Dassault Neuron

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Le Dassault Neuron (ou nEUROn selon la typographie utilisée par son constructeur) est un démonstrateur de drone de combat (UCAV) furtif européen, construit par Dassault Aviation. Conçu comme une aile volante, il reprend une aérodynamique similaire à celle du bombardier Northrop Grumman B-2 Spirit.

Lancé initialement en 2003<ref>Modèle:Lien web</ref>, il fait alors partie des premiers programmes expérimentaux occidentaux avec le Northrop Grumman X-47 Pegasus et le Taranis.

Objectifs du programme

Les objectifs de démonstration sont :

  • pouvoir exécuter une mission air-sol automatisée insérée dans un réseau C4I d'une durée de Modèle:Heure à Modèle:Unité de sa base d'opération ;
  • réaliser une plate-forme furtive, tant dans le domaine de la signature radar que dans celle de la signature infrarouge ;
  • pouvoir tirer des armements (2 x bombe guidée laser de Modèle:Unité ou, moins vraisemblablement, des bombes lisses dotées d'un kit AASM) à partir d'une soute interne dans des délais très courtsModèle:Référence nécessaire.

À travers ces missions, l'objectif est également de démontrer la validité de technologies de commandement et de contrôle d'un véhicule sans pilote d'une taille équivalente à celle d'un avion de combat, en assurant le haut niveau de sécurité requis. Ainsi, une dizaine de nouvelles technologies doivent être développées sur le programme :

Visant à prospecter une alternative à l'utilisation unique de l'avion de combat piloté à l'horizon 2025, il est développé sous l'égide de la Direction générale pour l'Armement (DGA) française par une alliance européenne comprenant les français Dassault Aviation (maître d'œuvre) et Thales, le suédois Saab, le grec HAI, l'espagnol EADS-CASA, l'italien Alenia Aeronautica et le suisse RUAG.

Il a été présenté pour la première fois le Modèle:Date- à Istres. Il sera suivi pendant une période de deux ans des essais en France, en Suède et en Italie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Son premier vol en public a lieu le Modèle:Date- à Istres lors d'un meeting aérien.

Historique

Des études préliminaires...

En 1999, Dassault Aviation lance sur fonds propres le programme LOGIDUC (Logique de développement d'UCAV). Le Modèle:Date-, après une année d'essais en soufflerie de ses formes aérodynamiques, une ébauche du « démonstrateur technologique d’avion de combat non piloté », le Petit Duc AVE-D (Aéronef de validation expérimental - Discrétion), effectue le premier vol d'un aéronef furtif en Europe. Il ne s'agit que d'un modèle de deux mètres d'envergure et de Modèle:Unité, qui ne vole qu'à basse vitesse et est guidée par radio. Sa furtivité est testée par des radars air-sol en septembre 2003. En juillet 2008, il effectue un vol totalement autonome, entraînant automatiquement roulage, alignement, décollage, évolutions en vol, atterrissage, freinage et roulage<ref>Modèle:Article</ref>.

Un nouveau prototype, le Petit Duc AVE-C (Aéronef de validation expérimental – Contrôle) passe ses essais en vol en mars 2003 et se distingue de son prédécesseur par la disparition de la double dérive en V au profit d'une voilure en flèche, en fait une aile volante<ref>Air & Cosmos Modèle:N° S, 23 juillet 2004, pages 38-41.</ref>.

D'une masse de Modèle:Unité, l'hybride Moyen Duc est l'étape suivante. Il reprend les formes de l'AVE-C plus la double dérive de l'AVE-D. Le programme LOGIDUC devait aboutir à un ultime prototype, le Grand Duc, qui deviendra en fait le démonstrateur pan-européen d'UCAV Neuron.

...au Neuron

Neuron est lancé par la ministre de la Défense française Michèle Alliot-Marie au cours du Salon du Bourget 2003. Sa maquette à l'échelle réduite est présentée au salon international de la défense terrestre, aéroterrestre et de sécurité Eurosatory 2004 où il prend le nom de Neuron pour signifier, selon le ministre, qu'il est Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Pour le maître d'œuvre Dassault Aviation, le démonstrateur Neuron représente :

Pour arriver à cet objectif, la DGA a mené des négociations avec les représentants des différents gouvernements européens et ses industriels de la défense afin de finaliser les termes et conditions de leur participation à ce projet. Cette organisation devrait permettre de se conformer de manière stricte aux besoins du projet, en matière de performances, de budget et de planning.

À ces fins, ce démonstrateur est le seul aéronef militaire à être entièrement conçu et développé sur un plateau virtuel de Modèle:Unité (500 selon certaines sources et 1 000 à terme), dans un environnement Product Lifecycle Management (PLM) permettant aux six équipes partenaires de travailler simultanément en temps réel sur la même base de données informatique, quel que soit le lieu d’exécution des travaux, sur les bases de logiciels éprouvés, dont CATIA, développés par Dassault SystèmesModèle:Référence nécessaire.

Pays partenaires ou non, pays potentiels, programme européen ETAP

Suède, Italie, Espagne, Suisse et Grèce rejoignent le programme

Alors que la signature du contrat était escomptée pour septembre 2004, ce n'est qu'entre mi-2005 et février 2006 que cinq autres industriels européens rejoignent le programme. Le Modèle:Date-, la DGA notifie la maîtrise d'œuvre à Dassault Aviation pour un montant d'environ Modèle:Nobr d'euros hors taxes (Modèle:Nobr de dollars), soit Modèle:Nobr de plus que prévu, avec une clause ferme de Modèle:Nobr couvrant la conception et la définition, qui devraient être alors « gelées ». Ce budget global est ventilé entre :

Pour l'Europe de la défense, il s'agit en réalité d'une vitrine technologique, au moment où les développements du Dassault Rafale et du Saab JAS 39 Gripen prennent fin, les deux avionneurs travaillant désormais sur l'amélioration des systèmes d'arme intégrés à des cellules déjà existantes (Rafale F3+ et Gripen C/D). Selon son maître d'œuvre Dassault, le programme permet aux bureaux d'études « de garder des compétences en technologies stratégiques dans un secteur que les États-Unis possèdent et qui ne seront jamais transférées à l’Europe. ».

Par ailleurs, Neuron permettrait « le maintien de ses pôles d'excellence. L'industrie européenne a en effet développé des niches technologiques dans plusieurs domaines et, par faute de plan de charge, ce savoir-faire risque de disparaître. ».

Les derniers soubresauts du programme ETAP

De son côté, l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO)<ref>Le programme européen d’acquisition de technologie (ETAP) n° A/1901, 14 juin 2005.</ref> estimait à la même époque et avec retard que :

  • Modèle:Citation, sous-entendu, en matière de renouvellement de flotte d'aéronefs par des appareils de Modèle:5e (F-22 et F-35).

Selon le même texte, le programme européen d’acquisition de technologie (ETAP), lancé à l'initiative de la France en 1999, Modèle:Citation (1,1 % de l'effort de défense de l'UE, soit Modèle:Nombre d'euros annuels contre 3,3 % pour les États-Unis, soit Modèle:Nombre d'euros annuels)<ref>Défense & Sécurité Internationale, n° 23, février 2007, pages 94-95.</ref>. Et l'UEO d'évoquer Modèle:Citation.

Quoi qu'il en soit, en 2005, quatre de ces nations faisaient partie des 75 % des membres de l'Union européenne (alors au nombre de 25) qui ne contribuaient qu'à seulement 15 % de la R&T européenne militaire. Autre difficulté (organisationnelle plus que financière), la suggestion que l’ETAP Modèle:Citation Or la Belgique et les Pays-Bas ne font pas partie d'ETAP, pas plus que la Suède de l’OCCAR. Surtout, la DGA, passant outre ces éventuels blocages administratifs, avait demandé aux partenaires industriels potentiels de faire bénéficier le programme de compétences qu'ils possédaient déjà et non de chercher à en acquérir de nouvelles, une voie dont 3 d'entre eux s'étaient déjà affranchis en s'engageant financièrement de 1995 à 2012 dans le programme américain Joint Strike Fighter (JSF F-35) avec, à la clé, Modèle:Citation.

Ces investissements avaient déjà commencé à entamer depuis Modèle:Nobr, et pour encore plusieurs années encore, leurs budgets de R&T en tant que partenaires de niveau 2 (« informed partner »), comme les Pays-Bas (Modèle:Nobr de dollars) et même partenaires de niveau 3 (« associate partner »), tels la Norvège (Modèle:Nobr de dollars) et la Turquie qui, après avoir annoncé son intention d'achat de Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr de dollars le 13 décembre 2006, renonçait de facto à prendre part à la charge industrielle de l'Eurofighter Typhoon.

Le Royaume-Uni joue cavalier seul

De même, le Royaume-Uni qui, avec Modèle:Nobr d'euros annuels, est le principal contributeur à la R&T (Research & Technology) au sein de l'UE (mais pas toujours à destination de l'Europe), « après s’être orienté vers une coopération avec les États-Unis et l’Allemagne affiche des projets, mais n’a pas de programme », déclarait Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, lors de la conférence de presse pré-salon du Bourget 2005.

Il était de notoriété publique depuis août 2000, selon des sources « proches des gouvernements français, allemands, suédois et anglais », que la Couronne « refusait à son industrie de coopérer sur le sujet de la furtivité avec des compagnies autres qu'américaines. »<ref>Modèle:Article.</ref> Il faut préciser que BAE Systems avait bien développé plusieurs projets aussi furtifs que secrets, tout d'abord le Replica, une maquette statique d'avion de combat furtif à l'échelle 1/1 lancée dès 1993 (ou 1994), terminée en 1999 et dont une photo en soufflerie de ce programme d'un budget restreint de Modèle:Nobr d'euros (Modèle:Nobr de livres) ne paraissait qu'en 2003. Selon les observateurs autorisés, Replica trahissait un air de famille avec l'avant-projet Joint Air Strike Technology (JAST) de McDonnell Douglas et a, d'évidence, permis à BAE Systems de décrocher un « ticket d'entrée » pour accéder aux transferts de technologie de son successeur Joint Strike Fighter (JSF) (depuis Lockheed F-35 Lightning II) américain en tant que partenaire de niveau 1<ref>Modèle:Article.</ref>. Dès lors, ce « black project » tuait dans l'œuf le programme ETAP dès 1999-2000.

Après les démonstrateurs d'UAV Raven (vol d'essai en 2003) puis de Corax, dont le vol d'essai en 2004 n'a été révélé qu'en janvier 2006, le Royaume-Uni, qui n'a pas souhaité rejoindre le projet Neuron, lançait en mars 2005 son propre programme national, le Strategic Unmanned Air Vehicle-Experiment (SUAV-E). Le démonstrateur, le BAE Systems Taranis (une cellule très proche de celle du Raven), a reçu un financement très inférieur à celui du Neuron de Modèle:Nombre d'euros (Modèle:Nobr de livres) en décembre 2006. Les partenaires incluent Rolls-Royce (qui fournira le moteur Adour Mk. 951 identique à celui du Neuron), QinetiQ et Smiths Aerospace, une filiale de l'américain General Electric. D'une longueur de Modèle:Unité, d'une envergure de Modèle:Unité et d'une masse de Modèle:Nobr, le démonstrateur Taranis serait donc l'un des plus lourds UCAV au monde. Ses essais au sol sont prévus pour 2009, le premier vol étant annoncé au centre d'essais de Woomera (Australie) pour 2010Modèle:Passage à actualiser. Vraisemblablement pour des raisons budgétaires, aucun lancement d'armement n'est prévu.

Russie, Allemagne et Belgique hors-jeu

Toujours selon Edelstenne, Modèle:Citation, en dépit d'un Modèle:Citation de 2004 à Saint-Pétersbourg entre le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov et son homologue français Michèle Alliot-Marie, en prélude à la Modèle:4e du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité (CCQS). Après le démonstrateur technologique Mikoyan-Gourevitch Skat de 2007, la Russie développe de nos jours son propre UCAV furtif, le Sukhoi Okhotnik-B.

Quant au démonstrateur EADS Barracuda, il s'agit essentiellement d'un UAV visant à valider une mission primaire de reconnaissance maritime et secondaire de combat.

La Belgique n'a pas participé au montage industriel du Neuron en raison de l’impossibilité pour l’État fédéral et les régions de parvenir à un accord de financement globalement satisfaisant<ref>Air & Cosmos, n° 1977, Modèle:1er avril 2005.</ref>, pourtant modeste (entre Modèle:Unité d'euros) et malgré l'activisme de l'avionneur SABCA, filiale de Dassault, auquel aurait dû s'ajouter Barco. Une porte reste ouverte pour l'intégration future d'une liaison satellite.

Phase de conception et de définition

Le Modèle:Date-, après réception de la définition technique préliminaire du projet, qui constitue son tout premier rapport d’étape après six mois d’études, la DGA notifie à Dassault Aviation le contrat principal du projet Neuron. Les contrats de partenariats industriels sont signés quelque temps après.

Le Modèle:Date-, les services d'acquisition italien, suédois, espagnol, grec, suisse et français sont informés par la DGA du lancement d'une phase de définition du programme de Modèle:Nobr, jusqu'alors connue sous le code AP781-20, ayant pour objet de « geler » les formes du démonstrateur et de détailler les systèmes.

Une somme de Modèle:Nobr d'euros est affectée à cette phase. Deux tranches conditionnelles au contrat du 8 février 2006 (développement puis assemblage) peuvent s'exercer par les industriels à l'issue de cette phaseModèle:Référence nécessaire.

Développement et essais

Début 2008 devait commencer la phase de développement du système puis de la cellule, celle-ci devant commencer à être fabriquée fin 2008 et se terminer fin 2010. Un banc d'intégration système fonctionnera parallèlement de début 2010 à la mi-2011 au centre d'essais de la DGA sur la base aérienne 125 Istres-Le Tubé (France)Modèle:Passage à actualiser.

Le Modèle:Date-, Dassault louait deux moteurs Adour Mk 951, l'un pour les essais statiques de la cellule et du moteur qui débuteront début 2011, l'autre pour un premier vol prévu au premier semestre 2011Modèle:Passage à actualiser.

En 2012, plusieurs campagnes d'essais en vol (un seul prototype) auront lieu aux centres d'essais de Vidsel (Suède), qui possède une piste de Modèle:Unité, et de Salto di Quirra (Sardaigne)<ref>Modèle:Article.</ref>. Des tirs d'armement sont prévusModèle:Passage à actualiser.

Le samedi Modèle:Date- à Modèle:Heure, le Neuron effectue son premier vol<ref>Modèle:Lien web.</ref> en survolant les zones peu habitées proches de l'étang de Berre avant de revenir à son point de départ sur la base aérienne 125 Istres-Le Tubé. L'appareil vole pendant Modèle:Nobr sous la surveillance de deux pilotes d'essai, installés dans une station au sol<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tous les tests ont été réussis : simulation d'approche, haute vitesse, virages, capacité à s'aligner sur la piste et à se poser automatiquement. Ces tests ont démontré notamment la maîtrise des commandes de vol dont certaines parties sont issues du jet d'affaires, le Falcon 7X<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un total de Modèle:Nobr est effectué entre 2012 et 2015 en France. Durant l’été 2015 des essais de signature radar et infrarouge sont menés en Italie, puis des essais de largage d'armements depuis sa soute en Suède. Une nouvelle campagne est lancée en mai 2016 par la direction générale de l’Armement, avec des vols au-dessus de la mer avec le porte-avions Charles de Gaulle puis une campagne de mesures de signature électromagnétique effectuée jusque début 2017 à DGA Maîtrise de l'information<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

D’autres essais portant sur la furtivité du démonstrateur nEUROn, en collaboration avec des Eurofighter Typhoon de l’armée de l’air espagnole, sont réalisés en 2018-2019<ref> Modèle:Article.</ref>.

Futur

Fichier:Future Combat Air System Paris Air Show 2015.JPG
Le Système de combat aérien futur est un programme franco-britannique lancé en 2012 à partir des technologies du Neuron et du Taranis.

« Le démonstrateur d'UCAV ne préjuge pas de programmes d'équipement ultérieurs », précisait le ministre de la Défense français le 13 janvier 2004<ref>Modèle:Article.</ref>. « A vocation expérimentale, ce démonstrateur est destiné à faire progresser les technologies de discrétion et l'intégration d'un véhicule aérien dans les réseaux du champ de bataille. Les compétences développées, les outils et les résultats de cette démonstration pourront servir à une nouvelle génération d'avions de combat pilotés ».

Si le rapport de 2005 de l'Assemblée de l'UEO estimait qu'« avec le Neuron, on est encore loin de l’objectif de « robotisation » des forces armées américaines, qui visent à se doter, à partir de 2015-25, d’une capacité aérienne et terrestre dans ce domaine, à hauteur de 30 % de la capacité opérationnelle et de frappe », Yves Robins de Dassault Aviation déclarait lors du salon Eurosatory 2006 qu'« on peut imaginer que vers 2020, il y ait une deuxième génération d'avions de combat sans pilote en service dans les armées de l'air » et qu'à terme « 30 % des missions menées par l'aviation pourront l'être par des avions de combat non pilotés »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quant à l'objection de l'UEO de 2004 selon laquelle « le défi majeur consiste à transformer ces robots en êtres autonomes et dotés d’une intelligence artificielle »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, dès février 2003, Laurent Chassaing, chef du service analyse des systèmes militaires chez Dassault, estimait que « l'UCAV n'a pas vocation à se substituer à l'avion de combat habité, qu'il n'est donc pas nécessaire de lui en faire acquérir toutes les capacités et, surtout, ne pas chercher à le rendre intelligent et créatif »<ref>Modèle:Article.</ref>. Encore très récemmentModèle:Quand, Dassault ne cachait pas qu'il verrait bien un Neuron (ou son successeur) être télépiloté à partir d'un Rafale biplace, une initiative à laquelle Saab n'est toujours pas acquise.

Plus prudent, Richard Wolsztynski, chef d'état-major de l'armée de l'air lors de son audition en 2005 devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, estimait que « le débat de l'articulation entre UCAV et Rafale est ouvert (...). Si l'on imagine aisément que l'UAV puisse intervenir en complément de la composante pilotée (...), il est plus difficile de définir la complémentarité entre l'UCAV et l'avion piloté (...). En l'état, personne ne peut précisément décrire comment seront utilisés les UCAV par rapport aux avions pilotés. On commence à étudier des utilisations successives ou combinées, ou encore selon des affectations géographiques différentes. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les accords signés sur le Neuron se terminent en 2013 avec remise d'un rapport des industriels à la DGA. Il est peu probable, qu'à cet horizon, un engin de série voie le jour puisque les ultimes versions des avions de combat multirôles de Modèle:4e Rafale F3+, Gripen C/D et Eurofighter Typhoon n'en seront qu'à leur adolescence opérationnelle. Cependant, on pense d'ores et déjà aux développements ultérieurs du Neuron (démonstrateur à l'échelle 1/75 d'un hypothétique UCAV industrialisé) qui pourraient être :

Les accords de Lancaster House, signés fin 2010 entre Paris et Londres prévoient une coopération militaire entre les deux pays. Au sommet franco-britannique de Brize Norton en 2014, François Hollande et David Cameron s’engagent sur le projet Système de combat aérien futur. Ce système n’est pas une simple amélioration du Neuron et du Taranis, il prend en compte l’aspect militaire en intégrant des systèmes d’armes<ref>Modèle:Article.</ref>.

À la suite de la nouvelle LPM 2024/2030 , Le ministre de la défense M. Lecornu a déposé un amendement visant à développer un drone qui accompagnera le Rafale F5 . Il sera basé sur les technologies du Neuron.

Spécifications

Fichier:Dassault neuron uav.JPG
Maquette 1/1 du Neuron à un des salons du Bourget

La maquette à l'échelle 1 de l'UCAV européen Neuron est dévoilée le 13 juin 2005 au cours du salon du Bourget. Son apparence est la suivante : un profil en bec d'aigle et une ligne des apex (la pointe) qui file sans aucune courbure jusqu'aux ailes, une entrée d'air dorsale en W et à l'aplomb de cette dernière, un fuselage bombé destiné à masquer les aubes du compresseur à la vue des radars.

D'une longueur de Modèle:Nobr (ou selon d'autres sources de Modèle:Unité<ref>Aviation Week & Space Technology, 7 janvier 2007.</ref>, conditionnée par la taille des armements), d'une envergure de Modèle:Unité, d'une masse à vide de Modèle:Unité et de Modèle:Unité à pleine charge, Neuron est un monomoteur propulsé par un Adour Mk 951<ref name="Turbomeca.com">Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité de poussée produit par l'entreprise Safran Helicopter Engines et Rolls Royce plc et qui a accumulé Modèle:Nobr d'heures de vol ». Le principe étant d'utiliser dans le programme nEUROn du matériel existant et ayant fait ses preuves<ref name="Turbomeca.com" />.

Doté d'une furtivité radar et infrarouge, la vitesse (Mach 0,3 à 0,8) de Neuron est subsonique. Il serait télépiloté par une station au sol (et peut-être, à terme, aéroportée) de seulement deux personnes, ordonnant à un nombre inconnu d'UCAV des modifications de trajectoire que le(s) Neuron exécuterai(en)t automatiquementModèle:Référence nécessaire.

Répartition des responsabilités

  • Dassault Aviation assure l'architecture et la conception du démonstrateur, du système de vol, de l'assemblage et des essais statiques comme en vol
  • Thales procure la liaison de données conforme au STANAG 7085 de l’OTAN et l'interface avec le commandement
  • Alenia, grâce à l'expérience acquise par son démonstrateur Sky-X, en plus des systèmes anémométriques et électriques, est essentiellement responsable du système de tir (un capteur infrarouge fourni par sa filiale Galileo Avionica) à partir d'une soute à armements biplace, pour laquelle deux options sont étudiées: un système classique où un compas extrait l'engin pour le placer dans le lit du vent relatif avant de l'éjecter ; l'autre, proposé par Alenia, où la bombe est directement suspendue à la trappe de soute et sort de la cellule quand celle-ci s'ouvre<ref>Modèle:Article.</ref>. Quoi qu'il en soit, selon Benoit Dussaugey, de Dassault, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Saab, forte de ses démonstrateurs d'UAV furtifs SHARC puis FILUR, lequel a volé pour la première fois en 2005, contribue à la conception générale de la cellule, est chargée du fuselage, de l'avionique et du système carburant
  • EADS-CASA construit la voilure et la station de contrôle au sol et réalise l'intégration de la liaison de données de Thales
  • Modèle:Lien réalise le fuselage arrière, les tuyères furtives et le banc d'essai
  • RUAG fournit la soufflerie<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le dispositif d'emport d'armements
  • Enfin d'autres fournisseurs sont impliqués tel que Safran Landing Systems qui fournit les trains d'atterrissage.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Liens externes

Modèle:Autres projets

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