Mouvement réformateur (Belgique)
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Le Mouvement réformateur (MR) est un parti politique belge de centre-droit à droite<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, d'inspiration libérale et conservatrice<ref>Modèle:Lien web</ref>, et présent en Belgique francophone.
Il est issu d'une coalition entre le Parti réformateur libéral (PRL), le Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF) et le Mouvement des citoyens pour le changement (MCC), ainsi que les Fédéralistes démocrates francophones (FDF) dans un premier temps, qui se fédèrent en un seul parti le Modèle:Date-. Le FDF, davantage au centre-droit, fera scission du MR en 2011.
Lors des élections fédérales de 2007, il devance pour la première et unique fois de son histoire le Parti socialiste (PS) en Wallonie et devient le premier parti chez les francophones. Il perd ce statut aux élections de 2010. Membre de tous les gouvernements fédéraux depuis Modèle:Date-, il en assume la direction entre Modèle:Date- et Modèle:Date- avec Charles Michel puis Sophie Wilmès, première femme à occuper le poste de Premier ministre de Belgique, dans le cadre d'une coalition dite Modèle:Citation puisque le MR y est l'unique parti francophone.
À partir de Modèle:Date-, il entre dans l'opposition en Wallonie, dans la région de Bruxelles-Capitale et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il retourne au gouvernement wallon à partir de Modèle:Date-, le dirigeant jusqu'en Modèle:Date- avec Willy Borsus. Cette année-là, il prend la présidence du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Histoire
Au début des années 1990, les partis libéraux de Belgique ont connu des mutations successives avec en 1992 la naissance du VLD (Vlaamse Liberalen en Democraten), faisant suite au PVV, puis la création de la fédération PRL-FDF en 1993. Cette dernière est élargie au MCC (Mouvement des citoyens pour le changement), une dissidence du PSC, en 1998. Sous cette bannière dite du PRL-FDF-MCC, la famille libérale francophone renoue avec le pouvoir en 1999 après plus d'une décennie d'opposition. En 2003, il devient même la première force politique en Communauté française. Entre-temps, en 2002, sous l'impulsion de Daniel Ducarme, les différentes composantes du parti sont rassemblées sous un nouveau nom, le Mouvement réformateur (MR). L'objectif est de créer un grand mouvement populaire pouvant à la fois être une alternative à la domination socialiste sur le paysage politique francophone et une force de réforme institutionnelle et socio-économique.
Affaibli en interne, le MR connaît un léger tassement aux élections régionales de 2004 et se fait rejeter dans l'opposition dans les assemblées de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Communauté française et au Parlement wallon. Le MR continue toutefois de participer au Gouvernement fédéral.
Le Modèle:Date-, le président du MR, Didier Reynders, annonce l'intégration du parti LiDé dans le Mouvement réformateur. Cependant, l'arrivée de cette formation créée par l'ex-fonctionnaire flamand Rudy Aernoudt ne plaît pas à toutes les composantes du MR. Le FDF d'Olivier Maingain et le MCC de Gérard Deprez, menacent de quitter le mouvement libéral<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous la pression de ces derniers, Didier Reynders abandonnera finalement la coopération du MR avec LiDé dès le Modèle:Date-. Cette affaire a enlevé du crédit au président du parti, Didier Reynders, déjà affaibli dans le cadre de l'affaire Fortis en sa qualité de vice-premier ministre et ministre des finances.
En Modèle:Date-, Didier Reynders annonce la tenue d'élections internes afin de nommer son successeur. Charles Michel lui succède le Modèle:Date-, ayant obtenu 54,75 % des voix face à Daniel Bacquelaine.
En Modèle:Date-, le FDF décide de quitter la coalition MR car il Modèle:Citation. Le MCC fait toujours partie du cartel.
Les libéraux du PRL, sous la présidence de Charles Michel, estiment au contraire qu'on a évité le risque de chaos économique lié à une menace de dégradation des emprunts belges par les firmes de notation<ref name="Édito, Le Soir, 20/09/2011"/>. Ils affirment aussi Modèle:Citation du moins jusqu'à l'horizon 2025. En effet, une proposition flamande formulée par le CD&V, le VLD, le SP.A et Groen demande la résiliation de la loi de financement à cette date<ref>Une proposition flamande sur la loi de financement, David coppi et Véronique Lamquin, Le Soir, 20 septembre 2011</ref> entraînant la fin partielle ou totale de la solidarité entre le nord et le sud du pays.
Lors d'une interview accordée à la première chaîne radio de la RTBF en Modèle:Date-, Didier Reynders commentant les sondages favorables pour les deux partis a estimé que la scission du MR avec le FDF était une réussite, le FDF grappillant des voix principalement aux autres partis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin 2019, lors de l’élection interne à la présidence du parti, Georges-Louis Bouchez remporte le scrutin avec 62 % des votes et devient président du MR. Le quotidien La Libre Belgique voit alors dans le résultat de cette élection, la réaffirmation que le parti se situe au centre-droit.
Jean-Luc Crucke<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Différents politologues estiment aujourd'hui que sur les sujets de société, le parti peut être qualifié de conservateur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Idéologie
Lors de sa création en 2002, le mouvement a abandonné le qualificatif « libéral » dans sa dénomination, il ne s'en réclame pas moins du social-libéralisme<ref>L’éthique de la réforme que nous revendiquons doit réconcilier liberté et égalité, les fondre en un socle commun de références : celles d’un libéralisme politique et social, une idéologie de la citoyenneté libre, solidaire et responsable.in Le manifeste du MR</ref> entre autres valeurs. Le MR est généralement positionné au centre-droit ou à droite sur l'échiquier politique<ref>Voir par exemple Modèle:Ouvrage ; une étude des programmes politiques ponctuelle des partis par Régis Dandoy en 2003, fondée sur la méthode dite Budge et al. fait positionner le programme du MR au « centre-gauche » mais ces conclusions sont qualifiées de « contre-intuitives et, pour tout dire, peu opératoires » dans une étude sur le Mouvement réformateur menée par Nicolas Dedecker dans Les partis politiques en Belgique (2011). ; cf. Modèle:Chapitre et Modèle:Ouvrage</ref> et parfois qualifié de « droite modérée »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Sur les sujets de société, traditionnellement, une aile progressiste et une conservatrice coexistent au sein du parti. Ainsi, lors de l'adoption de la loi ouvrant le mariage aux personnes homosexuelles, le MR laissé ses parlementaires se positionner individuellement, près de deux tiers d'entre eux s'opposant au mariage homosexuel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis la présidence de Charles Michel et son alliance inédite avec la droite nationaliste flamande (coalition suédoise), et plus encore depuis celle de Georges-Louis Bouchez, le parti a fait évoluer son positionnement vers davantage de fermeté en matière de sécurité, de justice, de laïcité ou de droits des femmes, refusant ainsi l'accès à des fonctions dans le service public à des femmes portant le voile<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2021, le président du parti Georges-Louis Bouchez déclare sur le plateau de LN24 « assume[r] une politique de droite populaire qui ose parler de sécurité et de fiscalité »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le MR était réputé pour avoir les faveurs du patronat. Il doit cependant de plus en plus faire face à la concurrence du parti Les Engagés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Union européenne
Le MR fait partie, tout comme son parti frère l'Open VLD, de l'ALDE<ref>Modèle:Ouvrage</ref> devenu Renew Europe en 2019<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Il a envoyé, à la suite des élections européenne de 2019, deux députés : Olivier Chastel et Frédérique Ries<ref name=":0" />.
Structure
Présidents
Présidents | Date de début | Date de fin | Durée | Remarque | |
---|---|---|---|---|---|
Durée | Cumulé | ||||
Jean Gol | 1979 | 1982 | 3 ans | 3 ans | Premier mandat |
Louis Michel | 1982 | 1989 | 7 ans | 7 ans | Premier mandat |
Antoine Duquesne et Daniel Ducarme | 1989 | 1992 | 3 ans | 3 ans | Premier mandat |
Jean Gol | 1992 | 1995 | 3 ans | 6 ans | Deuxième mandat |
Louis Michel | 1995 | 1999 | 4 ans | 11 ans | Deuxième mandat |
Daniel Ducarme | 1999 | 2003 | 4 ans | 7 ans | Deuxième mandat |
Antoine Duquesne | 2003 | 2004 | 1 an | 4 ans | Deuxième mandat |
Didier Reynders | 2004 | 2011 | 7 ans | 7 ans | |
Charles Michel<ref>depuis le 14 février 2011</ref> | 2011 | 2014 | 3 ans | 3 ans | Premier mandat, fils de Louis Michel |
Olivier Chastel<ref>depuis le 13 octobre 2014</ref> | 2014 | 2019 | 5 ans | 5 ans | |
Charles Michel | 2019 | 2019 | 1 an | 4 ans | Deuxième mandat |
Georges-Louis Bouchez | 2019 | En cours | 3 ans | 3 ans |
Personnalités du Mouvement réformateur
Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Début de colonnes
- Daniel Bacquelaine (MR)
- David Leisterh (MR)
- François Bellot (MR)
- Françoise Bertieaux (MR-LB)
- Chantal Bertouille (MR)
- Willy Borsus (MR)
- Georges-Louis Bouchez (MR)
- Jacques Brotchi (MR)
- Olivier Chastel (MR)
- Véronique Cornet (MR)
- Alain Courtois (MR)
- Jean-Luc Crucke (ex-MR, désormais Les Engagés)
- François-Xavier de Donnea (MR)
- Armand De Decker (MR)
- Christine Defraigne (MR)
- Corinne De Permentier (MR)
- Gérard Deprez (MR-MCC)
- Alain Destexhe (MR)
- Vincent De Wolf (MR-LB)
- Daniel Ducarme (MR)
- Denis Ducarme (MR)
- Antoine Duquesne (MR)
- Hervé Hasquin (MR)
- Pierre Hazette (MR)
- Hervé Jamar (MR)
- Pierre-Yves Jeholet (MR)
- Serge Kubla (MR)
- Sabine Laruelle (MR)
- Bertin Mampaka Mankamba (MR)
- Charles Michel (MR)
- Louis Michel (MR)
- Richard Miller (MR)
- Didier Reynders (MR)
- Frédérique Ries (MR)
- Françoise Schepmans (MR)
- Jacques Simonet (MR)
- Dominique Tilmans (MR)
- Sophie Wilmès (MR)
- Marc Wilmots (MR)
Résultats électoraux
Parlement fédéral
Année | Chambre des représentants | Sénat | Gouvernement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | ||
1995 | 623 250 | 10,3 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 672 798 | 11,2 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
1999 | 630 219 | 10,14 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 654 961 | 10,57 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
2003 | 748 952 | 11,40 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 795 757 | 12,15 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
2007 | 835 073 | 12,52 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 815 755 | 2,31 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
2010 | 605 617 | 9,28 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 599 618 | 9,27 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
2014 | 650 260 | 9,64 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | N/A | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 | |
2019 | 512 825 | 7,56 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
Entités fédérées
Parlement wallon
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 447 542 | 23,67 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
1999 | 470 454 | 24,69 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
2004 | 478 999 | 24,29 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2009 | 469 792 | 23,14 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2014 | 546 372 | 26,69 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Partieltab |
2019 | 435 878 | 21,42 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Yes2 |
Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 144 478 | 34,98 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Picqué II |
1999 | 146 845 | 34,41 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Simonet I, de Donnea, Ducarme, Simonet II |
2004 | 127 122 | 28,02 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
2009 | 121 905 | 26,46 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
2014 | 94 243 | 20,37 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
2019 | 65 502 | 16,87 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition |
Parlement germanophone
Résultats du Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF), composante du MR depuis Modèle:Date-.
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
2004 | 7 615 | 20,98 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Lambertz II |
2009 | 6 562 | 17,52 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Lambertz III |
2014 | 5 847 | 15,55 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Paasch I |
2019 | 4 454 | 11,36 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Paasch II |
Conseils provinciaux
Parlement européen
Année | % | Sièges |
---|---|---|
1999 | 27,0 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2004 | 27,6 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2009 | 26,05 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2014 | 27,10 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2019 | 19,29 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Benjamin Biard, « Les partis frères en Belgique: les relations entre le MR et l'Open VLD », Courrier hebdomadaire, CRISP, Modèle:N°, CRISP, Bruxelles, 2022 (En ligne)
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