Jour J
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L'expression jour J (en Modèle:Lang-en), déjà utilisée par les militaires lors de la préparation des offensives de la fin de la Première Guerre mondiale<ref>Telle la bataille du Chemin des Dames :
Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>, désigne actuellement le mardi Modèle:Date, premier jour du débarquement de Normandie, marquant le début de la bataille de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale.
Modèle:Date-, le jour J
Le Modèle:Nobr, qui marque le premier jour de la bataille de Normandie (opération Overlord), opposant les forces allemandes de la Wehrmacht (et ses troupes supplétives), et les troupes de débarquement des forces Alliées du SHAEF, est une opération ayant lieu sur des plages normandes en France occupée, prévue le Modèle:Date- mais finalement repoussée au mardi Modèle:Date- en raison des conditions météorologiques. Cette opération militaire, baptisée Neptune, fut une des opérations majeures de l'histoire, tant par ses complications que par l'importance des moyens mis en œuvre. L'idée d'une opération militaire apparut dès 1942 mais le début de l'organisation ne commença qu'en [[Janvier 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]. C'est le général Dwight D. Eisenhower qui fut chargé de la mise en place de l'opération.
Le Modèle:Date-, les gigantesques convois, qui ont déjà appareillé des ports anglais, doivent faire demi-tour sur une mer de plus en plus démontée. Vers Modèle:Heure, après avoir pris connaissance du communiqué météorologique, le chef allié Dwight D. Eisenhower annonce l'irrévocable décision que le débarquement aura lieu le Modèle:Date- : Modèle:Citation
La nuit du 5 au Modèle:Date-, l'armada, la plus formidable jamais rassemblée, s'approche des côtes françaises : Modèle:Unité de types les plus variés chargent ou remorquent plus de Modèle:Unité de débarquement escortés par Modèle:Unité de guerre, dont Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Western & Eastern Task forces, navires amiraux compris (Yves Buffetaut, Navires du débarquement, Marines éditions, p. 55-66).</ref>.
À Modèle:Heure le Modèle:Date-, des bombardiers larguent leurs cargaisons sur les plages choisies. À Modèle:Heure, Modèle:Nombre des 101e division aéroportée ,82e division aéroportée américaines et 6e division aéroportée (Royaume-Uni) sont parachutés sur le Cotentin et sur l'Orne (fleuve). Ces unités ont pour mission de tenir et capturer des têtes de pont libérant les accès des plages, permettant ainsi aux troupes fraîchement débarquées de pénétrer à l'intérieur des terres. Les erreurs de largages alliées engendrent une totale désorganisation du côté allemand empêchant une contre-attaque. De nombreux parachutistes se noient dans les zones volontairement inondées par les Allemands, en partie à cause du poids de leur équipement.
Modèle:Nobr des Forces françaises libres du Special Air Service furent aussi parachutés en Bretagne, vers minuit, dans la nuit du 5 au Modèle:Date- ; 18 dans le Morbihan (opération Dingson) et 18 dans les Côtes-du-Nord (opération Samwest). L'un d'eux, le caporal Émile Bouétard, un Breton, fut tué au combat entre minuit et une heure le Modèle:Date- à Plumelec, dans le Morbihan. Il fut probablement le premier mort du débarquement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Remises de décorations aux vétérans du Débarquement invalides, discours d'Hervé Morin, ministre de la Défense, 12 juillet 2010.</ref>, d'autres sources mentionnant toutefois plutôt un mort de l'opération Tonga, le lieutenant britannique Herbert Denham Brotheridge<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} D-Day : Richard Todd, Inside Out, BBC, 27 janvier 2013.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de la fille de Brotheridge, Sunday Mirror, 7 juin 2009.</ref>.
Les Alliés sont de diverses nationalités : des Britanniques et des Canadiens (83 115), des Américains (73 000) mais aussi des Français, des Polonais, des Belges, des Tchécoslovaques, des Néerlandais, des NorvégiensModèle:, etc. soit environ plus de Modèle:Unité.
Des différentes plages où ont débarqué les Alliés, c'est Omaha Beach, surnommée Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation), qui connut le plus de pertes humaines.
Notes et références
Bibliographie
- D-Day et la bataille de Normandie, Antony Beevor, Calmann-Levy 2009 Modèle:ISBN
- Jour J Heure par Heure de Marc Laurenceau, éditions OREP, 2018, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN
- Modèle:Date-, Overlord de Serge Saint-Michel, éditions OREP
- Le Secret du Jour J de Gilles Perrault, éditions J'ai lu leur aventure n°A134/135.
- Ils arrivent de Paul Carrel, éditions J'ai lu leur aventure no A9/10.
- Modèle:Ouvrage
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- Ilkya, fresque panoramique de D-Day
Voir aussi
Articles connexes
- Bataille de Normandie
- Jour J, photographies réalisées par Robert Capa
- Le Bataillon du ciel, 1947, film d'Alexandre Esway
- Le Jour le plus long, 1962, film de Ken Annakin
- Un jour avant l'aube, 1994, téléfilm de Jacques Ertaud
- D-Day, leur jour le plus long, film documentaire Britannique de Richard Dal
- Il faut sauver le soldat Ryan, 1998, film de Steven Spielberg
- Frères d'armes, 2001, feuilleton de 10 épisodes d'environ 50 minutes de Steven Spielberg
Liens externes
- DDay-Overlord.com - Historique et photos du Jour J en Normandie
- Interview sur les préparatifs et le déroulement du Jour J