderne

Fichier:La Tour-d'Aigues Gravure du château avant incendie.jpg
Gravure du château avant l'incendie de 1780.

Les Villeroy, ruinés, furent contraints de revendre le château Renaissance qu'avait fait construire Nicolas de Bolliers en 1550<ref name="RB425">Robert Bailly, Modèle:Op. cit., Modèle:P.425.</ref>. Ce fut Jean-Baptiste Bruny, issu de la noblesse de blouse marseillaise qui se porta acquéreur. Son petit-fils, Jérôme Bruny, président à mortier du Parlement<ref name="RB424"/>, le transforma en un véritable musée que Darluc décrit dans son Histoire naturelle de la Provence en 1750 : Modèle:Citation bloc

Ce musée abrite en outre la collection conchyliologique de Antoine Joseph Dezallie

Le Modèle:Date fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. De 1793 à 1801 La Tour-d'Aigues fut chef-lieu de canton comprenant également La Bastidonne, Mirabeau, Peypin-d'Aigues et Saint-Martin-de-la-Brasque<ref name="Cassini"/>.

Période contemporaine

Fichier:La Tour d'Aigues - Stèle génocide arménien.jpg
Stèle "Premier génocide du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", à la mémoire des arméniens accueillis à La Tour-d'Aigues à partir des années 1920, à la suite du génocide de 1915.

Créé en 1966, par Amédée Giniès, une Union des caves coopératives du Luberon, le « Cellier de Marrenon », eut pour mission d'embouteiller et de commercialiser leur production vinicole. Cette Union, qui s'est aujourd'hui ouverte à des vignerons indépendants, est présidée par Jean-Louis Piton et met en marché la plus grande partie des côtes-du-luberon<ref>Le Cellier de Marrenon</ref>. C'est l'entreprise la plus importante de la commune. Celle-ci fait partie de la communauté de communes Luberon-Durance depuis le Modèle:Date.

Politique et administration

Tendances politiques

L'électorat de La Tour-d'Aigues est un électorat assez ancré à gauche.

Élections locales

Modèle:Article connexe

Cantonales

Le canton de Pertuis qui fait partie de la seconde série des cantons et a été renouvelé lors des élections cantonales de 2008. L'élection a eu lieu les 9 et Modèle:Date- en même temps les élections municipales. Six candidats se sont présentés Maurice Lovisolo (PS), conseiller général sortant et maire sortant de La Tour-d'Aigues, Marie-Ange Conté (UMP), Stéphane Fabresse (MoDem), Pierre Goubert (FN), Remy Grangeon (PCF) et Thierry Liotard DVD.

Le Modèle:Date lors du premier tour, il y a eu 1 993 votants pour 3 164 inscrits soit une participation de 62,99 %(64,20 % pour le canton<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Maurice Lovisolo (PS) est arrivé très nettement en tête avec 59,53 % des voix (43,66 % au niveau du canton), devant Marie-Ange Conté (UMP) avec 15,37 % (21,74 % pour le canton) et Remy Grangeon (PCF) avec 10,79 % (15,49 %).

Le second tour a eu lieu le Modèle:Date. Il y a 1 729 votants pour 3 164 inscrits soit une participation de 54,65 % (58,99 % pour le canton). Maurice Lovisolo (PS) est très largement réélu avec 71,96 % des voix (62,31 % au niveau du canton) au détriment de Marie-Ange Conté (UMP) qui obtient 28,04 % des voix (38,69 % au niveau cantonal)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Législatives

Aux élections législatives de 2007 pour la Deuxième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jean-Louis Joseph (PS) arriver en tête avec 33,45 % devant Jean-Claude Bouchet (UMP) avec 29,56 %, viennent ensuite Maurice Giro (Divers droite) avec 10,96 %, Nicole Bouisse (UDF) avec 7,74 % et Marie-Odile Ray (FN) avec 5,30 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Jean-Louis Joseph avec 51,49 % (résultat circonscription<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 44,72 %) contre 44,30 % pour Jean-Claude Bouchet (résultat circonscription : 55,28 %). Abstention quasiment identique à La Tour-d'Aigues avec respectivement 37,70 % et 37,13 % aux deux tours que dans la circonscription (37,93 % et 38,68 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections nationales

À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour (abstention : 14,59 %) a vu se démarquer nettement en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 29,90 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 23,91 %, François Bayrou (UDF) avec 14,43 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 13,76 % et Olivier Besancenot avec 4,40 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2,5 %. Le second tour (abstention 12,82 %) a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 55,04 % (résultat national : 53,06 %) contre 44,96 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94)<ref>Ministère de l'intérieur - Scrutin du 29 mai 2005</ref>.

Référendum

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du Modèle:Date), sur 2 955 inscrits, 2 166 ont voté, ce qui représente une participation de 73,30 % du total, soit une abstention de 26,70 %. Il y a eu une forte victoire du non avec 1 191 voix (55,94 %), 938 voix (44,06 %) s'étant prononcées contre et 37 (1,71 %) étant des votes blancs ou nuls<ref>Ministère de l'intérieur - Scrutin du 29 mai 2005</ref>.

Européennes

À l'élection européenne de 2004, Michel Rocard (PS) avec 32,38 %, suivi par Françoise Grossetête (UMP) est arrivé en tête avec 14,15 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 12,77 %, Jean-Luc Bennahmias (écologie) avec 9,92 %, Thierry Cornillet (UDF) avec 9,08 %, Patrick Louis (MPF) avec 4,92 % et Manuella Gomez (PCF) 4,69 % ; aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %<ref>Ministère de l'intérieur - Scrutin du 13 juin 2004</ref>.

À l'élection européenne de 2009, Françoise Grossetête (UMP) est arrivée en tête avec 25,20 %, suivie par Michele Rivasi (Europe Écologie) avec 19,28 %, Vincent Peillon (PS) avec 18,26 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 9,42 %, Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche) 7,30 %, Jean-Luc Bennahmias (Modem) avec 6,28 % et Raoul-Marc Jennar (NPA) avec 6,14 %; aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4,2 %. Le taux de participation a été de 44,39 %<ref>Ministère de l'intérieur - Scrutin du 7 juin 2009</ref>.

Élections européennes

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du Modèle:Date), sur 2 470 inscrits, 1 838 ont voté, ce qui représente une participation de 74,31 %, soit une abstention de 25,69 %. Il y a eu une victoire du non avec 983 voix (55,13 %) contre 800 voix (44,87 %) qui se sont prononcées pour le oui, 55 votes (2,99 %) étant blancs ou nuls<ref>Ministère de l'intérieur - Scrutin du 20 septembre 1992</ref>.

Conseil municipal

Fichier:La Tour d'Aigues Conseil municipal 2020.svg
Le conseil municipal élu en 2020 : Modèle:Legend Modèle:Legend

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 27 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Lors du scrutin de 2008 l'unique liste en présence Vivre ensemble à la Tour conduite par Jean-François Lovisolo, fils du maire sortant Maurice Lovisolo, obtient 1 348 voix soit 100 %, mais avec 30,37 % de blancs ou nul, pour une participation de 61,11 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les élections municipales de 2020 reconduisent Jean-François Lovisolo au poste de maire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il démissionne de son mandat en mars 2023 à la suite de son élection en tant que député de la [[Cinquième circonscription de Vaucluse|Modèle:5e circonscription du Vaucluse]]<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le conseil municipal élit pour le remplacer François-Xavier Guis-Spengler.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances administratives et juridiques

La Tour-d'Aigues est une des quatorze communes du canton de Pertuis qui totalise 32 492 habitants en 2006. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la cinquième circonscription de Vaucluse depuis 2010 (avant l'ordonnance no 2009-935 du Modèle:Date- elle appartenait à la deuxième circonscription de Vaucluse). La Tour-d'Aigues fait partie du canton de Pertuis depuis 1801 après avoir fait partie du canton de La Tour-d'Aigues de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>.

La commune fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

La Tour-d'Aigues fait partie de la communauté territoriale Sud Luberon (Cotelub) dont le siège se trouve à La Tour-d'Aigues au Parc d'activité du Revol.

Politique environnementale

Environnement

Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté de communes Luberon-Durance.

La commune, de par la communauté de communes, fait partie du syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom).

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946, mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques divers sur la commune

Fichier:Patrouille de france diamant.jpg
La PAF en formation diamant.

En plus des risques sismiques, d'inondations et de proximité du centre d'études nucléaires de Cadarache, la commune a deux autres risques :

Jumelages

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à La Tour-d'Aigues en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 12,36 % 0,19 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,55 % 0,25 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 43,16 % 0,25 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 20,36 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,79 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,16 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Population et société

Démographie

La population de La Tour-d'Aigues est assez stable entre 1793 et 1901, elle baisse légèrement à la suite des première et Seconde Guerre mondiales. Depuis entre 1975 et 1999 la population a fortement augmenté de 16 % entre 1975 et 1982, 33 % entre 1982 et 1990 et 16 % entre 1990 et 1999, avant de voir cette forte augmentation se ralentir au dernier recensement (+1,4 %). Durant cette période, cette forte croissance de 4 % annuels entre 1982 et 1990 est plus due au solde migratoire qu'au solde naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un autre élément extérieur au département explique cette croissance : l'ouverture du centre d'études nucléaires de Cadarache le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> participa à cette croissance de population entre 1962 et 1990<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> mais aussi en 1962 des rapatriés d'Afrique du Nord.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction<ref group="Note">Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.</ref>,<ref group="Note">Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.</ref>,<ref group="Note">Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.</ref>,<ref group="Note">Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.</ref> Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Modèle:Section à actualiser

Évolution démographique 1962-1999
1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 évolution 1962-1999
Naissances 171 210 138 282 396 1 197
Décès 144 164 209 277 352 1 146
Solde naturel 27 46 -71 5 44 51
Solde migratoire 99 -79 434 890 488 1 832
Variation absolue population 126 -33 363 895 532 1 883
Taux natalité annuel pour 1000 14,10 14,40 8,80 12,60 12,40
Taux décès annuel pour 1000 11,90 11,30 13,40 12,40 11,00
Sources des données : Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,03 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Superficie et population

La ville de La Tour-d'Aigues a une superficie de Modèle:Unité et une population de 4 057 habitants, ce qui la classe :

Rang Superficie Population Densité
Fichier:Flag of France.svg France 2520e 1750e 8202e
Fichier:Blason région fr Provence-Alpes-Côte d'Azur.svg Provence-Alpes-Côte d'Azur Modèle:199e Modèle:206e Modèle:295e
Fichier:Blason département fr Vaucluse.svg Vaucluse Modèle:30e Modèle:20e Modèle:58e
Arrondissement d'Apt Modèle:6e Modèle:9e Modèle:15e
Canton de Pertuis Modèle:2e Modèle:3e Modèle:4e

Enseignement

La Tour-d'Aigues dispose d'une école maternelle L'Orangerie, une école primaire Lucie-Aubrac et un collège Albert-Camus<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que l'établissement privé Notre-Dame qui accueille les élèves de la maternelle au collège. Les élèves poursuivent ensuite au lycée Val-de-Durance<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit<ref>Modèle:Lien web.</ref> à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

Sports

Plusieurs clubs sportifs à La Tour-d'Aigues :

Le club Arts, Sports et Loisirs en Pays d'Aigues propose comme activité sportive : l'aikido<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le badminton<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le judo<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la gymnastique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le karaté-yoseikan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Gi-Gong<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la randonnée<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le tir à l'arc (les archers du château)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le volley-ball<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le basket-ball avec le Basket Club Sud Luberon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'escalade avec les Grimpeurs du Sud Luberon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, football l'US Touraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le vélo avec le Cyclo Club Tourain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La commune est équipée d'un centre social, de plusieurs cabinets médicaux, et de deux pharmacies.

Médias

La Tour-d'Aigues a d'abord bénéficié de la radio FM : Radio 2L (radio 2 Luberon) qui a émis sur 88.0 MHz de 1981 à 1988 (Studio principal à Ansouis et un autre à Pertuis), ensuite la radio a été absorbée par Radio Zinzine. En 2007, les Tourrains ont une web radio basée à La Tour-d'Aigues : RadioSudLuberon. En 2009, après sa disparition, les tourrains se sont tournés vers la webradio de Pertuis :StudFM<ref>Modèle:Lien web/</ref>. Studfm, dont la devise est Modèle:Citation, a été créée par une association loi 1901 : Mégalodon Diffusion sise à Pertuis (et déclarée le Modèle:Date à la sous-préfecture d'Apt). Elle émet sur le Web depuis début 2009 et est animée par des bénévoles. Elle a de nombreux soutiens locaux : le GEPE (groupement des entreprises pertuisiennes et des environs), les vitrines de Pertuis (association des commerçants), la ville de Pertuis, le département de Vaucluse, mais aussi des commerces indépendants. Et depuis le Modèle:Date StudFM émet également sur la fréquence Modèle:Unité et couvre les communes à l'ouest jusqu'à Rognes, au nord Cucuron, à l'est La Bastide des Jourdans et au sud Les Platanes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

L'église paroissiale de La Tour-d’Aigues dessert les communes avoisinantes de La Bastidonne, La Motte-d’Aigues, Peypin-d’Aigues et Saint-Martin-de-la-Brasque.

Tout proche, se trouvent deux lieux de cultes qui servent alternativement aux religions catholique, protestante et musulmane. Ce sont les chapelles de la Charité à Pertuis et de Notre-Dame de Beauvoir à Beaumont de Pertuis<ref>Chapelles œcuméniques en Pays d'Aigues</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité des ménages

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité pour 2 280 foyers fiscaux, seul 53,6 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de Modèle:Unité représentant un impôt moyen de Modèle:Unité<ref name="rapportINSEE"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population active

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à Modèle:Unité (2 366 en 1999), parmi lesquelles on comptait 70,6 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs (contre 9,9 % en 1999)<ref name="emploiINSEE"> Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, 32,6 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à La Tour-d'Aigues, 28,4 % dans une autre commune du département de Vaucluse, 37,5 % dans un autre département, principalement le département des Bouches-du-Rhône et 1,6 % dans une autre région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de La Tour-d'Aigues<ref group="Note">Y compris les actifs sans emploi</ref> fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et « ouvriers » et une sur-représentation des « agriculteurs », des « artisans et commerçants » et des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
La Tour-d'Aigues 5,5 % 12,8 % 11,2 % 30,5 % 25,2 % 14,8 %
Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
Sources des données : Insee<ref name="emploiINSEE"/>

Emploi

En 2007, on comptait Modèle:Unité dans la commune, contre 1 405 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 1 153, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee</ref> est de 72,8 % (contre 73,1 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre approximativement un emploi pour tous les tourrains actifs<ref name="emploiINSEE"/>.

La répartition par secteurs d'activité des emplois à La Tour-d'Aigues fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire représente 69 % du total des emplois à La Tour-d'Aigues, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
La Tour-d'Aigues 7,6 % 8,5 % 12,7 % 29,1 % 42,0 %
Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
Sources des données : Insee<ref name="emploiINSEE"/>

Industrie

Le secteur secondaire se concentre sur une activité artisanale liée au bâtiment (électricité, plomberie, maçonnerie ou travaux publics), à l'entretien du matériel agricole et à l'approvisionnement du secteur viticole par une coopérative (CAPL).

Tourisme

Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs<ref>Voir Massif du Luberon</ref>.

On trouve sur la commune hôtel, camping, chambres d'hôtes et gites.

L'office de tourisme se trouve au sein du château, qui accueille également le Musée départemental des faïences de La Tour-d'Aigues. Cet office intercommunal fait la promotion des 16 communes de la communauté des communes du Sud Luberon (CôtéLub).

La Tour-d'Aigues est au cœur d'une nouvelle destination touristique : le Luberon Côté Sud.

Agriculture

Pomme de terre

Fichier:Logo pomme de terre pertuis.jpg

En 2008, la confrérie de la pomme de terre de Pertuis<ref>Modèle:Lien web.</ref> est créée. Au dernier recensement de l'agriculture, en 1979, 111 hectares de pomme de terre étaient cultivés ici et Pertuis et sa région fournissaient plus de 10 % de la production de Vaucluse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date la pomme de terre de pertuis devient une marque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Appréciée pour sa valeur gustative et sa belle tenue au niveau de la conservation, elle possède des caractéristiques liées au terroir sableux-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. Les variétés les plus cultivées sont Monalisa et Samba non lavée — ce qui en favorise la conservation. Elles sont produites dans la région de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles et conditionnées en sacs portant le logo officiel de la « Pomme de terre de Pertuis ».

La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de La pomme de terre de Pertuis : le Pays d'Aix-en-Provence, le Luberon et la vallée de la Durance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vignes

La commune produit des vins ayant quatre appellations reconnues par INAO<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un AOC Luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément avoir le label indication géographique protégée (IGP) vin de pays d'Aigues<ref group="Note">Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.</ref>. Ils peuvent être blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rosé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rouge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les viticulteurs produisent aussi un autre label IGP les vins de Pays de Vaucluse<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui peuvent être blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rosé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rouge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais également un autre label IGP vin de Pays Le Méditerranée qui peut être blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rosé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rouge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le cellier de Marrenon produit des AOC luberon mais aussi des AOC ventoux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il produit aussi des vins bio sous l'appellation Organic by Marrenon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Huile d'olive de Provence AOC

Huile de Provence AOC
Huile de Provence AOC

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le Modèle:Date, réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le Modèle:Date<ref name="Décret Huile Provence">Modèle:Lien brisé.</ref>

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentent au sein de l'oliveraie<ref name="Décret Huile Provence"/>,<ref name="Variétés">Les variétés d'olives</ref>.

Dans la commune de La Tour-d'Aigues quelques oliveraies répondent à ses critères.

Agneau de Sisteron

Fichier:Agneau et brebis.JPG
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.

L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant Modèle:Unité minimum, ayant un âge compris entre 70 et Modèle:Unité et pesant près de 13 à Modèle:Unité. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On en trouve à la Tour-d'Aigues dans l'élevage ovin et caprin de Séverine Cousin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cerises

À La Tour-d'Aigues sont cultivées des cerises ayant l'Indication géographique protégée : cerises du Ventoux à savoir que la cerise des coteaux du Ventoux se caractérise par sa production dans la zone des coteaux du Ventoux, par sa cueillette à maturité optimale et par son calibre moyen minimum garanti à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Sept entreprises dépassent Modèle:Unité de chiffre d'affaires en 2009. Union Vigneron Côtes du Luberon (Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons) crée le Modèle:Date, SCA Valdeze (Vinification) immatriculée le Modèle:Date, Provence Impressions (Travaux de revêtement des sols et des murs) crée le Modèle:Date, - Gualchierotti automobiles (Commerce de voitures et de véhicules automobiles légers) crée le Modèle:Date, Les jeunes Charpentiers (Travaux de menuiserie bois et pvc) crée le Modèle:Date avec un chiffre d'affaires Modèle:Unité, Vitifruits (Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes) immatriculée le Modèle:Date et SARL Fabre (Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment) crée le Modèle:Date.

Société Chiffre d'affaires Bénéfice Net Emploi
2009 2008 Variation
sur 12 mois
2009 2008 Variation
sur 12 mois
2009 2008
Union Vigneron Côtes du Luberon (UVCL)<ref>Modèle:Lien web.</ref> n.c. 30 460 000 n.c. 320 000 n.c. 50
Valdèze<ref>Modèle:Lien web.</ref> 8 760 000 9 610 000 -8,84 % 40 000 110 000 -63,64 % n.p. n.p.
Provence Impressions<ref>Modèle:Lien web.</ref> 4 587 000 4 201 000 +9,19 % 23 000 −154 000 +114,94 % 27 31
Gualchierotti automobiles<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2 958 000 2 749 000 +7,60 % 44 000 89 000 +102,27 % 16 15
Les jeunes Charpentiers<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2 788 000 3 183 000 -12,41 % 48 000 24 000 +100,00 % 19 19
Vitifruits<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1 635 000 1 883 000 -13,17 % −190 000 −8 000 -2 275,00 % n.p. n.p.
SARL Fabre<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1 606 000 1 444 000 +11,22 % −87 000 73 000 +19,18 % n.p. n.p.

NOTE : n.p = non précisé, n.c. = non communiqué

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Le château de la ville La Tour-d'Aigues.JPG
Vue d'ensemble du château de La Tour-d'Aigues.

Patrimoine religieux :

Patrimoine civil :

Le château de La Tour-d'Aigues est un lieu d'exposition. En 2010, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il a accueilli les œuvres de Léon Sagy, dont ses vases et objets décoratifs en terres mêlées, marbrées et flammées<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Patrimoine agricole

Vie locale

  • Tous commerces sur place et proximité de Pertuis.
  • Marché le mardi et marché paysan le jeudi.

Culture

Il y a une bibliothèque municipale dans le centre-ville, un bibliobus desservant la commune et une association « Les amis du Livre »<ref>Bibliothèque à La Tour-d'Aigues</ref>. Le village est l'un des rares à avoir en ses murs une maison d'édition d'importance nationale, les « Éditions de l'Aube »<ref>Éditions de l'Aube</ref>, qui éditent, entre autres, Václav Havel et le prix Nobel de littérature Gao Xingjian.

Animations

  • Mai : marché potier le Modèle:1er mai.
  • Juin : Marché les artisans du goût - Fête de la Saint-Jean.
  • Juillet : Vides greniers - concours de boules - fête votive.
  • Juillet/août : festival du Luberon.
  • Août : foire à la brocante.
  • Septembre : journée des associations.
  • Octobre : journée des sports.
  • En octobre ou novembre se dispute depuis 1997 le Marathon de Provence-Luberon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> qui comporte plusieurs épreuves : marathon (individuel et en duo), semi-marathon (Modèle:Unité), Modèle:Unité et randonnée. Après avoir débuté en 1997 avec 1 010 concurrents et culminé à 4 000 concurrents en 2004, l'édition 2010 a accueilli 3 111 concurrents et a été parrainée par deux champions Dominique Chauvelier et David Antoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Décembre : foire à la truffe et marché de Noël.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Ouvrage (voir dans la bibliographie)

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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