Démographie de la Suisse

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Modèle:Infobox Démographie

Cet article porte sur les caractéristiques démographiques de la population de la Suisse, y compris la densité de population, d'ethnie, du niveau d'éducation, de la santé de la population, du statut économique, des affiliations religieuses et d'autres aspects de la population.

Au 31 décembre 2014, la Suisse comptait Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre, ce qui équivaut à 23,8 % de la population résidente permanente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après une décennie 1975-1984 de quasi-stagnation, la population du pays a repris sa tendance ascendante pour arriver en 2009 à un accroissement annuel de 1,1 %, malgré une fécondité (1,5) inférieure aux moyennes européenne et ouest-européenne et, qui plus est, de tendance plutôt stationnaire<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2010, la Suisse comptait 23 % de personnes de nationalité étrangère<ref>Modèle:Article.</ref>.

Avec Modèle:Nombre pour un solde migratoire de 65 600, l’immigration participe à 45 % de l'accroissement de la population. Le taux de natalité selon la nationalité de l'enfant est de 1,8 pour les étrangers contre 1,2 pour les enfants de nationalité suisse. En 2004, il y eut Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre suisses pour Modèle:Nombre étrangers, un quart des naissances sont donc des enfants étrangers.

Population

Avec une population de Modèle:Unité en 2021, la Suisse se classe au [[Liste des pays par population|Modèle:99e rang mondial par sa population]]<ref name="wfbs">Modèle:Lien web</ref>. Sa densité de population est de Modèle:Unité par kilomètre carré<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'espérance de vie globale en Suisse à la naissance est de Modèle:Unité pour les femmes et Modèle:Unité pour les hommes<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit une moyenne de Modèle:Unité pour la population totale<ref name="wfbs"/>. Le taux de fécondité de Modèle:Unité par mère est l'un des plus bas au monde<ref name="wfbs"/>. Le taux de natalité de la Suisse a continuellement dépassé son taux de mortalité depuis que des statistiques sont disponibles, en 1861. L'Office fédéral de la statistique prévoit que la population pourrait dépasser les Modèle:Unité d'habitants d'ici 2050<ref>Modèle:Lien web</ref>. La population de la Suisse augmente régulièrement ; en 1861 elle s'élevait à Modèle:Unité d'habitants et elle a dépassé la barre des Modèle:Unité en 1891. Les cap des 4, 5, 6, 7 et Modèle:Unité d'habitants ont été atteints respectivement en 1926, 1955, 1967, 1994 et 2012. Depuis 1861, le taux d'accroissement naturel de la population n'a été négatif qu'en 1918, lorsqu'il a atteint Modèle:Unité. La même année, la population totale de la Suisse a connu une variation négative de 0,36 % ; la population a également baissé de Modèle:Unité entre 1975 et 1977<ref name="pop">Modèle:Lien web</ref>.

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Naissances et décès

En 2020, Modèle:Unité vivantes ont eu lieu en Suisse. L'âge moyen des mères mariées à la naissance de leur premier enfant est de Modèle:Unité, l'âge moyen à la maternité étant de Modèle:Unité. 27,7 % des naissances vient de couples hors mariage<ref name="ned">Modèle:Lien web</ref>. La même année, Modèle:Unité sont décédées en Suisse, parmi lesquelles Modèle:Unité et Modèle:Unité. Modèle:Unité ont eu lieu alors que la personne était agée de Modèle:Unité ou plus, tandis que la part des Modèle:Unité représente Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2018, les maladies cardiovasculaires et les tumeurs malignes étaient les principales causes de décès dans le pays, avec respectivement Modèle:Unité. La même année, on a enregistré Modèle:Unité, dont Modèle:Unité dues à des accidents<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2020, le taux brut de natalité était de 9,9 pour mille, dépassant le taux de mortalité qui était de 8,8 pour mille. En 2019, le taux de mortalité infantile était de 3,3 pour mille<ref name="ned"/>.

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Structure d'âge

Selon les chiffres de 2020, la population de la Suisse est dominée par le segment des 40-64 ans (35 %), tandis que la taille de la population de moins de 19 ans et de plus de 64 ans est relativement faible (19,9 % et 18,8 % respectivement). Le rapport de masculinité pour la population totale est de Modèle:Unité par femme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Pyramide des âges 2

Répartition de la population

L'Office fédéral de la statistique regroupe les cantons en sept zones géographiques : la région lémanique (Vaud, Valais et Genève ; Modèle:Unité au Modèle:Date-), l'Espace Mittelland (Berne, Fribourg, Soleure, Neuchâtel et Jura ; Modèle:Unité), la Suisse du Nord-Ouest (Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Argovie ; Modèle:Unité), le canton de Zurich (Modèle:Unité), la Suisse orientale (Glaris, Schaffhouse, Appenzell Rhodes-Extérieures, Appenzell Rhodes-Intérieures, Saint-Gall, Grisons et Thurgovie ; Modèle:Unité), la Suisse centrale (Lucerne, Uri, Schwytz, Obwald, Nidwald et Zoug ; Modèle:Unité) et le canton du Tessin (Modèle:Unité). Toutes ces régions ont connu une variation positive en 2019, à l'exception du Tessin dont la population a baissé de 0,2 % principalement à cause d'un accroissement naturel négatif<ref name="cantons">Modèle:Ouvrage</ref>.

En 2020, les cantons les plus peuplés sont Zurich, Berne (Modèle:Unité), Vaud (Modèle:Unité), Argovie (Modèle:Unité), Saint-Gall (Modèle:Unité) et Genève (Modèle:Unité). Les cantons les moins peuplés sont quant à eux Appenzell Rhodes-Intérieures (Modèle:Unité), Uri (Modèle:Unité), Obwald (Modèle:Unité) et Nidwald (Modèle:Unité)<ref name="cantons"/>. En termes de densité de population, selon les chiffres de 2018, Bâle-Ville est première avec Modèle:Unité, suivi de Genève (Modèle:Unité) et Zurich (Modèle:Unité). Les Grisons ont la plus petite densité avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

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Répartition linguistique

Modèle:Article détaillé

Fichier:Sprachen CH 2000 fr.png
Répartition géographique des langues en Suisse.

La Suisse est à la croisée de plusieurs grands pays européens qui ont influencé ses langues et ses cultures. Elle a quatre langues nationales, dont trois officielles : l'allemand, le français, l'italien et le romanche.

L'allemand (63,7 % au recensement de l'année 2000) est parlé sur la plus grande partie du territoire, sauf à l'ouest où l'on parle français (22,5 %), au sud-est où l'on parle italien (6,5 %) et romanche pour une petite minorité (0,5 %) disséminée dans le sud-est et le sud-ouest du canton des Grisons. À cette date, 9 % des résidents parlaient une langue non nationale<ref>Le paysage linguistique en Suisse Modèle:Pdf.</ref>.

L'allemand est la langue la plus répandue. 17 cantons suisses sur 26 sont unilingues allemands. La population germanophone parle généralement l'un des nombreux dialectes suisses allemands ou Schwyzerdütsch, lesquels jouissent d'une grande valorisation sociale, y compris dans les centres urbains. L'usage de l'allemand standard Modèle:Incise est limité aux situations les plus formelles. Dans le milieu scolaire, afin d'élever le niveau d'allemand des élèves qui généralement préfèrent parler le dialecte, plusieurs cantons alémaniques (dont Zurich, Schwytz, Uri et Zoug) ont imposé l'usage systématique du Hochdeutsch, et les professeurs sont tenus de s'exprimer exclusivement dans cette langue.

Le français est parlé dans l'ouest du pays, région généralement appelée Suisse romande. Quatre cantons sont unilingues français (Genève, Jura, Neuchâtel et Vaud), trois sont officiellement bilingues français-allemand : Fribourg, Valais et Berne. Les dialectes arpitans sont encore pratiqués très localement (sauf dans le canton du Jura qui appartient à l'aire des langues d'oïl), notamment en Valais et dans le canton de Fribourg, mais ils ont presque disparu dans l'usage quotidien.

Quant à l'italien, il est parlé dans le canton du Tessin (Ticino en italien) et quelques vallées méridionales des Grisons. L'usage du dialecte tessinois, apparenté aux parlers lombards, y demeure très vivant.

Fichier:Diagramme langues suisse.png
Diagramme des langues nationales en Suisse.

Le romanche n'a pas le même statut que l'allemand, le français et l'italien. Selon l'alinéa 1 de l'article 70 de la Constitution fédérale, les langues officielles de la Confédération sont l'allemand, le français et l'italien. Le romanche est aussi langue officielle pour les rapports que la Confédération entretient avec les personnes de langue romanche.

L'anglais est parfois utilisé dans le monde du travail, y compris par l'administration. Il n'a pas de reconnaissance officielle. Enfin le latin sert parfois lorsqu'il faut désigner dans une seule langue des institutions suisses : Confœderatio helvetica (CH), Pro Helvetia, Pro Natura, Pro Infirmis, etc.

La majorité des formations supérieures ne sont enseignées que dans deux langues (allemand et français), dans une seule (allemand pour la formation de vétérinaire) ou encore ont lieu dans plusieurs langues mélangées : professeurs et étudiants parlent leur langue maternelle (diplôme d'expert en assurances de pensions).

Cantons et villes multilingues

La Suisse compte quatre cantons multilingues, dont trois sont bilingues français-allemand, le dernier, les Grisons, étant trilingue allemand-romanche-italien<ref>OFS - Population résidante selon la langue principale en 1990 et 2000 Modèle:Xls.</ref>.

Langue principale utilisée
Canton Recensement Population
totale
Allemand Français Italien Romanche
Valais 1990 249 817 73 342 149 178 7 528 125
2000 272 399 77 255 171 129 5 987 114
Fribourg 1990 213 571 63 347 130 199 3 970 117
2000 241 706 70 611 152 766 3 100 131
Berne 1990 943 126 789 653 74 022 25 734 867
2000 957 197 804 190 72 646 18 908 688
Grisons 1990 173 890 113 611 847 19 190 29 679
2000 187 058 127 755 961 19 106 27 038

Dans les cantons de Valais et de Fribourg, on constate une forte progression du nombre de locuteurs francophones, liée à l'assimilation culturelle de nombreux immigrants (Fribourg : + 17,3 % de francophones en Modèle:Nombre). L'allemand y progresse également, mais à un rythme nettement moins élevé (Fribourg : + 11,5 %). Dans le canton de Berne, assez peu dynamique démographiquement, le français perd au contraire près de 2 % de ses locuteurs, tandis que l'allemand progresse avec le même pourcentage.

Enfin dans les Grisons, le romanche continue à se replier au bénéfice de l'allemand (-8,9 %), tandis que l'italien stagne.

La Suisse compte deux villes bilingues français-allemand importantes, dont voici la situation linguistique aux mêmes dates :

Langue principale utilisée
Ville Recensement Population
totale
Allemand Français
Fribourg 1990 36 355 8 288 21 240
2000 35 547 7 520 22 603
Bienne 1990 51 893 27 510 15 906
2000 48 655 26 957 13 695

Entre les deux recensements, c'est le français qui progresse à Fribourg, mais l'allemand gagne du terrain à Bienne où les francophones passent de 30,6 % à 28,1 %. À noter que dans les deux cas la population totale est en léger déclin.

Immigration

En 2001, Modèle:Nombre d’immigrés et de descendants d’immigrés de Modèle:Nombre ou plus vivaient en Suisse. Si l’on y ajoute les quelque Modèle:Unité de moins de Modèle:Nombre, cette population représentait environ Modèle:Nombre de personnes, soit 33 % de la population résidante permanente en Suisse: ce chiffre étant composé de deux tiers par les immigrés et d'un tiers par leurs descendants<ref>Communiqué de presse, Office fédéral de la statistique, Neuchâtel, 13 septembre 2002 Modèle:Pdf.</ref>.

La Suisse est également le pays en Europe, après le Luxembourg, qui compte proportionnellement en 2008 le plus de personnes issues de l'immigration (Modèle:1re et Modèle:2e) parmi les personnes âgées de Modèle:Nombre avec 31,1 % d'immigrés et 15,3 % d'enfants d'au moins un immigré, soit un total de 46,4 %, loin devant la France (26,6 %), la Suède (25,8 %), l'Irlande (25,4 %), l'Autriche (25,3 %), le Royaume-Uni (24,4 %), les Pays-Bas (23,5 %), la Belgique (22,9 %), l'Allemagne (21,9 %) et l'Espagne (20,2 %)<ref>Migrants in Europe - A statistical portrait of the first and second generation, Eurostat, décembre 2011, Modèle:P..</ref>.

Dans un rapport de 2007, Doudou Diène, le Rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, a constaté une dynamique raciste et xénophobe en Suisse. Selon ce document, les étrangers européens du sud-est ainsi que les extra-européens seraient les plus touchés<ref>Modèle:Lien web. Modèle:Pdf.</ref>. Le Conseil fédéral a pris note du rapport et a déclaré « qu’on ne peut pas, à partir de cas particuliers, tirer des conclusions générales quant à l’existence « d’une dynamique de racisme et de xénophobie en Suisse » comme le dit le rapport de l’ONU<ref>Modèle:Lien web.</ref> ». Une étude conduite en 2006 par l’Université de Genève avec le soutien du FNS a toutefois révélé que plus de 50 % des personnes interrogées ont des idées xénophobes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Même si 90 % n'approuvent pas l'extrémisme de droite, 77 % voudraient que les étrangers soient mieux intégrés et 55 % voudraient une naturalisation facilitée. Il faut également noter que dans certains cantons, le droit de vote est accordé aux étrangers sur le plan communal et cantonal. La disposition constitutionnelle leur donne parfois même le droit d’éligibilité.

Immigrés selon leur pays d'origine

Pays voisins

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Autres pays européens

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Yougoslavie et son territoire

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Apatrides

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Immigrés selon leur continent d'origine

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Répartition selon la nationalité

Début 2007, la Suisse comptait Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre (soit 20,7 %). La proportion d'étranger vivant en Suisse est à mettre en perspective avec les règles de naturalisation :

  • 20 % des étrangers sont nés en Suisse, la Suisse ne reconnaissant pas le droit du sol.
  • Il faut résider douze ans dans le pays avant de pouvoir faire une demande de naturalisation.
  • les étrangers vivant en Suisse depuis moins de cinq ans représentent donc environ 6 % de la population.
Fichier:Proportion des étrangers par durée de résidence en 2009.png
Proportion des étrangers par durée de résidence en 2009.

En 2003, 21,7 % de la population était étrangère soit 1,624 million de personnes. Parmi celles-ci, 1,48 million étaient des immigrés de la Modèle:1re. Les étrangers de la Modèle:2e (avec un de leurs parents né en Suisse) représentaient Modèle:Nombre et ceux de la Modèle:3e 14 000.

Près de 10 % de la population suisse a été naturalisée.

Fin 2004, il y avait en Suisse Modèle:Nombre, dont 238 800 extra européens, soit 15 000 de plus qu'un an auparavant. Les groupes les plus importants étaient les Italiens (307 700) et les Kosovars (211 300).

En 2004, Modèle:Nombre ont acquis la nationalité suisse. Ils étaient 46 500 en 2006

  • Les unions mixtes (Suisse-étrangère ou Suissesse-étranger) sont nombreuses. En 2004, il y a eu 14 000 mariages mixtes, soit 35,5 % des mariages. Le mariage ne donne pas la nationalité Suisse au conjoint étranger.
  • Sur Modèle:Nombre comptabilisées, 29 700 soit 40,6 % comptaient au moins un parent étranger.
  • Le taux de fécondité des Suissesses était en 2004 de 1,26 enfant par femme, contre 1,89 pour les femmes étrangères. Pour la totalité des femmes résidantes, ce taux était de 1,42 enfant.

Sur 1,639 million d'étrangers, 875 200 sont des hommes (53,4 %) et 763 900 des femmes (46,6 %). Modèle:Nombre ont moins de Modèle:Nombre, soit 23,9 %, tandis que 102 800 d'entre eux ont plus de Modèle:Nombre (6,3 %). 69,9 % des étrangers sont en âge de travailler (Modèle:Nombre). Enfin c'est la classe d'âge des Modèle:Nombre qui compte le plus grand nombre de personnes<ref name="bfs0122">http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/01/22/publ.Document.67007.pdf Modèle:Pdf.</ref>.

Naissances selon la nationalité de l'enfant

Dans les chiffres suivants, les enfants turcs sont considérés comme européens<ref name="bfs0122" />.

Nationalité 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Fécondité
2004
Total naissances 78 408 78 458 72 295 72 372 71 848 73 082 72 903 73 371 74 494 76 691 1,42
Suisses 56 729 56 885 53 751 53 214 52 431 53 680 53 722 54 490 55 818 57 086 1,26
Étrangers 21 679 21 573 18 544 19 158 19 417 19 402 19 181 18 881 18 676 19 605 1,89
Europe 18 290 17 963 15 870 16 053 15 983 15 980 1,81
Afrique 991 1 043 717 747 836 874 2,66
Amérique 438 485 504 502 538 822 1,98
Asie 1 933 2 049 1 414 1 802 2 002 1 858 2,20
Océanie 27 33 38 52 54 65 2,41
Inconnu/apatrides 0 0 1 2 4 3 2,28

Naissances par nationalité de la mère

Naissances par nationalité de la mère<ref>Modèle:Lien web</ref>
2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2016 2017 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2019
Naissances totales 86 559 87 883 87 381 87 851 86 172
Modèle:Pays 52 213 52 343 51 985 52 580 51 790
Total Naissances mères étrangères 34 346 35 540 35 396 35 271 34 832
Total Europe (hors Suisse) 25 990 26 621 26 352 26 419 26 087
Total Asie 3 016 3 431 3 439 3 464 3 278
Total Afrique 2 684 2 998 3 202 3 098 2 996
Total Amérique 2 167 2 015 2 017 1 958 1 873
Total Apatrides et inconnus 387 372 306 252 75
Total Océanie 102 103 80 80 73
Modèle:Pays 4 785 4 923 4 809 4 692 4 479
Modèle:Pays 3 470 3 553 3 491 3 309 3 208
Modèle:Kosovo 2 852 2 918 2 790 2 749 2 773
Modèle:Pays 2 298 2 421 2 418 2 598 2 618
Modèle:Pays 1 951 2 003 2 028 2 135 2 192
Modèle:Pays 1 530 1 604 1 477 1 513 1 515
Modèle:Pays 807 1 054 1 193 1 206 1 157
Modèle:Pays 1 213 1 191 1 150 1 169 1 062
Modèle:Pays 955 916 1 040 972 938
Modèle:Pays 1 086 1 083 1 014 974 889
Modèle:Pays 609 623 664 697 699
Modèle:Pays 667 614 655 625 562
Modèle:Pays 482 455 522 494 523
Modèle:Pays 350 422 418 433 506

Principales nationalités étrangères en Suisse

<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www.sem.admin.ch/dam/data/sem/publiservice/statistik/auslaenderstatistik/monitor/2018/statistik-zuwanderung-2018-08-f.pdf</ref>
Nationalités Nombre
12/2013
Nombre
09/2017
Nombre
03/2022
Nombre
03/2023<ref>Modèle:Https://www.sem.admin.ch/sem/fr/home/publiservice/statistik/auslaenderstatistik/archiv/2023/03.html</ref>
Total 1 937 447 2 047 684 2 207 107 2 263 466
Modèle:Pays 298 875 319 329 333 001 337 972
Modèle:Pays 292 291 305 657 314 660 320 411
Modèle:Pays 253 227 269 143 259 647 258 953
Modèle:Pays 110 103 129 650 154 263 159 838
Modèle:Kosovo 86 976 112 243 115 921 116 235
Modèle:Pays 75 333 83 726 90 330 93 594
Modèle:Pays 70 440 67 633 68 581 69 648
Modèle:Pays 62 633 65 823 68 796 69 431
Modèle:Pays 90 704 63 510 58 459 57 466
Modèle:Pays 39 494 42 463 45 464 46 481
Modèle:Pays 18 116 28 610 39 304 43 536
Modèle:Pays 40 898 40 979 41 121 39 682
Modèle:Pays 16 584 22 326 33 032 34 315
Modèle:Pays 10 059 15 239 27 299 31 771
Modèle:Pays 30 471 28 751 28 800 31 290
Modèle:Pays 11 596 20 937 26 673 28 467
Modèle:Pays 33 002 30 438 27 920 27 473
Modèle:Pays 27 074 25 883 26 788 26 929
Modèle:Pays 19 243 20 113 22 723 23 354
Modèle:Pays 20 144 21 006 22 044 22 361
Modèle:Pays 9 726 15 693 19 824 20 961
Modèle:Pays 14 777 14 588 18 486 19 696
Modèle:Pays 9 788 12 964 17 986 19 401
Modèle:Pays 7 724 17 031 19 121
Modèle:Nobr 19 784 17 353 18 273 18 504
Modèle:Pays 12 129 13 547 16 239 17 243
Modèle:Pays 5 167 8 800 14 922 16 609
Modèle:Pays 14 617 13 705 15 141 15 795
Modèle:Pays 12 091 13 022 14 486 15 040
Modèle:Pays 10 710 13 737
Modèle:Pays 6 219 8 118 9 747 10 281
Modèle:Pays 8 889 9 322 9 736 9 897
Modèle:Pays 6 329 8 733 9 093
Modèle:Pays 7 949 7 772 8 449 8 749
Modèle:Pays 7 534 7 316 7 760 8 043
Modèle:Pays 7 113 7 480 7 849 7 993
Modèle:Pays 5 789 6 287 6 956 7 146
Modèle:Pays 7 185 5 624 6 274 6 609
Modèle:Pays 5 842 6 268
Modèle:Pays 6 888 6 076 6 125 6 222
Modèle:Pays 5 740 6 019
Modèle:Pays 5 369 5 795
Modèle:Pays 5 828 5 918 5 715 5 646
Modèle:Pays 5 300 5 587
Modèle:Japon 5 138 5 492 5 538
Modèle:Pays 5 670 5 184 5 319 5 383
Modèle:Pays 5 130 5 300

Acquisition de la nationalité Suisse selon le pays d'origine

Acquisition de la nationalité Suisse selon le pays d'origine<ref>http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/01/07/blank/key/03.html</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Nationalités Nombre
2014
Nombre
2015
Nombre
2016
Nombre
2017
Nombre
2018
Nombre
2019
Nombre
2020
Total 32 836 40 689 42 937 44 949 42 493 41 127 34 141
Modèle:Pays 4 037 5 205 4 725 5 998 6 136 6 663 6 947
Modèle:Pays 4 456 5 436 5 205 5 862 5 066 5 014 3 957
Modèle:Pays 1 731 2 563 3 233 3 010 2 852 2 773 2 741
Modèle:Kosovo 2 622 3 121 3 325 3 474 3 444 3 365 2 668
Modèle:Pays 2 447 3 537 4 020 3 919 3 285 2 816 2 008
Modèle:Pays 1 369 1 800 1 760 1 785 1 644 1 830 1 378
Modèle:Pays 1 279 1 297 1 545 1 700 1 606 1 732 1 272
Modèle:Pays 1 839 1 655 1 582 1 514 1 440 1 421 1 069
Modèle:Pays 1 067 1 482 1 614 1 609 1 460 1 314 995

Répartition de la population selon la multinationalité en Suisse entre 2014 et 2016

Répartition par cantons entre 2014-2016<ref>[1], OCSTAT, consulté le 5 février 2019.</ref> Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin
Canton Nationalité suisse uniquement Multinationalité (dont suisse) Etrangers uniquement
Modèle:CH-ZH 59,4 % 14,6 % 26,0 %
Modèle:CH-ZG 63,1 % 10,9 % 26,0 %
Modèle:CH-BS 51,4 % 14,0 % 34,7 %
Modèle:CH-BL 67,8 % 11,2 % 21,0 %
Modèle:CH-SH 63,7 % 11,4 % 24,9 %
Modèle:CH-AG 66,6 % 9,8 % 23,6 %
Modèle:CH-TI 51,7 % 20,2 % 28,1 %
Modèle:CH-VD 49,8 % 17,8 % 32,4 %
Modèle:CH-VS 67,1 % 11,1 % 21,8 %
Modèle:CH-NE 56,4 % 18,3 % 25,4 %
Modèle:CH-GE 35,8 % 27,1 % 37,1 %
Modèle:CH-JU 74,6 % 11,4 % 14,0 %
Modèle:Pays 63,6 % 12,5 % 23,9 %

Répartition religieuse

Modèle:Article détaillé

En 1941, la répartition religieuse était de 60 % de l'Église évangélique réformée (47 % germanophones et 13 % francophones), de 38 % de catholiques (28 % de germanophones, 7 % de francophones et 3 % d'italophones) et de 1 à 2 % d'autres. Mais depuis, les choses ont profondément évolué, et continuent de le faire.

Voici, extraits des 4 derniers recensements, l'appartenance religieuse pour les confessions principales, telle qu'elle était affirmée par les personnes résidantes, Suisses et étrangers confondus :

Religions 1970 % des
résidents
1980 % des
résidents
1990 % des
résidents
2000 % des
résidents
Catholiques 3 096 654 49,39 3 030 069 47,60 3 172 321 46,15 3 047 997 41,82
Protestants réformés 2 910 461 46,42 2 792 616 43,87 2 646 723 38,51 2 408 049 33,04
Musulmans 16 353 0,26 56 625 0,89 152 217 2,21 310 807 4,26
Orthodoxes 20 967 0,33 37 203 0,58 71 501 1,04 131 851 1,81
Israélites 20 744 0,33 18 330 0,29 17 577 0,26 17 914 0,25
Sans religion 71 579 1,14 241 551 3,79 510 927 7,43 809 838 11,11
Sans indication 24 287 0,39 69 097 1,09 101 899 1,48 315 766 4,33
Total Suisse 6 269 783 6 365 960 6 873 687 7 288 010

La baisse des membres des Églises évangéliques réformées est continue. Jadis majoritaires en Suisse, ils constituaient un tiers des résidents en 2000 et avaient perdu un demi-million de fidèles en Modèle:Nombre. Les causes en sont le passage à d'autres communautés chrétiennes, leur basse fécondité ainsi que la baisse des croyances religieuses généralisée qui a entrainé une partie d'anciens fidèles à se déclarer sans-religion ou à refuser d'indiquer une confession quelconque.

Longtemps la hausse du nombre des catholiques fut soutenue par l'intense immigration originaire d'Italie, du Portugal et d'Espagne entre autres. Depuis 1990, on constate désormais une baisse des résidents se reconnaissant catholiques. Cela au bénéfice des catégories sans religion, sans indication et accessoirement des Témoins de Jehovah, assez nombreux parmi les italophones traditionnellement catholiques. Les effets de la baisse de la natalité commencent également à se faire sentir parmi les membres de cette Église.

Les musulmans ont plus que décuplé leurs effectifs en moins de Modèle:Nombre, avant tout sous l'effet d'une intense migration. Plus de 88 % sont de nationalité étrangère : 56,4 % d'entre eux sont des ressortissants des pays de l'ex-Yougoslavie et 20,2 % de la Turquie.

Modèle:Nombre se déclarent sans-religion en 1970 (un peu plus de 1 %) alors que Modèle:Nombre plus tard, elles forment plus de 11 % de la population suisse.

Autres confessions :

Confessions<ref>http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.50517.pdf Modèle:Pdf.</ref> 1970 % des
résidents
2000 % des
résidents
Méthodistes 10 861 0,17 8 411 0,12
Église néoapostolique 30 832 0,49 27 781 0,38
Témoins de Jehovah 10 369 0,17 20 330 0,28
Autres protestants 26 084 0,42 104 553 1,44
Église catholique-chrétienne 20 268 0,32 13 312 0,18
Autres chrétiens 3 087 0,05 14 385 0,20
Bouddhistes 21 305 0,29
Hindous 27 839 0,38

Structure urbaine

Modèle:Article détaillé

Quelques définitions

Agglomération

Selon l'Office fédéral du développement territorial, en Suisse est considéré comme agglomération un ensemble d'au minimum Modèle:Nombre formé par la réunion des territoires de communes urbaines adjacentes. Une agglomération se constitue d'une ville centre et éventuellement d'autres communes dans la zone centrale ainsi qu'un ensemble de communes ayant un lien fonctionnel avec la zone centre. Pour qu'une commune soit considérée comme faisant partie d'une agglomération elle doit répondre à trois des cinq conditions suivantes<ref name="Monitoring">Office fédéral du développement territorial, Monitoring de l’espace urbain suisse - Analyses des villes et agglomérations, Berne, 2009. Modèle:P.7.</ref> :

  • Lien de continuité avec la ville-centre de l’agglomération ;
  • Densité élevée de population et d’emplois ;
  • Évolution démographique supérieure à la moyenne ;
  • Secteur agricole peu développé ;
  • Interdépendance prononcée de pendulaires avec la ville-centre et, suivant les cas avec d’autres communes de la zone-centre.

L'Office fédéral du développement territorial découpe les agglomérations en trois types, selon le nombre d'habitants qu'elles comportent : les petites agglomérations de 20 000 à Modèle:Nombre, les moyennes agglomérations de Modèle:Unité et les grandes agglomérations avec une population supérieure à Modèle:Nombre<ref name=Monitoring/>.

Ville

Avant 2015, on parlait de ville pour désigner une commune de plus de Modèle:Nombre<ref>Les niveaux géographiques de la Suisse, Recensement fédéral de la population 2000, Modèle:P., OFS, Neuchâtel 2005, Auteur(s): Martin Schuler, Pierre Dessemontet, Dominique Joye, Modèle:ISBN Modèle:Pdf.</ref>.

Ville isolée

Avant 2015, on parlait de ville isolée pour désigner une commune de plus de 10 000, mais ne faisant pas partie d'agglomération<ref>Office fédéral du développement territorial, Monitoring de l’espace urbain suisse - Analyses des villes et agglomérations, Berne, 2009. Modèle:P.8.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette

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