Ecolo

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Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin

Ecolo, en forme longue Écologistes confédérés pour l'organisation de luttes originales<ref name="rtlinfo">Modèle:Article</ref>,<ref>À l'époque où Ecolo s'est pour la première fois présenté aux élections, les listes en Belgique devaient adopter un sigle correspondant à une abréviation. Ecolo a donc dû trouver une dénomination correspondant au sigle Ecolo : Écologistes Confédérés pour l'Organisation de Luttes Originales ; d'autre sigles électoraux, VERTS par exemple, figurent dans une liste des sigles déposés par Ecolo.</ref>, est un parti politique belge, présent en Belgique francophone et germanophone, qui se réclame de l'écologie politique et suit certains des principes de la politique écologique.

Créé en 1980, il fut l'un des premiers partis verts au monde à entrer dans un parlement national<ref>Le tout premier parti vert européen à entrer dans un parlement national fut le parti vert suisse.</ref>.

Histoire

Débuts

Fichier:Logo d'Ecolo en 1989.jpg
Ancien logo d'Ecolo (1989).
Fichier:Ecologo98.gif
Ancien logo d'Ecolo (1998).

Comme dans d'autres pays d'Europe occidentale, des mouvements de protection de l'environnement se développent en Belgique au cours des années 1970. Plusieurs fondateurs d'Ecolo, ainsi que d'Agalev en Flandre, participent aux mobilisations et aux débats sur le recours à l'énergie nucléaire. La section belge des Amis de la Terre, créée en 1976, fournira également à Ecolo quelques-uns de ces éléments moteurs<ref name="Delwit234" />.

L'écologie politique se développe à Namur, où Démocratie nouvelle (DN) est créée au début des années 1970. Le programme de ce mouvement comprend Modèle:Citation, notamment le « fédéralisme intégral ». Démocratie nouvelle participe aux élections législatives de 1974 dans l'arrondissement de Namur en s'alliant à l'Union des progressistes (UDP), puis aux élections communales de 1976, sur une liste d'alliance à Namur. Après ces premiers pas électoraux, l'écologie politique se structure dans le sud du pays autour de Wallonie-écologie, qui participe aux élections législatives de 1977 et 1978. Aux élections européennes de 1979, la liste « Europe écologie », soutenue par ce mouvement, réalise un score<ref>5 % des suffrages en Wallonie et 3,3 % dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.</ref> qui, bien qu'il ne lui ouvre aucun siège, Modèle:Citation

Le parti Ecolo est fondé en mars 1980<ref name="delwit236">Modèle:Harvsp.</ref>. Il obtient ses six premiers sièges parlementaires aux élections législatives de 1981 : deux députés, trois sénateurs élus, ainsi qu'un sénateur coopté sur une liste PS-FDF-RPW-Ecolo<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'année suivante, à la suite des élections communales, Ecolo intègre la majorité de la commune de Liège. En 1984, François Roelants du Vivier est le premier parlementaire européen du parti<ref name="delwit236" />. Ces premières participations aux élections et les mandats qui en découlent font évoluer l'activité d'Ecolo et attirent de nouveaux militants. Des tensions apparaissent, qui Modèle:Citation, décevantes malgré l'élection de nouveaux parlementaires. Ecolo fait face à trois crises au cours de l'année 1986. Des négociations engagées par la direction avec la faible majorité libérale-sociale chrétienne en vue d'un éventuel soutien ponctuel sur certains projets<ref name="note1">La majorité formée par le PRL et le PSC ne rassemble alors que Modèle:Nombre sur 119. Le soutien des élus d'Ecolo, contre des concessions, permettrait alors d'atteindre le quorum nécessaire à l'adoption de ces projets.</ref> divisent au sein du parti, et entraînent notamment la démission du député Olivier Deleuze. Le débat sur l'orientation à donner au parti, tranché en faveur d'une vocation à participer au pouvoir face à ceux souhaitant l'inscrire dans la contestation, provoque le départ d'une part importante des militants de la fédération de Bruxelles, classée plus à gauche, qui fondent les Verts pour une gauche alternative (VEGA). Enfin, ces départs de militants et d'élus créent des difficultés financières pour le parti, contraint de geler ses dépenses<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Après 1987, les militants du parti Solidarité et participation (issu du Mouvement ouvrier chrétien) s'engagent en grande majorité chez Ecolo<ref name="Verj">La Belgique en mutation, mutation des systèmes partisans, VERJANS Pierre, éd. Bruylant, 2009</ref>. En 1988, les négociations communautaires entre Flamands et francophones amènent à un sous financement de la Communauté française, contraignant le gouvernement à mener une politique de restriction budgétaire, provoquant la colère des enseignants (souvent socialistes dans l'enseignement officiel, et souvent catholique dans l'enseignement libre) qui se rallient partiellement au mouvement écologiste<ref name="Verj" />.

À la faveur du regain d'intérêt pour les questions environnementales, consécutifs notamment à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Ecolo enregistre une progression importante aux élections européennes de 1989, avec plus de Modèle:Nombre et deux députés élus. Les élections législatives de 1991 s'inscrivent dans la lignée de ces progrès. Sans participer à la majorité socialiste-sociale chrétienne, les partis écologistes Ecolo et Agalev sont appelés par celle-ci à soutenir la réforme institutionnelle proclamant le caractère fédéral de l'État belge, en échange de la création d'une écotaxe<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Victoire de 1999

Modèle:Section à sourcer En 1996, l'affaire Dutroux mène à une commission parlementaire hautement médiatisée sur le fonctionnement de la police. Le député écologiste Vincent Decroly y adopte une attitude dénonciatrice envers le gouvernement offrant ainsi une assise populaire à son parti. Enfin, la crise de la dioxine de 1999<ref>Collectif, Dioxine: de la crise à la réalité, Liège, Éditions de l'Université de Liège, 2000</ref> apporte une légitimité et une visibilité aux revendications écologistes et de réforme des grandes institutions.

Ils furent les vainqueurs surprise des élections du 13 juin 1999, augmentant sensiblement leur score dans la majorité des cantons électoraux (passant généralement de 5-10 % à 15-20 %).

Forts de leur score, ils furent invités par les socialistes et libéraux (qui avaient un accord pour aller ensemble au pouvoir) à participer au gouvernement de la législature 1999-2003. Dans cette coalition inédite (baptisée coalition arc-en-ciel), Ecolo hérita d'un poste de vice-Première ministre et ministre de la Mobilité et des Transports (rempli par Isabelle Durant) et d'un poste de secrétaire d'État à l'Énergie et au Développement durable (rempli par Olivier Deleuze) au niveau fédéral. À la Région wallonne, Thierry Detienne devint ministre des Affaires sociales et de la Santé et José Daras vice-président du Gouvernement wallon, ministre des Transports, de la Mobilité et de l'Énergie. À la Communauté française, Jean-Marc Nollet devint ministre de l'Enfance, chargé de l'Enseignement fondamental et Nicole Maréchal ministre de l'Aide à la jeunesse et de la Santé. À la Communauté germanophone, Hans Niessen devint ministre de la Jeunesse et de la Famille, du Patrimoine et des Affaires sociales.

Lors des élections communales et provinciales d'octobre 2000, Ecolo réitéra ses bons scores et entra dans de nombreuses coalitions communales, tantôt « petit olivier » (PS-Ecolo-cdH) tantôt non (PRL-FDF-Ecolo par exemple).

La participation au pouvoir fédéral d'Ecolo fut parfois assez houleuse et les conflits avec les autres partenaires de la coalition furent nombreux.

Leur participation au gouvernement permit le vote d'une loi limitant l'utilisation de l'énergie nucléaire mais l'intransigeance du parti sur l'interdiction de la publicité du tabac au Grand Prix de Spa-Francorchamps provoquèrent une déception chez une partie des électeurs.

Lors d'un congrès fin 2002, Ecolo vote en faveur de la suppression des pouvoirs politiques du Roi à court terme (lors de la législature 2003-2007) et l'instauration d'une république à long terme. Le sénateur républicain Josy Dubié critique dans la presse les principes monarchiques et le coût des dotations de la famille royale. Vu les très nombreuses critiques, Ecolo fait ensuite marche arrière en annonçant que ce n'était pas un dossier prioritaire.

Ecolo tint pourtant sa place au gouvernement fédéral jusqu'au Modèle:Date où, dans le dossier du survol nocturne de Bruxelles, Isabelle Durant refusa la signature d'un accord et fut dessaisie de ses fonctions par le Premier ministre, Guy Verhofstadt, qui les attribua à une autre ministre, Laurette Onkelinx. À la suite de cet événement, Isabelle Durant et Olivier Deleuze démissionnèrent de leurs postes et depuis Ecolo siège dans l'opposition au Parlement fédéral.

Défaite de 2003

Modèle:Section à sourcer

Les élections fédérales du 18 mai 2003 virent le score d'Ecolo chuter sous la barre des 10 %, obtenant quatre députés fédéraux et un sénateur élu direct (auquel vint s'ajouter un sénateur coopté).

La chute fut stabilisée lors des élections régionales et européennes du Modèle:Date, lors desquelles Ecolo n'obtint toutefois qu'un seul député européen (Pierre Jonckheer) contre trois en 1999. À la Région wallonne, il n'obtint que trois députés alors qu'il en obtenait sept au parlement de la région de Bruxelles-Capitale. À cette occasion, Ecolo fit son entrée dans la nouvelle majorité politique de la région de Bruxelles-Capitale réunissant, autour du ministre-président Charles Picqué, le Parti socialiste, le cdH, Ecolo, le VLD, le CD&V, le sp.a et Groen. Évelyne Huytebroeck devint ministre régionale bruxelloise de l'Environnement tandis que Christos Doulkeridis prit la présidence de l'assemblée parlementaire de la COCOF.

Quart de siècle d'Ecolo

Modèle:Section à sourcer

Le parti a pris position en faveur du Traité constitutionnel européen, ratifié en mai 2005 par la Chambre belge des représentants, plusieurs de ses députés (Céline Delforge, Zoé Genot, Bernard Wesphael) se positionnant toutefois contre le traité.

Crise de Schaerbeek et ses conséquences

Au lendemain des élections communales du 8 octobre 2006, Ecolo, par la voix d'Isabelle Durant, a refusé de concrétiser un accord pré-electoral avec le CDH et le PS visant à offrir l'écharpe maïorale à la Ministre de la Justice Laurette Onkelinx. L'accord, né en 2003, visait à substituer à la majorité MR-Ecolo en place une majorité « Olivier » regroupant socialistes, démocrates et écologistes. Il était conditionné à l'obtention d'une majorité stable. Isabelle Durant a jugé qu'une majorité d'un demi-siège (24 conseillers communaux sur 47) n'était pas viable dans une commune où 12 changements d'affiliation de conseillers avaient été dénombrés entre 2000 et 2006. Le fait qu'un des nouveaux élus PS était en même temps le dirigeant local de l'organisation turque d'extrême droite des Loups gris a également été invoqué pour justifier cette décision<ref>Bernard Clerfayt reste bourgmestre, Le Soir, Modèle:Date.</ref>.

Bien que des membres du parti Ecolo - dont Henri Simons, passé au PS quelques mois plus tard et candidat sur la liste de ce parti au Sénat en 2007 - se soient publiquement élevés contre la prise de position d'Isabelle Durant<ref>Ecolo prêt à imploser, Le Soir, Modèle:Date.</ref>, les instances officielles du parti ont décidé de ne pas la sanctionner<ref>Ecolo en paix, Le Soir, Modèle:Date.</ref>.

Élections législatives de 2007

Modèle:Section à sourcer

Les élections législatives du 10 juin 2007 ont permis à Ecolo de remporter un succès important et de doubler sa représentation au Parlement. Le slogan du parti était : « Une terre plus verte, Un monde plus juste MAINTENANT ! ». Ecolo remporte huit sièges à la Chambre des représentants (contre 4 en 2003) et deux sièges de sénateurs élus directement (contre 1 seul en 2003). Le parti écologiste flamand Groen remporte quant à lui quatre sièges à la Chambre et 1 au Sénat alors qu'il n'avait plus de représentation fédérale depuis les élections de 2003. Les verts ont décidé de former un groupe commun de Modèle:Nombre à la Chambre renouant ainsi avec une tradition entamée en 1981.

Élections régionales et européennes de 2009

Les élections du 7 juin 2009 ont vu le score d'Ecolo doubler, que ce soit à Bruxelles (17,94 % contre 8,35 % en 2004), en Région wallonne (18,54 % contre 8,52 %) et à l'Europe (8,55 % contre 3,69 %)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Ecolo devient donc le troisième parti francophone devant le cdH. Forts de cette victoire et du fait d'être le seul parti belge francophone à avoir gagné des sièges partout (MR et PS chutent, cdH reste stable), les verts ont décidé de prendre la main pour diriger les négociations en Région wallonne et à Bruxelles. Leur tactique est de s'allier au cdH pour pouvoir former un groupe fort qui pourra imposer des revendications à l'un ou l'autre des 2 grands partis (MR ou PS). Dans un premier temps, Ecolo et le cdH rencontrent séparément les 2 autres partis. Le Modèle:Date, ils décident de négocier une alliance cdH, PS et Ecolo<ref>Ecolo et CDH ont choisi : ce sera le PS et l’Olivier, Le Soir, Modèle:Date.</ref>, tant en Région wallonne qu'à Bruxelles et à la Communauté française. Un accord à trois est conclu le 12 juillet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet accord, ainsi que la liste des ministres proposée par les coprésidents, est avalisé par les membres lors de l'assemblée de participation du 15 juillet à Louvain-la-Neuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Élections législatives de 2010

Les élections législatives du 13 juin 2010 ont permis à Ecolo de consolider son résultat de 2007. Le slogan du parti était : « OUVERT pendant les transformations », en référence à l'immobilisme dû au blocage de la réforme institutionnelle belge. Ecolo sauvegarde ses huit sièges à la Chambre des représentants et deux sièges de sénateurs élus directs, tout en perdant 0,8 % de son électorat fédéral. Ce scrutin a néanmoins été considéré comme décevant par les verts, qui perdent leur statut de troisième parti en Région wallonne<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Dans la très longue crise, Ecolo a participé aux négociations pour un accord institutionnel, finalement présenté en octobre 2011, mais ne sera pas présent dans la majorité parlementaire. Modèle:Article connexe

Élections législatives, européennes et régionales de 2014

Modèle:Section à sourcer

Ecolo perd la moitié de son électorat de 2009 et un tiers de son électorat de 2010. La défaite est rude et ramène Ecolo vers ses scores de 2003 et 2004. Il perd un siège sur les deux qu'il avait au Parlement européen, deux sièges sur les huit qu'il occupait au Parlement fédéral et dix sièges sur les quatorze qu'il occupait au Parlement wallon. Au Parlement de la région de Bruxelles-capitale, Ecolo passe de seize à huit sièges.

Élections législatives, européennes et régionales de 2019

Lors des élections de 2019, Ecolo regagne des sièges dans chaque parlement : double ses députés à la chambre (de 6 à 13), les triple au parlement wallon (de 4 à 12), les double au parlement bruxellois (de 8 à 15), en gagne un en communauté germanophone (de 2 à 3) et les double enfin au parlement européen (de 1 à 2). Cette nette victoire, tant fédérale que régionale ou européenne, propulse le parti écologiste au cœur des négociations. Le parti retrouve le pouvoir au fédéral en participant au gouvernement De Croo avec Groen ; il renoue aussi régionalement en participant aux gouvernements régionaux Di Rupo III en Wallonie et Vervoort III à Bruxelles. Il fait enfin partie du gouvernement Jeholet pour la communauté française, mais ne participe toujours pas au gouvernement de la communauté germanophone.

Idéologie

Modèle:…

Union européenne

Ecolo fait partie, tout comme son parti frère le Modèle:Langue, du Parti vert européen. Il a envoyé, à la suite des élections de 2019, deux députés : Philippe Lamberts et Saskia Bricmont.

Structure

Modèle:Section à sourcer

Ecolo, en tant que parti politique, fonctionne à la manière d'une démocratie représentative.

L'organe souverain du parti est l'Assemblée générale (AG), où chaque membre du parti a une voix. L'AG prend les grandes décisions de la vie du parti : élection du secrétariat fédéral, modification des statuts d'Ecolo, élection des candidats aux places stratégiques des listes électorales pour le Sénat et pour le Parlement européenModèle:, etc. Elle est réunie entre une et plusieurs fois par an, suivant les circonstances et le contexte politique.

Le Conseil de fédération (CF) est le « parlement » interne du parti. Il est composé de délégués des régionales, de délégués représentant chacun des groupes parlementaires dans les différents parlements où Ecolo est présent, et de délégués cooptés. Sa mission est de prendre les options politiques générales, rédiger et actualiser le programme politique, mettre au point les procédures d'élaboration des listes électorales… Il a aussi pour fonction de contrôler l'exécutif du parti.

Ce dernier est appelé Secrétariat fédéral et est composé depuis 2007 de deux coprésidents : un homme et une femme, un Wallon et un Bruxellois. Ceux-ci sont élus par l'AG pour un mandat de quatre ans. Ils sont responsables du fonctionnement d'Ecolo au quotidien et en sont les porte-paroles.

Sur le plan territorial, Ecolo est structuré en trois niveaux :

  • le niveau fédéral, basé à Namur, qui regroupe les différents services centralisés d'Ecolo, ainsi que le secrétariat fédéral et le bureau du Conseil de Fédération (qui planifie les réunions du CF et les AG et en prépare l'ordre du jour);
  • le niveau des régionales, qui sont au nombre de 15 – 14 Wallonnes et 1 Bruxelloise – correspondant aux circonscriptions électorales pour les élections régionales. Celles-ci sont globalement organisées à leur échelle sur le modèle du parti : AG régionale, conseil régional, secrétariat régional.
  • le niveau des locales Ecolo, qui s'occupent de la politique locale au niveau des communes wallonnes et bruxelloises. Ici aussi, l'organisation est, à l'échelle locale, similaire aux deux autres niveaux, quoique souvent dans une structure simplifiée (AG locale et secrétariat local).

Enfin, dans certaines provinces wallonnes, les régionales qui en font territorialement partie ont créé des coordinations provinciales (Liège, Hainaut). Ceci afin notamment de piloter les campagnes pour les élections législatives, pour lesquelles la circonscription électorale recouvre le territoire de la province depuis les élections législatives de 2003.

Fondements

  • 1976 : fondation des Amis de la Terre – Belgique. Premières listes lors des communales, dont Modèle:Citation à Namur.
  • 1977 : première participation de listes Modèle:Citation aux élections législatives dans 8 arrondissements, une liste en Flandre (Anvers) et une à Bruxelles.
  • 1978 : élections législatives à nouveau : 7 listes Modèle:Citation, 2 listes à Bruxelles (Ecolog & Ecopol), 3 listes en Flandre.
  • 1979 : élections européennes : succès de la liste Modèle:Citation : 5 %.
  • 1980 : 8 et 23 mars : assemblées fondatrices d’Ecolo (Hélécine-Huy).
  • 1981 : élections législatives : 6,1 % en Wallonie et 2,2 % à Bruxelles : entrée d’Ecolo et d’Agalev au Parlement belge (quatre députés et cinq sénateurs) : c’est une première européenne. Entrée également dans les conseils provinciaux.
  • 1982 : élections communales : 75 conseillers élus. Ecolo entre en majorité à Liège (83–88).
  • 1983 : septembre : création du Centre d’études et de formation en écologie, le CEFE.
  • 1984 : premier Congrès des Verts européens à Liège. Élections européennes : avec près de 10 %, Ecolo obtient un député européen.
  • 1986 : 11 mai : adoption de la motion de Neufchâteau-Virton<ref>déclaration de Neufchâteau-Virton, 11 mai 1986</ref> exprimant les principes fondamentaux du mouvement Ecolo (le Modèle:Citation et le refus d'écarter l'hypothèse d'une coalition avec les libéraux et les sociaux-chrétiens contre les socialistes). Scission d'une partie de l'aile gauche bruxelloise, qui fonde les Verts pour une gauche alternative (VEGA)<ref>Pascal Delwit, Jean-Michel De Waele, Ecolo: les verts en politique, De Boeck Université, 1996, 293 pages, Modèle:ISBN Modèle:P. et sesq.</ref>.

Personnalités liées à Ecolo

Modèle:Catégorie détaillée

Modèle:Colonnes

Résultats électoraux

Parlement fédéral

Chambre des représentants

Année Chambre des représentants Sénat Gouvernement
Voix % Sièges Voix % Sièges
1981 132 312 2,2 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 153 989 2,58 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1985 152 483 2,51 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 163 361 2,73 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1987 157 988 2,6 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 168 491 2,8 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1991 312 624 5,1 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 323 683 5,3 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1995 243 362 4,0 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 258 635 11,5 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1999 457 281 7,35 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 458 658 7,40 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verhofstadt I
2003 201 118 3,06 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 208 868 3,19 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2007 340 378 5,10 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 385 466 5,82 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2010 313 047 4,80 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges 353 111 5,46 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2014 222 551 3,30 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges N/A Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2019 416 452 6,14 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges De Croo

Entités fédérées

Parlement wallon

Année Voix % Sièges Gouvernement
1995 196 988 10,42 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1999 347 225 18,22 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Di Rupo I (1999-2000),

Van Cauwenberghe I (2000-2004)

2004 167 916 8,52 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2009 372 067 18,54 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Demotte II
2014 176 488 8,62 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2019 294 631 14,48 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Di Rupo III

Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale

Année Voix % Sièges Gouvernement
1989 44 874 10,24 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1995 37 308 9,03 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1999 77 969 21,29 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2004 37 908 9,69 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Picqué III
2009 82 663 20,22 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Picqué IV (2009-2013), Vervoort I (2013-2014)
2014 41 368 10,11 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2019 74 246 19,12 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Vervoort III

Parlement de la Communauté germanophone

Année Voix % Sièges Gouvernement
1995 5 128 13,85 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
1999 4 694 12,73 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges [[Gouvernement Lambertz I|Lambertz Modèle:Rom-maj]]
2004 2 972 8,19 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2009 4 310 11,50 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2014 3 591 9,5 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2019 4 902 12,51 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition

Conseils provinciaux

Année Brabant Wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur
1994 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2000 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2006 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2012 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2018 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Bourgmestres

Parlement européen

Résultats dans le collège francophone.

Année % Sièges Groupe
1979 5,1 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1984 9,9 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges ARC
1989 16,6 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts
1994 13,0 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts
1999 22,7 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts/ALE
2004 9,8 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts/ALE
2009 22,9 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts/ALE
2014 11,7 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts/ALE
2019 19,9 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Verts/ALE


Tableau récapitulatif

Année Élections Voix obtenues
1987 Élections législatives 157 988 (à la Chambre des représentants)
168 491 (au Sénat)
1991 Élections législatives 312 624 (à la Chambre des représentants)
323 683 (au Sénat)
1995 Élections fédérales 243 362 (à la Chambre de représentants)
258 635 (au Sénat)
Élections régionales 234 296 (196 988 en Région wallonne + 37 308 en Région de Bruxelles-Capitale)
1999 Élections fédérales 457 281 (à la Chambre de représentants)
458 658 (au Sénat)
Élections régionales 425 194 (347 225 en Région wallonne + 77 969 en Région de Bruxelles-Capitale)
2003 Élections fédérales 201 118 (à la Chambre de représentants)
208 868 (au Sénat)
2004 Élections régionales 205 824 (167 916 en Région wallonne + 37 908 en Région de Bruxelles-Capitale)
2007 Élections fédérales 340 378 (à la Chambre de représentants)
385 466 (au Sénat)
2009 Élections régionales 454 730 (372 067 en Région wallonne + 82 663 en Région de Bruxelles-Capitale)
2010 Élections fédérales 313 047 (à la Chambre de représentants)
353 111 (au Sénat)
2014 Élections fédérales 222 551 (à la Chambre de représentants)
Élections régionales 217 856 (176 488 en Région wallonne + 41 368 en Région de Bruxelles-Capitale)
2019 Élections fédérales 416 452 (à la Chambre de représentants)
Élections régionales 368 877 (294 631 en Région wallonne + 74 246 en Région de Bruxelles-Capitale)

Slogans électoraux

Modèle:Section à sourcer

Tableau comprenant en première colonne l'année des élections, en deuxième colonne le slogan et en dernière colonne le type d'élections.

Année Slogan Type d'élections
1999 « Quand c’est vert on avance » Fédérales, européennes, régionales
2000 « Ecolo, ça vous change une commune. » Communales et provinciales
2003 « Marche » Fédérales
2004 « Voir plus loin, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » Européennes et régionales
2006 « Les idées, c’est contagieux. » Communales et provinciales
2007 « Maintenant ! » (Une terre + verte, un monde + juste) Fédérales
2009 « Il est temps de passer dans le vert ! » Européennes et régionales
2010 « Nous restons ouverts pendant les transformations » Fédérales
2012 « Avec vous » (pour des solutions durables) Communales et provinciales
2014 « Votez avec votre temps » Fédérales, européennes, régionales
2018 « Être engagés ensemble » Communales et provinciales
2019 « Au cœur du changement » Fédérales, européennes, régionales

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Palette Modèle:Portail