Démographie du Japon
Modèle:Infobox Démographie La démographie du Japon se caractérise par un des taux de natalité les plus bas du monde. Le Japon comptait Modèle:Unité d'habitants fin 2022. Durant l'année 2022 le solde « naturel » négatif atteint Modèle:Unité. Depuis son pic de Modèle:Unité d'habitants atteint en 2009, la population du pays a baissé de Modèle:Unité d'habitants.
L'espérance de vie y est la plus élevée au monde puisqu'elle était estimée en 2008 à 85,59 ans pour les femmes et à 78,73 ans pour les hommes mais les naissances y sont très faibles et en baisse.
Évolution récente
Le Japon comptait Modèle:Nombre en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec un des taux de natalité les plus bas du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Durant l'année 2016 l'archipel a perdu environ 300 000 habitants. Cette baisse de la population a atteint un niveau record depuis l'existence en 1968 des statistiques<ref>http://www.boursier.com/actualites/economie/la-population-du-japon-continue-de-baisser-sur-un-rythme-record-36296.html (consulté le 05/08/2017)</ref>. C'est la sixième année consécutive que le pays voit sa population baisser. Mais la population va encore baisser de près de 300 000 habitants en 2017, cette chute s'accélérant à l'avenir pour faire tomber la population à moins de 85 millions en 2050. En effet, près de 35 % de la population aura plus de 60 ans fin 2018, soit plus de 90 ans fin 2048<ref>Modèle:Article</ref>.
À la fin de 2022, le Japon comptait Modèle:Unité d'habitants. Durant l'année 2022 le solde « naturel » négatif atteint Modèle:Unité : Modèle:Unité de décès (+9 %) moins Modèle:Unité (-5,1 %). Depuis son pic de Modèle:Unité d'habitants atteint en 2009, la population du pays a baissé de Modèle:Unité d'habitants. Le solde naturel négatif était de Modèle:Unité en 2014 et de Modèle:Unité en 2019. La forte progression des décès peut être attribuée en partie à la pandémie de Covid-19, qui a causé depuis son début Modèle:Unité par million d'habitants ; la pandémie a également causé une chute du nombre de mariages, qui peut expliquer en partie la baisse des naissances. La baisse du nombre annuel de naissances ayant commencé dès le milieu des années 1970, le nombre de femmes en âge d'avoir des bébés ne cesse de fondre. En 2022, le pays compte près de 13 millions de femmes âgées entre 20 et 39 ans, mais la génération âgée de 0 à 19 ans, qui concevra des bébés dans le futur, ne compte plus que 9,7 millions de filles<ref>Comment le Japon a perdu 800.000 habitants en 2022, Les Échos, 28 février 2023.</ref>.
Évolution au cours des derniers siècles
La taille de la population japonaise vers 1600, c'est-à-dire à l'instauration du shogunat Tokugawa, n'est pas connue avec certitude. Elle a été longtemps estimée à 18 millions d'habitants, mais le consensus est aujourd'hui une estimation à environ 12 millions d'habitants<ref name="ninomiya">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le shogunat effectue des recensements périodiques tous les 6 ans à partir de 1721, et la plupart ont été conservés<ref name="ninomiya"/>. Ces recensements n'incluent pas toutes les catégories de la population (il y manque en particulier les guerriers, les nobles et leurs serviteurs, les enfants, les marginaux eta et hinin)<ref name="ninomiya"/>. Il est estimé généralement que le tableau suivant donne donc 80 % de la population japonaise à chaque recensement, ce qui permet d'extrapoler la population totale<ref name="ninomiya"/>. Les chiffres présentés ici ne tiennent pas compte de la non-représentation des classes sus-mentionnées :
Date | Habitants |
---|---|
1721 | 26 065 425 |
1726 | 26 584 998 |
1732 | 26 921 816 |
1738 | données perdues |
1744 | 26 153 450 |
1750 | 25 917 830 |
1756 | 26 070 712 |
1762 | 25 921 458 |
1768 | 26 252 057 |
1774 | 25 990 451 |
1780 | 26 010 600 |
1786 | 25 086 466 |
1792 | 24 891 441 |
1798 | 25 471 033 |
1804 | 25 621 957 |
1810 | données perdues |
1816 | données perdues |
1822 | 26 602 110 |
1828 | 27 201 400 |
1834 | 27 063 907 |
1840 | données perdues |
1846 | 26 907 625 |
Structure et évolution de la population
La densité de population est élevée avec Modèle:Unité sur l'ensemble du Japon en 2009 et de Modèle:Unité en ne considérant que les zones habitablesModèle:Ref nécessaire. Plus de 50 % de la population vit sur 2 % du pays (estimation Modèle:Date), 92 % des habitants vivent en zone urbaine<ref>http://unstats.un.org/unsd/demographic/products/socind/hum-sets.htm</ref>.
Depuis 2005, la population japonaise a entamé sa décroissance<ref name="Lemaître">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frédéric Lemaître, « Les Japonais menacés de disparition », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. En 2009, la population a baissé de Modèle:Unité<ref name="declin">Modèle:Lien brisé.</ref>. Dans le même temps, la population vieillit : le nombre de Japonais de plus de soixante-cinq ans a augmenté de 789 000, atteignant 22,7 % de la population, alors que le nombre de jeunes de moins de quatorze ans a baissé de 165 000<ref name="declin"/>.
La décroissance de la population s'accentue, avec des baisses de 219 000 et Modèle:Unité en 2012 et 2013, soit environ 0,2 % par an<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1950, le Japon était le Modèle:5e le plus peuplé du monde (derrière la Chine, l'Inde, l'URSS et les États-Unis). Depuis, le pays a perdu six places et se retrouve aujourd'hui Modèle:11e. En 2050, le Japon pourrait n'être plus que Modèle:17e.
Selon une étude du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales de janvier 2012, la population japonaise devrait passer sous la barre des Modèle:Nobr d'habitants d'ici 2048, et approcher les Modèle:Nobr en 2060<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Japan's population to shrink about 30% to 86.7 mil. by 2060, Mainichi Shinbun, Modèle:Date-.</ref>.
Année | Population |
---|---|
2010 | 128 057 352 |
2015 | 127 094 745 |
2016 | 126 702 133 |
2018 | 126 330 302 |
Variation | -1 727 050 |
Recensement national
Une première approche de recensement national le registre des familles<ref>Le Modèle:Japonais.</ref>, a été mise en place au Japon, en 1872, par le gouvernement de Meiji, premier gouvernement national de l'empire du Japon. Le premier recensement national de la population japonaise a été réalisé en 1920, suivant les directives d'une loi promulguée en 1902<ref name="Kotobank_64079">Modèle:Lien web.</ref>. Une enquête démographique a été effectuée tous les cinq ans depuis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La loi sur les statistiques<ref>La Modèle:Japonais.</ref> de 1947, révisée en 2007, précise les modalités du processus de rencensement et du traitement des données, et fixe à tous les dix ans la périodicité du recensement à grande échelle<ref name="Kotobank_64079" />. En 2015, le recensement national a été conduit par le bureau des statistiques du ministère des Affaires intérieures et des Communications ; il a mobilisé Modèle:Unité recenseurs dans tout le pays. Le questionnaire utilisé pour la récolte des informations a aussi été diffusé via Internet, afin d'améliorer le taux de réponses, en diminution du fait, notamment, de la généralisation des dispositifs de contrôle d'accès physique à l'intérieur des habitations collectives<ref name="Kotobank_64079" />,<ref name="BSMAIC_2016_4">Modèle:Harvsp.</ref>.
Du recensement de 1920 jusqu'à celui de 2010, les estimations publiées font apparaître un accroisement continu de la population du Japon : de 55 963 000 en 1920 à 128 057 000, Modèle:Nobr plus tard<ref name="BSMAIC_2016_4" />. Durant la période de guerre des années 1940, les pertes masculines sont largement compensées par l'augmentation de la population féminine<ref name="BSMAIC_2016_4" />. L'enquête démographique de 2015 dénombre Modèle:Unité, ce qui correspond à une diminution de 0,75 % de la population, soit une baisse moyenne annuelle de 0,15 % sur cinq années<ref name="BSMAIC_2016_4" />. Le recensement de 2020 confirme cette baisse<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
En 2015, la préfecture la plus peuplée de l'archipel est celle de Tokyo (Modèle:Unité, soit 10,6 % de la population japonaise), devant les préfectures de Kanagawa (Modèle:Unité) et d'Osaka (Modèle:Unité). La moins peuplée est la préfecture de Tottori (Modèle:Unité). Parmi les Modèle:Nobr, les neuf premières rassemblent 53,9 % de la population du pays<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Selon l'Organisation des Nations unies, le Japon est classé, en 2015, au Modèle:10e des nations Modèle:Incise, quant au nombre d'habitants, et au Modèle:9e pour la densité de population (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le recensement de 2020 fait passer le Japon au Modèle:11e, derrière le Mexique<ref name=":0" />.
Nuptialité
En 2005, parmi les Japonais de plus de Modèle:Nobr 60,8 % des hommes et 57,0 % des femmes étaient mariés. Selon l'article 750 du Code civil de 1947, les époux doivent choisir un nom de famille commun celui du mari ou de la femme ; en pratique, celui de l'homme est choisi quasi systématiquement (97,5 % en 1993)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Le taux de premier mariage est en baisse auprès des nouvelles générations, et ce depuis les années 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> :
25 à 29 ans | 30 à 34 ans | 35 à 39 ans | |
---|---|---|---|
Hommes | 71,4 % (+2,1) | 47,1 % (+4,2) | 30,0 % (+4,3) |
Femmes | 59,0 % (+5,0) | 32,0 % (+5,4) | 18,4 % (+4,6) |
Cette baisse des mariages explique en partie la baisse de la natalité, d'autant plus que de nombreux trentenaires célibataires continuent de vivre chez leurs parents : 70 % en 2005<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
Le nombre de mariages en 2016 a été évalué à 621 000, une baisse d’environ 9 000 par rapport à 2015. C'est le chiffre le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec uniquement dix individus mariés (cinq mariages) pour Modèle:Unité<ref name=Nippon/>.
Natalité
Modèle:Article détaillé Le taux de fécondité est très bas au Japon : Modèle:Nobr par femme en 2005, 1,37 entre 2007 et 2009 et 1,39 en 2010, ce qui explique la part considérable de la population constituée par les personnes âgées<ref>Léger frémissement du taux de fécondité au Japon, CCIFJ, le Modèle:Date-</ref>. L'État encourage la natalité en offrant Modèle:Unité (environ Modèle:Nobr euros) par mois et par enfant jusqu'à l'âge de Modèle:Nobr (cette somme est allouée via la mairie d'arrondissement du lieu de résidence). En 2003, les aides représentaient 1,1 % du PIB japonais<ref name="Lemaître"/>.
Le nombre estimé de naissances pour 2016 est de 981 000, un chiffre en dessous du million pour la première fois depuis 1899<ref name=Nippon>Le nombre de naissances au Japon chute en dessous du million, Nippon.com, le Modèle:Date-</ref>.
En 2007, Modèle:Nobr de Japonais ont plus de Modèle:Nobr<ref name="Lemaître"/>, ce qui pose avec acuité la question du financement des retraites. Face à ce défi, le gouvernement a décidé d'élever progressivement l'âge du départ à la retraite de 60 à 65 ans<ref name="Lemaître"/>. L'espérance de vie est l'une des plus élevées au monde, ce qui témoigne d'un haut niveau de développement. En 2009, le nombre de centenaires au Japon a dépassé les 40 000, dont Modèle:Unité, selon les données nationales<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. En 2010, il atteint les 44 449 ; il ne cesse d'augmenter depuis 1963<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
Le Japon n'est pas le seul pays riche d'Asie dans ce cas, puisqu'on compte 1,60 enfant par femme en Chine, 1,2 à Singapour, 1,1 pour la Corée du Sud et 1,03 à Taïwan<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
50 % des Japonais ne seraient pas intéressés par le sexe, et 25 % des Modèle:Nobr trouveraient cette pratique ennuyeuse, ceci pourrait en partie expliquer le faible taux de fécondité<ref>Dounia Malki, Près de 50 % des Japonais n’ont pas de relations sexuelles, Aufeminin.com, le Modèle:Date-</ref>. En outre une étude montre qu'en 2010, 36,2 % de la population âgée entre 18 et Modèle:Nobr n'avait jamais eu de relation sexuelle ; chez les hommes entre 20 et Modèle:Nobr cette proportion atteint 40,5 %<ref>Apathie sexuelle : le mal des hommes au Japon, Géopolis sur France TV Info, consulté le Modèle:Date-</ref>.
Influence des croyances
En 1966, l'indicateur conjoncturel de fécondité a fortement chuté par rapport aux années précédentes, s'établissant à 1,6 enfant par femme<ref name=Esposito>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nombre de naissances fut 25 % plus bas que l'année précédente, avant une augmentation de 42 % l'année suivante<ref name="jil.go.jp">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce creux dans la natalité au Japon est le fruit d’une croyance populaire : 1966 était une année placée sous les deux signes astrologiques chinois « cheval » et « feu », et la tradition nippone énonce que les filles nées sous ce signe seraient victimes d’une malédiction qui les pousserait à détruire leur futur mari. De nombreux couples décident alors de ne pas avoir d'enfant cette année par crainte que leur future fille ne trouve pas de mari. L'année suivante, les naissances sont revenues à un niveau comparable à avant 1966. La même chose s'était déjà produite en 1846 et en 1906, également années « cheval » et « feu »<ref name=Esposito/>.
Mortalité
Les Japonais ont une espérance de vie parmi les plus élevées, en particulier les femmes qui ont la plus longue espérance de vie au monde depuis 1985<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
En 2016, le nombre de décès est estimé à 1 296 000, le chiffre le plus élevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ceci se solde par une diminution générale de la population de Modèle:Unité, un déclin démographique qui s'accélère<ref name=Nippon/>.
Le Japon a l'un des plus forts taux de suicide au monde : 26 pour Modèle:Unité, soit Modèle:Unité en 2007<ref name="ALJ">Modèle:Lien brisé</ref>, 32 249 en 2008<ref>Modèle:Lien brisé</ref>, 32 845 en 2009<ref name="ALJ2009">Modèle:Lien brisé</ref>, 30 513 en 2011 (- 3,7 %)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, et seulement 27 766 en 2012 (- 9,0 %)<ref>Japon: repli du nombre de suicides, Le Figaro, Modèle:Date-</ref>. Bien que l'idée que le Japon soit le pays où l'on se suicide le plus soit répandue et assez tenace, c'est en réalité loin d'être le cas. Ainsi en 2006, le taux de suicide japonais était de 23,6 sur Modèle:Unité et largement devancé par des pays d'Europe de l'Est, comme la Lituanie (38,8) et la Russie (32,3) par exemple<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Japon était alors au Modèle:8e mondial<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Selon les chiffres de la police nationale, trois quarts des suicidés en 2007 étaient des hommes, et 60 % étaient sans emploi, alors que le taux de suicide des seniors était en forte augmentation<ref name="ALJ"/>. Selon le gouvernement, seuls 81 suicides en 2007 étaient dus au surmenage ou au stress (karō-jisatsu), qui entrainent plus généralement le karōshi, mort naturelle par sur-travail<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Cependant, la police nationale a comptabilisé en 2007 Modèle:Unité provoqués par des problèmes au travail<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. En 2009, Modèle:Unité se sont suicidées à la suite d'une dépression (21 %), 1 731 à la suite de difficultés de la vie quotidienne (5 %) et 1 071 à cause de la perte de leur travail (3 %) <ref name="ALJ2009"/>.
Dans l'ordre décroissant, les mois de mars, avril et mai sont ceux où l'on se suicide le plus, ceci étant vraisemblablement dû au fait que l'exercice fiscal se clôture traditionnellement le 31 mars au Japon<ref name="Asahi">Modèle:Lien brisé</ref>. En 2009, on a surtout recensé des suicides de travailleurs en mars, de femmes au foyer en avril/mai et de chômeurs en mai/juin<ref name="Asahi"/>. Peu de suicides ont lieu le week-end, le maximum étant atteint le lundi<ref name="Asahi"/>.
En 2008, une étude du gouvernement japonais a révélé que près d'un Japonais sur cinq a sérieusement pensé à se suicider à un moment dans sa vie<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. En 2010, une nouvelle étude indique que les suicides au Japon coûteraient à l'économie près de Modèle:Unité de yens par an, soit Modèle:Nobr d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certains lieux sont réputés pour les nombreux suicides qui s'y produisent, tels que la forêt d'Aokigahara dans la préfecture de Yamanashi près de Tokyo, la falaise de Modèle:Japonais dans la préfecture de Fukui, le Modèle:Japonais à Uji, la falaise Modèle:Japonais dans la préfecture de Wakayama, le cap Ashizuri à Tosashimizu, les chutes de Kegon à Nikkō, ainsi que la ligne Chūō à Tokyo.
Migration et composition culturelle
Modèle:Article connexe De 1975 à 2015, les recensements quinquennaux mettent en lumière un accroissement de la population étrangère présente sur le sol nippon, passant de Modèle:Unité (0,58 % de la population totale) à 1 752 000 (1,4 % de la population totale)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note.
Le Japon comptait Modèle:Unité à la fin 2009<ref name="stat">Modèle:Xls {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Registered Foreigners by Nationality, Ministère japonais de la Justice, sur le site du Bureau des statistiques du Ministère japonais des Affaires intérieures et des Communications, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Les Chinois représentent le groupe le plus important (30 %), avec Modèle:Unité, suivi des Coréens (578 000), Brésiliens<ref>Parmi lesquels de nombreux Brésiliens d'origine japonaise.</ref> (267 000), Philippins (212 000) et Péruviens<ref>Parmi lesquels de nombreux Péruviens d'origine japonaise.</ref> (57 000)<ref name="stat"/>.
En 2009, Modèle:Unité vivaient à l'étranger contre Modèle:Unité en 2008, avec dans l'ordre 384 000 aux États-Unis, 127 000 en Chine (hors Taïwan), 71 000 en Australie, 60 000 au Brésil, et 59 000 au Royaume-Uni<ref>Modèle:Xls {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Japanese Nationals Living Abroad, Bureau des Affaires consulaires du Ministère des Affaires étrangères, sur le site du Bureau des statistiques du Ministère des Affaires intérieures et des Communications, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
La petite minorité indigène des Aïnous d'Hokkaidō a une certaine unicité génétique<ref>Tajima Atsushi ; Hayami Masanori, Tokunaga Katsushi, Juji Takeo, Matsuo Masafumi, Marzuki Sangkot, omoto Keiichi, Horai Satoshi, « Genetic origins of the Ainu inferred from combined DNA analyses of maternal and paternal lineages », Journal of human genetics, ISSN 1434-5161, 2004, Modèle:Vol., Modèle:N°, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Il existe en outre de grandes disparités linguistiques au sein de la société japonaise, avec un nombre élevé de dialectes, voire d'autres langues dans le cas par exemple des Aïnous ou des habitants des îles Ryūkyū (qui n'ont été annexées à l'État japonais que tardivement), ce qui s'explique par le nombre élevé d'îles que compte l'archipel<ref name="AY">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 2008, Modèle:Unité se sont mariés à des étrangers, huit fois plus que quarante ans auparavant ; la même année, 19 000 ont divorcé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mariko Sugiyama, Mitsusada Enyo, « Bumpy road to child custody pact », Asahi Shinbun, le Modèle:1er mars 2010.</ref>. Il y aurait Modèle:Unité d'enfants binationaux par an au Japon<ref>Paul Defosseux, « Émoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon », AFP sur Google News, le 25 janvier 2011.</ref>.
Autres indicateurs sociaux
Modèle:Article connexe Selon les chiffres du ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, le pays comptait Modèle:Unité en janvier 2009, en déclin régulier depuis 2003 (25 296 alors)<ref>Modèle:Lien web</ref>. 4 302 se trouvaient à Osaka, contre 3 428 à Tokyo.
En 2004, selon l'OCDE, le Japon avait le quatrième taux de pauvreté le plus élevé de ses trente pays membres, après le Mexique, la Turquie et les États-Unis<ref name="pauvre">Modèle:Lien brisé</ref>. Le gouvernement japonais estimait qu'en 2006, 15,7 % des Japonais disposaient de moins de la moitié du revenu médian annuel de l'époque, soit moins de Modèle:Nobr de yens (Modèle:Unité euros)<ref name="pauvre"/>.
Maladies présentes au Japon
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistiques du gouvernement
- Statistique de l’ONU
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistique de la CIA
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Population du Japon de 1950 à 2100 sur le site populationpyramid.net
- Frédéric Lemaître, « Les Japonais menacés de disparition », dans Le Monde du 29 septembre 2007, mis en ligne le 28 septembre 2007, Modèle:Lire en ligne